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EXPOSE Comptabilité financière

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Les fondements de la
comptabilité financière
Cours:
Théorie Comptable
Enseignant:
Prof CHANHOUN Maxime José
Juin 2020
GROUPE 1
DEA2
Introduction
1-Evolution du cadre conceptuel de la
comptabilité Financière
2- Objectif des états Financiers
SUMMARY
3- De STEWARDSHIP à Utilité décisionnel
4- Commentaire de certains auteurs
5- Eléments des Etats financiers
3-De STEWARDSHIP à Utilité décis
6- Les qualités essentielles de l'information
comptable
7- Mode d’évaluation
8-La prudence
9. La qualité des résultats
Conclusion
Introduction
,
1-Evolution du cadre conceptuel de la comptabilité Financière
Période
Institution Utilisateur privilégié Objectif
1989
IASC/IASB
Actionnaire
2004-2010 IASB
FASB
2015
IASB
et Marché Financier
2018-AUD IASB
Travaux en cours
Marché Financier
STEWARDSHIP
Utilité
décisionnel
Utilité
décisionnel
Travaux en cours
2-Objectif des états Financiers
Utilisateurs potentiels
objectif assignés
Actionnaire
Réédition des comptes (contrôle)
Investisseur
Utilité décisionnelle
Etat
Taxes et impôts
Client
Fournisseurs
Sensible à la pérennité de la
firme, SAV
Solvabilité de l’entreprise
Salarié
Pérennité de l’entreprise
Banque
Solvabilité
3- De STEWARDSHIP à Utilité décisionnel
Précédemment le cadre conceptuel de l’IASB met l’accent sur
STEWARDSHIP, dans le projet actuel, elle n’apparait plus que comme
appendice à la formulation de l’objectif des états financiers : Les
états financiers ont pour objectif de fournir, au sujet des actifs, des
passifs, des capitaux propres , des produits et des charges de
l’entité, des information utiles à l’appréciation des perspectives
d’entrée nette future de trésorerie de l’entité et de la gestion des
ressources confiées à sa direction.» (IASB 2015)
Il apparait clairement ici que l’objectif est de privilégier
l’investisseur en lui fournissant les informations devant lui
permettre de prendre des décisions.
4- Commentaire de certains auteurs
Plusieurs chercheurs,
effacement.
notamment
en
Europe,
désapprouvent
cet
 Pour Gebhardt et al. (2014), l'exclusion de l'objectif de reddition de
comptes n'est pas fondée, car les informations nécessaires à la prise de
décision des investisseurs et au contrôle des dirigeants ne sont pas les
mêmes.
 Whittington (2008) considère que l'importance accordée à la reddition
de comptes est une caractéristique culturelle. Il pense que cette
fonction est moins importante aux Etats-Unis parce que, dans ce pays,
le contrôle des dirigeants s'effectue principalement par le marché, ce
qui est moins le cas en Europe. Si cette interprétation est vraie, la
disparition de cet objectif reflèterait la domination américaine dans le
processus d'élaboration du projet de cadre conceptuel commun de
l'IASB et du FASB.
4- Commentaire de certains auteurs
 Zimmerman (2015) rappelle que la reddition de comptes était
initialement la fonction première de la comptabilité et que c'est le
développement des marchés qui a rendu nécessaire la diffusion de
l'information comptable en dehors de l'entreprise et provoqué la
finalité d'utilité décisionnelle. Il prédit un retour de la fonction
stewardship en raison du développement du private equity, qui
rend nécessaire la reddition périodique de comptes pour contrôler
et discipliner les dirigeants.
Zimmerman (2015) estime que les deux fonctions subsisteront, mais
que leur importance relative dépendra de la taille de l'entreprise :
dans les grandes sociétés cotées en bourse, la fonction d'utilité
décisionnelle restera probablement dominante, mais dans les autres,
la reddition des comptes l'emportera.
5- Eléments des Etats financiers
La comptabilité utilise un ensemble de concepts : actif, passif (ou dette),
capitaux propres, produit, charge. Des définitions précises de ces éléments
sont nécessaires pour que les utilisateurs des états financiers
comprennent ce que désignent ces concepts et pour faire en sorte que
tous les éléments du même type soient traités de la même façon en
comptabilité. Compte tenu de l'objectif alloué aux états financiers par
l'IASB, il est naturel que ces définitions fassent référence aux cash-flows
futurs.
6- Les qualités essentielles de l'information comptable
Les qualités essentielles de l'information comptable
L'IASB (2015) considère que l'information comptable doit présenter deux
qualités principales :
 la pertinence
 Fidélité
De l'exigence de fidélité, l'IASB fait découler trois qualités complémentaires :
l'exhaustivité, la neutralité et l'absence d'erreur.
De la pertinence découle le principe d'importance relative (materiality), qui
exige que soit fournie toute information significative, c'est-à-dire toute
information dont l'omission ou l'inexactitude pourrait influencer les décisions
des utilisateurs des états financiers.
6- Les qualités essentielles de l'information comptable
Les qualités accessoires de l'information comptable
Le cadre conceptuel de l'IASB (2015) énonce quatre qualités
supplémentaires que doit posséder l'information comptable.




