Section 2 :la Technologie de l’information et de la communication 1. Définition TIC << Les technologies de l’information et de la communication ou tic ,représentent l’ensemble des technologies informatiques qui contribuent à une véritable révolution socioculturelle , mais principalement leurs applications dans le champs économique. D’ailleurs ces technologies ne sont plus vraiment nouvelles , d’où le nom de tic l’ordinateur portable, la télévision, le téléphone portable , la tablette interactive , l’internet constitue l’ensemble des technologies d’information et de la communication. << La définition internationale qui retient comme champ des tic des activités économiques qui contribuent à la visualisation , au traitement , au stockage et à la transmission de l’information par les moyens électroniques . D’autre définition comme d’HERBERT SIMON (prix Nobel des sciences économiques 1978) qui s’est penchée sur les caractéristiques de celles-ci selon HERBERT les tic aident à rendre :<<tout information accessible aux hommes , sous forme lisible par ordinateur ; les livres et mémoires seront stockés dans les mémoires électroniques ….. Ainsi les nouvelles technologies d’information et de communication peuvent être définies comme étant l’ensemble des technologies informatiques et télécommunication elles sont les résultats d’une convergence entre technologies . elles permettent l’échange des informations ainsi que leur traitement . Elle offrent aussi de nouveaux moyens et méthodes de communication . Toute entreprise doit réagir en temps réel et être en mesure de sauvegarder voir d’améliorer supposition compétitive dans le marché. <<LES TIC équipement informatique plus ou moins sophistique ,télécopie, réseaux , spécialises types interne , banques ,de donnée et d’image , messageries , édition électronique . Ces technologie et leur application tentent, malgré des multiples résistances devenir un composant incontournable de la vie scientifique 2. Les caractéristiques des NTIC: Plus: les TIC nous apportes des moyens nouveaux en plus de ceux que nous avions déjà, de nouveaux moyens de communiquer, de s’exprimer, de créer, de travailler, d’apprendre, et ce phénomène se perpétue à une vitesse qui semble toujours en s’accélérant. Plus vite: ce que l’on pouvait faire avant sans les TIC, on peut le faire dorénavant beaucoup plus rapidement avec des TIC ,et encoure toujours de plus en plus rapidement. Plus petit: la miniaturisation est une caractéristique importante des TIC ,cela se manifeste tant au niveau des appareils que des supports d’information. Plus abordable (cout, convivialité):le cout de l’acquisition et de l’utilisation des TIC est, semble-t-il, constamment à la baisse pour un niveau d’utilisation donné, ce qui les rend accessibles à une partie toujours croissante de la population donnant ainsi a chacun des moyens puissants Plus puissant, plus grand: les possibilités des outils TIC (appareils et logiciels) vont constamment en s’accroissant ,permettant un maximum d’effet. La multicanalité : Les TIC utilisent trois canaux à savoir le canal textuel, le canal image et le canal son. Le canal textuel :information concernant l’utilisation du cédérom ou du site. Le canal image :fixe ,animée ,de synthèse , icones. Le canal sonore: musique, chansons, paroles (dialogue, monologue, instructions concernant l’utilisation du cédérom ou site. 3 Les rôles des NTIC La technologie est donc un instrument, mais pas n’importe lequel. C’est un instrument stratégique, à travers lequel s’expriment des objectifs et des intérêts. Dans le domaine qui nous occupe, c'est-à-dire le rôle des TIC dans le changement organisationnel, il est utile de distinguer différents rôles assignés à la technologie. Le cas le plus répondu est sans doute celui où la technologie joue un rôle de facilitateur des changements. Les TIC permettent en effet une meilleure efficience dans la gestion de la production et dans la gestion des ressources humaines .Dans cette optique ,les TIC offrants une panoplie d’outils ,modulables et adaptables. La technologie peut aussi jouer un rôle plus fort, quand elle fournie une infrastructure des services financiers. Les TIC ne sont pas seulement un facilitateur de restructurations de la banque et de l’assurance, elles constituent également l’infrastructure de base des nouveaux services : monnaie électrique, guichets automatiques, banque et assurance en ligne, centres d’appel, etc. Dans certains secteurs, les TIC ne sont