De la molécule chlorophyllienne à la reproduction sexuée des plantes à fleurs… Depuis que les paléobotanistes et les palynologues eurent recours aux vestiges des plantes du passé, et eurent jeté leur dévolu sur les graines de pollen fossilisées ; la collecte bancaire des graminées du Crétacé* a montré que cette ère géologique était une Terre de prédilection agraire. Cette période Mésozoïque s’est vu aménager pour la première fois dans le monde du règne végétal, des modes de reproductions sexués capables de donner des fruits variés et riches en nutriments. Cette Terre de 65-145 millions a révolutionné le monde végétal en faisant paraître pour la première fois deux grandes classifications de plantes. Les plantes «gymnospermes» et les plantes «angiospermes». Elles sont dénommées ainsi parce que les botanistes ont voulu leur attribuer des noms grecs qui répondent à des principes de rangement et de classification savante. Ces plantes vont avoir des structures vasculaires et cotylédonaires rythmées qui abriteront prodigieusement des organes producteurs mâles et femelles. Les paléobotanistes qualifient les plantes angiospermes de plantes opportunistes parce que ces plantes à fleurs sont parvenues en dernier dans la classification du monde végétal et depuis lors elles règnent par droit divin sur tous les végétaux pour leurs manifestations spectaculaires et artistiques de leurs floraisons. Les plantes à fleurs assurent une reproduction sexuée qui intéressent avec beaucoup de regain d’intérêt les agrobiologistes* pour déterminer les frontières indéterminées qui séparent le règne végétal du règne animal. -----------------------------------------------------------------*Crétacé (creta= signifie craie en latin), qui entre autres les grandes falaises). Tel («gumnos», qui veut dire « nu », «aggiéon» qui veut dire «récipient» et «sperma», qui veut dire « graine ».*(du grec, agros « champ »et du grec, bios « vie ». Dotées de ces précieux organes, les plantes à fleurs coloniseront vite tous les milieux terrestres. Le règne végétal Les progrès d’études et les observations spécifiques en ce domaine ont fait ressortir des horizons d’études jamais soupçonnées jusqu’alors. Les scientifiques disent que le monde de la biologie moléculaire a permis de comprendre le sens de la variabilité génétique des populations chez les végétaux. Son étendu de recherche d’étude à la sylviculture, et à l’horticulture a rendu bien des services au monde des forets alpins (gymnospermes) et au monde de l’horticulture et floriculture (les angiospermes). L’observation scientifique Les observations, les méthodes de recherches approfondis et les inquisitions du monde végétal- ont permis aux hommes de reculer les pénombres de l’ignorance et ont enrichi leur savoir. Ils parviennent à des vérités insoupçonnées et gagnent de jour en jour, des savoirs autant avérés par les hypothèses que par les assertions scientifiques. que par et à reculer les frontières de l’ignorance qui délimitent les activités secrètes, des plantes et de leur floraison. Ces observations sont devenues possibles grâce à la volonté des hommes qui ont dressé les étendards de la connaissance comme la seule arme capable de nous franchir des frontières de l’ignorance et de nous libérer des jougs inconsidérés des préjugées et des incompréhensions. Cette démarche consensuelle des chercheurs connaît de plus en plus d’éclats et gagne en assurance l’universalité. Cette universalité d’entendement largement acquise et parcourue par le commun des mortels est consignée dans le registre de doléances Coraniques. En voici, un extrait de l’Universel qui d’emblée souscrit l’observation scientifique comme un maillon fort qui conduirait à la quête de la vérité, à la quête de l’existentialisme divin. A la sourate intitulée « Qaf », aux versets 4 et 5, Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux Quoi donc, n’observent-ils pas (…) le sol terrestre ? Que de plantes avons-nous germé par l’union des paires sexuées ! Elles sont matières d’études pour l’observateur et un rappel pour tout être repentant «…. » La quintessence de ce verset est l’observation de la nature et elle est une recommandation divine. Elle s’inscrit dans l’ordre d’un échéancier de versets. Elle n’est pas imputable à la religion musulmane et demeure irréversible dans le cadre des commandements. Les chercheurs ne sont pas dénués de compréhensions lorsqu’il s’agirait de scruter la nature. Ils ne vont pas de main forte mais pleine d’enthousiasmes et d’ardeurs scientifiques, ils vouent des capacités cognitives et des investigations pour sonder les composés du vivant et les choses inertes de la matière qui nous entoure. L’observation scientifique est une mission quémandée par le Très-Haut Dieu, nous recommande de circuler sur terre, de faire des expéditions scientifiques, un impératif qui ne recouvre aucune ambiguïté lorsqu’il s’agirait de scruter les frontières de la connaissance et de reculer les limites du savoir humain. Cet impératif sort droit du décret divin que voici. A la sourate intitulée «L’araignée», au verset (2O) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux - Circulez* sur Terre et voyez comment Dieu a entamé la Création. * Circuler (voyage d’études) Agir en conséquence pour examiner les sources originelles de la création est une conduite recommandée et un acte de foi chez le musulman attentif aux commandements du divin. Lorsqu’un chercheur par exemple observe la nature. On le voit toujours partir d’un bon cœur et humilité. On le voit partir, en emportant avec soi, pour seule arme et bagage des effets vestimentaires, recouvrant ses connaissances, ses hypothèses et ses doutes … Il exprime en dépit du reste, de ses doutes parfois, des intentions sérieuses, de la patience lorsqu’il se met à l’ouvrage. La récompense qui est la solde de ses efforts, sera tributaire des résultats escomptés de ses recherches Toute connaissance requise au profit de l’humanité fera de lui un être génial et ses travaux serviront à la postérité. Le scientifique religieux peut s’inspirer des résultats escomptés de la recherche scientifique et voir dans qu’elle mesure il peut mettre à contribution les données de la recherche pour rendre plus utile, la compréhension des versets ou des textes coraniques si nécessité s’impose. L’incroyant ne comprendra pas la nécessité de cette démarche. Il pensera même que c’est du colportage pour accréditer sa religion. Pour le scientifique religieux, les résultats escomptés des chercheurs servent à la réactualisation de la foi et à réajuster les commentaires mais le repentir servira toujours de désaveu pour l’ignorance et les idées préconçues. Le Coran recommande donc de l’acuité visuelle. Il recommande que le regard de l’observateur soit plus attentionné lorsqu’il s’agirait d’étudier des choses de la création. Il nous recommande d’examiner les processus évolutifs et les mécanismes qui président à la créativité. Le Coran nous recommande d’observer, le comment de l’entament de la vie. Il nous demande d’étudier en somme aussi bien le miracle de la vie que la naissance de la vie sur Terre. Le Coran nous apprend aussi à prendre conscience des bénéfices et des avantages que l’on peut extirper des prouesses de la nature. L’observation de la chlorophylle Les chercheurs en explorant les plantes en général se sont rendu comptes que c’est la chlorophylle qui donne aux plantes cette coloration verdâtre. Une molécule que les paléobotanistes requièrent qu’elle ait présidé à la naissance de tous les végétaux. Cette molécule est surtout connue pour sa pigmentation verdâtre et ses origines qui remontent à la nuit des temps, à la vie précambrienne. Dieu recommande l’observation de la nature verdâtre A la sourate intitulée : «Le Pèlerinage» au verset (62), Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le Très-Miséricordieux -N’observes-tu pas comment Dieu verdit la Terre après avoir précipité l’eau du ciel ? Cette molécule verdâtre remonte ses origines à la nuit des temps, dans les solutions aqueuses et acides des eaux précambriennes. Là, où jadis une « main » créatrice et ordonnatrice façonnait à gré et à bon usage les organismes autotrophes ((photo autotrophes ou chimio-autotrophes), pour qu’elles puissent construire eux-mêmes leurs propres constituants et se nourrir sans en dépendre d’aucune autre. C’est le cas, notamment, des végétaux- qui se sont vus fabriquer, grâce à la photosynthèse, toutes les substances dont ils avaient besoin pour croître et se développer, à partir du dioxyde de carbone de l’eau, de l’air, de l’énergie solaire, et des minéraux du sol ou des bactéries des milieux extrêmes, les bactéries du fond des océans, où aucune lumière n’y arrive- obtiennent leur énergie en oxydant le soufre. Cette Main tangible, Bienfaitrice et discrète à la fois, fixa dès ces instants de la vie sur terre, le magnésium comme une identité remarquable des pigments verts par lequel tout devait graviter autour. La vie certes n’était pas encore née au sens aérobic du terme mais elle s’organisait déjà anaérobiquement dans les eaux primitives de ce premier Océan. Au nom de Dieu, le Tout- Miséricordieux, le Très-Miséricordieux - … / « son Trône était sur l’eau ». (S11-V7) Les processus respiratoires furent les premiers à livrer leur secret… Dès ces instants occultes des structures tétrapyrroliques faisaient leur apparition et s’arrangeaient sur les structures atomiques de magnésium en se faisant solidement fixer sur des pytols (un alcool à très longue chaîne). Cet ensemble de structures a régulé les molécules chlorophylliennes. Ces molécules sont identifiées et cataloguées par les chimistes en deux formules distinctes. La chlorophylle (a) et La chlorophylle (b). La chlorophylle (a) ==== ( C55H72N4O5Mg La chlorophylle (b) ====( C55H70N4O6Mg Le noyau central de cette formule est ce carré tétrapyrrolique au centre duquel serait fixé le magnésium. Toute la vie gravite autour de ce noyau de végétal. Le reste du périphérique est essentiellement du carbone, de l’hydrogène et de l’azote. Tous les agriculteurs savent que les engrais azotés provoquent remarquablement le verdissement des plantes. Par contre la déficience du magnésium rend plutôt la plante jaunâtre. C’est le processus de la photosynthèse qui permet aux plantes d’utiliser l’énergie de la lumière pour fabriquer, à partir du gaz carbonique, les glucides qui seront la matière première de toute la substance vivante. La photosynthèse est la seule substance naturelle capable de transformer l’inanimé en matière vivante. Ces pigments verts sont surtout identifiés pour leur capacité d’absorption des photons. Ils sont capables d’extraire de l’atmosphère 1oo milliards de tonnes de carbone par an et de les faire passer du minéral à l’organisme. Aucun autre organisme vivant ne saurait outre passer cette usine végétale. La conquête chlorophyllienne L’invention de la pigmentation verdâtre par le Créateur a rendu permis le passage de la vie précambrienne à celle du cambrien. Cette molécule avait la capacité d’éliminer les composés gazeux de l’atmosphère irrespirable et inhospitalière. Les premières microflores marines à bactéries et à algues bleues commençaient par faire leur apparition. Les spécialistes de la flore marine lui attribuèrent le nom de cyanophytes ou de cyanophycées. Joël de Rosnay* fera remarquer : « Que cette nouvelle étape résulterait d’un étrange accouplement ! La cellule végétale serait née d’une cellule hôte qui aurait adopté des squatters, c’est à dire des algues à photosynthèses qui se seraient transformées en chloroplastes. » Cette suggestion de Rosnay nous renvoie à l’émergence du phytoplancton dans les eaux primitives de la Création. Là où la densité marine faisait paraître pour la première fois des nouvelles formes d’organismes comme les « coccoïdes » par exemple. Ces premiers êtres vivaient anaérobiquement et pouvaient vivre en l’absence d’oxygène. Le Savoir Divin avait outillé ces premiers êtres pour produire de la photosynthèse parce que cette fonction photosynthétique permettrait d’absorber le gaz carbonique abondant dans l’atmosphère et de rejeter de l’oxygène. Cette fonction a permis à l’oxygène de s’accumuler dans l’atmosphère. En se concentrant sans cesse dans l’atmosphère, l’oxygène de la haute atmosphère a pu se transformer en couche d’ozone dont les caractéristiques principales étaient de filtrer les rayons ultraviolets nocifs pour les êtres vivants. Lorsque la couche d'ozone devint suffisamment importante, les végétaux purent quitter l'abri offert par le milieu aquatique, et coloniser la terre ferme. A partir de là, la Terre assistera à une véritable « explosion » de la vie. Il serait probable que les premiers organismes micro végétaux seraient par cette main mystérieuse et créatrice, aurait par une certaine symbiose phagocytée une microfaune des eaux profondes par des cellules procaryotes. -------------------------------------------------------------------*Auteur de l’aventure du vivant. Directeur de la cité des sciences. Cette hypothèse de phagocytose laisserait donc suggérer aussi qu’il y ait une évolution « macrophage », c’est à dire qu’une d’entre les microfaunes aurait avalé une flore déjà équipée de chloroplastes et aurait donné des symbioses secondaires telles des algues, de dinoflagellés, de spores et de champignons. Chemin faisant, cette évolution les aurait conduits jusqu’à une lignée évolutive qui les aurait menées aux plantes distinctes et actuelles. Certains paléobotanistes disent, que c’est grâce à l’adaptation endothermique des cyanophytes que leur population s’est vue dominer complètement le monde des étangs, des marécages tout en modifiant les propriétés de l’eau et couvrant la surface sur laquelle, elles flottent de tâches verdâtres appelées fleurs d’eau. Un paléobotanistes, fasciné par le monde des végétaux déclara avec enthousiasme qu’ :« On ne saura jamais assez quel être primitif génial aura réussie à fabriquer pour la