LE GRAND PRIX DE LA COURSE DE LA VIE - SATHYA SAI BABA

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LE GRAND PRIX DE LA COURSE
DE LA VIE
SATHYA SAI BABA
La vie de lhoe a u dut et ue fi et le dut et la fi sot tous les deu gouves pa
la loi de ause à effet. Le id de loiseau bâti sur une branche avec une circonspection
laborieuse est secoué par les bourrasques et précipité au sol par la tempête. Les jolis pétales
de rose qui dansent et qui ondulent sous la brise et qui répandent leur parfum aux alentours
spapillet et se dispesent sous les rafales brutales. Lhoe est également terrassé au
faîte de so tiophe pa uelue oup due ai ivisile. Effaré par les conséquences
uil epiete, il est iosiet des auses et est pas du tout eli à les ehehe.
La raison de sa naissance est identique à la raison de sa mort : la fascination pour les objets
des ses et la fsie dativits que celle-ci génère.
Les enfants sont heureux, car ils ne sont pas encore pris là-dedans. Ils répandent la joie,
lethousiase, lioee et la ofiae. Coet se fait-il uils ont cette fraîcheur et
cette joie ? Leu espit est pas ifet pa la aladie de la ehehe du plaisi sesuel. Ils
savouet la joie pue de leu pope atue ie. Cest la aison pour laquelle le Christ a
caressé un enfant en recommandant à tous les adultes de redevenir pareils à des enfants de
aie à pouvoi te sauvs. Coe le souie du  das so eeau et lefat ui
joue dans le jardin sont adorables, est-ce pas ? Telle est la atue authetiue de lhoe,
uil souille et teit sotteet, ae aps ae, au fu et à esue uil gadit.
PROGRESSER ET S’ÉLEVER VERS LE BUT DIVIN
Das le la pu et lipide du œu de lhoe pousse le lotus de laspiation divine, mais à
la plae doffi ette fleu au pieds de Dieu, vous essaez le sutefuge de dpose des
fleurs qui fanent, des fruits qui pourrissent et des feuilles qui sèchent...Offrez-Lui donc le
œu dot Il vous a dot, epli dadoatio et damour ! Votre ananda (Félicité) est Ma
nourriture, aussi cultivez-là ! Celle-i e sauulera que si vous méditez sur sa source, le
but de la Félicité, à savoir, Dieu.
Le cruel roi Ravana séquestra Sita das le plus agifiue jadi du Si Laka, lAshokavana.
Les massifs, les parterres et les pelouses, les arbustes et les plantes grimpantes, les
charmilles et les bosquets flattaient le regard et avaient pourtant un effet apaisant, mais Sita
e etiait auue joie. Elle  voait ue ltalage due vanité creuse et la soif de pouvoir
et de plaisirs vicieux. Mais Sita ressentit une pure Béatitude, quand un vil singe se mit à
répéter le Nom du Seigneur Rama, juché su ue ahe de lae e dessous duuel elle
était assise, car ce Nom était pour elle la soue due Fliit idfetile et à toute
épreuve.
Le stade de la vie, le statut social, la profession, les fréquentations, passe-temps et loisirs
vous devez utiliser tout cela pour nettoyer votre miroir interne, de sorte que Dieu puisse
claieet s flhi. Ete hef de age ou hef de faille e sea uue tape
vetuelle su lhelle de la alisatio divie ou du Soi. Ne vous atez pas à ue tape,
ne restez pas toujours sur le même échelon et ne bâtissez pas votre foyer sur un pont !
Continuez à progresser, à vous élever et effectuez la traversée pour atteindre le But divin.
Depuis e ode, vous vous edez das lAu-delà. Par le respect du dharma (code de la
conduite vertueuse) relatif à la vie dans le monde, en tant que membre de la communauté
humaine, vous arriverez à le transcender, à gagner le droit et à obtenir les qualifications
pour connaître le dharma de lAu-delà la nature et la gloire divine. Le dharma du monde
vous procure de la félicité, mais le dharma suprême vous révèle la source de la Félicité et
vous fait vous fondre dans cette source.
