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ELLE ENSEIGNE LES VALEURS HUMAINES AUX QUATRE COINS DU MONDE ! - RADIO SAI GLOBAL HARMONY

ELLE ENSEIGNE LES VALEURS HUMAINES
AUX QUATRE COINS DU MONDE !
Le Prof. G. Venkataraman, directeur de Radio Sai Global Harmony
et ancien vice-recteur de l’Université Sri Sathya Sai,
interviewe Mme Prini Wimalachandra.
Prini Wimalachandra, l’épouse de Hasita Wimalachandra, est une ancienne étudiante de
l’Institut de Swami. Née au Sri Lanka, elle est maintenant citoyenne de Nouvelle-Zélande. Sa
mère, le Dr Wamsa, est une ophtalmologue qui vit à l’ashram de Prasanthi Nilayam depuis
plusieurs décennies et qui sert à l’Hôpital Général. Le Dr Wamsa est tellement dévouée à son
travail qu’elle n’a même pas pris congé pour assister au mariage de Prini !
En Nouvelle-Zélande, Prini a servi plusieurs années comme Coordinatrice spirituelle de
l’Organisation Sai. Il y a quelques années, son mari a accepté un travail aux Nations Unies qui
a par la suite conduit Hasita et Prini dans de nombreux pays où l’ONU gère des opérations de
maintien de la paix. Ils sont d’abord partis en Bosnie, puis en Israël et au Pakistan et ils se
trouvent actuellement à Chypre. Dans tous les pays où Hasita s’est retrouvé en poste, Prini a
fait de son mieux pour s’intégrer dans les activités Sai locales.
Prof. G. Venkataraman (GV) : ‘’Sairam, Prini ! Bienvenue dans nos studios ! Avez-vous
jamais pensé que vous seriez un jour interviewée pour la radio de Swami ?
Mme Prini Wimalachandra (PW) : ‘’Je ne m’y attendais pas !’’
GV : ‘’Maintenant, parlez-moi un peu de
vous-même. Je pense que vous avez étudié
à Anantapur. En quelle année était-ce ?’’
PW : ‘’Je me suis inscrite à Anantapur en
1980, en pré-université, et puis nous avons
été le premier groupe d’étudiantes de
l’Institut à terminer.’’
GV : ‘’Comment se fait-il que vous êtes
venue étudier ici, à Anantapur ? Vous êtes
originaire du Sri Lanka. Qu’est-ce qui vous
a amenée ici ?’’
PW : ‘’Eh bien, quand je suis venue ici pour la première fois, je n’avais pas prévu d’entrer au
collège. Je venais d’un milieu très différent.’’
GV : ‘’Pourquoi êtes-vous venue ici en premier lieu ?’’
PW : ‘’Ma mère était ici.’’
GV : ‘’Comment votre mère a-t-elle connu Swami ?’’
PW : ‘’Elle a toujours été intéressée par la spiritualité. Et donc, une de nos amies lui a donné
des livres sur Swami et elle s’est mise à lire Ses enseignements.’’
GV : ‘’Vous êtes bouddhistes. Y a-t-il eu des problèmes à concilier les enseignements du
Bouddha avec les enseignements de Swami ?’’
PW : ‘’Je proviens d’un milieu bouddhiste, mais j’ai étudié dans une école missionnaire
anglicane. Je suppose que les bouddhistes ont l’esprit très large ! En même temps, ma mère
visitait aussi régulièrement le temple hindou qui était à côté du temple bouddhiste. Ainsi, j’ai
été exposée à trois religions à peu près en même temps.’’
GV : ‘’Quelle a été votre expérience à Anantapur au début, à l’institut ?’’
PW : ‘’Je n’ai pas eu facile à m’adapter, parce que je venais d’une famille très occidentalisée.
J’ai dû m’habituer à beaucoup de choses et désapprendre beaucoup de choses.’’
GV : ‘’A la chaleur aussi, je présume. Il fait très chaud à Anantapur.’’
PW : ‘’L’été, c’était terrible et ce qui m’a réellement aidé, c’est la grâce de Swami.’’
GV : ‘’Il venait assez souvent à cette époque, n’estce pas ?’’
PW : ‘’Assez souvent. Mais nous venions aussi très
souvent à Puttaparthi. Il me parlait, ce qui me
donnait la force et le courage de m’habituer à la vie
de l’ashram et à la vie du collège. Et je me suis
lentement adaptée.’’