première fois cette verte molécule, dont son apparition marquera le point de départ de l’histoire des plantes. » * Un autre paléofloriste voyait dans le monde des végétaux une prodigieuse histoire. Une épopée d’une algue qui aurait un jour quitté la mer pour conquérir le monde et peupler la Terre avec pour seule arme, une molécule (la chlorophylle). Une molécule qui ne laisserait jamais sans doute indifférent les spécialistes du monde végétal. Une quête qui n’a d’ailleurs pas cessé jusqu’alors ! Un biologiste plus affirmatif que ses collègues dira : « Dans l’eau, les algues n’avaient aucune raison de se mettre debout, ni à chercher à se fabriquer des racines ». Avec la marée basse, ces plantes aquatiques se voient mystérieusement outillées de tiges qui leurs permettent de mettre un système de canalisation qui cheminera l’eau et les sels minéraux jusqu’aux cellules. « La première plante à réussir cet exploit est la charmante Cooksonia. Haute de quelques centimètres, elle n’a ni feuille ni fleur ni racine. Son système vasculaire est rudimentaire. Le système va s’améliorer chez ses descendants. Des canalisations parfaites apparaîtront bien plus tard… » ------------------------------------------------------------------*Jean-Marie Pelt, professeur de biologie végétale et de pharmacognosie à l’université de Metz. Le Coran n’a jamais occulté les vertus de la molécule verdâtre et lui a même accordée des attributs créatifs capables de générer et de régénérer tous sortes de conglomérats fruitiers. A la sourate intitulée : « Les bestiaux », au verset (98), Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux 98- C’est lui qui précipite l’eau de pluie. Il éclore par cette eau, tout sortes de plantes. Par cette eau, il en extrait le pigment vert (la chlorophylle). Par cette substance il produit des conglomérats de graines. Nous éclosions des régimes : des dattes pendantes extraites de la spathe de palmier, des vergers de vignes, des oliveraies et des grenadiers, présentant des espèces de fruits avec des variétés semblables et dissemblables. Observez leurs fruits parvenant à la maturité ou demeurant encore immature ! Il y a dans cela des signes pour des communautés croyantes. L’exploration de la flore chlorophyllienne a fasciné le monde des botanistes. Cette admiration a poussé les botanistes à requérir cette substance verdâtre dans les chloroplastes qui sont eux-mêmes des sortes de pigments verts qui colorent la plupart des végétaux. Toutes les analyses montrent que les plantes synthétisent la matière organique. Les molécules hydrocarbonées produites par les éléments de la photosynthèse sont aussi à la base de notre alimentation. Les chercheurs essaient de comprendre les mécanismes de la conversion biologique. Voir comment les énergies stockées dans les chloroplastes parviennent à produire des molécules hydrocarbonées ? La recherche fondamentale tente de percer les mystères biochimiques de la décomposition ou de la photolyse de l’eau et de la production d’oxygène Les observations actuelles sont encore imparfaites pour comprendre l’ensemble du mécanisme réactionnel à l’échelle moléculaire. Mais, elles parviennent à comprendre que l’eau est le donneur d’électrons. La photolyse permet des réductions qui seront à la base des transformations. Le transfert des éléments dissociés s’opèreront entre des donneurs et des accepteurs. Dans le cas de la photosynthèse l’hydrogène (accepteur) en réaction avec le CO² produit des molécules hydrocarbonées (CH²O). D’autres chercheurs parviennent par percevoir qu’il y aurait tout un patatras de fabrication qui feront que l’oxydation de l’eau et la réduction du gaz carbonique se dérouleront indépendamment dans le temps et dans l’espace cellulaire. + L’oxydation de l’eau 2H²O ( O² +4H + 4 électrons conduit au dégagement d’oxygène. La réduction du gaz carbonique CO²+ 4électrons + 4H produit des glucides (CHOH) n. Dans l’oxydation, les électrons sont arrachés aux molécules d’eau, ce qui entraîne la production d’oxygène. Les électrons sont cédés au centre réactionnel qui les utiliserait lui-même pour réduire une petite protéine, la ferrédoxine, celle-ci fournirait à son tour les électrons nécessaires à la réduction du gaz carbonique. Une autre perspective est fondée sur le fait que l’eau est constituée d’oxygène et d’hydrogène et que les atomes de l’oxygène dégagé lors de la photosynthèse proviennent exclusivement des molécules d’eau. Les réactions de la photolyse de l’eau dans la photosynthèse sont complexes. Elles insèrent les difractions lumineuses sur les molécules et leurs modes absorptions. Une foule d’équations chimiques interchangeables entre les atomes qui donneront des substances alimentaires jusqu’aux fruits et de l’autre une libération d’oxygène dans l’atmosphère. Les agrobiologistes ont dû sacrifier bien des cultures viagères pour comprendre comment la substance chlorophyllienne pouvait engendrer tant de graines immatures dans un premier rôle de son investissement puis voir ces mêmes graines ou ovules immatures logées dans des carpelles devenir après un délai imparti des fruits matures (charnelles ou secs) pour être consommées. Les olives de consommation sont cueillies vertes ou mûres. Les olives immatures restent vertes dans la saumure. La graine, ou noyau, de l’olive est souvent retirée et la cavité remplie d’une préparation épicée comme le poivron rouge. Pour décortiquer le poivre à partir de graines immatures séchées (poivre noir) ou de graines immatures non séchées (poivre blanc), on laisse tremper des grains de poivre mûrs (rouges) dans de l’eau, ce qui élimine leur pellicule externe. Cette sève nourricière des plantes (chlorophylle) devient un critère d’appartenance du monde végétal et sa présence se manifeste dans toutes les cellules. Ce pigment vert est commun aux algues, aux mousses, aux fougères et aux plantes qui produisent des conglomérats de graines c’est à dire des (spermaphytes). L’émergence des graines et sexualité(Spermaphytes) La production des conglomérats de spermaphytes a diversifié la nature végétale. Une diversification qui a permis à faire naître chez tant de plantes des caractères diversifiés et spécifiés. Le conglomérat de graines est rendu possible grâce au nouveau mode d’appariement binaire que le monde végétal a acquis. C’est à dire la sexualité. L’invention du sexe marqua une étape nouvelle chez les plantes comme chez tant d’autres espèces. Cela a été une invention majeure et décisive pour garantir la reproduction des espèces. Avec le sexe, deux êtres vivants en donneront un troisième qui serait différent d’eux. L’Ingéniosité divine qui dans ce cas précis et n’en déplaise à certains biologistes, réside dans le système reproducteur qui lui est mouvant et très voyageur. L’immobilité des plantes n’est qu’une apparence, les végétaux concèdent cette voie de navigation aux forces aérodynamiques du vent et au pouvoir des effluves odorants. Ils ont par le biais de ce cheminement hérité une sexualité très riche et ont été merveilleusement adaptés. Les premiers observateurs qui ont dans des proportions variées envisagées la manifestation d’une sexualité chez les plantes se prénomment : Hedwing en1782 qui découvrit la sexualité chez les mousses, Naegeli qui découvrit en 1844 la sexualité des fougères, Tulasne qui découvrit en 1851 la sexualité chez les champignons et enfin Ikeno et Hirase qui découvrirent en 1896 la sexualité des gymnospermes. Particulièrement énigmatiques étaient aux yeux de ces chercheurs ces spores et ces grains minuscules des plantes. Leurs présences presque fugaces au moment où les fleurs présentent ces meilleures couleurs et ses meilleurs parfums, étaient autant d’indices révélateurs qui supposaient une présence d’une sexualité possible. Au fil des ans les recherches s’approfondissent et parviennent à déterminer qu’une reproduction sexuée s’accomplit au niveau des organes intérieurs de la fleur et qui fusionnent deux par deux. Des biologistes contemporains s’interrogent et voudraient comprendre davantage sur le choix lucratif du mode d’appariement binaire et se disent pourquoi la sexualité en générale a-t-elle choisie une combinaison binaire, et non une combinaison tripartite ? Les éléments de la génétique y répondent favorablement à cette question en y imposant leur mode de brassage des brins d’ADN. Pour brasser des paires de chromosomes dans une oosphère fécondée, il faudrait une machinerie biologique extrêmement complexe. Elle le serait encore davantage si elle devait mélanger trois patrimoines génétiques. Faire des combinaisons triatomiques n’est sans doute pas une chose aisé et pour le moral des espèces élues. Le vicariat n’a pas optée pour une chose triviale .Si les espèces des temps immémoriaux ont inventé une sexualité triade, les fossiles florales n’ont pas laissé de trace de leur passage. De toutes les manières, elles n’ont pas survécu. La quête originelle de la sexualité La quête d’une sexualité primitive pousse toujours les paléontologues ou les paléobotanistes à s’interroger davantage sur le comment de cette évolution. Certains biologistes cherchent même à trouver une certaine forme d’intelligence chez les plantes pour y croire que l’une d’elle a été assez intelligente et futée et a inventé de surcroît la sexualité. D’autres l’ajourneront aux calendes des eaux primitives. Ils diront que peut être qu’une bactérie des eaux profonde aurait changé son matériel génétique avec une autre bactérie et de ce brassage, des cellules se seraient spécialisées jusqu’à ce que des cellules germinales naissent et feront naître avec elles la sexualité. Cette hypothèse est forgée à partir d’une opinion répandue qui voudrait selon laquelle que la sexualité soit un avantage décisif pour la survie des espèces. Le sexe serait par la force des choses un moteur de l’évolution. Contrairement à une opinion courante, les bactéries, réservent bien des vies sexuées. Elles le font certes par duplication, par simple division cellulaire. Elles peuvent à l’occasion échanger leurs gènes. Cette forme de reproduction génétique est une forme de sexualité primitive disent certains biochimistes spécialisés dans la biologie moléculaire. Ces hypothèses demeurent toutes en suspens car bien d’autres n’ont pas été résolues. Ce serait trop médire les options facultatives de l’intelligence humaine d’avoir pu au moins effrayer bien des chroniques du passé de l’histoire de la vie sur Terre. Beaucoup de spéculations de fortune. Notre savoir prend quand même un coup devant tant d’interrogations scientifiques coiffées par tant de suggestions profanes. Il serait absurde de croire qu’un être aussi primitif qu’il soit aurait inventé le sexe, même si au demeurant la sexualité était apparue avec lui. L’invention du sexe est un concept divin, son application se généralise à toutes les espèces. L’apparition du sexe avec le premier être n’est pas forcément l’œuvre intelligente d’un brassage quelconque, ou d’une plante quelconque. Ces plantes ou ces brassages souscrivent des compétences, des pertinences et des intelligences émanant non de la grandeur nature mais serait plutôt le témoignage et l’œuvre d’un Etre Génial et Omniscient qui aurait fait parcourir à la nature bien des chemins de traverses. La sexualité est le produit d’un des chemins parcourus .Elle a convolée sur des chemins divers de la création pour devenir enfin le moteur de l’évolution. Que d’espèces a–t-elle engendrées pour nous donner des Procaryotes (cellules sans noyau) et des Eucaryotes (cellules avec noyau).Elle a emprunté des voies sur Terre qui ont donné plus tard des êtres comme des plantes et des vertébrés. L’invention de la sexualité est une œuvre grandiose qu’il faudrait certes la rechercher mais il faudrait la rechercher singulièrement. L’invention de la sexualité pour toutes les espèces est une chose. Cela relève du domaine d’un concept universel dont ces applications ont été généralisées à toutes les espèces. Il ne faudrait surtout pas confondre entre un concept inventé originalement pour toute la première fois et voir ce concept prendre des formes d’identités remarquables pour chaque espèce créée et spécifiée. A la sourate intitulée : « Les poètes » au verset (6), Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux -Quoi donc, n’observent-ils pas la Terre et cependant que de plantes avonsnous germé par le mérite des paires accouplées ? Dans ces procédés il y a des indices révélateurs mais beaucoup n’y croient pas ! Le temps imparti à la créativité L’invention du sexe est une idée originale du Tout puissant. Elle trouve ces applications diverses en chacune des espèces. En ce sens que la Création est à la fois « une idée spirituelle mais matérialisée ». Un Hadith célèbre attribué au prophète dit : « Dieu a des moments qu’il réserve à la créativité, s’il désire que quelque chose soit alors il lui dit : soit et elle le fut ! ». Pour les scientifiques se sont toujours les notions de temps qui les dérangent par nos arguties religieuses. Les temps sidéraux et géologiques se comptabilisent en milliards et en millions d’années et parfois ce sont des milliards d’années lumières. La notion du fia flux écourte les notions évolutives. En ce sens qu’elle est rejetée. Mais les notions de célérités dans l’espace, de la découverte des trous noirs et de la relativité ont vite rendu justice et ont fait valoir les évidences de l’espace-temps. Des échelles de grandeurs se sont apparues. Les principes des équivalences étaient mis à jours … Les temps modernes font valoir des horloges atomiques et subatomiques parfois. La quête d’un temps prototype est toujours en cours. Les systèmes de références varient et tout entre dans la reconquête des fourchettes requises. A la sourate intitulée « Le pèlerinage » au verset (46) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux …/ Et, un jour pour Dieu équivaudrait à mille ans selon vos propres calculs. Le découpage de l’espace-temps n’est pas le même pour deux observateurs