boucle de développement, de produire des incréments (des livrables
intermédiaires, mais tangibles et exploitables), de lui soumettre,
d’intégrer son feedback en acceptant qu’il change d’avis en cours de route
et, par itérations successives, de lui livrer des productions à valeur
ajoutée croissante.
En 2001, dix-sept spécialistes du développement informatique se
réunissent aux États-Unis pour échanger autour de leurs méthodes
respectives. Ils rédigent un manifeste qui comporte 4 valeurs :
“Les individus et leurs interactions plus que les processus et les
outils ;
Du logiciel qui fonctionne plus qu’une documentation exhaustive ;
La collaboration avec les clients plus que la négociation
contractuelle ;
L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan.”
Le retour de l’agilité organisationnelle
La notion d’agilité fait son retour depuis une petite dizaine d’années dans
le monde de l’organisation et, plus largement, de l’entreprise. En France,
par exemple, grâce aux travaux de Jérôme Barrand et, outre atlantique à
ceux du Center for Effective Organizations, notamment sous l’égide
de Chris Worley. Ce dernier caractérise l’agilité organisationnelle à partir
de quatre grandes capacités : (1) Strategizing (capacité à se doter d’une
intension et d’une vision stratégique) ; (2) Perceiving (capacité à analyser
ses environnements et à anticiper leurs évolutions en détectant des
signaux faibles) ; (3) Testing (capacité à tester des solutions permettant
de répondre aux évolutions des environnements) ; (4) Implementing
(capacité à mettre en œuvre les changements souhaitables).
RCES : https://www.questions-de-management.com/