Gestion du Risque de Change dans une Banque de l’UEMOA : Cas d’ECOBANK Sénégal
BILAN DAHER YONIS L3 GFCE 2017-2018 AFI-UE Page 1
INTRODUCTION :
Le développement du commerce international a permis aux entreprises d’établir des
nombreux liens d’affaires avec des partenaires étrangers. Bien que favorable sur un plan
économique, cet événement a entrainé l’apparition d’un risque auquel plusieurs entreprises
locales doivent maintenant faire face dans leur quotidien, en l’occurrence le risque de change
dans le cadre des activités bancaires.
Le risque de change provient des fluctuations des taux de change entre la devise domestique
de la banque et les autres devises. C’est le décalage qui produit le risque, par lequel la banque
est susceptible de subir des pertes, lorsque des fluctuations défavorables affectent le taux de
change d’une devise donnée sur un période. Toutefois, le risque de change est de nature
spéculatives et peut engendrer des profits ou des pertes, selon le sens des fluctuations des taux
de change et selon que la position nette de la banque en devise étrangère est courte ou longue.
Ce genre de fluctuations procède normalement des facteurs macroéconomiques et s’observent
sur les périodes relativement longue, mêmes si la perception du marché des devise permet
souvent de cerner plus vite les tendances. Les autres aspects macroéconomiques affectant la
valeur de la devise nationale sont le volume et le sens des flux de marchandises et des
capitaux dans les pays .des facteurs aux courts termes comme les éventements politique
prévisible. L’évolution des anticipations des agents du marché et des opérations spéculatives
sur les devises peuvent aussi engendrer des fluctuations des court de celle-ci .tous ces
facteurs sont susceptible d’affecter l’offre et de la demande d’une devise et par conséquents
les mouvements journalier des taux de changes sur les marchés des devises. Si les risques sont
gérés, la banque supporte un cout de couverture. Dans la situation inverse, la banque ne subit
pas des couts de gestion mais elle doit considérer la probabilité que se manifestent plus tard
des partes susceptibles d’induire des graves difficultés financières et une mauvaise évaluation
des pertes et de profit de change a un impact sur les résultats et donc sur la valeur de
l’entreprise.
De tout ce qui précède, il convient de dire que le métier du banquier est le métier du risque.
En effet, les banques sont exposées à plusieurs risques dont le risque de change du fait de la
détention des comptes libellés dans des devises étrangères. Les opérations de change font
partie des marchés les plus liquides au monde et de grosse perte sont en jeu compte tenu du
haute volume de transactions et des grands montants qui y sont échangés. Ces transactions
importantes conduisent à des risques qui peuvent mettre en péril la pérennité des banques.