
Des bhajans sanscrits en Bosnie 
 
GV : ‘’La Bosnie. Cela rappelle la guerre. Pourquoi êtes-vous allés en Bosnie ? Racontez-
nous cela !’’ 
 
PW : ‘’Eh bien, mon mari travaille pour les Nations Unies. Depuis New York, il a été posté 
en Bosnie avec la mission de maintien de la paix de l’ONU, dans le secteur administratif. Je 
ne voulais pas vraiment y aller, parce que j’avais une bonne vie à Auckland ; j’avais mon 
travail régulier ainsi que de nombreuses activités Sai. La vie était confortable et je ne savais 
pas ce que je ferais en Bosnie. Je ne savais même pas s’il y avait des dévots Sai, là-bas. En 
fait, Swami m’a donné comme instruction d’y aller, au cours d’un entretien et Il m’a dit que 
ce n’était pas juste que nous soyons dans deux pays différents.’’ 
 
GV : ‘’Alors, quelle a été votre première impression, quand vous êtes arrivée en Bosnie ?’’ 
 
PW : ‘’La guerre était terminée à ce moment-là, 
mais économiquement, le pays était en très mauvais 
état. Les dommages de guerre étaient très apparents. 
Il y avait beaucoup de mines, beaucoup de bâtiments 
et beaucoup de maisons étaient détruites et les gens 
n’avaient ni argent, ni travail.’’ 
 
GV : ‘’La Bosnie a différents groupes religieux,             La Bosnie est un pays du sud-est de l’Europe 
n’est-ce pas ?’’                                                                       avec une population estimée entre 3     
                                                                                                       et 4 millions d’habitants 
PW : ‘’Il y a trois groupes religieux : les catholiques 
romains, les chrétiens orthodoxes et les musulmans. Mais elle est principalement musulmane.  
 
GV : ‘’Quand vous êtes arrivée là-bas, cela a dû être très difficile, parce que le pays était 
déchiré par la guerre et parce que sa culture, sa langue et son mode de vie étaient différents. 
Comment avez-vous géré cela ?’’ 
 
PW : ‘’Même si la culture était musulmane, ils étaient très occidentalisés, à divers points de 
vue, mais la langue était un obstacle majeur. Personne ne parlait anglais. C’était 
principalement le russe, l’allemand et bien entendu, le serbo-croate, la langue yougoslave. Ce 
ne fut pas facile, au début.’’ 
 
GV : ‘’Avez-vous rencontré des dévots de Swami ?’’ 
 
PW : ‘’Eh bien, à notre grande surprise, nous nous sommes rendu compte que notre 
appartement ne se trouvait qu’à cinq minutes de marche du Centre Sai ! Ce fut une surprise 
très agréable pour moi.’’ 
 
GV : ‘’C’est très intéressant ! Comment un Centre a-t-il démarré là-bas ?’’ 
 
PW : ‘’Il y a des dévots en Bosnie depuis de nombreuses années. Je ne sais pas vraiment 
comment cela a démarré, mais les gens avaient entendu parler de Swami et ils connaissaient 
Swami depuis de nombreuses années. Dans le Centre, il y avait beaucoup de photos sur tous 
les murs. C’était une toute petite pièce et il y avait beaucoup de gens et donc, nous nous