EN VÉRITÉ, IL N’Y A NI SERVITUDE, NI LIBÉRATION
Le Seigneur ui siae pou estaue le dharma recommande Lui-même de renoncer à
tous les dharmas1 pour atteindre la Libération ultime et dans la Bhagavad Gita recommande
1 BG 18.66. Dans son commentaire sur la Bhagavad Gita, Shri Aurobindo précise :  Tout cet effort personnel et
ette disiplie de soi, tu e auas pas esoi à la fi. Tu peu efi ejete toute osevae et liitatio de
règles et de dharmas comme des fardeaux et des encombrements, si tu peux faire un abandon entier à Moi,
dpede seuleet de lEspit et de la Diviit e toi et e toutes hoses, et te fie à Lui oe seul guide.
Tourne ton esprit entier vers Moi, et emplis-le de la pese de Moi et de Ma psee. Toue tout to œu
vers Moi, fais de haue de tes atios, uelle uelle soit, u saifie et ue offade à Moi. Cela fait, laisse-
Moi faie Ma volot ave ta vie et to âe et tes ates ; e tafflige i e te poupe de e ue Je fais de to
espit et de to œu et de ta vie et de tes œuves, i e te toule uad il sele ue ela e suive pas les
gles et les lois ue lhoe sipose pou guide sa volot et so itelligee liites. Mes voies sot les
voies due sagesse et due puissae et du aou pafaits ui onaissent toutes choses et combinent tous
leus ouveets e vue du pafait sultat à vei, affiat et tissat esele les fils oeu due
itgale pefetio. Shi Auoido, La Bhagavad Gita, p. 6, NDT.
même au dernier chapitre de renoncer au désir de moksha, de Liatio, a il  a
elleet i sevitude, i Liatio. Ce est uue illusio ui poviet de ligoae et
qui disparaît, quand on permet à la lumière de la Coaissae dilluie le lieu où
prévalait losuit.
Quand vous savez que vous êtes malade, vous devriez vous efforcer de prendre un remède
ui fea e sote ue vous auez plus esoi de pede auun autre remède par la suite.
Vous ne devriez plus retomber malade. Quand vous vous engagez dans des activités, vous
devez en choisir une qui ne vous impliquera pas dans ses chaînes de osuees. Lativit
doit être telle quelle ne vous implique pas dans du nouveau karma. Seule une activité qui
est consacrée à Dieu, dans un esprit de renoncement et de sacrifice, et sans inquiétude
quant aux résultats peut empêcher que ne germent de nouvelles pousses.
Suite aux récents mouvements de la pensée odaie, le œu de lhoe est dui pa la
haine et par lavidit, plutôt uadoui pa laou et par la compassion. Son intelligence (?)
ue la pie de la Gaati tete de stiule e ativit laie aveugle lhoe et elle
lephe de eoaite la puissance et la majesté de Dieu dans la beauté de la nature et
das la suliit de lespae-temps et de la causalité. Elle est tellement pervertie que des
uestios oe Où est Dieu ? et Pouuoi e se vle-t-Il pas à moi maintenant ?
surgissent dans son esprit.
Vous ne pouvez trouver Dieu que si vous regardez en vous-même et si vous vous comprenez.
Vous ne pouvez Le alise uau tee dun long processus de purification et au bout due
préparation disciplinée et systématique. Sans même connaître le B-A-B-A de lalphaet,
comment peut-on oser condamner un classique ? La culture que recèlent les anciens textes
favoisait laplo et luilie etal requis pour plonger dans les profondeurs de lêtre.
Elle se préoccupe de faire en sorte ue hau pee osiee de lAtma, la Vérité
fodaetale, luiue etit dot tout le este est uu poduit div.