GV : ‘’Y a-t-il quelque chose de très spécial à propos
de cette époque, dont vous vous souvenez et que
vous chérissez ?’’
PW : ‘’Je crois que nous avions plus facilement
accès à Swami, alors, et les foules étaient moindres.
Et assez souvent, lorsque nous venions ici, au moins
une fois par mois, Il nous appelait pour des entretiens
dans le Mandir et Il nous parlait, Il nous conseillait –
comment nous devrions nous conduire, comment
nous devrions être des exemples, en tant
qu’étudiantes de l’Institut Sri Sathya Sai, quand nous nous marierions, comment nous
devrions nous conduire avec notre belle-famille. Ainsi, nous avions beaucoup de conseils
paternels de Swami et j’ai noté certains de Ses discours et même maintenant, je les lis encore
et ils me rappellent de beaux souvenirs.
Swami est venu quelques fois à Anantapur, quand nous étions là-bas. Nous avons eu
l’opportunité de Lui présenter une pièce culturelle, des programmes et nous avons aussi
organisé un genre de rencontre sportive devant Lui. Nous avons déjeuné avec Lui. Nous
avons donc eu quelques moments intimes que les étudiantes actuelles n’ont sans doute pas, vu
que leurs nombres ont augmenté.’’
GV : ‘’En ce temps-là, vous vous souvenez qu’il y avait les arches et le sable sur lequel
Swami marchait ?’’
PW : ‘’Les levers et couchers de soleil étaient splendides et Swami faisait fréquemment le
tour. Mais les temps ont changé. Nous devons apprendre à nous adapter.’’
GV : ‘’Qu’avez-vous fait après avoir quitté l’université ?’’
PW : ‘’Je suis rentrée brièvement au Sri Lanka, puisqu’il n’y avait rien dans les disciplines
commerciales à Anantapur et ensuite je me suis mariée et nous sommes ensuite partis vivre à
Auckland, en Nouvelle-Zélande. C’était à la fin des années 80.’’
GV : ‘’Etiez-vous impliquée dans les activités Sai ?’’
PW : ‘’Oui, lorsque je suis allée là-bas, il allait de
soi que je m’impliquerais totalement dès mon arrivée,
étant une étudiante de l’université de Swami.’’
GV : ‘’Y avait-il une Organisation Sai, à
l’époque ?’’
PW : ‘’Oui, il y avait une Organisation Sai assez
importante, déjà à l’époque. Là, j’ai commencé à
enseigner l’Education Spirituelle Sathya Sai et je
suis également entrée dans l’un des plus grands
centres d’Auckland en tant que membre du comité
directeur et en quelques mois, j’étais encore assez
jeune alors, mais ils m’ont nommée Coordinatrice
nationale de la branche ‘spiritualité’.’’
GV : ‘’Combien d’années avez-vous passé en
Nouvelle-Zélande avant de partir pour l’Europe avec
votre mari ?’’
PW : ‘’Eh bien, presque 8 ans.’’
GV : ‘’Diriez-vous que l’Organisation Sai a grandi
pendant ces 8 ans ?’’
PW : ‘’Oui, certainement !’’
GV : ‘’Vous êtes partis en Europe, il y a 4 ou 5 ans…’’
PW : ‘’Oui, mon mari est parti en 1997 et moi en 1998.’’
GV : ‘’Où cela ?’’
PW : ‘’En Bosnie.’’
L’Organisation Sai de Nouvelle-Zélande
Des bhajans sanscrits en Bosnie
GV : ‘’La Bosnie. Cela rappelle la guerre. Pourquoi êtes-vous allés en Bosnie ? Raconteznous cela !’’
PW : ‘’Eh bien, mon mari travaille pour les Nations Unies. Depuis New York, il a été posté
en Bosnie avec la mission de maintien de la paix de l’ONU, dans le secteur administratif. Je
ne voulais pas vraiment y aller, parce que j’avais une bonne vie à Auckland ; j’avais mon
travail régulier ainsi que de nombreuses activités Sai. La vie était confortable et je ne savais
pas ce que je ferais en Bosnie. Je ne savais même pas s’il y avait des dévots Sai, là-bas. En
fait, Swami m’a donné comme instruction d’y aller, au cours d’un entretien et Il m’a dit que
ce n’était pas juste que nous soyons dans deux pays différents.’’
