LES FONDAMENTAUX
JOHN WHEELER
RÉVISION DES FONDAMENTAUX
Tout en revient à clarifier votre identité. Vous êtes déjà présent. Donc, il est inutile de
rechercher un état, une expérience ou un accomplissement futur. Ce que vous cherchez à
connaître n’est ni séparé, ni distant, puisque c’est votre propre Soi. Ce que vous êtes doit
être toujours avec vous. Tout ce qui apparaît et qui disparaît ne peut pas, par définition, être
ce que vous êtes. Les pensées, les sentiments, les perceptions, les expériences, les objets
tous ceux-ci vont et viennent. Aucun d’eux, comme tel ne peut être l’essence de ce que vous
êtes. Donc, mettez-les de côté et continuez d’examiner votre véritable nature. Que reste-t-il à
considérer ? Etonnamment peu !
Néanmoins, vous êtes toujours présent. Vous êtes toujours conscient. Examinez cette
Présence consciente, Elle-même. Après avoir écarté tout le reste, c’est le seul reliquat
possible et ce doit être Ce que vous êtes. Votre existence est au-delà de tout doute et Ce que
vous êtes est clairement conscient. Vous êtes cette Présence consciente qui enregistre toutes
les pensées, tous les sentiments et toutes les expériences. Examinez directement ceci. C’est
le cœur de la question.
Remarquez que les pensées apparaissent et disparaissent, mais que cette Présence votre
propre Etre naturel reste constante. Il est inutile d’attendre l’avenir pour le voir et aucune
pratique spéciale, ni aucune technique, ni aucune approche ne sont nécessaires
simplement parce quElle est déjà là. Vous ne devez faire aucun effort pour être présent et
conscient. C’est totalement naturel et sans effort. Regardez maintenant et constatez que ce
que vous êtes et que le sentiment de Présence/Conscience ne sont pas deux choses
différentes. Vous êtes Ce qui est présent et conscient. On utilise beaucoup de termes pour
indiquer cette nature essentielle : la Présence, la Conscience, la Vie, l’Esprit, la Vacuité, l’Etre,
Dieu, l’Unité, etc. Ce ne sont que des indicateurs et ce qu’ils indiquent, c’est votre vraie
nature, ni plus, ni moins.
Le corps et le mental peuvent souffrir d’expériences, mais la Conscience, votre Être naturel,
demeure non affectée et non compromise, à l’instar du soleil qui brille toujours au-delà des
nuages et qui n’est pas du tout touché par eux. Votre véritable nature n’a ni souffrances, ni
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doutes, ni problèmes. Voyez tout cela et vous découvrirez que votre vraie nature est la
Conscience toujours présente, l’Être immuable, la liberté tranquille et la paix elle-même. Ce
sont des indicateurs supplémentaires de la même Présence muette et immédiate de votre
vraie nature.
Vous n'êtes pas une personne, un individu ou une entité limitée et défectueuse. Cette fausse
croyance est à l'origine de toutes les recherches, de toutes les souffrances, de tous les
doutes et de tous les problèmes de la vie. Ces expériences ne sont que des créations de la
pensée conceptuelle. Ces concepts dépendent de la personne imaginée qui est supposée être
séparée de l'unité. Ainsi, toutes les pensées de nature souffrante concernent l'identité, les
attributs et la condition d'une personne à laquelle elles sont supposées s'appliquer. L'intérêt
pour les pensées est soutenu par la croyance que nous sommes cette personne limitée ou ce
moi séparé. La personne à laquelle ces pensées et ces histoires se rapportent est la pensée
‘’je’’ centrale, l'ego ou la personne que nous avons supposée être présente et réelle. C'est le
pilier de toute la production. Tous les concepts, toutes les croyances et toutes les habitudes
de l'esprit centrés sur l'égo sont soutenus par la croyance en la présence de cette personne,
c'est pourquoi une approche très efficace consiste simplement à enquêter sur la réalité de
cette personne présumée.
