2. Les outils subordonnants
À l'exception des subordonnées participiales, la subordonnée consécutive est une proposition
conjonctive introduite par :
- une conjonction de subordination
Dans un système corrélatif, elle est annoncée par un mot dans la proposition principale (le
terme corrélatif). Le système corrélatif est composé d'un adverbe (ou locution adverbiale)
d'intensité, placé dans la principale, et de la conjonction que (ou la locution pour que),
placée au début de la subordonnée : si... que, tellement... que, tant... que, à tel point... que,
assez... pour que, trop... pour que, suffisamment... pour que.
Exemple : Candide est si naïf qu'il croit Pangloss.
–une locution conjonctive (sans terme corrélatif) : de (telle) sorte que, en sorte que, de
manière (à ce)que, au point que, si bien que, de façon que.
Exemple : Pangloss parle beaucoup, si bien qu'il persuade Candide.
–une conjonction de coordination : donc.
Exemple : Candide est naïf, donc il croit Candide.
–une préposition (+ groupe nominal ou infinitif) : au point de, jusqu'à, de manière à, en
sorte de.
Candide est naïf au point de croire Pangloss.
–un adverbe de liaison : aussi, alors, par conséquent, c'est pourquoi, ainsi, de la sorte, de
cette manière.
Candide est naïf, c'est pourquoi il croit Pangloss.
III DISTINGUER LA CAUSE ET LA CONSÉQUENCE
La cause et la conséquence sont des rapports logiques souvent inséparables l'un de l'autre. Pour
les distinguer, il suffit de se demander comment les faits s'enchaînent.
Exemple :
Il n'est pas venu, il était malade.
proposition A proposition B
La proposition B est la raison pour laquelle la proposition A s'est produite : sa maladie a provoqué
le fait qu'il ne vienne pas.
Dans le cadre de la subordination, on choisit de mettre en valeur dans la proposition subordonnée
circonstancielle soit la cause, soit la conséquence.
Exemples :
Il n'est pas venu parce qu'il était malade (CC de cause).
Il était malade si bien qu'il n'est pas venu (CC de conséquence).
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