Présenté par: Mohamed Moctar / Abdellahi Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion Définition: l’ensemble des bronchopathies obstructives virales chez les nourrissons de 1 mois à 2 ans. Les virus en cause : le virus respiratoire syncytial (VRS) dans 60 à 90 % des cas, le virus parainfluenzae (5 à 20 % des cas), les virus influenzae, adénovirus, rhinovirus… Pathologie respiratoire basse la plus fréquente : 20 à 30% des nourrissons . Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion 2.1-Mode de transmission: − directe: par la toux et les éternuements − indirecte: par les mains ou le matériel souillé 2.2-Agression virale: − porte d’entrée : voies aériennes supérieures − diffusion “en feu d’herbes” jusqu’aux bronchioles terminales 2.2-Agression virale: conséquences : + nécrose des cellules épithéliales destruction du revêtement ciliaire responsable d’une hypersécrétion, d’une stagnation des sécrétions, avec bouchons muqueux + réaction inflammatoire : infiltrat lympho-plasmocytaire péri-bronchiolaire œdème Ces deux phénomènes anatomiques sont responsables de lésions obstructives diffuses à type d’emphysème diffus, ou d’atélectasie localisée. 2.3-Terrain : fragilité particulière du nourrisson : − atteinte préférentielle à cet age des petites bronches, qui sont de petit calibre, la moindre hypersécrétion provoque l’obstruction − survient dans une phase de vulnérabilité immunologique (taux bas d’IgG et IgM entre 6 mois et 1 an) − les anciens prématurés ayant des séquelles respiratoires (dysplasie broncho-pulmonaire) sont particulièrement exposés aux formes sévères Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion Au début: *Rhinopharyngite isolée durant 24 à 72 h * fébricule (38.5) * toux sèche évolution dans 30% des cas: Début brutal: signes fonctionnels : polypnée, 50-80/mn, toux sèche, signes de détresse respiratoire : - tirage intense, - battement des ailes du nez toux sèche ; signes généraux : fièvre 38°-38°5 ; évolution dans 30% des cas: Début brutal: Signes physiques : -Cyanose inconstante, -Thorax distendu, hyper sonore ; -Auscultation : Sibilants+++ et crépitants diffus. Le silence auscultatoire est un témoin d’obstruction sévère. Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion Rien!! dans la bronchiolite « simple » Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion 1. Asthme du nourrisson 2.Reflux gastro-œsophagien 3.La coqueluche 4.La mucoviscidose 5.Autres causes de la toux chez le nourrisson Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion En général, évolution favorable: Les signes d’obstruction disparaissent en 8 à 10 jours. La toux résiduelle peut persister 10 à 20 jours Complications à court terme: • • • • • Insuffisance respiratoire aigüe ---> assistance ventilatoire Mécanique : pneumothorax, pneumomédiastin Apnée (surtout chez l’ancien prématuré) Surinfection bactérienne (surtout haemophilus influenzae) Difficultés alimentaires : anorexie, fausses routes En général, évolution favorable: Les signes d’obstruction disparaissent en 8 à 10 jours. La toux résiduelle peut persister 10 à 20 jours Complications à moyen et à long terme: • Récidive d’épisodes de sibilances ( asthme au delà du 3ème épisode) • Séquelles bronchiques et bronchiolaires Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion A - Les critères imposant une hospitalisation L’ANAES, 2000 A - Les critères cliniques à considérer pour un recours hospitalier: 1. Mesures générales Hydratation et nutrition : les apports alimentaires recommandés sont - 100 à 110 mL /kg / jour avant 6 mois - 80 mL /kg / jour après 6 mois. Le fractionnement alimentaire est recomandé 1. Mesures générales La désobstruction rhino-pharyngée: est surtout recommandée avant les repas 1. Mesures générales Couchage proclive: dorsal à 30° avec des moyens adaptés 2. Kinésithérapie respiratoire Permet une amélioration clinique franche lorsqu’elle est basée sur des techniques de modulation du flux expiratoire 3. Oxygénothérapie 4. Traitements médicamenteux • Les bronchodilatateurs: n'ont pas leur place en première intention • Les corticoïdes: n'ont pas d'efficacité démontrée dans un premier épisode de bronchiolite • Les antiviraux: n'ont pas d'indication actuellement sauf cas exceptionnel • Les antibiotiques: ne sont indiqués qu'en cas de surinfection et doivent être adaptés aux germes les plus souvent rencontrés • Les antitussifs sont contre-indiqués 5. Surveillance++ rapprochée de la fréquence respiratoire, des signes de lutte respiratoire, de la SpO2, de l’état hémodynamique et nutritionnel Plan: I. Introduction II. Pathogénie III. Signes cliniques IV. Examen paraclinique V. Diagnostic différentiel VI. Complications VII. Traitement VIII.Conclusion • La bronchiolite touche 30 % des nourrissons. • Dans la majorité des cas, cet épisode viral saisonnier ne nécessite pas d’hospitalisation et une prise en charge ambulatoire adéquate peut permettre d’éviter les complications • Un traitement symptomatique, avec notamment une kinésithérapie respiratoire selon les techniques recommandées permettent une amélioration clinique franche. • En revanche, certains enfants sont à haut risque de présenter une forme grave de la maladie (prématuré, bronchodysplasie pulmonaire, cardiopathie congénitale...) et doivent être hospitalisés en milieu spécialisé Merci de votre attention