situés dans des espaces de temps différenciés. Pour passer des mesures du premier aux mesures du second, il faudrait employer les formules connues sous le nom de « transformations de Lorentz ». La relativité a le mérite d’avoir introduit du relatif dans des questions où des physiciens et des mathématiciens voyaient de l’absolu. La relativité a montré qu’en réalité nos mesures de temps et d’espace n’étaient pas indépendantes : le temps n’est pas absolu, sa mesure dépend des mouvements relatifs dans l’espace, tout comme les mesures de distances dépendent des temps propres à chaque observateur. Einstein s’en est beaucoup requis de la constante qui gouvernerait les étoiles. Il se demandait intuitivement qu’est-ce qui poussait les étoiles à s’éloigner l’une de l’autre en dépit de leur gravitation. Il y aurait certainement se demanda-t-il, une force capable de combattre la gravitation et de disperser les étoiles. Les observations de Hubble ont vite dissipé les interrogations d’Einstein. Ce dernier considéra son hypothèse comme la plus grosse bourde de sa vie et elle tomba en disgrâce. Hubble parvenait par des mesures des couleurs spectraux à définir lesquelles des étoiles se rapprochaient de nous et lesquelles des autres s’en éloigner. L’expansion de l’univers venait par être confirmée. Les mesures de Hubble n’en disaient pas plus ! Rien sur la nature de cette force mystérieuse qui éloignerait donc les étoiles en dépit de leur gravitation. Les chercheurs actuels de l’observatory National de l’Australie et du Laboratory National de Californie découvrent que la constante cosmologique représenterait une énergie deux fois plus importante que la densité d’énergie de la matière. IL y a 30 % de matière et 70% d’énergie existerait sous la forme d’une énergie invisible qui tend à dilater l’Univers. Les astrophysiciens ne pouvaient donc ignorer cette forme d’énergie et il faudrait lui donner une valeur. Jean Iliopoulos physicien au département de physique théorique de l’école normale supérieure dira : « En tant que théoricien, le fait que la constante cosmologique ait une valeur ne nous choque pas. Nous avons maintes fois tenté de prouver qu’elle était nulle et nous n’y sommes jamais arrivés ». Cette constante cosmologique qui dilaterait l’Univers serait en toute logique l’horloge Universelle même si au demeurant la vitesse d’expansion est toujours croissante .la constante cosmologique gouvernerait donc l’espace stellaire. Les 70% d’énergie du vide sont les pulsateurs de l’excroissance de la matière céleste, et son temps s’exprimerait en fonction de la vitesse d’expansion. Si cette horloge saure être déterminée, elle constituerait un renouveau dans le temps Universel et toutes les autres horloges ne seraient que des temps relativisés par rapport à l’horloge universelle. Ce qu’il faudra mettre en relief, c’est l’adéquation de la constante cosmologique avec l’horloge universelle. Mais, si cette constante cosmologique existe bel et bien quel serait donc le phénomène qui se cacherait derrière elle ? Avec cette foi qui pousse le religieux, toujours vers plus à l’avant, te répondra avec anticipation, sans nul doute : c’est l’horloge divine. Néanmoins la découverte de la relativité a eu pour base une critique logique des mesures humaines du temps et de l’espace. Ses champs d’applications se sont avérés plus vaste qu’aucune autre théorie n’ait jamais dominé sur Terre. Autrement dit aussi que quel que soit le mode de calcul choisi pour la référence d’une mesure, il existerait un dénominateur commun concevable pour toutes les mesures. Ce dénominateur commun serait en mesure de servir de mode de passage d’un mode de calcul à un autre. La métrologie se donne donc libre choix pour créer des variabilités équivalentes entre les unités de grandeurs. Le bureau International des mesures siégeant à Paris depuis 1889 a établi le mètre pour les distances et l’heure comme unité de temps .Chaque année le bureau international des mesures réévalue les mesures adoptées. Les critères changent en fonction de l’évolution technologique des instruments. La définition même du temps change en fonction des données nouvelles de la technologie. La quête d’un temps prototype universellement établi a encore de beaux jours devant elle. L’exactitude n’est pas du ressort de l’humanité. Bien des inexactitudes et des imperfections devraient s’améliorer … A la sourate intitulée : « Jonas » au verset (4) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux -C’est lui qui a fait du soleil un astre flamboyant et de la lune un luminaire. Il a minutieusement évaluée les quartiers afin que vous appreniez le nombre des années et les calculs… Le temps n’est pas le propre des scientifiques seulement, il est aussi des autres et du religieux. La montre du religieux est au mieux plus synchronique avec l’horloge de l’Universel. La simultanéité de deux évènements n’a pas simplement des significations physiques et matérialistes, elle peut prendre des proportions spirituelles. L’exemple que nous a cité Einstein sur le voyageur qui est dans le train et qui sait qu’il arrivera à 7 heures à la gare et de l’autre, le chef de gare qui attend sur le quai le train qui arriverait à 7 heures. Ces deux personnes n’ont de commun que la montre conventionnelle. Cet exemple qui illustre la simultanéité pourrait corroborer ce hadith célèbre du prophète qui dit : « Celui qui dispose son temps à Dieu, n’a nul besoin d’assistance : ni d’un prophète messager, ni même d’un ange rapproché. » Le temps des scientifiques montre combien les distances sont éloignées mais le temps des religieux écourtent ces distances Le temps relatif écourte bien des choses. Et l’espace-temps peut parfois devenir inutile lorsqu’ il évoque des idées de proximités, comme ce hadith qui dit : « L’être humain est plus proche de Dieu lorsqu’il se vautre à terre pour prier ». Le temps c’est Dieu. Parfois l’individu insulte le temps qui court et pourtant Dieu dit : « Le temps, c’est moi ». « Je suis l’entament sans commencement et je suis la fin sans finitude ». La recherche en biologie moléculaire découvre l’horloge biologique et montre que le plus part des substitutions de gènes dans la nature sont neutres. C’est d’après eux la principale cause de la variation génétique des populations. Une notion importante en découle alors : c’est l’ « horloge moléculaire ». Si la plupart des substitutions de gènes sont neutres, on peut estimer que le taux de substitution est à peu près constant au cours du temps. Selon C. Woese*, l’ARN ribosomal ou les gènes qui codent cet ARN était un bon « chronomètre moléculaire universel ». Ils ont pu avec l’assistance de toute une logistique de séquençage des gènes établir que l’ancêtre commun universel n’était pas un organisme particulier qui aurait engendré une lignée unique. C’était plutôt un conglomérat de cellules primitives qui auraient évolué ensemble jusqu’à l’apparition de plusieurs lignées distinctes et ont finalement engendré trois groupes primitifs (les bactéries, les archéobactéries et les eucaryotes. Les résultats de C.WŒSE ont découragé plus d’un microbiologiste, sa théorie venait d’ébranler l’arbre du vivant selon la classification des physiologistes. A partir de ce nouveau mode de calcul, Les microbiologistes perçoivent l’époque à laquelle vivait l’ancêtre commun de n’importe quel couple d’espèces d’après le nombre d’éléments de leurs protéines ou de leur ADN qui différait. Lorsque les chercheurs découvrent que la sexualité est devenue un moteur de l’évolution de toutes les espèces. Ils découvraient en fait l’axe de procréation auquel tout gravite autour de lui .C’est En ce sens que la sexualité est devenue pour les chercheurs un moteur de recherche universellement généralisé. Il faudra alors rechercher non les ordres graduels de la sexualité en chaque espèce évolutive mais plutôt requérir l’origine de la sexualité dans les interstices de l’argile laguné. Si les théories du savant Russe Alexandre Oparin* et les expériences de l’américain Stanley Miller** montrent que des éléments inanimés engendraient des vivants. L’inverse serait aussi possible c’est à dire que le vivant engendrerait l’inanimé. *Le Russe Oparine, Aleksander Ivanovitch (1894-1980), biochimiste russe qui fit un travail de pionnier dans l'élaboration des théories biochimiques expliquant l'origine de la vie sur Terre. Fortement influencé par la théorie darwinienne de l'évolution, il chercha à expliquer l'origine de la vie en termes de processus physiques et chimiques. En 1920, il suggéra que de grosses molécules (notamment des acides aminés) s'étaient formées à partir du méthane, de l'ammoniac et de la vapeur d'eau de l'atmosphère primitive, grâce à la lumière du Soleil et à la foudre. Ces composés s'assemblaient alors en structures de plus en plus complexes. Cette proposition fut d'abord vigoureusement combattue mais a depuis reçu des preuves expérimentales et a été acceptée comme hypothèse légitime par la communauté scientifique. **l'Américain Stanley Miller en 1950 reconstitua dans un ballon de verre l'atmosphère supposée de la Terre il y a environ 4 milliards d'années (c'est-à-dire un mélange de CH4, de NH3, de H, de H2S et de vapeur d'eau). Il soumit son mélange à des décharges électriques de 60 000 volts, simulant les orages. Après une semaine à peine, Miller identifia dans son ballon plusieurs composés organiques, notamment divers acides aminés, de l'urée, de l'acide acétique, du formol, de l'acide cyanhydrique, et même des sucres, des lipides et des alcools, molécules complexes semblables à celles dont l'existence avait été supposée par Oparine. ***Carl Woese, the Universal Ancestor, in Proceeding of the National Academy of Sciences, vol.95n°12, PP6854-6859.9 juin1998. Les expériences de Miller nous renvoyaient plus vers des notions d’exobiologie (science qui étudie la vie dans l’univers) Que de requérir la vie dans les arcanes des argiles minéralisées .Des microparticules auraient pu jouer un rôle fondamental dans la composition de la chimie qui précèderait l’apparition du vivant. En supposant même qu’ils auraient pu franchir l’impulsion thermique ils auraient été vite détruits par leurs entrée brutale dans l’atmosphère. Dans le modèle de Michel Maurette, la synthèse des molécules prébiotiques aurait pu se produire à proximité de sources hydrothermales chaudes (ou fumeurs noirs) qui existaient déjà voilà 4 milliards d’années. Ce scénario laisserait croire une ébauche de vie encore très primitive. Dans le modèle de Michel Maurette l‘apparition de la vie sur Terre semble plus écourtée que les millionnaristes des géologues. Michel Maurette dira : « J’ai l’intuition raisonnable que la vie s’est faite rapidement. Peut-être en dix ou vingt ans, car c’est l’espérance de vie moyenne des fumeurs noirs ». Les géochimistes et les exobiologistes découvrent que les chondrites ordinaires sont formées de matériaux qu ‘on trouve dans les météorites dites différenciées. La plus part d’entre elles ont une forte teneur en minéraux hydratés (les silicates hydratés tels que la serpentine et diverses argiles comme la smectique), mais aussi en hydrocarbures, en acides carboxyliques, en composés carbonylés, ainsi qu’en acides aminées et en bases puriques et pyrimidiques. Ces éléments composent la matière biologique : on les retrouve dans les protéines et les acides nucléiques. L’ensemble de ces éléments organiques est appelé CHON. Les quatre matériaux de l’univers. Mais des modélisations de premier ordre ont vite écartées les scénarios de pluie météorites ensemençant la Terre parce que les micro météorites auraient vite étaient détruits par l’échauffement de la stratosphère 1500°C ,température de fusion des silicates . La création s’entame à partir d’un dépôt d’argile lagunaire à odeur fétide. A la sourate intitulée : « Les romains » au verset (19) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 19- Parmi les signes ostentatoires, est qu’il vous a créé de la terre, puis vous voilà des générations multiples … A la sourate intitulée : « La prosternation » au verset (6) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux (6) -Celui qui a créé, à la perfection toute chose et a entamé la création de l’être humain à partir d’une argile. Puis a transféré votre embranchement dans une lignée de liquide d’eau aqueuse. Puis, a établi des arrangements et des équilibres. Puis, a insufflé par son esprit vivant. Avec ce dernier vous voilà nanti d’appareil auditif, d’organe de vision et de tant autres organes. Et avec tout çà très peu d’entre vous nous remercient (10) Robert Hazen dira : « Nul ne sait comment précisément comment la vie est apparue, mais le premier organisme vivant est né des seules ressources disponibles sur Terre primitive : l’air, l’eau et les roches. ». Selon lui les roches ne faisaient pas bon office dans les scénarios présentés antécédemment et les roches ne faisaient que de figurants ou de seconds rôles : cette distribution des rôles était une erreur. Un nombre important d’expériences récentes révèle que les minéraux ont joué un rôle décisif dans les réactions chimiques élémentaires qui ont présidé à l’apparition de la vie. Ainsi donc les minéraux des roches n’auraient pas simplement été des figurants dans la naissance de la vie, mais des acteurs à part entière. La théorie d’Oparin et les expériences de Miller ont le mérite incontesté d’avoir réussi de faire passer la question des origines de la réflexion philosophique à celui des sciences expérimentales. Pour tenter d’élucider ce mystère, les scientifiques pensaient que les ingrédients de la vie se seraient accumulés dans des réservoirs de certaines roches comme la pierre ponce volcanique et le feldspath. Dans chacune des cavités de ces roches, une réaction particulière d’auto réplication moléculaire aurait eu lieu. Et au terme d’une multitude de réactions chimiques, les molécules de la vie seraient apparues. Ainsi donc naissait l’idée selon laquelle les argiles sont les mieux préposés pour attirer les molécules organiques. Les argiles présentent des caractéristiques particulières lisse au toucher et arrangé en couche régulières. Ces dernières souvent sont chargées électriquement pour attirer les molécules organiques. Plus récemment on a démontré que les argiles et d’autres minéraux stratifiés favorisent l’assemblage de toute une variété de molécules organiques qu’ils attirent. Ils ont découvert que les argiles offrent un support aux éléments constitutifs de l’ARN, la molécule qui dans les organismes vivants, traduit les informations génétiques en protéines. Les composés de l’argile montrent une nouvelle fois que les minéraux ont joué un rôle central dans cette sélection. Le Coran demeure très explicite sur ce sujet et fait même admettre entre les vivants et les choses inanimées bien des interactions d’interdépendances. A la sourate intitulée : « Les bestiaux » au verset (94) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux C’est Dieu qui (…) qui extrait le vivant de l’inanimé et il extrait l’inanimé du vivant ? Ou à la sourate intitulée : « Jonas » au verset (30) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 30-Demande-leur, (…) Qui fait sortir le vivant de l’inanimé et il fait sortir l’inanimé du vivant ? Ils te diront : « c’est Dieu ! », alors pourquoi vous ne le craignez pas ? 