GV : ‘’Alors, quelle a été votre première impression, quand vous êtes arrivée en Bosnie ?’’
PW : ‘’La guerre était terminée à ce moment-là,
mais économiquement, le pays était en très mauvais
état. Les dommages de guerre étaient très apparents.
Il y avait beaucoup de mines, beaucoup de bâtiments
et beaucoup de maisons étaient détruites et les gens
n’avaient ni argent, ni travail.’’
GV : ‘’La Bosnie a différents groupes religieux,
n’est-ce pas ?’’
La Bosnie est un pays du sud-est de l’Europe
avec une population estimée entre 3
et 4 millions d’habitants
PW : ‘’Il y a trois groupes religieux : les catholiques
romains, les chrétiens orthodoxes et les musulmans. Mais elle est principalement musulmane.
GV : ‘’Quand vous êtes arrivée là-bas, cela a dû être très difficile, parce que le pays était
déchiré par la guerre et parce que sa culture, sa langue et son mode de vie étaient différents.
Comment avez-vous géré cela ?’’
PW : ‘’Même si la culture était musulmane, ils étaient très occidentalisés, à divers points de
vue, mais la langue était un obstacle majeur. Personne ne parlait anglais. C’était
principalement le russe, l’allemand et bien entendu, le serbo-croate, la langue yougoslave. Ce
ne fut pas facile, au début.’’
GV : ‘’Avez-vous rencontré des dévots de Swami ?’’
PW : ‘’Eh bien, à notre grande surprise, nous nous sommes rendu compte que notre
appartement ne se trouvait qu’à cinq minutes de marche du Centre Sai ! Ce fut une surprise
très agréable pour moi.’’
GV : ‘’C’est très intéressant ! Comment un Centre a-t-il démarré là-bas ?’’
PW : ‘’Il y a des dévots en Bosnie depuis de nombreuses années. Je ne sais pas vraiment
comment cela a démarré, mais les gens avaient entendu parler de Swami et ils connaissaient
Swami depuis de nombreuses années. Dans le Centre, il y avait beaucoup de photos sur tous
les murs. C’était une toute petite pièce et il y avait beaucoup de gens et donc, nous nous
entassions tous dans ce petit appartement avec beaucoup de gens qui en fait ne pouvaient pas
communiquer avec nous, mais qui chantaient des bhajans en sanscrit.’’
GV : ‘’Les dévots Sai étaient-ils chrétiens, musulmans ou les deux ?’’
PW : ‘’Ils provenaient des trois religions.’’
GV : ‘’Et ils s’entendaient bien ?’’
PW : ‘’Oui, ils s’entendaient très bien. Celui qui dirigeait le Centre était musulman.’’
GV : ‘’Pouvez-vous nous dire si certains de ces dévots bosniaques ont eu des expériences
spirituelles ?’’
PW : ‘’Dans la ville, il n’y avait que deux endroits où les gens pouvaient aller chercher de
l’eau. On faisait la file pour l’eau et pour le pain. Il y avait des montagnes autour et les gens
qui vivaient en ville étaient attaqués par ceux des montagnes. Quand les files se formaient, il
était très facile de prendre les gens pour cibles depuis les montagnes et de leur tirer dessus..’’
Une dame sauvée deux fois de la mort !
Il y avait une dame du Centre qui s’appelait
Alexandra. Elle m’a dit un jour qu’en faisant la file
pour l’eau, elle a vu Swami de dos qui marchait de
l’autre côté de la route juste avant de tourner au
coin et elle en fut très surprise. Elle croyait rêver !
Elle a vite traversé la route pour Le suivre et pour
voir si c’était réellement Swami et juste après avoir
traversé la route, une grenade est tombée à l’endroit
précis où elle se trouvait dans la file. Elle serait
restée un instant de plus, elle aurait été tuée !
Swami l’a sauvée ainsi et ce n’est pas le seul
incident. Il y a un marché aux légumes très connu,
le ‘’marché vert’’. Un jour, elle faisait ses courses
et une voix, à l’intérieur d’elle-même ne cessait de
répéter ‘’rentre chez toi, rentre chez toi !’’ Elle
l’ignora pendant un certain temps, mais cette voix
ne cessait de dire ‘’rentre chez toi !’’ et il lui fut
impossible de l’ignorer plus longtemps. Elle était
très insistante ! Et elle sentait bien que c’était
Swami qui lui demandait de rentrer chez elle. Donc,
elle prit la direction de son domicile, qui n’était pas
très loin et il y eut une puissante déflagration.