Où est la personne ? Est-elle réelle ? L’avez-vous jamais trouvée ? Par exemple, à tout
moment, il peut y avoir des pensées, des sentiments ou des sensations qui apparaissent.
Ceux-ci constituent-ils une personne, un moi distinct(if) ? Ce ne sont que des objets
éphémères qui apparaissent et qui disparaissent dans la Conscience présente. Comment
pourraient-ils être un moi substantiel, une personne indépendante ? Si vous mettez cela de
côté et si vous poursuivez votre enquête, vous constaterez qu’il n’y a rien d’autre à
examiner ! Tout ce qu’il y a, c’est la Présence/Conscience Elle-même, ouverte, claire, évidente.
Et ce n’est pas une personne, ni une entité limitée. La conclusion doit être que la personne
pour laquelle nous nous sommes pris est un mythe complet, vu qu’on ne peut pas la trouver
dans l’expérience directe. Et si elle n’existe pas maintenant, alors elle n’a jamais existé dans
le passé et elle n’existera jamais dans le futur.
Si l’on découvre que la personne n’est pas réelle, qu’elle n’est pas présente, qu’elle n’est
qu’une simple présomption qui n’a pas été examinée, alors la racine de toutes les pensées
conceptuelles égocentriques, de toutes les croyances, de toutes les habitudes et de tous les
attachements est tranchée. Avec cette reconnaissance, l’intérêt pour les histoires
égocentriques s’étiole naturellement sans effort, car on ne croit plus en la réalité du concept
principal, la personne. Pensées et croyances se défont et s’éparpillent comme des feuilles
d’automne au vent. On ne croit plus au point de référence fixe d’un moi ou d’un personnage
principal. Vous demeurez simplement comme le ciel ouvert de la Conscience dans lequel
toutes les pensées apparaissent et disparaissent pur, vaste, clair et immuable. La tendance
à se focaliser sur des pensées et à s’y attacher s’estompe. En le constatant, vous ne pouvez
plus croire aux pensées égocentriques, même si vous le voulez, parce que la conception
erronée fondamentale a été minée. On ne recherche plus de l’eau dans un mirage, une fois
que l’on sait qu’il s’agit d’un mirage.
Qu’en est-il de la nature du monde, de l’univers qui se présente à nous ? Tout ce que nous
pouvons connaître est ce qui nous apparaît dans l’expérience immédiate et ce qui apparaît
(qu’il s’agisse d’une pensée, d’un sentiment, d’une perception ou de toute autre expérience)
n’a pas d’existence séparée et indépendante en dehors de la Conscience qui le connaît. Etant
donné que la Conscience et que les objets apparaissent toujours ensemble, ils doivent être
identiques en essence. Combien de pensées, de sentiments ou de perceptions pouvez-vous
avoir en dehors de la Conscience ? Ils sont indissociables. Tout ce qui apparaît émane de la
Conscience, existe dans la Conscience et puis retourne dans la Conscience. Même le temps,
l’espace et les objets extérieurs apparents sont des expériences présentes contenues dans
votre Présence consciente. Rien n’est jamais séparé, ni à part. En fait, il y a juste ceci
seulement cette incontournable Présence/Conscience que vous êtes.