31- C’est en cela que réside l’œuvre de Dieu et il n’y a après la vérité suprême que des contre-vérité prodigues !32-(…) 33- Qui parmi vos associés sauront entamer et renouveler la création ? 33-Dis leur alors, Dieu est en mesure d’entamer et de renouveler la création ! Les tentatives de commenter le vivant par le vivant ne pouvaient exprimer que les œuvres continuelles du vivant mais en aucun cas elles n’exprimeraient la créativité du vivant. La créativité est soit liée à l’ontogenèse c’est à dire voir la triade des feuillets embryonnaires, soit à la phylogenèse et là ce serait de voir l’historiographie existentielle de la vie sur Terre autrement se serait voir comment s’entament les processus créatives de la vie. Nous avons déjà signalé un peu plus haut le verset qui interpelle l’être humain a requérir des recherches prébiotiques pour comprendre la naissance de la vie sur Terre dont en rappelant voici l’extrait : A la sourate intitulée «L’araignée», au verset (2O) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Explorez la Terre et voyez comment Dieu a entamé la Création ! Les œuvres de la création se ressourcent dans les annales des processus créatifs des choses inertes, donc dans l’inanimé. Les ingrédients de l’inanimé sauront mieux que n’importe qu’elle autre vivant commenter les essences de la vie sur Terre. Si la vie naît des choses inanimées inversement aussi l’inanimé peut faire paraître le vivant. Les diagenèses sont des processus qui font passer les organismes du vivant au minéral, donc à la Terre. En présence par exemple, des argiles et des eaux lagunaires bien des choses pouvaient naître spontanément à nos yeux même si d’autres données occultes échapperaient à notre savoir. On a démontré récemment qu’en présence d’argiles, les fameuses « bases » D’ADN pouvait s’assembler instantanément en petites chaînes d’acides nucléiques (A.C.G.T). A la sourate intitulée «Les romains», au verset (49) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Explorez donc, les vestiges tangibles de la Miséricorde divine et voyez comment il redonne vie à la terre morte ! Celui qui réussit cela est en mesure de redonner vie aux morts et il est omnipotent sur chaque chose. (50) Les biochimistes disent qu’en effet les argiles sont aptes à absorber les petites molécules organiques telles les acides aminés. C’est dans les interstices des argiles lagunaires à odeur fétide que se feraient les percolations et les interactions ; des peptides feront bonne figure d’apparition et donneront de meilleur rendement. Le meilleur rendement étant celui des argiles à structures régulières, semi cristallines, lorsqu’un excès de peptides ne viendrait pas les désorganiser. Les scientifiques ont pu préciser que la montmorillonite était le meilleur adsorbant des acides aspartique et glutamique, la Kaolinite est le catalyseur le plus puissant. Par le jeu des forces électrostatiques notamment, ces argiles font naître non seulement des peptides mais encore des polyphénols, des acides gras et même des glucides. Le fonctionnement du code génétique est en revanche infiniment trop compliqué pour être apparu d’un seul coup. Les protéines, trop complexes, sont sans doute incapables de se reproduire de façon simple. Les scientifiques pensent que dans les premiers organismes il y aurait eu d’abord formation d’A.T.P, puis d’A.R.N et d’A.D.N. L’ARN devait seul constituer le tout premier gène. A la sourate intitulée : « Les ordres » au verset (10), Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Questionnes-les donc ? Croient-ils que leur création est plus coriace que ce que nous avons créé. Nous les avons créé d’une argile à odeur fétide. Les ingrédients des eaux lagunaires en présence d’argiles ont par quelques remaniements des bases chromosomiques transformés bien des choses qui les auraient conduit jusqu’à l’apparition du premier sexe plantaire. Le sexe parvenant à cet être aurait emprunté bien des chemins créatifs et évolutifs pour qu’enfin il finisse par se faire brasser copulativement. Qu’on quête la sexualité dans les eaux primitives du précambrien où qu’on la transcende par quelques événements de la panspermie, la sexualité a à bien des égards engendré des êtres que nous ne connaissons pas. Dans le Coran, à la sourate intitulée : « Ya Sîn », au verset (35) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux « Gloire à celui qui a créé les sexes de toutes sortes d’espèces, de ce que la Terre a fécondée comme plantes de ce que les êtres ont engendrés et de ce que vous ne savez pas ». Que le chercheur ne s’ y trompe pas dans sa quête des origines ! La nature ne pense pas, ne réfléchit pas ! Elle obéit aux lois qui lui ont été prescrites. Elle obéit aux lois de l’évolution et aux normes sélectives de la graduation ou des étapes qui lui ont été concédées. Que les œuvres de l’artiste ne doivent pas cacher son auteur ! Il est vrai que l’œuvre est gigantesque et titanesque et nous nous ne somme que d’humbles lecteurs. Souvent des débats stériles et houleux y opposent les lecteurs du Coran et les admirateurs de la nature. Les uns admirent Dieu sans y rechercher son oeuvre et les autres s’attardent dans la nature sans y reconnaître Dieu. Des lacunes apparaissent de part et d’autre. L’œuvre de Dieu n’est pas posthume et ses travaux ne sont pas tombés dans le domaine public. Ils resteront toujours Patrimoine de l’Universel. Dieu lui même donne parfois des définitions à sa Création des définitions singulières. Chaque Création obéit à des normes singulières et des orientations que lui aurait choisi. A la sourate intitulée : «Az-Zumar » au verset (6) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux « Il vous a créé création après création dans les matrices maternelles (…)». Ce verset évoque clairement que dans les hospices de l’hospitalité vitélienne des processus évolutifs s’inscrivent dans la créativité. Et à chaque stade de modelage de l’embryon correspondent des éléments nouveaux de l’embryogenèse. Ce processus distinguera chaque étape de création. Des spécialistes de l’embryologie disent selon un principe émis au siècle dernier, selon lequel qu’il y aurait un parallèle entre l’ontogénie et la phylogénie. Selon les mots de Haeckel : « L’ontogenèse résume la phylogenèse » . L’ontogenèse étant le développement embryonnaire et la phylogenèse l’histoire évolutive. A chacune des modifications du développement de l’embryon se produirait un remaniement complet de toute l’embryogenèse. L’évolution des êtres (plantes, animales et humains) se serait-elle peut-être faite de manière graduelle ou par à-coup ? Le Coran demeure très affirmatif à cette question. Il inscrit l’évolution dans le processus graduel de la création ou du moins la créativité a suivie des chemins évolutifs. A chaque étape créative, des ruptures et éléments nouveaux naissent de manière originelle et inscriront chaque étape comme un degré de créativité distincte en soi. Le Coran introduit aussi la notion progressive de l’évolution. Mais diffère pour quelque peu de la théorie des évolutionnistes matérialistes. La créativité introduit des concepts nouveaux : « La créativité dans la discontinuité ». Des ruptures existent parfois chez une même lignée. Il y a communauté de partage de caractère entre les espèces mais dont chacune connaît une vicariance qui n’est pas nécessairement une descendance de l’autre. A la sourate intitulée : « La lumière » au verset (44) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux -Dieu a créé toutes les espèces vivantes à partir de l’eau. Il les a adaptées au mode de locomotion : les uns à la reptation, les autres à la bipédie et d’autres encore à la quadrupédie. Chaque espèce nouvellement créé est une révolution en soi dans la nature .Dieu donne libre cours à son inventivité et l’évolution suit le parcours de l’ordonnancement. Pour ce qu’il en est de la révolution apparue chez les végétaux, La palme ne revient jamais aux végétaux mais au Créateur. Celui qui a inscrit dans le livre des végétaux des trouvailles, des transformations les plus inattendues. Durant la dernière période de l’ère du secondaire, au Crétacé supérieur, des espèces nouvelles ont marqué leur apparition .L’Inventeur divin a introduit des formes nouvelles de créativité et qui ont révolutionné à jamais le monde des végétaux. C’est l’invention des graines fermées et des fleurs modernes nommées angiospermes ou plantes à fleurs. Ces plantes introduiront un élément nouveau et précieux à la fois des organes producteurs sexués totalement différents de leurs ancêtres. Ce fut une invention certes révolutionnaire. Dès leur apparition les plantes à graines se mettront à coloniser tous les milieux terrestres. Ils obtiendront un énorme succès écologique. Les graines nues vont d’abord s’épanouir sur des plantes à spores, frêles et fougères, puis une manipulation intervint divinement et les évolua vers des abris écaillés comme les conifères. Cependant, les ovules et les graines « nus » des ginkgos et des conifères ne sont guère protégés par les écailles. De ce fait, elles étaient vulnérables aux champignons, aux insectes et à la sécheresse ou aux agressions chimiques comme les pluies acides par exemples. L’invention des plantes à fleurs supplantera la plus part des autres végétaux et révolutionna cette ère. Les graines cette fois naîtront totalement enfouies dans les ovaires, puis dans les téguments protecteurs de la graine, leurs ovules et leurs embryons seront à l’abri des agressions chimiques et biologiques. Progressivement ces graines deviennent des championnes de la résistance et de la longévité. Une autre révolution accompagnera la procréation des plantes et des graines, c’est la disposition des graines pour être misent au service des techniques de dispersion. Dieu favorisera deux modes essentiels de dispersion. Des espèces de graines qui se verront relayés par les énergies éoliennes comme le vent et d’autres graines qui se verront relayés par des effluves odorants. A la sourate intitulée : « Le Miséricordieux » au verset (10) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 10-Dieu a placé la Terre pour les créatures.11- Il y a des fruits et des palmiers aux grappes très chargés. Et aussi des grains (de pollen) relayés par les vents et les effluves odorants. Lequel des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? La pollinisation anémophile Quand la pollinisation est assurée par le vent on parle de plantes anémophiles. Chez cette dernière ces techniques de dispersion dépendent des mouvements aérodynamiques des masses d’airs. Les premières graines de l’évolution n’attiraient pas les insectes pollinisateurs. Elles étaient très souvent petites de tailles, peu voyantes ou inodores comme les (orties, pins et les chênes…) Chez ces types de plantes la pollinisation ne pouvait se faire que par la relayeuse des forces aérodynamiques du vent. Pour ce faire, ces graines se sont vues outillées d’ailettes ou de poils. Ces grains de pollens ne pouvaient polliniser les autres plantes qu’en voyageant de manière alaire et au gré du vent. Ils disséminaient ailleurs leurs pollens… Ce système a beaucoup soulevé de questions chez les palynologues. Ils se sont interrogés sur la faible possibilité d’un grain de pollen d’aller se poser sur l’ovule. Un seul grain de pollen sur 10.000 ou même davantage) emporté par le vent atteint l’organe femelle de la plante cible ; les autres se déposeront sur toutes sortes d’objets tels que des feuilles, des branches, des poteaux télégraphiques ou les cavités nasales de personnes allergiques. La pollinisation par le vent- l’anémophilie- gaspille sans doute davantage de pollen que d’autres méthodes, mais elle est moins irrationnelle qu’il n’y paraît. Si ce processus était si inefficace, Dieu n’aurait sans doute pas maintenu sa nature à le conserver tout au long de l’évolution de la Terre. Les observations attentives ont vite apporté une réponse .Les gymnospermes par exemple résolvent ce problème en produisant en grande quantité le pollen. Les ailettes ou les poils faciliteront l’envol des graines comme des planeurs. Leurs vésicules latérales offrent une plus grande surface de contact avec le vent qui les pousse à bonne distance. Lorsque les conditions sont favorables le pollen est transporté par le vent vers d’autres plantes de la même espèce et il se dépose sur les oosphères (corps spécialisés dans la reproduction des gamètes femelles végétales) ou sur le structures qui les contiennent, fécondent les oosphères qui donneront des graines. Les botanistes savent de nos jours que les plantes polliniques sont