Beaucoup de gens furent blessés et trouvèrent la
mort et si elle avait tardé quelques minutes de plus,
elle n’aurait jamais pu rentrer chez elle. Elle était sur le seuil, quand elle entendit
l’explosion.’’
GV : ‘’Vous avez d’autres histoires similaires ?’’
Les policiers rassurés !
PW : ‘’Les dévots se réunissaient chez une dame. Ils se réunissaient pour des séances
normales de chants dévotionnels et pour les fêtes. Mais pendant la guerre, tout le monde
soupçonnait tout le monde. Vous suspectiez votre voisin, qui avait été votre ami pendant de
nombreuses années. Ainsi, les gens avaient peur d’être attaqués pendant les séances de chants
dévotionnels, qu’il y ait des problèmes et que la police n’investisse les lieux. La dame chez
qui les chants dévotionnels étaient organisés redoutait beaucoup d’avoir des problèmes avec
ses voisins qui leur menaient déjà la vie dure. Elle avait donc préparé à l’avance des réponses,
au cas où des policiers viendraient l’interroger.
Et bien entendu, un jour, les policiers arrivèrent et elle était tellement nerveuse qu’elle ne leur
laissa même pas l’occasion de poser des questions : elle débita sa salade à toute vitesse ! Les
policiers étaient plutôt amusés par ses explications. Ils entrèrent et ils jetèrent un coup d’œil à
la ronde. Elle avait peur, parce qu’elle avait une photo grandeur nature de Swami, qu’on
pouvait voir de l’entrée et parce qu’elle n’avait pas eu le temps de la cacher. Elle pensait que
c’était terminé et qu’elle allait avoir des problèmes et alors, elle se retourna, quand les
policiers entrèrent et la photo de Swami n’était plus là !
Elle était sûre de l’avoir vue en allant ouvrir la porte.
Elle ne comprenait pas ce qui s’était passé. Les
hommes firent le tour, ne constatèrent rien
d’anormal et puis sortirent. Elle referma la porte et
courut à l’endroit où la photo de Swami était
supposée être, elle regarda autour et elle n’arrivait
pas à le croire. Elle ne pouvait pas avoir disparu ! Et
elle remarqua que la photo avait glissé sous le tapis !
Juste avant que les hommes n’entrent, la photo avait
glissé sous le tapis. C’est là qu’elle retrouva la
photo, à sa grande stupéfaction.’’
GV : ‘’Ceci ne s’est jamais produit auparavant. Et
c’est une photo grandeur nature – ce n’est pas une
petite photo. Pas facile d’aller se cacher sous le
tapis !’’
PW : ‘’ Pas facile ! C’est incroyable, comment
Swami l’a aidée dans cette situation pour ne pas
qu’elle ait des ennuis avec la police.’’
GV : ‘’Avez-vous encore d’autres histoires, dans le genre ?’’
Elle évite les balles de guerre pendant Shivaratri
PW : ‘’ Je dois réellement dire que leur dévotion envers Swami a été une leçon d’humilité
pour moi. Ils étaient passés par cette guerre horrible, mais leur dévotion et leur foi n’avaient
pas vacillé. Certains membres avaient été blessés et d’autres tués, mais ils étaient très forts
dans leur foi. Une dame, Azra, m’a dit qu’en portant du bois de chauffage pour les bhajans de
Shivaratri, elle a été prise pour cible par des snipers.
La balle a touché son sac, mais pas elle ! Elle a continué son chemin sans s’arrêter, en priant
Swami : ‘’Swami, s’il Te plaît, laisse-moi aller jusqu’au Centre Sai, parce que nous avons
besoin du bois de chauffage, autrement nous ne pourrons pas chanter comme il se doit
pendant toute la nuit.
La photo de Swami irradie de la chaleur !
Cette nuit-là, quand ils chantèrent, ils purent sentir
de la chaleur qui irradiait de la photo de Swami. Pas
la chaleur qui réchauffait toute la pièce. Mais si vous
approchiez la main de la photo de Swami, vous
pouviez sentir une certaine chaleur. Sans doute un
signe de Swami, je suppose, pour leur montrer qu’Il
était là avec eux dans ces moments difficiles, ce qui
les émut beaucoup et ce qui leur donna la force de
chanter pendant toute cette nuit-là.