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Comment vivons-nous et opérons-nous dans le monde ? C’est une fausse question parce que,
comme nous l’avons déjà vu, il n’y a personne de présent qui puisse vivre ou opérer ! Sur un
plan pratique, toutes les pensées, tous les sentiments et toutes les actions continuent sans
aucune référence à une personne imaginée. ‘’Je’’ ne pense pas, ‘’je’’ ne ressens pas, ‘’je’’ ne
perçois pas, ‘’je’’ n’expérimente pas ou ‘’je’’ n’agis pas, car il n’y a pas de ‘’je’’ présent pour
faire ces choses. Considérez vos pensées, en ce moment. Y a-t-il un ‘’je’’ qui les crée ou
surgissent-elles simplement spontanément ? C’est cette dernière option qui est certainement
le cas. Avez-vous aucune idée de ce que sera la prochaine pensée ? Sinon, comment pouvez-
vous dire que vous l’avez créée ? Si vous dites que vous choisissez, que vous créez et que
vous contrôlez vos pensées, alors pourquoi créeriez-vous jamais une pensée malheureuse ou
une pensée troublante ? Vous voyez donc que les pensées surgissent, tout simplement. Il n’y
a absolument personne d’impliqué. Il en va de même pour les choix, les décisions, les
sentiments ou les actions. Tout se passe spontanément. La question ‘’comment vais-je vivre
ma vie ?’’ n’est donc pas nécessaire. Il n’y a pas de ‘’vous’’ pour faire quoi que ce soit. Des
choses se présentent simplement comme étant à faire. La vie et ses activités se déploient
spontanément et sans effort d’un instant à l’autre en réponse aux demandes de la situation
et des circonstances.
On peut voir tout cela directement. Aucune connaissance spéciale, aucun Eveil ou aucune
Illumination n’est nécessaire. Ce qui est indiqué, c’est la condition naturelle de ce qui est.
On peut l’avoir ignorée, mais ce n’est pas difficile à voir. Comment pourrait-il en être ainsi,
alors qu’elle resplendit ici, de toute évidence ? Néanmoins, si c’est nécessaire, vous pouvez
revoir les points fondamentaux abordés ci-dessus et les confirmer vous-même. La simple
vérité de votre état naturel présent ressort alors très clairement. Avant que la prochaine
pensée ou que la prochaine expérience ne survienne, vous êtes déjà cette
Présence/Conscience naturelle non imaginée Elle-même.
LES POINTS CLÉS
Le but de la spiritualité non duelle, c’est la connaissance de soi. Lorsque nous regardons
pour voir ce que nous sommes, nous constatons que l’unique chose qui peut prétendre être
notre nature essentielle est le sentiment immuable de notre Etre qui est simultanément
existant et conscient. En examinant ce sentiment d’Etre-Conscience, nous constatons qu’il est
déjà là et facilement reconnu. Il est non seulement présent, mais il demeure présent et intact
au milieu de toutes les pensées, de tous les sentiments et de toutes les expériences. Il ne
s’agit pas de quelque chose qui nous arrive comme une future expérience. Il ne s’agit pas de
quelque chose que nous tirons d’un livre ou que nous obtenons grâce à des pratiques, des
techniques ou des procédures à suivre. Il ne s’agit pas non plus de quelque chose qui nous
arrive de l’extérieur, qui nous vient d’un Maître, d’un Etre divin ou de toute autre source.
Nous n’avons pas besoin d’une expérience d’Eveil ou d’Illumination pour connaître notre
véritable nature. Elle est présente, sans effort. En fait, il n’y a rien que nous puissions faire
pour lui échapper. Nous avons vu que notre véritable nature n’est rien d’objectif et
cependant, elle est clairement évidente, sans aucun doute. Nous ne sommes pas quelque
chose de séparé de l’Etre-Conscience nous SOMMES l’Etre-Conscience. Ainsi donc, il n’y a
aucune séparation entre nous et la réalité.
Finalement, nous avons vu que cette véritable nature, que cette Conscience essentielle est
parfaitement et complètement exempte de souffrance, de doute, de peur, d'inquiétude et de
conflit. Non seulement elle est présente et consciente, mais elle est elle-même pure paix et
liberté. Pour cette raison, la connaissance de soi n'est pas une question d’un
approfondissement de l’expérience, ni d’une stabilisation dans notre vraie nature. Cela ne
serait qu'en référence à une différence imaginaire entre ce que nous sommes et ce que nous
imaginons pouvoir devenir dans le futur. Cela suppose également la réalité du temps, ainsi
que d'un être distinct(if) qui atteindrait un état spécial d'Eveil ou d’Illumination. Nous avons
vu que ces notions sont dualistes. La connaissance de soi n'est rien sinon une
compréhension claire de ce qui est déjà. Il n'y a rien au-delà de la connaissance de soi, car la
connaissance de soi est la non-dualité. Tout ce qui apparaît n'est qu'une expression ou une
apparence de l’Etre-Conscience unique, indivis, omniprésent. Il n'y a rien au-delà de l'unité.
