MEDEF BRETAGNE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Pacte d’avenir n’est pas à la hauteur des attentes des
entreprises
Le 6 décembre 2013
Ce Pacte d’avenir, annoncé par le Premier Ministre, vise à répondre aux difficultés économiques
rencontrées par plusieurs entreprises agroalimentaires bretonnes, au refus de l’écotaxe par les
acteurs économiques bretons et les manifestations d’agriculteurs, de chefs d’entreprise, de salariés
inquiets de la situation économique et excédés par l’excès d’impôts, de taxes, de cotisations sociales,
de contraintes administratives, réglementaires de toutes sortes qui brident l’initiative et détruisent
chaque jour des emplois.
Le MEDEF Bretagne, avec ses branches adhérentes que sont l’UIMM Bretagne et l’ABEA mais aussi la
FRSEA, le Comité régional des pêches, Nutrinoë, avait indiqué au Premier Ministre, le 29 octobre
dernier, qu’il était disposé à travailler au Pacte d’avenir sous réserve « qu’on n’entende plus parler
d’écotaxe ».
Le MEDEF Bretagne relève que le mercredi 4 décembre, jour de l’annonce de ce Pacte d’avenir, le
Premier Ministre a annoncé à la radio que l’écotaxe est « nécessaire ». Cette déclaration montre que
le Premier Ministre n’a pris ni la mesure de l’opposition des acteurs économiques bretons à cette
écotaxe, ni les menaces qu’elle fait peser sur l’économie et l’emploi.
La lecture du Pacte d’avenir confirme d’ailleurs cette impression : l’exécutif a-t-il bien compris
l’exaspération des agriculteurs, des chefs d’entreprise face à l’excès d’impôts, de taxes et de
contraintes administratives ? Ce Pacte permet légitimement d’en douter.
Le lecteur croule sous un texte long, 84 pages, mais dont il n’arrive pas à extraire ce qui est
réellement nouveau. Ce Pacte constitue avant tout une liste exhaustive de mesures déjà décidées ou
engagées pour la Bretagne : RN 164, Brest et Quimper à trois heures de Paris, soutien aux pôles de
compétitivité, etc.
Ce Pacte repose sur l’idée que ce sont les pouvoirs publics qui font le développement économique
alors que ce sont les entreprises et leurs salariés qui innovent, inventent, produisent, investissent,
prennent des risques.
Les entreprises attendaient de ce Pacte d’avenir une plus grande agilité (moins d’impôts et de taxes),
une plus grande liberté (moins de contraintes administratives et réglementaires), elles ont
l’impression d’un alourdissement des dispositifs et des procédures avec par exemple la création de