Sai en Israël
GV : ‘’Ensuite, de la Bosnie, vous êtes partis en Israël, n’est-ce pas ?’’
PW : ‘’C’est juste, au milieu de l’année 2000. Nous
avons été réaffectés en Israël et nous sommes arrivés
là-bas juste avant le début de l’Intifada, le
soulèvement palestinien. On était alors très proche
d’un accord de paix que le Président Clinton tentait
d’organiser, mais malheureusement, cela échoua. Il
y avait quelque Centres Sai – un petit à Haïfa et un
plus grand à Tel Aviv. Nous étions tout près d’Haïfa
et donc, nous avons fait des recherches et après deux
ou trois semaines, nous sommes parvenus à les
trouver et nous avons commencé à nous y rendre
régulièrement, une fois par semaine, pour participer
avec eux aux chants dévotionnels.’’
GV : ‘’Comment les Israéliens ont-ils connu
Swami ?’’
PW : ‘’Une Israélienne appelée Merium était allée voir Swami, il y a vingt ans et elle fut
convaincue que Swami était Dieu. Elle est rentrée au pays et elle s’est mise à parler de Swami.
Beaucoup de gens ont commencé à lire à Son sujet et lentement, le mouvement a grandi en
Israël.’’
GV : ‘’Mais il y a beaucoup de gens orthodoxes, là-bas. Ont-ils soulevé des objections ?’’
PW : ‘’Vous devez être prudent, dans une certaine mesure, et les gens orthodoxes
n’accueillaient aucune autre croyance, mais dans le même temps, il y a la possibilité de
pratiquer d’autres fois en Israël. Beaucoup d’Israéliens viennent maintenant en Inde, comme
touristes, et donc, je me suis aperçue que, où que j’aille, que ce soit pour faire encadrer une
photo de Swami ou si j’avais une photo dans l’auto en allant à la station-service, tout le
monde connaît Swami. Récemment, il y a même eu un film sur l’hôpital super spécialisé à la
télévision nationale, en Israël.’’
GV : ‘’C’est très intéressant ! Bien sûr, nous voyons quelques dévots israéliens ici. Comment
compareriez-vous le Mouvement Sai en Israël avec celui de Bosnie ?
PW : ‘’En Bosnie, l’Organisation était plus orientée vers le service, parce que c’est cela qui
était nécessaire.’’
GV : ‘’Et quelle est l’orientation en Israël ?’’
Une directive personnelle de Swami
PW : ‘’En Israël, je dirais que les gens ont une bonne qualité de vie. Le niveau de vie est
élevé. Quand je suis venue ici, Swami m’a demandé : ‘’Que fais-tu ?’’ Cette question
soudaine m’a décontenancée. Ensuite, Il s’est retourné et Il a dit : ‘’L’Education aux Valeurs
Humaines.’’
J’ai saisi l’allusion. En Israël, c’était l’Education aux Valeurs Humaines. Quand je suis allée
en Israël pour la première fois, il y avait un jeune couple qui avait passé à peu près 6 semaines
à Puttaparthi et qui était très enthousiaste. Mais le reste du groupe connaissait très peu l’EVH.
Je voulais que quelqu’un nous forme officiellement à l’EVH avant de nous rendre dans les
écoles. Et deux ou trois jours après que Swami m’ait donné cette directive, j’ai rencontré la
personne qui a en charge l’éducation en Angleterre, Carol Alderman. Et donc, quelques mois
plus tard, quand j’y suis retournée, Carol est venue et nous avons eu un magnifique atelier en
Israël auquel ont participé des dévots Sai et des non dévots. Et maintenant, nous organisons
régulièrement des ateliers de formation à l’EVH en 3 mois pour les personnes qui sont
intéressées.
J’ai enseigné l’EVH à l’école des Nations Unies en Israël. Nous continuons à Haïfa et cela
commence lentement à se propager. L’Institut de formation des enseignants a invité la
responsable de l’éducation israélienne pour donner un cours l’année prochaine.
GV : ‘’Avez-vous rencontré quelqu’un qui a eu des expériences ?
PW : ‘’Il y a une coordinatrice israélienne qui vit dans la brousse. Une fois, il y a eu un feu
suspect dans la brousse et le feu s’approchait de chez elle et on lui a conseillé de fermer toutes
les portes et toutes les fenêtres et de quitter la maison.
