LE CHOIX VOUS APPARTIENT
Après avoir choisi pendant des temps immémoriaux de vous raconter l’histoire
d’être séparé de Dieu, l’histoire ne semble pas vous laisser de choix. Elle semble
ne pas vous laisser de choix, mais ce n’est pas le cas. Simplement, vous avez
continué de choisir l’histoire qui vous a été communiquée par vos ancêtres, par
vos vies passées, par vos erreurs passées, et par vos désirs passés. Ce que
vous ne choisissez pas, c’est la vérité de qui vous êtes.
Le choix réside dans la faculté de l’esprit de nier cette vérité ou de l’embrasser.
Ce choix, c’est le libre arbitre – la liberté de choix. Vous n’avez aucun libre arbitre
par rapport à qui vous êtes. Vous êtes cela pleinement et absolument. Votre
libre arbitre concerne les facultés du mental et de l’imagination. Vous pouvez
jouer, comme si vous n’étiez pas qui vous êtes. Vous pouvez jouer, comme si
vous étiez presque, mais pas tout à fait. Vous pouvez jouer toute une série de
variations et de permutations de choix ou de négations par rapport à qui vous
êtes.
Vous avez joué à ce petit jeu depuis des temps immémoriaux. Et pour finir, une
lassitude s’opère, car le jeu a ses limites. Peu importe tout son spectacle, toute
sa beauté et toute sa douleur, le jeu est limité, car il est basé sur l’hypothèse que
vous êtes, quelque part, séparé de la Vérité, de la compréhension, de l’amour et
de Dieu. Tout le jeu se base sur cette hypothèse de la séparation et cette
hypothèse est rarement étudiée à fond. On croit à la réalité de cette hypothèse
et à partir de là, le jeu se complexifie et se complique.
Je vous invite à considérer qui joue réellement.
Vous êtes naturellement Conscience. Ce que nous appelons Dieu, c’est la
Conscience suprême. Vous êtes naturellement uni à Dieu. Vous êtes, de par
nature, la Vérité. Tout le reste est artificiel. Peut-être ‘’normal’’, mais artificiel.
Peut-être habituel, mais artificiel. Le jeu lui-même a son objectif, parce qu’avec
la foi mise dans le jeu et dans sa normalité artificielle réside la possibilité de
s’imaginer perdu, d’expérimenter la douleur et la souffrance d’être perdu, d’être
banni, séparé de Dieu. Alors, cette imagination, ce jeu et toutes ses peines