pas seulement une panoplie d’outils de changement, elles constituants le support même de l’activité. La technologie peut jouer un rôle plus dynamique, quand elle sert d’incitant à l’innovation. Par exemple, le livre numérique, la presse en ligne, l’édition multimédia sont des opportunités d’innovation que des entreprises de presse et d’édition ont peut saisir en profitant du développement de l’internet et s’emparant de certaines de ses potentialités. D’une manière générale, le caractère ouvert des TIC est un incitant à l’innovation de produits, alors que nombreux auteurs déplorent que les TIC aient été jusqu’ici essentiellement utilisés comme facilitateurs d’innovations des peut aussi jouer un rôle du traducteur, c'est-à-dire matérialiser une stratégie de réorganisation abstraite. Les progiciels de gestion intégrée (ERP ou Entreprise Ressource Planning) jouets ce rôle : ils traduisent en procédure le travail en applications informatiques une stratégie dérationalisation de la gestion comptable ,logistique et administrative d’une entreprise. Enfin, combien de fois la technologie ne joue-t-elle pas simplement un rôle de prétexte, quand elle est accusée d’être la cause du changement organisationnelle raté ,de procédures inefficaces ou de dysfonctionnement mal gérés. 4 Historique de L’évolution des tic À travers le temps , les humains ont inventé des machines ingénieuses de calcul. L’une des toutes premières a été l’abaque, près de 5000 ans avant notre ère. Dès les années 1640, des calculateurs mécaniques étaient fabriqués et destinés à la vente. Des traces de machines plus anciennes existent, mais Blaise Pascal est reconnu pour être l’inventeur du premier calculateur destiné à être commercialisé, une machine d’addition manuelle. Malgré les tentatives de créer un outil de multiplication mécanique faites par Gottfried Leibniz autour de 1670, le premier calculateur véritablement capable d’effectuer la multiplication est apparu en Allemagne peu avant la révolution Américaine. en 1820, Charles Xavier Thomas de Colman inventa l’arithmomètre, une machine capable d’effectuer l’addition, la soustraction, la multiplication, et la division. Mais ce fût Charles Babbage, au début des années 1800, qui a développé les machines mécaniques qui sont les vrais ancêtres des ordinateurs d’aujourd’hui. Ada Byron King, la comtesse de Lovelace, était sa programmatrice et est considérée comme la fondatrice de la programmation moderne. Le concept développé par Babbage d’un calculateur ultime, la machine analytique, n’a cependant jamais été produit concrètement. Il a toutefois anticipé les quatre composants essentiels du calcul moderne. Ces opérations sont l’entrée de données, la mémoire, le traitement, et la sortie de données. Le problème principal de la machine de Babbage ainsi que des autres calculateurs mécaniques était justement qu’ils étaient mécaniques. Les parties amovibles sur lesquelles reposait le calcul bougeaient lentement et étaient sujettes à l’usure. L’invention des composants électroniques a permis la transformation des calculateurs mécaniques en ordinateurs capables d’effectuer des calculs et de traiter des informations très rapidement sans avoir à bouger des pièces mécaniques. Avec les composants électroniques, une machine rapide et efficace comme celle que Babbage a proposée pouvait être construite avec toutes les fonctionnalités nécessaires au calcul moderne. en 1943, le développement de l’Ordinateur et Intégrateur Numérique électronique (dit eNIAC) commença à earnest à Penn State aux États Unis. Les travaux sur la machine eNIAC ont été finis en 1946. Même si elle n’était âgée que de trois ans, la machine était considérablement en retard sur son temps, mais les concepteurs ont choisi de finir de travailler sur ce projet en parallèle avec celui d’une machine plus moderne, le Calculateur Automatique de Variables Discrètes électroniques (dit eDVAC). en 1975, le premier Ordinateur Personnel (dit PC) fut commercialisé en kit. Bill Gates, ainsi que d’autres, ont développé un compilateur BASIC pour cette machine. L’année suivante Apple a également commencé à commercialiser des PC, encore une fois sous forme de kits. Ceux-ci incluaient un moniteur et un clavier. en 1976, La reine Elisabeth s’est connectée en ligne pour la première fois en recevant le premier message royal par e-mail. en conséquence, le marché de l’ordinateur personnel a connu un essor, et, en 1977, les magasins ont commencé à vendre des