Elle a quitté sa maison précipitamment et en partant, elle s’est brusquement rappelé que la
robe que Swami lui avait donné il y a quelques années était encore dans la maison et même si
c’était risqué pour elle d’y retourner, elle est retournée dans sa chambre à coucher pour
prendre la robe.
Elle a alors réalisé qu’elle avait laissé ouverte une grande fenêtre de la chambre à coucher et
la robe était juste à côté. Elle est rentrée pour prendre la robe, elle a fermé la fenêtre et elle est
sortie. C’est ce qui a sauvé la maison parce qu’autrement, le feu se serait propagé à l’intérieur
de la maison et tout aurait pris feu.’’
GV : ‘’Qu’est-ce que les Israéliens apprécient à propos de
Swami ?’’
PW : ‘’Ce sont les enseignements de Swami sur l’unité des
religions, ‘’Aimer tout le monde, servir tout le monde’’, les
Valeurs Humaines. Ils espèrent tous la paix.’’
GV : ‘’Y a-t-il beaucoup d’enfants qui participent aux
classes d’EVH ?’’
PW : ‘’Cela se développe lentement. Quand je m’en
occupais à l’école des Nations Unies, j’avais des enfants du
monde entier. Ils aimaient beaucoup et la meilleur part,
c’était l’assise silencieuse pendant la méditation. J’étais
surprise, parce que c’étaient des adolescents, mais ils me
disaient toujours que la meilleur part, c’était l’assise
silencieuse.’’
GV : ‘’Comment les parents ont-ils réagi envers ce programme ?’’
PW : ‘’Ils étaient très satisfaits. Je leur envoyais les plans des leçons et les professeurs étaient
très satisfaits. Ils me demandaient des livres, des plans de leçon et ils assistaient aux cours. Il
y a quelques mois, nous avons organisé la première retraite nationale et environ 80 personnes
y ont participé.
GV : ‘’Donc, globalement, vous vous êtes bien amusée avec le travail de Sai en Israël ! Où
allez-vous ensuite ?’’
PW : ‘’Nous venons de partir pour le Liban. Je me suis portée volontaire dans une école
religieuse islamique qui enseigne l’anglais. L’école est une fondation pour orphelins. Ils ont
aussi une école d’infirmières, un enseignement spécial, divers autres projets et des projets
médicaux. J’enseigne également l’anglais au président de la fondation et je fais le tout
bénévolement, puisque c’est une organisation de bénévoles.
J’ai emporté un livre sur Swami et je leur ai montré tout le bon travail que Swami fait avec les
hôpitaux et les projets d’approvisionnement en eau potable. Je leur ai parlé de l’Education aux
Valeurs Humaines et ils ont été très impressionnés. Je leur ai demandé de commencer ce
projet dans leur école et ils en sont très heureux.
GV : ‘’OK ! Bonne chance à vous et ce sera un plaisir de vous revoir avec d’autres nouvelles
des endroits où vous aurez travaillé. Dieu vous bénisse et Sairam !
PW : ‘’Sairam !’’
ANNEXE
Enseigner les valeurs au Pakistan : des adieux émouvants pour Prini
Au Pakistan, il n’y a pas encore d’activité Sai organisée.
Néanmoins, ceci n’a pas empêché Prini de servir, comme
le montre la coupure de presse ci-contre qui provient du
numéro du 29/09/2005 du journal pakistanais, ‘’The
News’’.
Il fait part des adieux donnés en l’honneur de Prini dans
une école privée spécialisée pour enfants défavorisés,
située à Islamabad, la capitale du Pakistan. Elle y avait
travaillé pendant deux ans. Voici un extrait :
‘’C’était un genre de réception différent, en ce qui
concerne les adieux à Islamabad. Les enfants présentèrent
un court programme de chants et de poèmes, dont
quelques-uns leur avaient été enseignés par Prini, qui leur
apprenait l’anglais et qui leur donnait des leçons sur les
valeurs qu’ils devraient adopter dans la vie…
Un garçon et deux filles firent de brefs et charmants
discours dans un anglais plutôt bon : ils dirent qu’ils
avaient été heureux de la connaître et qu’elle ne devrait
pas les oublier quand elle serait loin du Pakistan.’’
Heart2Heart
Décembre 2005