équipées de systèmes aérodynamiques qui filtrent de grandes quantités d’air pour en extraire le pollen. Par ce procédé le Semeur divin a inventé d’astucieux systèmes pour disséminer les graines et assurer leur survie. A la sourate intitulée : « L’évènement fatal » (El-Waqi‘a)au verset (63) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Est-ce, vous qui semez ou bien sommes-nous les semeurs ? Le grain de pollen a d’autres emplois à son répertoire aussi, il peur servir de témoignage des végétaux du passé. Il peur servir de marqueur pour la météorologie, Il peut donner des indications sur la prochaine vendange et fournir des informations sur les variations du climat. L’aéropalynologie contribue à l’étude de la circulation des masses d’air. Le fait qu’à une époque donnée on intercepte du pollen de bouleau à Béni-Abbes (Ksar du Sahara algérien) ou du pollen d’olivier à Sig près d’Oran, renseigne sur la trajectoire des flux d’air au cours de la période considérée. C’est en ce sens que le pollen est un marqueur de la trajectoire des masses d’air. Dieu laisse supposer des modalités de dispersion qui peuvent servir de signes de reconnaissances. A la sourate intitulée : « Les souffles du vent » au verset (1) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Dans les souffles des vents il y a des signes de reconnaissance. Il y a, ceux qui battent par rafales ! Il y a, ceux qui propagent diffusément, (…) *Les vents : les vents dépendent des forces du gradient de pression. La force apparente de Coriolis, des vents géostrophiques. Le vent observé à l’horizontale résulte donc de l’effet de trois forces : force du gradient de pression, force de Coriolis et force de frottement. Le vent exprime des déplacements atmosphériques qui peuvent être regroupés en trois ensembles. Les vents généraux, les vents régionaux. Dès que le vent se lève, il oscille les tiges des plantes. Celles-ci, laissent échapper par ces orifices de minuscules graines qui seront régulièrement disséminées autour de la plante mère au lieu de les voir s’accumuler à son pied. Des biologistes comme Claude Nuridsany et Marie Perennou voyaient chez les graines des capacités de dissémination qui faisaient des uns des cancres et des autres de bons élèves de la balistique. « Durant les jours d’été diront-ils, les genêts feront projeter leurs graines jusqu’à 7 mètres de distances. Chez les géraniums sauvages, les graines seront disposées à l’extrémité de lanières élastiques qui, à maturité, s’enroulent brusquement comme des ressorts et enverraient les graines dans toutes les directions. La balsamine catapulte ses semences selon un principe assez proche, mais avec plus de violence. Quand aux champions du voyage, les plus intrépides choisissent la voie des airs. Le déplacement par voie des airs, ont démontré par de nombreuses études, est le mode de transport le plus économe en énergie. Beaucoup de plantes y ont recours pour faire voyager leurs graines. A tel point que s’est développé, au cours de millions d’années, une véritable aéronautique végétale ». La pollinisation par le vent Inspire l’aviation Au siècle dernier, Sir George Cayley, le grand précurseur anglais de l’aviation remarqua que les graines du Salsifis sauvage pouvaient dériver au loin, portées par le vent ? S’inspirant de ce modèle naturel, il dessina des esquisses de parachutes. Mais en s’inspirant après une longue observation que la graine ailée de l’érable, il proposa de l’utiliser comme modèle pour les hélices des futurs avions. Le modèle le plus abouti est sans nul doute la graine volante de la zannonie, une cucurbitacée originaire de Nouvelle-Guinée. Elle libère ses graines depuis la cime des arbres autour desquels elle s’est enroulée. L’envergure de l’aéronef atteint une quinzaine de centimètre. Les ailes courbées vers le haut, sont rigides et d’une extrême minceur. La graine proprement dite est placée très exactement au centre de gravité de l’ensemble. Son vol montre une telle stabilité qu’Igo Etrich, pionnier autrichien de l’aviation, l’utilisa au début du siècle comme modèle pour construire un planeur de dix mètres d’envergure qui effectua de nombreuses démonstrations aériennes. avec un homme à son bord. Le pouvoir aérodynamique des vents pollinise les plantes ... La pollinisation des plantes mue par l’aérodynamisme des vents est sans nul doute à rechercher. De nombreuses plantes capturent à la perfection le pollen par le vent contrairement à certains biologistes qui n’y voyaient là qu’un mode de gaspillage de pollens. Ils n’y voyaient aucune stratégie économique. Pour qu’une plante soit fécondée que de gaines devraient-elles disparaître dans la nature sans jamais parvenir à destination. Or pour le religieux, cette suggestion relève d’un langage profane car Dieu a laissé entendre dans le Coran qu’il n’aimait pas les gaspilleurs et encore moins les nuiseurs. Cette inefficacité n’est qu ‘apparente, puisque la pollinisation croisée maintient la diversité génétique. Les pins à l’âge adulte utilisent la pollinisation croisée et leurs caractéristiques illustrent leur capacité à intercepter le pollen transporté par le vent. Dès que le cône est prêt à être pollinique, les écailles se séparent légèrement, ce qui permet la pénétration jusqu’au micropyle des grains de pollen portés par le vent. Lorsque les observations se sont portées sur les détails des structures des écailles cela a surpris plus d’un biologiste : les ovules se sont avérés enfouis près de l’axe (qui ressemble à une tige) et leurs micropyles s’ouvrent non pas vers l’extérieur, mais vers l’axe. Cette configuration semblait peu propice à la rencontre d’un grain de pollen et d’un micropyle ! Les écailles et les bractées étaient-elles capables de bloquer l’air et de dévier le pollen vers ces ovules si bizarrement disposés ? Cette question a nécessité des expérimentatrices. Karl Niklas a placé une maquette de pomme de pin plus grande que nature dans une soufflerie. Il a visualisé les turbulences de flux d’air à des bulles sur les pommes de pin. La maquette perturber le mouvement linéaire du vent de trois façons : Premièrement : Le vent était dévié vers l’intérieur du cône, où l’air tournoyait autour de l’axe, balayant la surface supérieure (portant les ovules) des écailles ; Deuxièmement : Le vent passant au-dessus d’une écaille y plongeait et tourbillonnait près des micropyles. Enfin la dernière : Le cône, avec ses nombreuses protubérances, créait de fortes turbulences sous le vent : l’air était rabattu vers le bas et aspiré vers l’arrière en remontant, il venait frapper les écailles de ce côté. Ainsi, grâce à ces trois mécanismes d’écoulement du vent, les grains de pollen transportés par le vent qui souffle sur une vraie pomme de pin, ont de grandes chances de rentrer en contact avec les micropyles. La pollinisation olfactiphille D’autres graines se verront empaquetées dans des enveloppes nutritives certes mais dont leurs fleurs utilisent également le parfum comme mode d’attraction. Les entomologistes et les ornithologues découvrent que les molécules odorantes détectées par les insectes et les oiseaux sont de puissants attractifs. Elles sont des signaux olfactifs qui relayent le règne végétal au règne animal. D’où l’extrême variété de senteurs de la flore sylvestre. Quand cette pollinisation fait appel à l’eau, on parle de pollinisation hydrophile .Quand elle fait appel à des animaux on parle de plantes zoïdophiles. Parmi ces dernières, on distingue plusieurs sous-groupes de plantes entomophiles ( fécondes par les insectes), chéiroptérophiles ( fécondées par les chauvessouris),malacophiles ( fécondées par les gastropodes) etc. Ces animaux ayant une vue peu développée mais un odorat sensible, les fleurs sont généralement les émanatrices d’odeurs et dégagent un parfum intense. Les insectes et les oiseaux sont des agents récepteurs d’odeurs. On serait tenté de dire que les fleurs mèneraient du bout du nez les animaux. Les palynologues et les botanistes perçoivent deux modes en général de pollinisation dans la nature. La première est perçue par le vent et l’autre par plusieurs sous-groupes : les insectes, les oiseaux, les gastropodes et les mammifères…d’où parfois l’on tire l’expression de pollinisation entomologique, pollinisation ornithologique etc. Pour ce qui est de la première c’est à dire de la pollinisation par le vent, les botanistes ont vu justes. Pour ce qui est de la seconde, c’est à dire de la pollinisation entomologique et ornithologique, les botanistes ont vu moindre. Parce que, tout simplement la flore sylvestre et plus spécialement les plantes angiospermes se rendent polliniques par plusieurs ordres de branchement du parc animalier. Les oiseaux comme les colibris et des mammifères comme les écureuils entre aussi dans le cycle des pollinisateurs… Il serait judicieux de parler de pollinisation olfactiphille. Parce que la pollinisation olfactiphille joue des rôles physiologiques importantes dans la vie végétative des vivants. L’olfactiphilie pollinisatrice réunit dans son sciage plusieurs espèces d’étages différenciés. Les espèces comme (les groupes d’oiseaux, les insectes et les mammifères) qui sont granivores, frugivores et nectarifères sont autant d’espèces spécialisées pour servir d’agent pollinisateurs de la flore sylvestre. La pollinisation olfactiphille nous renvoie à reconsidérer les phénomènes au niveau de la sensibilité moléculaire. L’excitant ou l’agent moteur appartient aux substances dites odorantes. Ce sont ces substances chimiques qui sont surtout à l’état gazeux mais en particules assez fines. Il faut en effet pour qu’une odeur soit perçue, que les effluves odorant arrivent jusqu’aux muqueuses olfactives : le flair chez les oiseaux et les mammifères, chimio (réceptives et sélectives) chez les insectes. Les botanistes arrivent à les distiller ces substances en laboratoires. Ils parviennent à classer certaines d’entre elles. Les molécules odorantes sont des groupements d’essence naturelle extraite des plantes qui sont souvent des molécules contenant des osmophores. Ces essences naturelles volatiles ont été les premières employées en parfumerie car leur odeur donne une impression très agréable. Elles peuvent aussi provenir des essences de roses ou de violettes. La classification des odeurs a été déterminée en fonction des molécules contenues dans les substances. Ainsi donc, - Les aldéhydes : . Les aldéhydes aliphatiques à chaîne simple . Les aldéhydes à chaînes ramifiées . Les aldéhydes cycliques : benzoïques, vaniliques, pipéronylique Les alcools : .alcools terpéniques (géraniol, citronellol…) .alcools cycliques (menthol, santalols…) Les cétones : . Les cétones acycliques, . Les cétones cycliques no benzéniques comme le camphre, jasmone, muscone . Les cétones benzéniques acétophénone Les phénols et éthers de phénol : . Eugénol (essence de girofle) . Anéthol (essence d’anis) .Isosafrol (héliotrope) .Iso eugénol (œillet) Les acides : .Les acides organiques sont surtout odorants à l’état d’éthers. Les lactones : .L’odeur musquée est due à une lactone : l’ambrettolide. Parmi les lactones odorantes : la coumarine. Elles sont à chaîne fermée. Les bestioles, les oiseaux et certains mammifères détectent ces molécules odorantes lorsqu’ils sont à l’état gazeux. Ces animaux interprètent de manière subjective ces émanations moléculaires. Chaque espèce interprète les produits chimio-volatiles en fonction de la sensibilité végétative de leurs organes .Il y a des prédominances dans la sélection des odeurs. Certaines odeurs camouflent d’autres. D’autres sont plus tenaces que d’autres comme le jasmin ou le musc. Certains odeurs sont agréables d’autres sont putrides et attirent au mieux les mouches. L’odorat serait donc cet autre organe biologique qui a servi de moteur de relayeur de la faune et de la flore sylvestre pour une meilleure adaptation au milieu vital. Sans l’élément de l’odorat la faune herbivore et la flore sylvestre n’aurait su trouver chemin pour la pollinisation. En ce sens qu’il est l’organe moteur réelle d’adaptation. La fleur a besoin pour être pollinique de la faune phytophage. La faune à son tour a besoin de la flore sylvestre pour se nourrir de pollen ou de nectar. Cette interdépendance est du à l’agent relayeur qu’est l’odorat .Ce sont les odeurs qui lancent les signaux d’appels pour les insectes réceptrices. Ce sont elles qui appellent et orientent l’insecte pour la butiner. C’est le principe de l’olfaction des effluves odorants qui rend la pollinisation entomologique permise. L’olfaction existe chez les vertébrés, chez les insectes elles se regroupent dans les replis du tégument sur les antennes ou des poils spéciaux, une bonne part de la sensibilité si fine des antennes est d’ordre olfactif, leur orientation dans l’espace localise l’origine de l’odeur. Donc la pollinisation angiospermie a adopté le langage chimique des molécules odorantes comme un système de relaye qui unit le monde faunique à la flore sylvestre. De plus les insectes n’ont pas seulement des effets bénéfiques, ils peuvent devenir dévastateurs quand les conditions de nuisance leurs sont favorables. Le monde acridien traduit souvent des images de désolation après le passage des pèlerins. Certains insectes sont donc nuisibles lorsqu’ils quittent leur habitat naturel. Ils peuvent ravager des récoltes au lieu de les polliniser. Lorsqu’on réintroduit l’insecte dans son environnement naturel, il s’apaise et reprend son cycle naturel. C’est en ce sens qu’il faudrait faire attention lorsqu’on transplante une bestiole quelconque en dehors de son espace géographique. La pollinisation demande une symbiose entre le monde végétal et le parc animalier. Chaque bestiole obéit à une spéciation d’odeur, que Dieu a bien voulu lui accorder pour qu’elle puisse y retrouver son chemin jusqu’à son grenier lui servant de garde manger. A la sourate intitulée : « » au verset ( ) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Toute espèce animale