LA RELIGION EST LE PRODUIT DE LA CONSCIENCE
Confondant la religion avec des coutumes sociales, telles que prendre une épouse, dîner
ave ueluu ou dlie de le faie, les gens parlent avec désinvolture en rejetant la
religion ou en la déconsidérant. La religion est la Mère. Comment pourrait-on faire sans elle,
la nier ou la rejeter ? On peut divorcer de sa femme et se remarier, mais on ne peut pas nier
ue e et ptede ue est ue aute ui vous a is au ode. La eligio est pas
ostitue pa des iagiaies huais. Elle est lappel de lEspit dot ous soes issus,
lappel de loa das le œu de la ivie, le setiet de paet ue lo pouve,
uad o voit dautes tes plogs das le hagi ou la liesse, leultatio ue lo
esset, uad o fait lepiee de la Vit, de la Beaut et de la Bot. Celui ui ie la
religio a pas de diseeet, pas de œu, pas de setiet, pas dotio. La eligio
est produite par la conscience. Seul celui qui ne possède rien de tout cela soutiendra que la
religion est délétère ou superflue.
On peut arracher quelques feuilles à larbre ou couper quelques-unes de ses branches, mais
lae de la eligio est pofodet eai das le œu de lhoe et o e peut ni le
détruire ni ligoe. Le fait ue le ops est uu fragile réceptacle pouvant se briser à
chaque instant, que les sens sont des instruments de connaissance imparfaits, que les objets
ne sont pas intrinsèquement des sources de plaisir ou de bonheur et que le sentiment du
Je persiste aussi dans le sommeil profond ne peut être réfuté par décret ni en jurant le
contraire. Coe tous les aoplisseets, laoplisseet de la réalisation du Soi
requiert une discipline ardue et des efforts concentrés. Il faut en payer le prix !
AIMER CE QU’IL Y A DE PLUS ÉLEVÉ ET DE PLUS ADORABLE : DIEU
Supposez uo vous altaite, uo vous isulte et uo vous lesse pofodet au
ous dun rêve. Même si vous avez alos eauoup souffet, ue fois veill, vous tes
plus du tout osiet de e ui sest pass ave tat de alise, il  a peu. De même,
lorsque vous vous éveillez à la conscience supérieure de jnana (est-à-dire à la sagesse
spirituelle), vous découvrez que tout le chagrin, toute la joie, tout le plaisir et toute la
douleur que vous aviez éprouvés durant la veille sont aussi fugaces que des rêves. Signalez à
la polie ue vous avez tu ueluu et o vous jettera dans un cachot, mais si vous ajoutez
que ce tait uu ve, elle evea lipotu.
Puisue vous tes veu e tat uhoe su la se du ode, vous deviez joue
efficacement ce rôle. On reconnaît un arbre à ses fruits. Le corps humain est le temple de
Dieu. Cest là uIl est istall. Aspiez à la alisatio de ette vit, hehez à Le découvrir
et retirez-e de la Fliit. Cest ela la bhakti, la dvotio, le hei de laou de Dieu.
Aiez e uil  a de plus lev et de plus adoale et ie daute.
Jadis, il y avait un professeur qui enseignait la grammaire et la rhétorique à un groupe
dlves. Aps uelues leços, il leu donna comme devoir de composer un quatrain. Un
jeune homme qui seffoçait de touver des rimes appropriées pondit alors ces deux
premiers vers :
La pleine lune resplendit,
Et lae doe du fuit,
Et à out dispiatio, il teia so uatai ave ces deux autres vers encore plus
absurdes :
Mais le gâteau est pas ie uit
Et Papy est déconfit !
Il a certes là accompli son devoir, mais comme le résultat est futile, pathétique et vain !
VOUS NE POUVEZ DÉVELOPPER LA VISION JUSTE QUE PAR LA MÉDITATION
Lhoe osae lui aussi les années de sa vie à des tas de futilités. Il achève sa mission au
terme des années qui lui ont été attribuées, mais comme le résultat est vain et futile !