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Rien de plus n'est nécessaire au-delà de la connaissance de soi puisque notre véritable
nature est cet Etre inaltérable, cette Conscience et cette Liberté qui ne peuvent jamais être
contredits en aucune circonstance.
QUESTIONS POUR SE CONNAÎTRE
Le but de la non-dualité : la connaissance de soi
Le message principal des traditions non-duelles se résume à la proposition suivante. La
découverte de ce qui est réel et la résolution de la souffrance, de la recherche et du doute
s’obtiennent pas la compréhension claire de notre nature réelle. En bref, le but de l’effort
spirituel, c’est la connaissance de soi.
Par définition, ce que nous sommes est déjà ici. Par conséquent, le Soi à connaître par la
connaissance de soi doit être déjà présent dans notre expérience immédiate. Notre Etre n’est
pas quelque chose de distant, ni de séparé de qui nous sommes. Il est qui nous sommes. Via
la connaissance de soi, nous n’obtenons pas quelque chose de nouveau, mais nous clarifions
ce qui est déjà présent, mais qui n’est peut-être pas clairement connu, ni pleinement
apprécié. Nous n’attendons pas une future expérience via laquelle nous obtiendrons quelque
chose que nous n’avons pas déjà et nous n’attendons pas non plus de réaliser un état spécial
d’Illumination, d’Eveil ou quelque chose du genre. L’idée est simplement d’éclaircir notre
nature déjà présente.
Ce que nous ne sommes pas et ce que nous sommes
La première étape consiste à se faire une idée de ce que pourrait être notre identité. Ce que
nous sommes doit être en permanence avec nous. Les qualités de notre nature essentielle
doivent être invariablement présentes dans qui nous sommes. Les choses qui apparaissent et
qui disparaissent ou qui subissent des changements ne peuvent pas être des caractéristiques
essentielles de nous-mêmes. Partant de ce principe, aucun des éléments suivants ne peut
être l'essence de ce que nous sommes, car ils apparaissent et ils disparaissent tous :
Les pensées
Les sentiments
Les sensations
Les perceptions
Les expériences
Les états
Les objets perçus
Ce sont toutes des apparences/apparitions qui vont et viennent. Aucune n’est constante
dans notre expérience directe, c’est la raison pour laquelle on ne peut les qualifier de
"candidates" pour notre nature réelle. On peut donc les écarter, car elles ne sont pas
l'essence de ce que nous sommes. Que reste-t-il ? Reste-t-il autre chose ? On pourrait
conclure qu'il ne reste rien d'autre à considérer. Si cela est vrai, alors notre nature réelle doit
être inexistante, mais cette conclusion est prématurée. Il reste encore quelque chose de plus
à considérer. Tout d'abord, il y a le sentiment d'être, le sentiment que "nous sommes". En
dépit du flux toujours changeant des expériences, nous savons aussi que nous sommes
présents, que nous existons. Nous savons que nous restons présents dans et à travers les
expériences changeantes. Sinon, comment pourrions-nous connaître la présence des
expériences changeantes ? En outre, cette présence n'est ni vide, ni inerte. Elle est consciente.
Ce sentiment d'être présent et conscient doit être ce que nous sommes, parce qu’il est tout
ce qui reste après que toutes les autres possibilités ont été épuisées.
Cette investigation fournit l’indication essentielle par rapport à ce qui doit être connu dans
la connaissance de soi. Il s’agit de notre véritable identité présente, dont la caractéristique
essentielle est d’être présent et conscient. Nous sommes et nous sommes conscients.