qui se déplace sur terre, dépend de ce que Dieu lui a accordé comme garde manger. L’odorat permet d’analyser les substances chimiques volatiles et pour certains animaux, de s ‘adapter à l’environnement, de se diriger et de se nourrir. Ces molécules odorantes sont en général des molécules volatiles. Leur miasme peut parfois perdurer dans la nature et se met à attirer les insectes comme les abeilles à plus de 5 km et parfois même 10 km. L’abeille en sortant de sa cruche suit les molécules odorantes comme des marqueurs de traçabilité. Une fois la plante du nectar retrouvé, elle butine la fleur pour s’abreuver de nectar. L’abeille trémousse ses ailes sur les étamines et dépose ses 4 pattes sur la fleur .Ces pattes ciliées accrochent des boules polliniques qui sont généralement de couleur jaune d’or ou soufrée. L’abeille à son insu transporte les grains de pollen accrochés en elle et en butinant une autre fleur l’abeille dépose sans y être attentionnée les grains de pollens. En retournant à sa cruche, l’abeille rassasiée, régurgite les mélanges nectarifères et avertit ses compagnes en pratiquant la danse des itinéraires. Le Créateur a pourvu l’abeille de tous les instruments capables de lui permettre de faire sa récolte. A la sourate intitulée : « Les abeilles » au verset (68) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 68-« Dieu a inspiré aux abeilles (…) 69 – de butiner à toutes les secrétions des nectaires et de suivre des itinéraires tracé par le Seigneur. Elles régurgitent de leurs jabots un liquide mielleux, aux couleurs variées et consistant en propriétés médicinales pour les êtres. En cela, il y a des signes pour les gens qui réfléchissent.» Certaines abeilles ont perdues leurs boussoles, c’est à dire, qu’elles ont perdus le sens de l’orientation. Pour éclairer ce mystère les apiculteurs ont détecté un insecticide systémique à base d’imidaclopride, qui fait perdre aux butineuses leurs sens de l’orientation. Les études en laboratoires et sur le terrain sont parvenues à des résultats contradictoires. En laboratoire, de faibles doses ont eu des effets sublétaux significatifs sur les abeilles. D’autres insectes font presque pareil avec cette réserve qu’il y aurait une spéciation d’odeur pour chaque insecte. Certaines odeurs sont attractives et d’autres sont répulsives pour les prédateurs. L’un des exemples les plus frappants est celui de la caprification des figues qui est due à un petit insecte Hyménoptère, le Blastophage. « On le retrouve parfois en grand nombre dans les fruits de figuiers sauvages où il se développe dans les ovaires de la figue, y formant une sorte de galle ; le mâle, aveugle et sans ailes, éclot le premier, explore la figue où il est enfermé à la recherche des femelles, et les féconde avant qu’elles soient écloses. -------------------------------------------------------------------*Les insectes et l’homme édition : » Que sais-je ? Par Lucien Berland. Les femelles qui sont pourvues d’ailes et d’yeux, sortent de la figue par la petite ouverture ombilicale et, cette faisant se couvrent de pollen qu’elles transportent dans une autre figue où elles pénètrent pour y pondre leurs œufs dans des ovaires intacts. Elles assurent ainsi la pollinisation des fleurs de figuiers »*. En Californie des agriculteurs ont transplanté des figuiers venus de l’Afrique du Nord, mais ils ont vite constaté qu’ils ne donnaient pas de fruits comestibles. Les arbres à fleurs répandaient leurs odeurs sur plusieurs hectares mais demeuraient sans appels pour être polliniques. En introduisant l’insecte Blastophage, cet insecte a répondu aux appels odorants de l’arbre et les agriculteurs de l’état de Californie ont pu avoir des fruits normaux. Un autre exemple vient des femelles du scarabée du sapin de Douglas, qui repère l’arbre à son odeur, perce un trou dans son tronc puis libère des phéromones sexuelles. Ce phénomène trouve actuellement des applications dans la lutte biologique contre les prédateurs ou les insectes nuisibles. Certains végétaux émettent des phéromones identiques aux phéromones sexuelles d’insectes pollinisateurs. C’est le cas de quelques espèces d’orchidées (genre Ophrys), dont les fleurs reproduisent non seulement l’aspect d’abeilles, mais aussi leurs phéromones sexuelles. Les abeilles mâles tentent alors vainement de s’accoupler avec les fleurs et transportent ainsi le pollen d’une fleur à l’autre. Certains végétaux communiquent entre elles par des substances qu’elles émettent dans l’atmosphère. Dès qu’un prédateur se pointe et commence par grignoter une de ces plantes, celle-ci se défendra par une réserve toxique qu’elle renferme en son sein. La plante possède un système de défense qui la protègera de son prédateur. La plante déclenche alors ses substances toxiques par voie d’irrigation interne. Les substances toxiques irrigueront l’ensemble du tissu plantaire. La plante devient alors indigeste pour le prédateur qui ira se recueillir ailleurs. La plante procède alors par émettre une autre substance volatile dans l’atmosphère qui avertira toutes ces congénères de la prédation. Celles-ci se mettent immédiatement à l’ouvrage de la défensive. L’ allélopathie Parfois les végétaux se livre une guerre sans merci lorsqu’il s’agirait d’occuper plus d’espace. Les végétaux se déclarent une guerre chimique. Ils libèrent certaines molécules dans leur environnement, des plantes paralysent ou facilitent la croissance des végétaux qui les entourent. Cette guerre chimique est aujourd’hui exploitée à des fins agronomiques : du reboisement des forêts alpines à la production d’herbicides naturels » les applications ne manquent pas de surprendre. Le biologiste allemand Hans Molish proposa d’utiliser le terme d’allélopathie pour décrire les actions négatives ou positives qu’ont les végétaux pour libérer dans l’environnement des composés chimiques. Les observations des Botanistes montrent que les plantes peuvent aussi se nuire à distance, jusqu’à détruire l’espèce gênante. L’eucalyptus comme le noyer élimine toute végétation sous leur couvert. Une guerre biochimique que les biochimistes commencent à percevoir. Ils essaient de les recenser afin de comprendre leurs effets bénéfiques et leurs impacts. La tactique employée est simple : la substance toxique est tout d’abord synthétisée par une plante, qui s’autoprotège en la stockant dans les vacuolesréservoirs d’eau et de molécules solubles- de ses cellules. La substance libérée agit sur des plantes relativement spécifiques. Entraîné par l’air, le poison atteint tantôt directement sa victime, tantôt s’accumule dans le sol où sous l’influence des micro-organismes et des constituants, il perd ou gagne en toxicité avant de pénétrer dans la plante par des racines. La substance allélopathique perturbe le fonctionnement cellulaire, entraînant le plus souvent une inhibition de la croissance. Au contact de graines, elle peut également bloquer la germination. La cible des substances allélopathiques peut également être une plante indésirable, une mauvaise herbe par exemple. L’inhibition allélopathique n’est plus un problème, mais une véritable alliée de l’agriculteur. Les inhibiteurs et incitateurs de croissance sont complexes. Ils induisent des solutions chimiques difficiles à déceler. Des enzymes favorables à la dormance et à la levée de dormance varient selon les espèces de végétaux. Un biologiste F.B, dans son ouvrage intitulé « Grain de vie » dira : « Il n’existe actuellement aucune interprétation universelle de ces évènements capitaux pour la vie d’une plante ». Une même molécule peut parfois chez une plante favoriser la croissance, chez une autre plutôt l’inhiber. Mais dans leur ensemble les botanistes s’entendent à voir dans les acides abscissiques des hormones de croissance et d’inhibition. Les acides gibbérelliques quant à elles, sont perçues comme des hormones de germination impliquées dans la synthèse qui dégrade les parois et les réserves de la graine. Ces acides gibbérelliques fendent les graines et les noyaux. Ils fendent et cassent les parois des noyaux en ou les graines selon les cas de présentation. Parfois les noyaux sont intériorisés dans la graine et parfois c’est la graine qui demeure intériorisée dans le noyau. Les acides gibbérelliques fendent les unes ou les autres, ils ont la capacité de dégrader les parois protectrices qui sont parfois plus coriaces pour n’importe quel autre produit chimique. Des expériences en laboratoires ont montré que ces graines coriaces plongées dans des récipients sulfureux, résistent même au caractère corrosif des acides sulfuriques. Les acides gibbérelliques ont un pouvoir plus que corrosif puisqu’ils provoquent des scissions moléculaires et fusionnelles que jamais les découvertes de fission nucléaire de Hahn* ne réaliserait. A la sourate intitulée : « Les bestiaux » au verset (94) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux C’est Dieu qui fend la graine et le noyau. Il extrait le vivant de l’inanimé et il extrait l’inanimé du vivant ? Dès les instants où les acides gibbérelliques entre en mouvement les revêtements cloisonnés fléchissent, les parois se dégradent et les graines se fendent. Cette invention des graines durant le Crétacé supérieur s’était aussi accompagnée de révolutions intérieures, des révolutions enzymatiques qui ont permis à la graine même coriace d’éclorer. ----------------------------------------------------------------*La première réaction de fission découverte est celle de l’uranium, par Otto Hahn et Fritz Strassman en 1938. C’est aux alentours du Permien que s’imposèrent les plantes à graines (ou spermaphytes), elles introduisent avec elles des innovations dans le cycle de reproduction simplifiée. Au lieu de se reproduire comme les fougères, qui elles devaient passer par deux générations obligatoires d’individus, sporophytes et gamétophytes. Les plantes à graines, elles se reproduisaient en une seule génération. Elles produisaient à l’âge adulte des cellules sexuelles mâles ou femelles. Ces cellules fusionnent deux à deux pour donner un embryon renfermé dans une graine, prête à germer dans le sol . Tous les botanistes s’accordent à voir dans l’évolution de l’appareil reproducteur des plantes l’axe fondamental de l’évolution du monde végétal. C’est d’ailleurs sur ce critère qu’est fondée la classification botanique. La puissance fécondatrice des végétaux dépasse l’entendement des chercheurs. Dieu a bordé à l’infini des variations hormonales qui ne sont jamais gratuites ou vaines. Les hormones de croissance ou d’inhibition requièrent des attitudes parfois qui dépassent avec franchise notre seuil d’intelligibilité. Les réflexions parfois mêmes érudites voguent et s’estompent sur des sujets ininterrompus. Ce nouveau mode d’appariement par couple binaire donnera des générations alternées. Les généticiens ont distingué deux sortes de types de végétaux. Ceux qui se reproduisent par semis et ceux qui se multiplient par voie végétative. Les généticiens ont la certitude maintenant que la fécondation consiste essentiellement dans la fusion du noyau mâle et du noyau femelle. L’œuf contient des paires ou couples de chromosomes. L’œuf fécondé donnera naissance à l’embryon, puis au végétal tout entier. Quand le végétal parvient à former ses organes sexués, dans la fleur, il parvient aussi à répartir ces chromosomes de manière à ce que son partenaire ne reçoit un génome seulement de lui. Après la méiose, les organes mâles ou grains de pollens sont prêts à féconder la cellule femelle ou oosphère. Leur fusion reconstituera le caryotype complet de l’œuf. La production générative des caractères chez ces plantes seront soit : « haploïdes » ou « diploïdes ». Les végétaux supérieurs comme les animaux sont en général diploïdes parce que leurs cellules chromosomiques vont par paires (un gamète mâle et un gamète femelle). Le caryotype qui réunit les deux génomes (paternel et maternel) est de (n) chromosomes. C’est le nombre (n), qui caractérisera l’espèce. Il est par exemple de 21 chromosomes* pour le blé tendre et de 14 chromosomes pour le blé dur. Il est de 10 chromosomes pour le maïs et il est de 23 chromosomes pour l’homme** etc. Le Coran a largement mentionnée cette différenciation qui existe entre les graines dures et les graines tendres, suffit-il de lire ce verset coranique qui dit : A la sourate intitulée : « Les bestiaux », au verset (59). Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux -« …/Aucune graine se trouvant dans l’obscurité de la Terre qui ne soit encore tendre ou dure n’ait déjà été mentionnée dans le livre de l’évidence ». Les scientifiques estiment que l’haploïdie et la diploïdie des graines prenaient leurs essors déjà durant le Dévonien c’est à dire vers les (-410 à 360 Ma). Les plantes à graines faisaient leurs premières expériences sexuées pour introniser les premières générations de spores de (2n chromosomes).Cette génération avait le mérité d’être vascularisée et était adaptée à la vie aérienne. Ce privilège lui permettait de porter les ovules à nus durant ce premier stade de la vie Dévonienne. Une dislocation majeure surviendra à la Terre pangéenne et entraînera des bouleversements globaux à la surface de l’écorce terrestre. L’ouverture d’un plancher océanique scindera le Continent unique en deux : et donnera le Gondwana au sud et la Laurasie au nord, Les deux continents se scinderont à leur tour et donneront au fil des âges plusieurs continents que nous connaissons aujourd’hui. Cette série de dislocation craquela la Terre en plusieurs parcelles continentales et qui n’a pas été sans conséquences sur le climat. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - * 21chromosomes pour le blé tendre, soit près de 6milliards de paires de nucléotides ** 23chrmosomes de l’homme est d’environ 3,5 milliards de paires de nucléotides. Des courants marins épicontinentaux entreront en jeu et modifieront l’atmosphère et l’environnement. Une plante toute nouvelle naîtra et intronisera des équilibres entre les végétaux. C’est l’interposition des plantes à fleurs dites angiospermes qui marqueront leur apparition. Tout le principe de la reproduction sexuelle de cette flore nouvelle reposait sur le mode de brassage génétique des mâles et des femelles dans des cavités protégées au lieu d’être à nu comme ses ancêtres .La compétition végétale a favorisée l’écosystème d’une nouvelle distribution florale. Des graines plus coriaces étaient nées et ont donnée par succession d’âge des fruits merveilleux. Les dépôts tertiaires d’aujourd’hui révèlent des restes fossiles de plantes herbacées dans des formations lagunaires, dans des couches plus riches en empreintes végétales. On y rencontre surtout des dicotylédones qui se répartissent dans les familles des Myricacées comme les grandes vignes (Vitis sezannensis, Vitis vinifera), des palmiers (Sabalites) avec une dominance des palmiers élancés à feuilles pennées. Les oléacées comme les oliviers l’ (O. laurifolia) d’Afrique. La palynologie révèle une proportion élevée de légumineuses durant ce tertiaire avec un taux faible de graminées robustes. Le Coran recommande vivement l’observation des aliments, d’examiner les nourritures que nous consommons. Les êtres consciencieux ont parcourues un long chemin de traverses pour parvenir à comprendre à quel type de pratique culturale faudrait-il s’exercer pour obtenir un meilleur rendement économique en matière de plantation d’agrumes, de graines et de fruits …La sourate intitulée « Le renfrogné » au verset (23) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux « -(23) Que l’homme observe attentivement sa nourriture ! (24) Nous avons fait pleuvoir une pluie battante et diluvienne (25) puis nous avons disloqué et parcellarisé la Terre (26)Nous avons plantés des graines(27) des vignes, des légumes(28) des oliviers, des palmiers(29) des jardins prolifères(30) des fruits et des pâturages… Il a fallu de patientes observations pour préciser quelles sont parmi les fruits, les baies, les feuilles, les racines, les tubercules, ceux qui conviennent et ceux qui sont nuisibles ou inaptes à couvrir les besoins de notre organisme. Durant, les derniers siècles des progrès prodigieux ont été réalisés, en de nombreux pays, par les services de recherche agronomique. En matière de technologie alimentaire, les progrès ne sont pas moins remarquables. Une gamme extrêmement variée de produits alimentaires nous est offerte ; ils sont présentés et conditionnés de façon pratique. Le Coran mentionne l’effet bénéfique de cette dislocation de la Terre car elle a été le prélude à toute la végétation qui fera suite. Le Coran fera remarquer aussi une hygrométrie importante et durable essentiellement due à une période de pluviométrie excédentaire. Cette pluviométrie a servi de préambule à la natalité des espèces de végétaux qui naîtront après la dislocation majeure qui surviendra. Cette dislocation est marquée par une série tant d’autres et qui marqueront à jamais l’histoire des plantes et la genèse des fruits sur terre. Alfred Wegener (1880-1930) fut l’un des précurseurs qui émet l’idée selon laquelle les continents étaient réunis autrefois. Il parvient à bâtir son idée originale grâce aux travaux des paléontologues et des paléobotanistes. Il étudia les vestiges de plantes du passé et particulièrement une fougère dénommée le « Glossoptéris » dont il retrouva des fossiles à travers toutes les couches géologiques du Permien. Il se demanda comment qu’une telle plante ait pu se retrouver à travers tous les continents. Pour s’épanouir la plante devait subir un même climat atmosphérique. Difficile à expliquer pensa Wegener si ce n’est admettre que les continents étaient réunis dans un passé lointain. Et que la Terre géologique de cette époque devait partager un même environnement atmosphérique et subissait les rigueurs d’un même climat. Il baptisa ce continent unique du nom de la Pangée. Ce continent unique s’est par la suite fractionné et s’est morcelé en donnant plusieurs continents. Le premier morcellement date il y a de cela 2Oomillions d’années. Le Coran souligne la dislocation de la Terre comme une épreuve grandiose. La série de dislocation a servi de prélude pour toutes les semis et les plantes à fleurs. Les graines et les fruits des plantes angiospermes ont succédés à cet événement titanesque. Le Coran convie l’être humain à observer ses nourritures terrestres. De rechercher les sources originelles de son alimentation. Que l’homme étudie ses aliments ! Cette lecture Dieu la rend accessible à condition que l’homme aille la puiser dans les évènements géologiques antécédents de la Terre. Lorsque des mains laborieuses et solennelles du Divin fractionnaient la Terre. A la sourate intitulée : « L’évènement fatal » (El-Waqi‘a)au verset (63) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Est-ce, vous qui semez ou bien sommes-nous les semeurs ? Les observations méticuleuses conduiront certainement l’être humain à comprendre son environnement et les écosystèmes qui recouvrent les différents sites des paysages. La main créatrice de cet ensemble, le remodelage des paysages et le pourvoyeur de cette chaîne alimentaire ne peuvent être saisis et compris qu’une fois que l’homme aura pris conscience de la valeur nutritionnelle de ses aliments, de sa valeur économique et de son importance écologique. Parfois les hommes vont encore plus loin pour découvrir d’autres plantes, d’autres fruits, d’autres graminées…Ils furètent le sol des autres continents. Des spécialistes de la flore marine et continentale essaient d’inventorier les espèces. Et cependant cet inventaire demeure toujours insaisissable. Il y a toujours une espèce qui apparaît de temps à autre. Une nouvelle espèce ou de génération qui viendra enrichir la banque de données. Cet exercice comptable que déploient les palynologues se heurte toujours à des difficultés de dénombrement .La convention de Rio en 1992 a suscité une avalanche de bilan, de synthèses et de projections sur le nombre d’espèces connues sur Terre. Les zoologistes et les botanistes ont décrit 1,7 millions d’espèces mais le nombre réel d’espèces de la biosphère pourrait se situer entre 1O et 1OO millions. Les spéculations vont bon train quant au nombre qui reste à découvrir. A la sourate intitulée : « Les abeilles » au verset (17) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux (17) - Si vous vous mettez à énumérer les bienfaits de Dieu, vous ne saurez les dénombrer. (18) A la sourate intitulée : « Abraham » au verset (33) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux (33) - …/Et si vous vous mettez à énumérer les bienfaits de Dieu, vous ne saurez les dénombrer. L’homme est lésineur et non croyant. (34) La géographie botanique ne cesse de comptabiliser les espèces et cependant elle reste toujours en deçà de la classification universelle. La terre par endroits demeure stérile par d’autres demeures fertiles mais l’évidence c’est qu’elle fait naître des pâturages truffés de civilisations .Là, des hommes de la haute steppe et par-ci des hommes nomades avec leurs fifres de roseaux. L’exploration des espaces terrestres offre des vues, des pâturages variés et une flore exubérante. Bien heureux sera « celui qui s’élancera vers ces champs lumineux et se mettre à comprendre le langage des fleurs et des choses muettes». Cet univers verdâtre est un examen de fortune pour tout admirateur qu’il soit ! Quel est celui de nous autres qu’il ne soit : savant, poète ou artiste n’ait été subjugué par la rosée du matin quand elle vient par ses premières gouttes d’eau arroser les premiers bourgeons des pétales de fleurs ? Et pourtant bien que la rosée nocturne engorge d’eau les interstices de la plante ou le tapis de la mousse, l’agriculteur, lui c’est vers les nuages et les précipitations de la pluie que se portera son regard. C’est vers les précipitations annuelles que ses intentions se distingueront. La géographie botanique montre aussi que la pluviosité diffère d’un continent à un autre. Elle augmente ou diminue en fonction des reliefs. Elle montre qu’elle augmente en altitude et à l’exposition des vents. Certains versants de pentes reçoivent plus d’eau que d’autres. Les besoins en eau des plantes sont différents suivant les saisons. Et tout l’intérêt pour les agriculteurs est de savoir à quelle époque de l’année tombe la pluie. Les régimes pluviométriques indiquent qu’il existe une répartition mensuelle des pluies. Le sort de l’eau qui tombe diffère beaucoup aussi des époques et l’abondance des précipitations. La pluie légère de l’été s’évapore après avoir mouillé les feuilles et le sol. Elle n’a pour effet que de diminuer momentanément la sécheresse. L’eau qui fait suite à un orage est abondante, et arrose la Terre. A la sourate intitulée : « Jonas » au verset (23) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux -En vérité, la vie terrestre est comparable à une eau de pluie qui va se confondre en se laissant adsorber par les végétaux qui donnent des substances comestibles pour les êtres et les bestiaux. (…) Les mécanismes d’adsorption de l’eau ont longtemps nécessité d’intérêt chez les botanistes en général. Nombreux sont ceux qui ont essayé de comprendre comment s’opéreraient les mécanismes d’entrée de l’eau chez les végétaux : Beaucoup d’entre eux pensaient qu’il ne s’agissait-là que d’un système d’infiltration. Mais l’observation méticuleuse du scientifique a rendu hommage à cette petite plante et ces mécanismes d’absorption d’eau ont nécessité de longues années études qui ont rendu perplexes plus d’un chercheur. La plus petite des créatures du monde des végétaux se voit adaptée des modes de vies les plus complexes qui soit. Aucune usine qualifiée dans la distillation ne peut se vanter et faire ce que la plante la plus humble peut réaliser. Une petite créature certes mais combien elle est prodigieuse. Les modes de pénétrations d’eau et des liquides aqueux emprunteraient des itinéraires qui déboussoleraient le meilleur Minotaure qu’il soit ? Des arcanes complexes et osmotiques offraient des chemins perméables, hospitaliers et qui faciliteraient à l’eau non seulement de retrouver chemin mais d’y allait se confondre avec la plante en se laissant macérée par les procédures de synthèses et de réductions de la plante. Les chercheurs conviennent que c’est par des procédures d’imbibition que les plantes asséchées s’imprègnent de liquide mais lorsqu’il s’agirait de plantes vertes c’est à dire de plantes vivantes se sont des mécanismes d’adsorption qui entreraient en jeu et permettraient à la plante verte de se nourrir. Les botanistes disent que c’est par les forces d’imbibition et celles des adsorptions que peuvent s’expliquer au moins partiellement la pénétration de l’eau dans la matière végétale. Lorsqu’une graine est mise à germer dans le sol humide c’est bien en effet par imbibition, c’est à dire grâce à l’affinité de ses constituants colloïdaux que la graine arrive à puiser l’eau du sol. Cette imbibition, qui entre en jeu dans l’approvisionnement en eau des tissus végétaux est appelée force osmotique chez les naturalistes. Le botaniste hollandais de Vries établissait que chaque cellule végétale vivante se comportait comme un osmomètre à double membrane qui assurerait la perméabilité des cellules. Des savants ont permis de découvrir le mécanisme du mouvement de l’eau dans les plantes. Ils ont montré par exemple qu ‘à la pointe des racines, au niveau de la région pilifère, dans toute l’écorce et jusqu’à l’endoderme, la puissance d’adsorption de l’eau qui s’accroît en partant des assises périphériques et en allant vers les assises internes. L’eau qui entre par les poils absorbants est donc sollicitée de cheminer de cellule en cellule vers le centre de l’organe par cette puissance d’absorption de l’eau qui s’accroît progressivement depuis les éléments externes jusqu’aux éléments internes. Par ce processus l’eau se trouve amenée dans le conduit central de la plante. Le cheminement de l’eau parcourt plusieurs types de transits dans les vaisseaux de la plante. Durant ce transfert par voie de migration bien des substances seront arrêtées mais une part importante de matières minérales s’engage aisément dans la plante. Le processus de transpiration et la poussée radiculaire jouent des rôles essentiels dans l’ascension des liquides à l’intérieur des vaisseaux. Par ce mécanisme tous les tissus de la plante se trouvent approvisionnés en eau et en minéraux venus du sol. L’eau charriera donc par osmoses des sels minéraux, gaz carbonique, oxygène… Les substances verdâtres ou les pigments verts de la chlorophylle ont la faculté de construire leur propre substance. Ils ont le pouvoir d’assimiler ces corps composés et de les transformer. Ils y parviennent par une succession de synthèses et d’opérations moléculaires qui aboutiront à l’édification du corps végétal. Ce sera donc tous les minéraux adsorbés et synthétisés, qui construiront la matière végétale. Cette construction se fera dans les cellules vertes aux dépens du gaz carbonique venu de l’atmosphère, de l’eau venue du sol et de l’énergie lumineuse. Les premières matières organiques naîtront ainsi dans les cellules vertes suite à des chimiosynthèses composées essentiellement de glucides originels, qui se sont s’associées à des éléments minéraux venus du sol. Les cellules végétales fabriqueront le reste des constituants : glucides amidons, lipides, pigments, protéiques, tanins, alcaloïdes, diastases, vitamines, substance de croissance… L’eau n’est donc pas seulement une sève qui alimente la plante comme on a trop tendance à le dire, mais serait un l’élément essentiel de fabrication qui permettrait à la plante de produire ces substances nutritives. C’est par les composés de l’eau que l’énergie lumineuse parvient à dissocier la molécule d’eau et qui est très exprimée par les chimistes sous l’équation de cette formule : + H²O---( 2H + 2e + ½ O² est essentielle à la