Amérique du Nord ont tendance à s’opposer brutalement à la confession qui précède et
l’expérience est universelle, que ce soit en Californie ou à Calgary, à Tulsa ou à Toronto.
Les sujets qui risquent le plus de dominer le monde préado sont la pression exercée par les
pairs, la tension, la faible estime de soi, une image corporelle médiocre, une faible maîtrise
des impulsions, la rébellion contre l’autorité parentale et professorale, un excès de télévision,
une dépendance vis-à-vis d’Internet et des GSM, l’obsession des vêtements et du maquillage
et peut même inclure l’anorexie, la boulimie et l’expérimentation de l’abus de substances
toxiques – on est très loin de la réflexion idyllique qui précède. Et cependant, il y a une petite
fille réelle qui s’appelle Prarthana Tirikollur et le scénario utopique décrit plus haut n’est pas
un mythe pour elle. C’est effectivement une page de sa vie, son expérience et sa vérité. Et
elle vit bien dans une métropole nord-américaine. C’est sa réalité.
L’Ontario s’éveille à l’éducation du caractère
Etant donné l’état de notre monde, il n’est pas surprenant que l’une des grandes discussions
de notre époque se soit focalisée sur la question de l’éducation, de son but et de son objectif.
Reconnaissant la pauvreté et les disparités sévères qui nous entourent comme symptomatiques
de la déchéance du système de nos valeurs provenant surtout de l’ignorance, de l’avidité et de
l’insensibilité envers autrui, des experts en politique en Amérique du Nord et ailleurs ont
récemment appelé au renouvellement de l’engagement éthique et à l’approfondissement du
sentiment spirituel chez tous les peuples.
Des incidents choquants, tel le massacre récent à Virginia Tech ou la tuerie au Lycée
Columbine il y a quelques années aux Etats-Unis, précipitèrent les éducateurs à la recherche
de solutions pour un système qui est de moins en moins performant. Divers mots à la mode
apparaissant comme des solutions possibles lors de ce dialogue animé sont ‘’éducation du
caractère’’, ‘’apprentissage fondé sur des valeurs’’, ‘’environnement et développement
durable’’ et ‘’empreinte carbone’’.
Récemment, la plus grande province
du Canada, l’Ontario, a désigné un
groupe de travail spécial pour
superviser le développement et la
mise en application du programme
d’éducation du caractère de la
province pour les écoles publiques de
l’Ontario et pour développer des
aides et des méthodologies
d’enseignement appropriées, une
mesure qui a été bien accueillie par
les observateurs et par les parents.
Tandis que certains la voient comme
la réponse du gouvernement aux
problèmes croissants de l’indiscipline,
Toronto, capitale de l’Ontario, la plus grande province du Canada de l’intimidation, du racisme et autres
dans les écoles de l’Ontario, d’autres
considèrent l’éducation du caractère comme la clé pour adapter les écoles de l’Ontario à la
réalité actuelle et à ses défis.