La comparabilité
La compréhensibilité
La vérifiabilité
Rapidité
7- Mode d’évaluation
Cout Historique
La valeur actuelle
Le choix du mode d'évaluation
Le coût historique d'un actif non
financier comprend tous les
coûts supportés pour son
acquisition ou sa construction,
moins
les
ajustements
nécessaires pour tenir compte de
son utilisation (amortissements)
et d'éventuelles dépréciations
depuis cette date.
La valeur actuelle (current value)
reflète le montant pour lequel
l'actif ou le passif pourrait être
cédé à la date d'évaluation (date
du bilan). L'IASB admet deux
estimations possibles de la valeur
actuelle : la juste valeur et la
valeur
d'utilité
ou
de
remboursement.
En théorie, les valeurs d'utilité et
de remboursement reflètent les
mêmes facteurs que la juste
valeur mais elles sont basées sur
les anticipations de l'entreprise.
Elles sont donc spécifiques à
celle-ci, contrairement à la juste
valeur qui est déterminée par le
marché et qui est donc identique,
quelle que soit l'entité qui détient
Chaque mode d'évaluation a ses
avantages et ses inconvénients.
Le
coût
historique
est
généralement considéré comme
plus fiable que la valeur actuelle,
car fondé sur des éléments
aisément
vérifiables.
En
contrepartie, il est probablement
moins
pertinent
pour
les
utilisateurs des états financiers
puisqu'il repose sur des valeurs
anciennes, surtout lorsqu'il est
appliqué à des éléments qui sont
dans
l'entreprise
depuis
longtemps (actifs immobilisés).
Pour un passif, le coût historique,
qu'on
désigne
aussi
par
l'expression « coût amorti »,
correspond au montant reçu en
contrepartie corrigé des intérêts
dus,
des
remboursements
effectués et, le cas échéant, de
l'excédent des flux de trésorerie
futurs sur le montant net reçu.
8-La prudence
Puisque l'évaluation des actifs et des dettes est basée sur des flux
monétaires futurs et que ceux-ci sont, par nature, incertains, il a toujours
été admis que ces évaluations devaient être faites avec prudence.
Au bilan, la prudence exige que les actifs ne soient pas surévalués ni les
dettes sous-évaluées. Au niveau du compte de résultat, elle requiert un
traitement asymétrique des produits et des charges : une diminution de
richesse (charge) est comptabilisée dès qu'elle est probable, alors qu'un
enrichissement (produit) n'est comptabilisé que lorsqu'il est certain.
8-La prudence
Les mesures de la prudence
Plusieurs mesures de la prudence ont été utilisées par la recherche en
comptabilité. On peut les classer en deux catégories.
 La première, fidèle à la conception traditionnelle (non conditionnelle) de la
prudence, consiste à comparer le montant des capitaux propres à
l'évaluation
boursière
de
l'entreprise.
Le
ratio
capitaux
propres/capitalisation boursière (book-to-market ratio) est une mesure de
ce type.
 La deuxième famille de méthodes est basée sur le concept de prudence
conditionnelle développé par Basu (1997). Puisque celle-ci est définie
comme la tendance à comptabiliser les mauvaises nouvelles plus
rapidement que les bonnes, une mesure de la prudence peut être obtenue
en régressant le résultat avec la rentabilité boursière et en séparant les
périodes supposées bonnes et celles présumées mauvaises. Les premières
sont celles au cours desquelles la rentabilité boursière est positive, les
mauvaises celles où elle est négative.
9. La qualité des résultats
En effet, si le résultat varie fortement d'une période à l'autre, son utilité pour
l'estimation des cash-flows futurs est limitée. La persistance des résultats
dans le temps peut donc être considérée comme une qualité de l'information
comptable. S'il est incontestable que la persistance du résultat facilite les
prévisions, deux raisons incitent néanmoins à être prudent dans
l'interprétation de cette qualité.
 La première est que la persistance est en grande partie fonction du secteur
d'activité. Une entreprise qui opère dans un secteur stable ou dans lequel
la concurrence est faible (services publics par exemple) affichera
probablement des résultats beaucoup plus persistants qu'une firme dont
l'activité est fluctuante ou qui est soumise à une concurrence forte.
 L'autre raison qui incite à la prudence est que la persistance du résultat
peut avoir été obtenue par lissage, c'est-à-dire par des manipulations
comptables visant à éviter de trop grandes variations de résultat d'une
année à l'autre. La persistance des résultats ne peut donc s'apprécier seule
; il faut en même temps s'assurer de l'absence de manipulations.
9. La qualité des résultats
Les autres qualités du résultat




La rapidité de comptabilisation des pertes
l'absence de corrections de résultats
l'absence de manipulations comptables
la pertinence boursière (value relevance) des résultats.
Conclusion
Merci pour votre
attention
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