MEMOIRE BILAN DAHER L3 GFCE

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Gestion du Risque de Change dans une Banque de l’UEMOA : Cas d’ECOBANK Sénégal
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INTRODUCTION :
Le développement du commerce international a permis aux entreprises d’établir des
nombreux liens d’affaires avec des partenaires étrangers. Bien que favorable sur un plan
économique, cet événement a entrainé l’apparition d’un risque auquel plusieurs entreprises
locales doivent maintenant faire face dans leur quotidien, en l’occurrence le risque de change
dans le cadre des activités bancaires.
Le risque de change provient des fluctuations des taux de change entre la devise domestique
de la banque et les autres devises. C’est le décalage qui produit le risque, par lequel la banque
est susceptible de subir des pertes, lorsque des fluctuations favorables affectent le taux de
change d’une devise donnée sur un période. Toutefois, le risque de change est de nature
spéculatives et peut engendrer des profits ou des pertes, selon le sens des fluctuations des taux
de change et selon que la position nette de la banque en devise étrangère est courte ou longue.
Ce genre de fluctuations procède normalement des facteurs macroéconomiques et s’observent
sur les périodes relativement longue, mêmes si la perception du marché des devise permet
souvent de cerner plus vite les tendances. Les autres aspects macroéconomiques affectant la
valeur de la devise nationale sont le volume et le sens des flux de marchandises et des
capitaux dans les pays .des facteurs aux courts termes comme les éventements politique
prévisible. L’évolution des anticipations des agents du marché et des opérations spéculatives
sur les devises peuvent aussi engendrer des fluctuations des court de celle-ci .tous ces
facteurs sont susceptible d’affecter l’offre et de la demande d’une devise et par conséquents
les mouvements journalier des taux de changes sur les marchés des devises. Si les risques sont
gérés, la banque supporte un cout de couverture. Dans la situation inverse, la banque ne subit
pas des couts de gestion mais elle doit considérer la probabili que se manifestent plus tard
des partes susceptibles d’induire des graves difficultés financières et une mauvaise évaluation
des pertes et de profit de change a un impact sur les résultats et donc sur la valeur de
l’entreprise.
De tout ce qui précède, il convient de dire que le métier du banquier est le métier du risque.
En effet, les banques sont exposées à plusieurs risques dont le risque de change du fait de la
détention des comptes libellés dans des devises étrangères. Les opérations de change font
partie des marchés les plus liquides au monde et de grosse perte sont en jeu compte tenu du
haute volume de transactions et des grands montants qui y sont échangés. Ces transactions
importantes conduisent à des risques qui peuvent mettre en péril la pérennité des banques.
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L’absence ou l’insuffisance des mesures de maitrise de ces risques provoque inévitablement
des pertes qui affectent la rentabilité et les fonds propres. Cependant, le risque est une source
de profil et la banque qui ne prendrait aucun risque prendrait le plus grand d’entre eux : celui
de ne pas être dans la quête d’une meilleure rentabilité. Ainsi, le risque n’est donc pas de
prendre des risques mais d’en prendre trop ou de mal les contrôler. Il faut donc avoir un
regard plus avisé sur ces opérations qui peuvent impacter directement le compte de résultat
conformément a la réglementation bancaire.
Dans une telle situation, il s’avère nécessaire de mettre en œuvre un processus de contrôle des
opérations de change pour s’assurer de leur maitrise.
C’est ce qui nous amène à voir dans une première partie les cadres torique et
thodologique, puis dans une deuxième partie le cadre organisationnel et enfin dans une
troisième partie le cadre analytique.
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PREMIERE PARTIE : CADRES
THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE
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CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE
L’environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face aux différentes
fluctuations de la sphère monétaire. Faces à ces différentes perturbations les banques sont de
plus en plus menacées par une diversité des risques nuisant à leurs activités et à leur position
sur le marché financiers.
Ce chapitre sera structuré en quatre sections : une première section qui définira la
problématique à résoudre tout au long de ce cursus, une deuxième section qui présentera les
objectifs de notre recherche, une troisième section qui portera sur les hypothèses et enfin la
quatrième section va expliciter la revue critique de la littérature.
SECTION 1 : PROBLEMATIQUE
le veloppement du marché interbancaire avec comme corollaire l’intégration des marchés a
engendré une grande volatilides taux de change entre les devises les plus fréquemment
échangées sur le marché de change. Cette volatilité exacerbe le risque de change qui se
caracterise par des pertes potentielles souvent élevées.
L’une des principales spécificités du marc de change est qu’il est parfaitement efficient ;
ainsi toute prévision devient quasiment impossible car les cours évoluent en temps réel et en
fonction de nouvelles informations non antérieurement disponibles.
Cette meme efficience est d’ailleurs à l’origine de bulles spéculatives et de linstabilité du
marché. D’une manière générale, une bulle spéculative peut se définir comme un écart
important et persistant du prix d’un actif par rapport à sa valeur fondamentale. Celles-ci
peuvent ainsi etre issues d’anticipations rationnelles des investisseurs ; hypothèse dans
laquelle le cours d’une devise est égal a son cours anticipé. Ces bulles peuvent aussi etre
d’origine irrationnelle par les anticipations hétérogènes des agents microéconomiques du fait
d’une certaine asymétrie d’information.
En définitive, l’interaction entre les opérateurs rationnels et ceux irrationnels permet de
comprendre comment peuvent se former de telles divergences par rapport à la valeur
fondamentale d’une devise.
Outre ces facteurs suscités, il apparait que la volatilides cours de change peut ne pas etre
absolument corrélée aux fontamentaux économiques.
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Ainsi, l’analyse du taux de change de la paire EUR/USD par rapport aux écarts
macroéconomiques fais ressortir un paradoxe : le fait que la devise européenne se soit
appréciée par rapport au Dollar durant une phase de très faible croissance.
Globalement, depuis le début des années 90, le taux de change de cette paire a évolen sens
inverse de ce qu’auraient exigé les fondamentaux économiques.
Cet exemple met clairement en évidence le fait que les fluctuations des devises, au-dedes
fondamentaux macroéconomiques, peuvent avoir de multiples origines qui rendent
excessivement difficile toute tentative de prévison de l’évolution des cours.
C’est dans ce nouvel environnement financier hautement compétitif, incertain et instable
quévolue ECOBANK SN dont le service de la trèsorerie est en charge du management
Actif/Passif incluant entre autres la gestion de change et celle de la liquidité internationale.
Dans cette gestion de la trésorerie, l’objectif fondamental est de maximiser le profit tout en
minimisant les risques ; notemment le risque de change du fait de la très grande volatili
susmentionnée des devises sur le marché de change. Une bonne gestion de ce risque pourrait
permettre de se prémunir contre les pertes potentielles qui lui sont inhérentes et meme dans
certais cas susciter des gains.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la présent étude qui tentera d’évaluer la démarche
d’ECOBANK SN en matière de gestion du risque de change. De manière spécifique, elle
tentera de repondre à la question suivante :
Dans un contexte d’extreme volatilité des devises, ECOBANK SN gère t-il son
risque de change de manière efficiente ?
SECTION 2 : LES OBJECTIFS DE RECHERCHE
Pour répondre à ces différentes préoccupations il convient de s’intéresser au contrôler les
risques liés aux opérations de change de la banque. C’est dans cette perspective que le thème
de cette mission de gestion se formule comme suit « gestion du risque de change dans une
banque : cas d’ECOBANK SN ». À partir de ce thème, nous allons définir l’objectif général
qui impliquera des objectifs spécifiques.
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