LETTTRES 1Bac Pro
Prise de notes de la séquence 3
Du côté de l’imaginaire (suite et fin)
Le Fantastique
Le genre fantastique s’applique à tous les arts :
Littérature, cinéma, musique, peinture…
Définition :
• Irruption de l’étrange ou du surnaturel (brutale et imprévue) dans
la vie quotidienne et qui sème le doute dans l’esprit du narrateur (et du lecteur).
• Écho des angoisses de l’homme.
• Evasion face au réel.
Forme :
Les récits fantastiques privilégient la forme brève (nouvelle ou conte).
D’abord, est présenté le cadre réaliste de l’action : un monde connu.
Puis survient un élément surnaturel (évènement, objet, présence…) qui fait une
irruption brutale et imprévue dans le réel.
Le doute s’installe et deux explications sont alors possibles :
- Imagination : rêve, délire ou folie.
ou
- Un autre monde existe avec d’autres lois.
Souvent, la nouvelle se termine par une « chute » (fin avec effet de surprise) qui laisse
le lecteur dans le doute.
Écrivains et contexte :
C’est au XIX siècle que ce registre littéraire connaît un véritable épanouissement :
Guy de Maupassant, Le Horla ; Jacques Steinberg, Les contes glacés.
Au XX siècle, il connaît un nouvel élan grâce au cinéma : Dracula ; ou en littérature
jeunesse : Stephen King.
Rappel :
Différence entre le monde merveilleux (contes) et le fantastique : Dans le merveilleux, le
monde est organisé selon des lois qui ne surprennent ni le narrateur ni le lecteur, alors
que, dans le fantastique, ceux-ci sont troublés par l’apparition de phénomènes qu’ils ne
comprennent pas.
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