chlorophylle. Lorsque les éléments embryonnaires de la plante se mettraient à germer, ce sont des opérations de chimiosynthèses qui entameront en premier lieu le travail de reconstitution des composés chimiques. C’est par la présence de l’eau que les éléments pigmentaires de la plante peuvent se mettre en place et se mettre à extraire par le biais de la transformation de l’énergie solaire le gaz carbonique (CO²) de l’atmosphère en le reconvertissant en éléments organiques. L’eau est indispensable pour fabriquer d’abord les pigments verts c’est à dire la chlorophylle. Et ce n’est qu’une fois la pigmentation verdâtre se met à colorer et à se généraliser dans la plante que la chlorophylle se met à fabriquer les éléments organiques nécessaires à la fabrication des produits fruitiers. Ce processus de fabrication est commun à toutes les plantes. C’est par l’eau de pluie puisée au sol que la plante se met à germer toutes sortes de fruits. C’est en ce sens que le Coran, à la sourate intitulée : « Les bestiaux », au verset (98), Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 98- C’est lui qui précipite l’eau de pluie du ciel. Il éclore par cette eau, tout sortes de plantes. Par cette eau, il en extrait le pigment vert (la chlorophylle. Par cette substance il a produit des conglomérats de graines (…). Dans cela, il y a des signes pour des communautés croyantes. C’est par la présence de l’eau, comme condition sine qua non, que la photosynthèse peut faire son travail d’extraction de gaz carbonique en le transformant en matière organique. Sans la présence de l’eau aucune plante ne saurait germer. Souvent on a attribué les mérites de la photosynthèse en occultant les mérites de la chimiosynthèse. Cela eut été une erreur de le croire ainsi ! Une plante peut s’en passer de la lumière du jour pour pouvoir germer. Les plantes intérieures des foyers domestiques peuvent s’en passer de la lumière du jour. La plante garde aux dépens de la lumière du jour toute sa coloration verdâtre. Suffit-il de rationner convenablement la plante et celle-ci garde tous ces éclats. Le flux lumineux ne joue qu’un rôle résiduel mais le débit d’eau reste factoriel. Dans certaines contrées de la Terre, il existe des plantes qui ne s’épanouissent que dans l’obscurité de la nuit. Mais elles ne peuvent sans passer de l’eau ou de la rosée nocturne. Dans le désert ou l’eau est une denrée rare ou la luminosité du soleil est à son zénith la plante a bien du mal à s’épanouir dans ce climat chaud et aride. Pour survivre dans cet univers la plante doit être outillée par bien des astuces pour pouvoir se rafraîchir et s’alimenter en réserve d’eau. L’eau est donc nécessaire et primordiale pour charrier tous les éléments nutritifs du sol. Il est le catalyseur par excellence qui permet à la plante par le biais de la pigmentation verte de faire son travail. De fabriquer des substances organiques. L’hydrogène et l’oxygène (H²O) sont des gaz synthétiques et réducteurs qui permettraient à la plante de remplir des rôles divers. Quel est celui des agriculteurs qui ne sait si une graine plantée dans un sol humide ne germe pas, si la graine venait à manquer d’oxygène. Elle ne germera pas non plus, même si la température en était favorable .C’est donc de l’eau et des minéraux du sol que la plante a surtout besoin. Si les plantes cambriennes n’avaient pour rôles primordiaux que d’oxygéner l’atmosphère, les plantes post-pangéenne n’ont pour rôle primordial que de produire de la matière organique, de produire des fruits comme les (Akènes, graines, drupes et fruits charnus).On a trop tendance à occulter cela. On a trop tendance à évoquer les mérites de la plante pour sa fonction photosynthétique au détriment des bénéfices de la chimiosynthèse. Et pourtant c’est dans la chimiosynthèse que l’eau catalyse les minéraux adsorbés par la plante et produit les fruits que nous mangeons. L’eau est donc le catalyseur primordial qui rend aisé toutes les opérations de synthèses dont la plante a besoin. Toutes les plantes d’ailleurs puisent dans un même réservoir qui est d’abord l’eau de pluie. L’énergie lumineuse dissocie la molécule d’eau, sous l’équation : + H²O---( 2H + 2e + ½ O² Souvent dans nos terminologies quotidiennes, on désigne sous le nom de denrée alimentaire les produits agraires qui ont subi des traitements afin d’en extraire soit des corps gras comme les huiles, soit des sucres comme les fruits. A la sourate intitulée : « Les croyants » au verset (19) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Nous avons fait pleuvoir du ciel une eau (…).18- Nous avons fait croître par cette eau des palmeraies, des vignobles contenant des variétés de raisins, où vous trouverez pour vous nourrir des fruits en abondance .19- et de cet arbre qui pousse au mont Sinaï qui produit un corps gras et des condiments pour les consommateurs. Les corps gras sont extraits d’un nombre important d’animaux mais il y’a aussi ceux qui sont d’origine végétale : On les appelle les oléagineux comme les huiles : huile d’olive, huile d’arachide, de tournesol, huile de palme, coprah provenant de noix de coco, etc. Les corps gras sont essentiellement composés de lipides, ils entrent dans la constitution de bien des aliments. Les huiles contiennent 99 % de lipides. En outre ils ont une teneur intéressante en vitamines liposolubles : vitamines A, D, E. L’huile de palme est très riche en carotènes, c’est à dire en provitamines (A). Les huiles de germes de maïs, de tournesol, de soja sont riches en vitamines E. N’oublions pas que ces huiles sont très appréciées pour leurs qualités nutritionnelles. Et ils sont très recommandés pour la diététique. EMBED Word.Picture.8 L’huile d’olive, est la matière grasse la plus prisée au monde. Son arbre était présent dans la péninsule sinaïtiques à plus de 1000 ans avant J-C. Les fresques murales des tombeaux égyptiens en témoignent et montrent des scènes de pressage des olives. .En Algérie, c’est dans la région de la Kabylie qu’il le plus prépondérant. Du point de vue chimique, cette huile est caractérisée par sa haute teneur en acide oléique. L’huile d’olive vierge est particulièrement appréciée, elle est obtenue par pression à froid. Elle a une saveur fine, un léger goût d’olive et elle’ est de très bonne qualité alimentaire. Du point de vue de la constitution lipidique, les huiles sont des lipides contenants des acides gras saturés ou insaturés comme le Glycérol ou acide oléique, très souvent représenté par ces formules : Il faut indiquer aussi que les acides gras insaturés ont des fonctions particulières importantes dans le métabolisme cellulaire, dans la croissance, dans la synthèse des prostaglandines. Ils sont dits essentiels parce que notre organisme ne peut pas le synthétiser selon ses besoins, il faut donc obligatoirement qu’il soit présent dans l’alimentation. A la sourate intitulée : « Les abeilles » au verset (67) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Et des fruits de palmiers et des vignes vous tirerez des sucres et une richesse alimentaire. Le mot fruit évoque habituellement des aliments riches en eau, de saveur sucrée et agréable, appréciés pour leurs qualités rafraîchissantes. Ils sont habituellement consommés à la fin du repas, au dessert. Ces fruits sont surtout appréciés pour leur teneur en glucides et en lipides et de ce fait une valeur énergétique élevée. Les glucides sont présentés à un taux variable, un peu de 15% dans les raisins bien mûr et les dattes. Ces glucides sont composés de sucres simples, plus rarement d’amidon. L’apport en lipide est négligeable et ils ne contiennent pratiquement pas de protides. Ils fournissent peu de calories, en moyenne 60% pour 100 gr. Tout l’intérêt nutritionnel des fruits- en dehors de leur action rafraîchissante et de leur saveur agréable réside dans l’apport en acide ascorbique. Certains fruits sont riches en vitamines B1 et B2 et apportent aussi des minéraux utiles à l’organisme : potassium, calcium, magnésium, fer et divers oligo-éléments. Les dattes sont-elles aussi très riches en glucides, environ 40% à l’état frais et 78% lorsqu’elles sont séchées. Dans les zones de culture du palmier dattier, elles tiennent une place importante dans l’alimentation. Leur apport en minéraux, y compris fer et calcium est appréciable. La vigne est un arbrisseau grimpant de la famille des vitacées cultivé pour ses baies comestibles appelées raisin. La sultanine, muscat, raisins de Smyrne, et de Corinthe .La vigne est consommée depuis les temps immémoriaux. La culture de la vigne pratiquée en Palestine à l’époque biblique, fut introduite dans le reste du bassin méditerranéen. Les vignes sont caractérisées par une couche juteuse de entre la peau et la pulpe du fruit. Il y a une grande variété de vignes. Les raisins réservent un taux très élevé de sucres. Les nutritionnistes disent que le sucre est le type même de l’aliment énergétique rapidement utilisable. Henri Dupin écrit, dans la collection « Que sais-je ? PUF p (110), du point de vue chimique : « Le sucre qu’il soit formé de saccharose et fructose, dans l’intestin, est très vite dédoublé en glucose et fructose. L’absorption est rapide. Il fournit 387 calories pour 100gr. Mais il ne fournit rien d’autre que des calories glucidiques. Elles sont utilisées par les muscles. Ils permettent de parer à un besoin brusque et important. Bien des chercheurs se persuadent de montrer que les sucres de raisins ou de dattes diffèrent en valeurs nutritionnelles mais du point de vue chimique il ne s’agit que d’un seul et même sucre. Le sucre ne représente qu’un aliment glucidique. » Depuis la production fruitière, canne à sucre et betterave, le sucre est l’aliment le plus commercialisé au monde et en tant qu’aliment glucidique, nous retrouvons aussi parmi ses composés sucrières : le lactose, le maltose, le glucose et le saccharose. Certaines interviennent dans le nutriment des bébés, les autres sont destinés pour les aliments diététiques et les produits pharmaceutiques. Le saccharose est considéré comme un sucre mort, il est surtout utilisé comme agent édulcorant dans de nombreux aliments : pâtisseries, entremets, conserves, boissons sucrées et alcoolisées. Au moyen Orient, le sucre était un aliment de base surtout extrait à partir de palmier dattier et de raisins. Les perses découvrirent la canne à sucre après la compagne de Darius. Le monde grec et le monde romain n’en disposèrent qu’après la conquête d’Egypte. Les arabes, le classèrent parmi la route des épices. La valeur nutritionnelle du sucre blanc est indispensable mais en revanche, on restreint sa consommation chez les individus souffrant de diabètes ou d’obésité. Au même titre que le sel, le sucre devrait être consommé avec modération et précaution. Un hadith du prophète dit à propos de ces deux sources d’assaisonnements : « Au delà de l’âge de quarante ans, les deux produits blancs (sucre et sel) devront être consommés à la baisse. » En général, la consommation alimentaire présente un grand intérêt nutritionnel, une valeur de couvrir les besoins de l’homme en acides aminés de synthèse, de vitamine. Ces adjonctions nutritionnelles ont pour fonction d’ «enrichissement» ou de « fortification » de l’organisme des êtres vivants. Le Coran demeure très explicite quant à la valeur nutritionnelle de nos nourritures terrestres. Il nous informe des avantages nutritionnels en sucre que nous tirerions des fruits, des palmiers dattiers et des vignes. A la sourate intitulée : « Les abeilles » au verset (67) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux Des fruits de palmiers et des vignes vous tireriez des sucres et une richesse alimentaire. Or, nous savons qu’en cas de carences alimentaires, la mal nutrition se traduit, en général, par des présences symptomatiques de manque physiologique sur les sujets malades. Elle se manifeste par une absence, sur l’organisme, par manque de substances essentielles, telles que les vitamines, les minéraux et les acides aminés. Lorsque l’organisme est en manque de substances vitaminées, des maladies peuvent apparaître, telles que le béribéri, le scorbut, le kwashiorkor, la pellagre et le rachitisme qui sont du à la carence en certaines vitamines. Pour le sujet atteint d’anémie, des signes de pâleur, d’essoufflement et de fatigue apparaîtront sur l’organisme. Il présentera aussi des signes d’étourdissements et des troubles digestifs. L’anémie chez un sujet malade de plus de quarante ans présente une carence en vitamine B12, due le plus souvent à une diminution de l’absorption de la vitamine ou à une synthèse défectueuse de l’hémoglobine. Ces symptômes ne touchent que quelques cas particuliers d’individus présentant des carences de certaines vitamines ; mais qu’en sera-t-il des sujets qui présenteront des carences sur l’ensemble des éléments nutritifs ? A cette question le Coran attire notre attention sur cet aspect de déficit, de ce manque d’apport nutritif pour les gens destinés à vivre en Enfer. Ces gens se verront vivre en déficit énergétique dû à une pauvreté extrême sans aucune ressource alimentaire. A la sourate l’enveloppante (al-Ghâshiya) au verset (1à7) Dieu dit : Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux 1-Le récit de l’enveloppante t’est-il parvenu ? 2-Ce jour là les visages seront contrits, 3-Préoccupés, harassés, (…) 6-Ils n’auront d’autre nourriture que du dari 7- qui ni n’engraisse, ni ne fortifie, ni n’apaise la faim. Dans ces milieux hostiles de la géhenne le déficit en apport énergétique est considérable. L’individu est placé dans une pauvreté extrême. Il subira l’état d’une anorexie sans le vouloir mentalement, ni qu’il pourra renoncer à la vie. Ce manque de nourriture le conduira à vivre si vie existe, un état d’amaigrissement sans pouvoir pour autant pouvoir s’extirper de la cachexie. Cette situation grave et inhospitalière, s’accompagnera sans nul doute de d’autres maux, mais notre âme malheureuse hésite encore à s’y rendre même imaginairement.