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Comme il apparaîtra clairement dans ce qui suit, nous n’avons pas affaire à deux choses
différentes ici (c’est-à-dire la Présence et la Conscience), mais nous reconnaissons plutôt un
Principe qui peut être considéré de différentes manières ou indiqué par différentes
étiquettes, qui font toutes référence à la même essence de base.
Pour clarifier les termes, lorsqu’on se réfère au sentiment d’être présent, les termes suivants
sont utilisés de façon interchangeable : ‘’Présence’’, ‘’Etre’’, ‘’Existence’’Et lorsqu’on se
réfère à l’aspect conscience de notre nature, les termes suivants sont utilisés : ‘’Conscience’’,
‘’Connaissance’’ ou ‘’Cognition’’, entre autres. En outre, comme nous avons affaire à un seul
Principe ou phénomène (notre vraie nature), des termes avec des traits d’union sont parfois
utilisés, comme ‘’Présence-Conscience’’, ‘’Etre-Conscience’’, ‘’Conscience-Présence’’, etc. Dans
tous les cas, les indicateurs se réfèrent au même Principe, votre vraie nature essentielle.
Ainsi donc, notre vraie nature est ce Principe en nous qui est présent et conscient. Une fois
que nous avons ce discernement, nous sommes en mesure de bien observer et d’apprécier
pleinement ce qu’est cette vraie nature présente.
Les questions : Un moyen d’approcher la reconnaissance directe non-conceptuelle
La série de questions suivante est fournie pour faire ressortir les différentes facettes de
votre Etre réel. Elles serviront à étoffer la reconnaissance de ce que vous êtes déjà et qui est
pleinement présent, mais peut-être pas pleinement apprécié. En examinant ces questions,
observez votre expérience immédiate, puis répondez à partir de votre propre connaissance
directe, non conceptuelle, non théorique. En répondant à ces questions par vous-même,
divers aspects de votre vraie nature apparaîtront clairement, non pas sur la base de la
théorie ou de la spéculation, mais grâce à une connaissance directe de première main.
1) Pouvez-vous reconnaître le sentiment d’être présent, le sentiment d’être ? Et
pouvez-vous reconnaître le fait de la Conscience ?
Remarque : Le fait d’être présent et conscient est intuitivement et directement
évident, même sans réfléchir.
Personne ne peut dire ‘’je ne suis pas’’. Même pour déclarer que vous n’êtes pas, vous
devez être présent pour faire cette déclaration. Par rapport à la Conscience, toutes les
pensées, tous les sentiments, toutes les sensations et toutes les expériences sont
clairement connus. Ils s’enregistrent dans un principe de connaissance ou cognitif.
Sinon, comment pourrions-nous les connaître ou parler d’eux ? Personne ne peut dire
que la Conscience n’est pas présente, parce qu’une telle déclaration apparaît comme
un objet dans la Conscience présente.
2) Avez-vous eu besoin de penser pour noter le fait de l’Etre et de la Conscience ?
Remarque : Voyez que si l’on vous interroge à propos du sentiment d’être ou de la
faculté de conscience, vous pouvez immédiatement et intuitivement affirmer leur
présence. Vous n'avez pas besoin de faire référence à la pensée ou d’utiliser la raison
pour répondre. Avant même que le mental ne s'active pour répondre, la réponse
positive est déjà connue. Cela montre que la reconnaissance de la vraie nature du Soi
n'est pas le produit de la pensée. C'est une connaissance immédiate, non
conceptuelle. Si vous avez l'habitude d'utiliser le mental comme votre principal
instrument ou outil de connaissance, ce point n'est peut-être pas évident. C'est parce
que le mental s’intéresse aux concepts et l'Etre n'est pas un concept, la Conscience
n'est pas un concept. En vérité, le mental n'a pas la capacité de reconnaître votre
vraie nature, c’est pourquoi on entend souvent des déclarations comme "la réponse
ne se trouve pas dans le mental", "le mental ne peut pas comprendre cela", etc.
3) Observez le fait d’être présent et conscient. Observez aussi que de multiples
pensées, sentiments, sensations et expériences apparaissent et disparaissent dans
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