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Sommaire
Il est attendu que plusieurs grands chantiers miniers fermeront leurs portes à brève échéance
dont plusieurs se produiront dans les pays en développement. La plupart des pays
développés possèdent une législation détaillée et contraignante pour les entreprises exerçant
des activités minières. Cependant, il n’est pas toujours le cas dans les pays en
développement puisque que leur législation possède des lacunes concernant ces activités.
Ainsi, certains sites miniers dans ces pays sont, soit abandonnés ou restaurés, mais de façon
sommaire. Ces lieux sont alors responsables de plusieurs types de répercussions tant
environnementales que sociales. Plusieurs éléments liés à la végétalisation doivent être
intégrés lors de la restauration pour assurer que la mise en végétation du site soit réalisée de
manière responsable et permettre la reconstruction des écosystèmes détruits.
C’est pourquoi le Québec et le Pérou, représentant une province d’un pays développé et un
pays en développement, ont d’abord été choisis afin de comparer les différences existantes
dans leurs législations étant donné que les exigences demandées en matière de restauration
découlent directement des textes de loi. Ensuite, une analyse critique des éléments à intégrer
lors de la végétalisation est discutée afin de supporter l’utilisation de méthodes adéquates
lors de la restauration écologique d’un site minier.
Cet essai a comme objectif de mettre en évidence certaines bonnes pratiques pour améliorer
celles employées dans le secteur minier. Une grande part des recommandations repose sur
chacune des principales parties prenantes impliquées. Pour les entreprises, il est
recommandé que celles-ci utilisent la planification pour certifier le succès des programmes de
restauration et incluent la conservation de la biodiversité. En ce qui concerne les
communautés, celles-ci doivent être incluses dans toutes les décisions qui concernent
l’utilisation de leur territoire. Cependant, c’est au rôle du gouvernement qu’incombe la
responsabilité d’impliquer et de consulter les communautés affectées. Les gouvernements
doivent également certifier que les entreprises qui exploitent les gisements le font de manière
responsable en s’assurant que la législation en place est détaillée, contraignante et oblige les
entreprises à épargner des garanties financières nécessaires pour couvrir les coûts de la