Chacun compose son petit quatrain, mais celui-ci a-t-il un sens ? Mérite-t-il une quelconque
attention, une quelconque appréciation ?2 Non ! Il se précipite sur tous les miroirs aux
alouettes, pousuit haue dsi hasadeu et ipote uelle lige de pensée et il est
satisfait davoi vu, ais sa oplaisae est etieet al plae. A la lôtue des
optes et aps ltalisseet du ila, uels sot les fies ?
Vous vous êtes égaré très, très loin et vous avez négligé votre foyer ! Vous lorgnez sur les
toiles das lespae, ais vote iel itieu deeue ieplo. Vous logez das les vies
des autes, vous vous epaez de leus eeus et vous palez deu e al, ais vous e
vous souiez pas deaie vos popes peses, vos popres actions et vos émotions pour
voir si elles sont bonnes ou mauvaises. Les défauts que vous remarquez chez les autres ne
sont que des projections de vos propres défauts et la bonté que vous remarquez chez les
autes est uu eflet de vote popeot. Cest seuleet ave laide de la ditatio,
dhyana, que vous pouvez cultiver la vision juste et le goût pour une écoute, des pensées et
des actes justes.
Avec dhyana, vous vous iegez das lide de luivesalit et de loipotee de Dieu.
Nest-e pas ue epiee joualie uu plus gos taas supplate u plus petit taas
et vous fait oublier celui-ci ? Ds ue vous epliez vote espit de lide de Dieu, que vous
aspirerez à Lui et que vous soupirerez après Lui, tous les désirs inférieurs, les déceptions et
même les accomplissements deviendront insignifiants. Vous les oublierez tous. Ils seront
suegs das les flots de laspiatio divie et ts ietôt, das loa de la Fliit
divine.
ASPIREZ APRÈS DIEU ET TOUTES LES ASPIRATIONS INFÉRIEURES
DISPARAÎTRONT
Je vais vous donner un exemple tiré du Ramayana pour clarifier ce point. Quad lepeeu
Dashaatha ouut, il  avait pesoe pou soccuper des obsèques et donc, on fit
parvenir un message aux fils cadets, Bharatha et Shatrughna qui se trouvaient dans la
capitale de parents éloignés. Ils ne furent pas spécifiquement informés du décès et quand ils
arrivèrent et quand ils virent le corps, ils furent réellement choqués par le silence inerte de
leu he pe et seouuet hez Kaushala, la eie et leu elle-mère. Celle-ci fondit en
larmes, quand les deux garçons pénétrèrent dans ses appartements, ce qui les choqua et ils
seuiet de la aiso. Cest alos uelle leu fit pat de la tiste ouvelle du ds de leu
père.
Cette tragédie plongea Bharatha dans le chagrin et il se mit à se lamenter bruyamment tout
e se fappat la poitie. Ctait pou lui ue douleu iosolale. Puis, au œu de sa
détresse, il dit : Me, oe je suis alheueu ! Je ai pas eu loppotuit de
oupe de lui pedat sa aladie duat ses deies jous. Hlas, o he fe ! Toi
o plus, tu as pas eu cette précieuse opportunité de lui rendre service !, dit-il à
Shatugha, e lui tapotat lpaule. Peu de teps aps, il pousuivit : Me ! Quelle
2 Là est peut-être le sens de ces petits poes veus de ulle pat ue javais oposs iopiet e 999
au ous due ae saatiue, alos ue je e suis pas spialeet u pote et ue je veais de doe
a dissio…à la Polie Judiiaie, NDT Voi o eueil de poes soeet ititul Poes
spiituels… ui sisit tout à fait das la lige de et atile. – Pierre-Albert Hayen.)
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LE GRAND PRIX DE LA COURSE DE LA VIE - SATHYA SAI BABA

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