PC. Dans les années 1970, la plupart des banques, des compagnies d’assurance et des institutions financières sont devenues dépendantes de l’informatique, et la majorité des découvertes et des réalisations de l’Homme (y compris la course vers l’espace !) ont été rendues possibles grâce aux ordinateurs. IBM lança son premier PC à l’intention du consommateur en 1981 qui, dans un mouvement sans précédent en 1982, a été sélectionné par Time Magazine comme l’Homme de l’année ! Dans les années 1980, les ordinateurs et les réseaux informatiques sont devenus des réalités sociales et les agences gouvernementales se sont reposées sur eux pour fournir différents services aux citoyens, y compris les services liés à l’état civil, l’éducation, la santé et la justice. À la fin des années 1980, la plupart des pays de l’Ouest avaient déjà développé une infrastructure très solide (télécommunications, réseaux, matériels, logiciels) et avaient achevé la numérisation de leur back-office. La plupart des transactions entre administrations (en anglais : « G2B » : Gouvernement to Gouvernement) et entre administrations et entreprises (en anglais : « G2B » : Gouvernement to Business) étaient automatisées soit partiellement soit totalement. Du côté du public, les citoyens se sont progressivement familiarisés avec les ordinateurs et les ont acceptés comme faisant partie de leur environnement quotidien. Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer nos vies sans l’ordinateur parce qu’il est partout présent autour de nous, dans les voitures, les téléphones, les avions, les banques, les écoles, etc. Les applications numériques sont de plus en plus populaires et font partie intégrante de notre quotidien. Tous les domaines importants de notre société moderne ont évolué grâce à l’introduction et l’utilisation des TIC, incluant une meilleure prestation des services aux citoyens et aux entreprises, un meilleur accès à l’information pour les décideurs, une meilleure administration des structures commerciales et administratives, un meilleur stockage des informations liées aux citoyens et aux clients, et une meilleure information pour les communautés. Le développement et la dissémination des TIC ont conduit à ce qu’on appelle la « révolution de l’information » en faisant référence aux avancées technologiques rapides dans les domaines de l’informatique et des télécommunications, qui, à leur tour, ont conduit à une chute des coûts de traitement et de transmission de l’information (Nye 2000). La révolution de l’information a permis la mise en place d’une « société de l’information », aussi connue sous l’appellation d’ « âge de l’information », « société post-industrielle », « économie de services », ou encore « société du savoir ». Dans la société de l’information, les infrastructures des télécommunications et des TIC sont devenues des ressources économiques bien plus précieuses pour générer des richesses que les ressources traditionnelles et les moyens de production comme la propriété terrienne, le capital, les usines et la force de travail. Par conséquent, la richesse est de plus en plus générée et maximisée par les flux d’information, de données et de savoir, par opposition aux biens agricoles ou industriels, et les biens de consommation qui étaient hautement valorisés dans l’ère précédente. en conséquence, l’avancement et l’expansion continus des TIC ont conduit à des transformations structurelles dans le paysage économique global avec un modèle sous-jacent principal : la « globalisation du commerce ». Cela suggère un changement qualitatif des approches traditionnelles du commerce international qui implique, entre autre, la tentative de mettre en place des entités (commerciales) dans différents pays, réalisant comme une seule entité, des opérations commerciales de concert (Gurstein 2007). De ce point de vue, en recourant aux TIC comme support, la globalisation est un processus qui transforme l’économie globale grâce à des dispositifs et des structures émergentes, créant « des réseaux de producteurs et de consommateurs coordonnés de manière centrale, et des réseaux de chaînes d’approvisionnement et de distribution » (Gurstein 2007). Néanmoins, les inégalités globales s’élargissent et sont clairement et de plus en plus apparentes à travers la « fracture numérique ». Les disparités à l’échelle globale ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau c’est leur tendance à l’accroissement. Une étude comparant le revenu