ELLE ENSEIGNE LES VALEURS HUMAINES AUX QUATRE COINS DU MONDE ! Le Prof. G. Venkataraman, directeur de Radio Sai Global Harmony et ancien vice-recteur de l’Université Sri Sathya Sai, interviewe Mme Prini Wimalachandra. Prini Wimalachandra, l’épouse de Hasita Wimalachandra, est une ancienne étudiante de l’Institut de Swami. Née au Sri Lanka, elle est maintenant citoyenne de Nouvelle-Zélande. Sa mère, le Dr Wamsa, est une ophtalmologue qui vit à l’ashram de Prasanthi Nilayam depuis plusieurs décennies et qui sert à l’Hôpital Général. Le Dr Wamsa est tellement dévouée à son travail qu’elle n’a même pas pris congé pour assister au mariage de Prini ! En Nouvelle-Zélande, Prini a servi plusieurs années comme Coordinatrice spirituelle de l’Organisation Sai. Il y a quelques années, son mari a accepté un travail aux Nations Unies qui a par la suite conduit Hasita et Prini dans de nombreux pays où l’ONU gère des opérations de maintien de la paix. Ils sont d’abord partis en Bosnie, puis en Israël et au Pakistan et ils se trouvent actuellement à Chypre. Dans tous les pays où Hasita s’est retrouvé en poste, Prini a fait de son mieux pour s’intégrer dans les activités Sai locales. Prof. G. Venkataraman (GV) : ‘’Sairam, Prini ! Bienvenue dans nos studios ! Avez-vous jamais pensé que vous seriez un jour interviewée pour la radio de Swami ? Mme Prini Wimalachandra (PW) : ‘’Je ne m’y attendais pas !’’ GV : ‘’Maintenant, parlez-moi un peu de vous-même. Je pense que vous avez étudié à Anantapur. En quelle année était-ce ?’’ PW : ‘’Je me suis inscrite à Anantapur en 1980, en pré-université, et puis nous avons été le premier groupe d’étudiantes de l’Institut à terminer.’’ GV : ‘’Comment se fait-il que vous êtes venue étudier ici, à Anantapur ? Vous êtes originaire du Sri Lanka. Qu’est-ce qui vous a amenée ici ?’’ PW : ‘’Eh bien, quand je suis venue ici pour la première fois, je n’avais pas prévu d’entrer au collège. Je venais d’un milieu très différent.’’ GV : ‘’Pourquoi êtes-vous venue ici en premier lieu ?’’ PW : ‘’Ma mère était ici.’’ GV : ‘’Comment votre mère a-t-elle connu Swami ?’’ PW : ‘’Elle a toujours été intéressée par la spiritualité. Et donc, une de nos amies lui a donné des livres sur Swami et elle s’est mise à lire Ses enseignements.’’ GV : ‘’Vous êtes bouddhistes. Y a-t-il eu des problèmes à concilier les enseignements du Bouddha avec les enseignements de Swami ?’’ PW : ‘’Je proviens d’un milieu bouddhiste, mais j’ai étudié dans une école missionnaire anglicane. Je suppose que les bouddhistes ont l’esprit très large ! En même temps, ma mère visitait aussi régulièrement le temple hindou qui était à côté du temple bouddhiste. Ainsi, j’ai été exposée à trois religions à peu près en même temps.’’ GV : ‘’Quelle a été votre expérience à Anantapur au début, à l’institut ?’’ PW : ‘’Je n’ai pas eu facile à m’adapter, parce que je venais d’une famille très occidentalisée. J’ai dû m’habituer à beaucoup de choses et désapprendre beaucoup de choses.’’ GV : ‘’A la chaleur aussi, je présume. Il fait très chaud à Anantapur.’’ PW : ‘’L’été, c’était terrible et ce qui m’a réellement aidé, c’est la grâce de Swami.’’ GV : ‘’Il venait assez souvent à cette époque, n’estce pas ?’’ PW : ‘’Assez souvent. Mais nous venions aussi très souvent à Puttaparthi. Il me parlait, ce qui me donnait la force et le courage de m’habituer à la vie de l’ashram et à la vie du collège. Et je me suis lentement adaptée.’’ GV : ‘’Y a-t-il quelque chose de très spécial à propos de cette époque, dont vous vous souvenez et que vous chérissez ?’’ PW : ‘’Je crois que nous avions plus facilement accès à Swami, alors, et les foules étaient moindres. Et assez souvent, lorsque nous venions ici, au moins une fois par mois, Il nous appelait pour des entretiens dans le Mandir et Il nous parlait, Il nous conseillait – comment nous devrions nous conduire, comment nous devrions être des exemples, en tant qu’étudiantes de l’Institut Sri Sathya Sai, quand nous nous marierions, comment nous devrions nous conduire avec notre belle-famille. Ainsi, nous avions beaucoup de conseils paternels de Swami et j’ai noté certains de Ses discours et même maintenant, je les lis encore et ils me rappellent de beaux souvenirs. Swami est venu quelques fois à Anantapur, quand nous étions là-bas. Nous avons eu l’opportunité de Lui présenter une pièce culturelle, des programmes et nous avons aussi organisé un genre de rencontre sportive devant Lui. Nous avons déjeuné avec Lui. Nous avons donc eu quelques moments intimes que les étudiantes actuelles n’ont sans doute pas, vu que leurs nombres ont augmenté.’’ GV : ‘’En ce temps-là, vous vous souvenez qu’il y avait les arches et le sable sur lequel Swami marchait ?’’ PW : ‘’Les levers et couchers de soleil étaient splendides et Swami faisait fréquemment le tour. Mais les temps ont changé. Nous devons apprendre à nous adapter.’’ GV : ‘’Qu’avez-vous fait après avoir quitté l’université ?’’ PW : ‘’Je suis rentrée brièvement au Sri Lanka, puisqu’il n’y avait rien dans les disciplines commerciales à Anantapur et ensuite je me suis mariée et nous sommes ensuite partis vivre à Auckland, en Nouvelle-Zélande. C’était à la fin des années 80.’’ GV : ‘’Etiez-vous impliquée dans les activités Sai ?’’ PW : ‘’Oui, lorsque je suis allée là-bas, il allait de soi que je m’impliquerais totalement dès mon arrivée, étant une étudiante de l’université de Swami.’’ GV : ‘’Y avait-il une Organisation Sai, à l’époque ?’’ PW : ‘’Oui, il y avait une Organisation Sai assez importante, déjà à l’époque. Là, j’ai commencé à enseigner l’Education Spirituelle Sathya Sai et je suis également entrée dans l’un des plus grands centres d’Auckland en tant que membre du comité directeur et en quelques mois, j’étais encore assez jeune alors, mais ils m’ont nommée Coordinatrice nationale de la branche ‘spiritualité’.’’ GV : ‘’Combien d’années avez-vous passé en Nouvelle-Zélande avant de partir pour l’Europe avec votre mari ?’’ PW : ‘’Eh bien, presque 8 ans.’’ GV : ‘’Diriez-vous que l’Organisation Sai a grandi pendant ces 8 ans ?’’ PW : ‘’Oui, certainement !’’ GV : ‘’Vous êtes partis en Europe, il y a 4 ou 5 ans…’’ PW : ‘’Oui, mon mari est parti en 1997 et moi en 1998.’’ GV : ‘’Où cela ?’’ PW : ‘’En Bosnie.’’ L’Organisation Sai de Nouvelle-Zélande Des bhajans sanscrits en Bosnie GV : ‘’La Bosnie. Cela rappelle la guerre. Pourquoi êtes-vous allés en Bosnie ? Raconteznous cela !’’ PW : ‘’Eh bien, mon mari travaille pour les Nations Unies. Depuis New York, il a été posté en Bosnie avec la mission de maintien de la paix de l’ONU, dans le secteur administratif. Je ne voulais pas vraiment y aller, parce que j’avais une bonne vie à Auckland ; j’avais mon travail régulier ainsi que de nombreuses activités Sai. La vie était confortable et je ne savais pas ce que je ferais en Bosnie. Je ne savais même pas s’il y avait des dévots Sai, là-bas. En fait, Swami m’a donné comme instruction d’y aller, au cours d’un entretien et Il m’a dit que ce n’était pas juste que nous soyons dans deux pays différents.’’ GV : ‘’Alors, quelle a été votre première impression, quand vous êtes arrivée en Bosnie ?’’ PW : ‘’La guerre était terminée à ce moment-là, mais économiquement, le pays était en très mauvais état. Les dommages de guerre étaient très apparents. Il y avait beaucoup de mines, beaucoup de bâtiments et beaucoup de maisons étaient détruites et les gens n’avaient ni argent, ni travail.’’ GV : ‘’La Bosnie a différents groupes religieux, n’est-ce pas ?’’ La Bosnie est un pays du sud-est de l’Europe avec une population estimée entre 3 et 4 millions d’habitants PW : ‘’Il y a trois groupes religieux : les catholiques romains, les chrétiens orthodoxes et les musulmans. Mais elle est principalement musulmane. GV : ‘’Quand vous êtes arrivée là-bas, cela a dû être très difficile, parce que le pays était déchiré par la guerre et parce que sa culture, sa langue et son mode de vie étaient différents. Comment avez-vous géré cela ?’’ PW : ‘’Même si la culture était musulmane, ils étaient très occidentalisés, à divers points de vue, mais la langue était un obstacle majeur. Personne ne parlait anglais. C’était principalement le russe, l’allemand et bien entendu, le serbo-croate, la langue yougoslave. Ce ne fut pas facile, au début.’’ GV : ‘’Avez-vous rencontré des dévots de Swami ?’’ PW : ‘’Eh bien, à notre grande surprise, nous nous sommes rendu compte que notre appartement ne se trouvait qu’à cinq minutes de marche du Centre Sai ! Ce fut une surprise très agréable pour moi.’’ GV : ‘’C’est très intéressant ! Comment un Centre a-t-il démarré là-bas ?’’ PW : ‘’Il y a des dévots en Bosnie depuis de nombreuses années. Je ne sais pas vraiment comment cela a démarré, mais les gens avaient entendu parler de Swami et ils connaissaient Swami depuis de nombreuses années. Dans le Centre, il y avait beaucoup de photos sur tous les murs. C’était une toute petite pièce et il y avait beaucoup de gens et donc, nous nous entassions tous dans ce petit appartement avec beaucoup de gens qui en fait ne pouvaient pas communiquer avec nous, mais qui chantaient des bhajans en sanscrit.’’ GV : ‘’Les dévots Sai étaient-ils chrétiens, musulmans ou les deux ?’’ PW : ‘’Ils provenaient des trois religions.’’ GV : ‘’Et ils s’entendaient bien ?’’ PW : ‘’Oui, ils s’entendaient très bien. Celui qui dirigeait le Centre était musulman.’’ GV : ‘’Pouvez-vous nous dire si certains de ces dévots bosniaques ont eu des expériences spirituelles ?’’ PW : ‘’Dans la ville, il n’y avait que deux endroits où les gens pouvaient aller chercher de l’eau. On faisait la file pour l’eau et pour le pain. Il y avait des montagnes autour et les gens qui vivaient en ville étaient attaqués par ceux des montagnes. Quand les files se formaient, il était très facile de prendre les gens pour cibles depuis les montagnes et de leur tirer dessus..’’ Une dame sauvée deux fois de la mort ! Il y avait une dame du Centre qui s’appelait Alexandra. Elle m’a dit un jour qu’en faisant la file pour l’eau, elle a vu Swami de dos qui marchait de l’autre côté de la route juste avant de tourner au coin et elle en fut très surprise. Elle croyait rêver ! Elle a vite traversé la route pour Le suivre et pour voir si c’était réellement Swami et juste après avoir traversé la route, une grenade est tombée à l’endroit précis où elle se trouvait dans la file. Elle serait restée un instant de plus, elle aurait été tuée ! Swami l’a sauvée ainsi et ce n’est pas le seul incident. Il y a un marché aux légumes très connu, le ‘’marché vert’’. Un jour, elle faisait ses courses et une voix, à l’intérieur d’elle-même ne cessait de répéter ‘’rentre chez toi, rentre chez toi !’’ Elle l’ignora pendant un certain temps, mais cette voix ne cessait de dire ‘’rentre chez toi !’’ et il lui fut impossible de l’ignorer plus longtemps. Elle était très insistante ! Et elle sentait bien que c’était Swami qui lui demandait de rentrer chez elle. Donc, elle prit la direction de son domicile, qui n’était pas très loin et il y eut une puissante déflagration. Beaucoup de gens furent blessés et trouvèrent la mort et si elle avait tardé quelques minutes de plus, elle n’aurait jamais pu rentrer chez elle. Elle était sur le seuil, quand elle entendit l’explosion.’’ GV : ‘’Vous avez d’autres histoires similaires ?’’ Les policiers rassurés ! PW : ‘’Les dévots se réunissaient chez une dame. Ils se réunissaient pour des séances normales de chants dévotionnels et pour les fêtes. Mais pendant la guerre, tout le monde soupçonnait tout le monde. Vous suspectiez votre voisin, qui avait été votre ami pendant de nombreuses années. Ainsi, les gens avaient peur d’être attaqués pendant les séances de chants dévotionnels, qu’il y ait des problèmes et que la police n’investisse les lieux. La dame chez qui les chants dévotionnels étaient organisés redoutait beaucoup d’avoir des problèmes avec ses voisins qui leur menaient déjà la vie dure. Elle avait donc préparé à l’avance des réponses, au cas où des policiers viendraient l’interroger. Et bien entendu, un jour, les policiers arrivèrent et elle était tellement nerveuse qu’elle ne leur laissa même pas l’occasion de poser des questions : elle débita sa salade à toute vitesse ! Les policiers étaient plutôt amusés par ses explications. Ils entrèrent et ils jetèrent un coup d’œil à la ronde. Elle avait peur, parce qu’elle avait une photo grandeur nature de Swami, qu’on pouvait voir de l’entrée et parce qu’elle n’avait pas eu le temps de la cacher. Elle pensait que c’était terminé et qu’elle allait avoir des problèmes et alors, elle se retourna, quand les policiers entrèrent et la photo de Swami n’était plus là ! Elle était sûre de l’avoir vue en allant ouvrir la porte. Elle ne comprenait pas ce qui s’était passé. Les hommes firent le tour, ne constatèrent rien d’anormal et puis sortirent. Elle referma la porte et courut à l’endroit où la photo de Swami était supposée être, elle regarda autour et elle n’arrivait pas à le croire. Elle ne pouvait pas avoir disparu ! Et elle remarqua que la photo avait glissé sous le tapis ! Juste avant que les hommes n’entrent, la photo avait glissé sous le tapis. C’est là qu’elle retrouva la photo, à sa grande stupéfaction.’’ GV : ‘’Ceci ne s’est jamais produit auparavant. Et c’est une photo grandeur nature – ce n’est pas une petite photo. Pas facile d’aller se cacher sous le tapis !’’ PW : ‘’ Pas facile ! C’est incroyable, comment Swami l’a aidée dans cette situation pour ne pas qu’elle ait des ennuis avec la police.’’ GV : ‘’Avez-vous encore d’autres histoires, dans le genre ?’’ Elle évite les balles de guerre pendant Shivaratri PW : ‘’ Je dois réellement dire que leur dévotion envers Swami a été une leçon d’humilité pour moi. Ils étaient passés par cette guerre horrible, mais leur dévotion et leur foi n’avaient pas vacillé. Certains membres avaient été blessés et d’autres tués, mais ils étaient très forts dans leur foi. Une dame, Azra, m’a dit qu’en portant du bois de chauffage pour les bhajans de Shivaratri, elle a été prise pour cible par des snipers. La balle a touché son sac, mais pas elle ! Elle a continué son chemin sans s’arrêter, en priant Swami : ‘’Swami, s’il Te plaît, laisse-moi aller jusqu’au Centre Sai, parce que nous avons besoin du bois de chauffage, autrement nous ne pourrons pas chanter comme il se doit pendant toute la nuit. La photo de Swami irradie de la chaleur ! Cette nuit-là, quand ils chantèrent, ils purent sentir de la chaleur qui irradiait de la photo de Swami. Pas la chaleur qui réchauffait toute la pièce. Mais si vous approchiez la main de la photo de Swami, vous pouviez sentir une certaine chaleur. Sans doute un signe de Swami, je suppose, pour leur montrer qu’Il était là avec eux dans ces moments difficiles, ce qui les émut beaucoup et ce qui leur donna la force de chanter pendant toute cette nuit-là. Sai en Israël GV : ‘’Ensuite, de la Bosnie, vous êtes partis en Israël, n’est-ce pas ?’’ PW : ‘’C’est juste, au milieu de l’année 2000. Nous avons été réaffectés en Israël et nous sommes arrivés là-bas juste avant le début de l’Intifada, le soulèvement palestinien. On était alors très proche d’un accord de paix que le Président Clinton tentait d’organiser, mais malheureusement, cela échoua. Il y avait quelque Centres Sai – un petit à Haïfa et un plus grand à Tel Aviv. Nous étions tout près d’Haïfa et donc, nous avons fait des recherches et après deux ou trois semaines, nous sommes parvenus à les trouver et nous avons commencé à nous y rendre régulièrement, une fois par semaine, pour participer avec eux aux chants dévotionnels.’’ GV : ‘’Comment les Israéliens ont-ils connu Swami ?’’ PW : ‘’Une Israélienne appelée Merium était allée voir Swami, il y a vingt ans et elle fut convaincue que Swami était Dieu. Elle est rentrée au pays et elle s’est mise à parler de Swami. Beaucoup de gens ont commencé à lire à Son sujet et lentement, le mouvement a grandi en Israël.’’ GV : ‘’Mais il y a beaucoup de gens orthodoxes, là-bas. Ont-ils soulevé des objections ?’’ PW : ‘’Vous devez être prudent, dans une certaine mesure, et les gens orthodoxes n’accueillaient aucune autre croyance, mais dans le même temps, il y a la possibilité de pratiquer d’autres fois en Israël. Beaucoup d’Israéliens viennent maintenant en Inde, comme touristes, et donc, je me suis aperçue que, où que j’aille, que ce soit pour faire encadrer une photo de Swami ou si j’avais une photo dans l’auto en allant à la station-service, tout le monde connaît Swami. Récemment, il y a même eu un film sur l’hôpital super spécialisé à la télévision nationale, en Israël.’’ GV : ‘’C’est très intéressant ! Bien sûr, nous voyons quelques dévots israéliens ici. Comment compareriez-vous le Mouvement Sai en Israël avec celui de Bosnie ? PW : ‘’En Bosnie, l’Organisation était plus orientée vers le service, parce que c’est cela qui était nécessaire.’’ GV : ‘’Et quelle est l’orientation en Israël ?’’ Une directive personnelle de Swami PW : ‘’En Israël, je dirais que les gens ont une bonne qualité de vie. Le niveau de vie est élevé. Quand je suis venue ici, Swami m’a demandé : ‘’Que fais-tu ?’’ Cette question soudaine m’a décontenancée. Ensuite, Il s’est retourné et Il a dit : ‘’L’Education aux Valeurs Humaines.’’ J’ai saisi l’allusion. En Israël, c’était l’Education aux Valeurs Humaines. Quand je suis allée en Israël pour la première fois, il y avait un jeune couple qui avait passé à peu près 6 semaines à Puttaparthi et qui était très enthousiaste. Mais le reste du groupe connaissait très peu l’EVH. Je voulais que quelqu’un nous forme officiellement à l’EVH avant de nous rendre dans les écoles. Et deux ou trois jours après que Swami m’ait donné cette directive, j’ai rencontré la personne qui a en charge l’éducation en Angleterre, Carol Alderman. Et donc, quelques mois plus tard, quand j’y suis retournée, Carol est venue et nous avons eu un magnifique atelier en Israël auquel ont participé des dévots Sai et des non dévots. Et maintenant, nous organisons régulièrement des ateliers de formation à l’EVH en 3 mois pour les personnes qui sont intéressées. J’ai enseigné l’EVH à l’école des Nations Unies en Israël. Nous continuons à Haïfa et cela commence lentement à se propager. L’Institut de formation des enseignants a invité la responsable de l’éducation israélienne pour donner un cours l’année prochaine. GV : ‘’Avez-vous rencontré quelqu’un qui a eu des expériences ? PW : ‘’Il y a une coordinatrice israélienne qui vit dans la brousse. Une fois, il y a eu un feu suspect dans la brousse et le feu s’approchait de chez elle et on lui a conseillé de fermer toutes les portes et toutes les fenêtres et de quitter la maison. Elle a quitté sa maison précipitamment et en partant, elle s’est brusquement rappelé que la robe que Swami lui avait donné il y a quelques années était encore dans la maison et même si c’était risqué pour elle d’y retourner, elle est retournée dans sa chambre à coucher pour prendre la robe. Elle a alors réalisé qu’elle avait laissé ouverte une grande fenêtre de la chambre à coucher et la robe était juste à côté. Elle est rentrée pour prendre la robe, elle a fermé la fenêtre et elle est sortie. C’est ce qui a sauvé la maison parce qu’autrement, le feu se serait propagé à l’intérieur de la maison et tout aurait pris feu.’’ GV : ‘’Qu’est-ce que les Israéliens apprécient à propos de Swami ?’’ PW : ‘’Ce sont les enseignements de Swami sur l’unité des religions, ‘’Aimer tout le monde, servir tout le monde’’, les Valeurs Humaines. Ils espèrent tous la paix.’’ GV : ‘’Y a-t-il beaucoup d’enfants qui participent aux classes d’EVH ?’’ PW : ‘’Cela se développe lentement. Quand je m’en occupais à l’école des Nations Unies, j’avais des enfants du monde entier. Ils aimaient beaucoup et la meilleur part, c’était l’assise silencieuse pendant la méditation. J’étais surprise, parce que c’étaient des adolescents, mais ils me disaient toujours que la meilleur part, c’était l’assise silencieuse.’’ GV : ‘’Comment les parents ont-ils réagi envers ce programme ?’’ PW : ‘’Ils étaient très satisfaits. Je leur envoyais les plans des leçons et les professeurs étaient très satisfaits. Ils me demandaient des livres, des plans de leçon et ils assistaient aux cours. Il y a quelques mois, nous avons organisé la première retraite nationale et environ 80 personnes y ont participé. GV : ‘’Donc, globalement, vous vous êtes bien amusée avec le travail de Sai en Israël ! Où allez-vous ensuite ?’’ PW : ‘’Nous venons de partir pour le Liban. Je me suis portée volontaire dans une école religieuse islamique qui enseigne l’anglais. L’école est une fondation pour orphelins. Ils ont aussi une école d’infirmières, un enseignement spécial, divers autres projets et des projets médicaux. J’enseigne également l’anglais au président de la fondation et je fais le tout bénévolement, puisque c’est une organisation de bénévoles. J’ai emporté un livre sur Swami et je leur ai montré tout le bon travail que Swami fait avec les hôpitaux et les projets d’approvisionnement en eau potable. Je leur ai parlé de l’Education aux Valeurs Humaines et ils ont été très impressionnés. Je leur ai demandé de commencer ce projet dans leur école et ils en sont très heureux. GV : ‘’OK ! Bonne chance à vous et ce sera un plaisir de vous revoir avec d’autres nouvelles des endroits où vous aurez travaillé. Dieu vous bénisse et Sairam ! PW : ‘’Sairam !’’ ANNEXE Enseigner les valeurs au Pakistan : des adieux émouvants pour Prini Au Pakistan, il n’y a pas encore d’activité Sai organisée. Néanmoins, ceci n’a pas empêché Prini de servir, comme le montre la coupure de presse ci-contre qui provient du numéro du 29/09/2005 du journal pakistanais, ‘’The News’’. Il fait part des adieux donnés en l’honneur de Prini dans une école privée spécialisée pour enfants défavorisés, située à Islamabad, la capitale du Pakistan. Elle y avait travaillé pendant deux ans. Voici un extrait : ‘’C’était un genre de réception différent, en ce qui concerne les adieux à Islamabad. Les enfants présentèrent un court programme de chants et de poèmes, dont quelques-uns leur avaient été enseignés par Prini, qui leur apprenait l’anglais et qui leur donnait des leçons sur les valeurs qu’ils devraient adopter dans la vie… Un garçon et deux filles firent de brefs et charmants discours dans un anglais plutôt bon : ils dirent qu’ils avaient été heureux de la connaître et qu’elle ne devrait pas les oublier quand elle serait loin du Pakistan.’’ Heart2Heart Décembre 2005