Activité 3 : Etudier une mutation de l’amylase.
Des chercheurs ont réalisé des mutations contrôlées du gène contrôlant la synthèse de l’amylase.
Ils ont obtenu une Amylase pancréatique humaine mutée où l'acide aspartique en position 197 est remplacé par une
alanine
Ils ont ensuite mesuré l’activité de cette enzyme. Ces essais expérimentaux ont montré une diminution par un
facteur 100 000 de l'activité enzymatique par cette mutation, ce qui correspond à une disparition quasi totale de la
catalyse.
Expliquer l’inefficacité de l’enzyme mutée.
L’acide aminé muté fait partie des 3 acides aminés du site catalytique de l'enzyme, responsables de la réaction
d'hydrolyse des liaisons glucidiques entre unités de glucose de l'amidon. (Les autres acides aminés sont Glu233 et
Asp300).
La mutation de cette acide aminé doit modifier la structure spatiale (forme) du site de liaison de l’enzyme avec
son substrat (= site actif). Ainsi, l’enzyme se lie difficilement au substrat et ne peut donc agir efficacement sur
celui-ci.
Ceci explique l’inefficacité de l’enzyme.
Exercice : l’influence des facteurs du milieu.
A partir de l’étude des docs 1 et 2 p 154 et du doc 4 p 155, expliquer l’influence de la température et du pH
sur l’activité de l’amylase.
Observation : Doc 1 : Le test à la Liqueur de Fehling est positif uniquement pour le tube 1 où la température est de
37°C (= température du corps).
Déduction : L’amylase ne peut catalyser l’hydrolyse de l’amidon qu’à une certaine température.
Observation : Doc 2 : A Ph 6 et 7 correspondant au pH de la cavité buccale, les tests à l’eau iodée sont négatifs.
Déduction Plus le pH est acide plus les tests sont positifs.
L’amylase ne peut hydrolysée l’amidon que dans des valeurs de pH comprise entre 6 et 7.
Explication : Doc 4 : Un pH acide et une température trop basse ou trop élevée modifient la structure de l’amylase
qui ne peut être efficace.
L’amidon est entouré par l’amylase, elle
est située au niveau de certains acides
aminés. Grâce à cette fixation, l’amylase
peut agir sur l’amidon : elle catalyse
l’hydrolyse des liaisons glucidiques.