moyen d’une personne dans les pays les plus riches et les pays les plus pauvres a démontré que ces disparités à l’échelle globale étaient quasiinexistantes deux siècles auparavant. Peu après la révolution industrielle de 1913 les inégalités globales ont grandi, puis se sont accrues avec la révolution des technologies de l’information en 1950, et se sont finalement aggravées avec la globalisation aux environs de 1973 et la révolution internet au début des années 90. La fracture numérique fait référence aux disparités dans le degré de pénétration des TIC dans les communautés. elle a cependant acquis un sens plus large. « Vingt ans auparavant, le problème était simplement comment avoir un réseau de communications, généralement les vieux modèles de ligne téléphonique fixe, à la portée de tout un chacun. Aujourd’hui, la fracture numérique n’est plus centrée sur le simple accès au téléphone mais se concentre plutôt sur une connectivité enrichie de communication et d’information via internet et d’autres moyens » (Unwin, 2009). Un fait important concernant la fracture numérique est qu’elle n’est pas un phénomène observé seulement entre régions du monde, mais aussi au sein de la même région et/ou d’un même pays. 5 émergence des technologies d’Information et de communication pour Le développement Plusieurs études ont montré que la fracture numérique était liée à d’autres disparités dans le développement des sociétés. L’idée de relier les TIC au développement est apparue en 1984 lorsque la Commission Indépendante de l’Union Internationale des Télécommunications (ITU) a produit un rapport intitulé « Le Lien Manquant » (“The Missing Link”), connu aussi sous le nom de « Rapport de Maitland ». Ce rapport a relevé l’importance de continuer les réformes dans le domaine des télécommunications afin d’étendre la couverture de la téléphonie et ses effets, et ainsi, remédier à la « disparité dans la téléphonie » (“The Telecom Divide”). Progressivement, des efforts institutionnels globaux ont fait émerger les TIC pour le développement (“ICT4D”) au-devant de la scène internationale. Contrairement aux TIC qui mettent l’accent sur les moyens et ce qui peut être accompli avec ces moyens, les TIC pour le développement ont pour objectif de définir ce qui doit être fait en termes de développement sociétal et comment la technologie peut y contribuer. Les technologies pour le développement sont ainsi liées à un agenda moral fondamental qui ne s’intéresse pas aux technologies elles-mêmes mais plutôt à leur déploiement et à leur utilisation pour mieux accommoder et soutenir les communautés pauvres et marginalisées. C’est donc un agenda commun qui implique une réflexion au nom de tous ceux qui aspirent à faire du monde un endroit meilleur et égalitaire (Unwin, 2009). L’ICT4D est un domaine qui s’intéresse principalement à la réduction de la fracture numérique par le biais d’applications et d’outils qui affectent positivement les populations désavantagées, améliorent leurs conditions de vie, et engendrent une croissance socio-économique. Comme il a été indiqué précédemment, l’ICT4D a émergé en réponse aux efforts internationaux visant à mettre en place un agenda TIC pour le développement. Les motivations principales étaient d’abord liées à l’essor d’Internet et par la suite à la déclaration des Objectifs du Développement du Millenium (“MGC - Millenium Goals Challenge”). Répondant à l’urgence d’obtenir des résultats, on a assisté à une tendance générale à proposer d’utiliser des produits commerciaux disponibles comme solutions de déploiement dans les pays en développement. Les programmes de “télé-cottages” ou de “télé-centres” des Etats-Unis représentent un exemple typique de cette tendance. Leur objectif était de fournir un accès rapide aux TIC aux communautés rurales pauvres dans les années 1980 et 1990. Le programme de télécentres a rencontré des problèmes d’infrastructure (manque de puissance de calcul et de télécommunication) et a été limité en termes de durabilité et d’évolutivité. C’est ainsi d’ailleurs qu’est apparu le besoin d’utiliser des méthodologies plus formelles de développement, de suivi et d’évaluation. Vu l’échec de l’option du déploiement massif de solutions clé en main « importées » des pays développés, des efforts ont été investis pour résoudre les problèmes qui se présentaient sur le terrain et fournir/découvrir des solutions alternatives. Dans ce qui suit, nous évoquons cette quête de solutions alternatives.