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Institut National des Recherches
Agricoles du Bénin
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
Littératures des productions
animale et halieutique dans les
départements du nord Bénin de
1970 à 2002
Réalisé par :
Gérard DOSSOU-GBETE, Assistant de Recherche, INRAB
Sylvain C. DOSSA, Chercheur, INRAB
Geoffroy PADONOU, Documentaliste en service au MAEIA
Inès DAVAKAN, Documentaliste, INRAB
Décembre 2003
Centre de Recherche Agricole d'Agonkanmey
Laboratoire de Recherches Zootechnique Vétérinaire et Halieutique
01 BP 884- Recette principale, Cotonou – Bénin
Tél. : 30-02-64/ 35-00-70
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
Avant-Propos
Pour éviter les doublons qui sont source d'ambiguïté, le présent travail a été initié en
productions animale et halieutique. Le constat qui a été fait est que depuis plusieurs
décennies, tous les thèmes de recherche développés au Bénin en général et dans la
partie nord du pays sont dupliqués.
Ceci est dû au fait que les résultats de la plupart des travaux effectués ne sont pas
consignés dans des documents écrits sous forme de rapports, d'articles ou de
publications diverses. Cette situation conduit ainsi à la répétition des thèmes ayant
déjà fait l'objet de recherches antérieures.
Pour mettre un terme à cette situation, tous les travaux de recherche effectués
dans la partie nord du Bénin en productions animale et halieutique au cours de la
période allant de 1970 à 2002 ont été recensés, collectés, rassemblés et résumés puis
compilés en un document unique et également gravés sur CD-ROM.
Les résumés ainsi réalisés ont été classés par espèce animale et par type de
production. C'est ainsi que concernant les bovins nous avons les aspects tels que les
performances zootechniques, la reproduction, l'alimentation, la santé, la traction
animale, la transformation, la commercialisation et les systèmes d'élevage; viennent
ensuite les sujets de généralité, les petits ruminants avec des aspects tels les
systèmes d'élevage, la santé et l'alimentation couplée avec les performances
zootechniques. Nous avons ensuite la volaille avec un seul aspect qui est la santé.
Ensuite viennent l'élevage non-conventionnel, la pêche et la pisciculture, les animaux
de compagnie, les porcins, les chevaux, un paragraphe qui fait une analyse générale des
différents résumés réalisés puis enfin les références bibliographiques. Ce précieux
outil de travail sera mis à la disposition des centres de documentation et servira
désormais de bréviaire aux chercheurs, aux enseignants, aux ONG ainsi qu'aux
développeurs.
Notre souhait est que le présent document soit d'un intérêt certain et d'une utilité
incommensurable à tous ces utilisateurs.
DOSSOU-GBETE Gérard
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
1
Sommaire
Pages
Avant-Propos
1
Remerciements
8
1
9
Bovins
1.1 Performances zootechniques
9
L'effet des plantes lactogènes sur la quantité du lait chez la vache.
9
Influence du mode d'élevage sur le poids des veaux dans la tranche d'âge de 0 a 15 jours dans la
province du Borgou : cas des secteurs élevage de Kandi , Banikoara , Gogounou et Sègbana.
10
Contribution à l'étude des possibilités de la production laitière en République Populaire du Bénin.
11
Productivité de la race bovine borgou selon les systèmes d'élevage traditionnels au Nord-Est du
Bénin.
11
La race bovine somba : sa caractérisation et recherches en vue de son amélioration.
12
Sauvetage des veaux: incidences dans le développement du cheptel bovin dans le Borgou.
13
Notes sur la détermination de l'âge par le remplacement des incisives chez les bovins borgou
dans le Nord-Est du Bénin.
13
Etude de quelques paramètres de productivité de la race bovine borgou.
14
Effets des facteurs du milieu sur l'âge à la puberté chez le mâle et la femelle de la race bovine
borgou.
14
Mesures barymétriques chez le bovin de race borgou dans le Nord-Est du Bénin.
15
Contribution à l'évaluation de l'expérience sur les troupeaux témoins bovins dans les provinces de
l'Atacora, du Borgou et du Zou.
16
Les perturbations climatiques et l'élevage bovin dans la province du Borgou.
17
Contribution à l'étude des productivités des différentes races bovines dans le Borgou.
18
Productivité de la race borgou à la ferme d'élevage de l'Okpara au Bénin.
19
Effets des hormones de croissance chez les mâles de race lagunaire et borgou en République
Populaire du Bénin.
19
L'importance économique de la production bovine au sein des Fulbé dans le Nord Bénin.
20
1.2 Reproduction
21
Essai d'amélioration du comportement reproductif de la vache borgou en système d'élevage
semi-extensif par la méthode de réduction du temps de permanence du veau avec la vache.
21
Détermination de l'âge moyen au premier part, l'intervalle inter-vêlage et l'intervalle vêlageinsémination fécondante de la vache borgou élevée en système semi-intensif.
22
Essai d'introduction de l'insémination artificielle dans les élevages bovins traditionnels dans
l'Atacora : cas du secteur agricole de Kouandé.
22
Etude comparative de deux méthodes de synchronisation et de détection des chaleurs chez les
vaches et génisses lagunaire et borgou en République Populaire du Bénin.
23
Essais d'introduction de l'insémination artificielle dans les élevages bovins traditionnels: cas du
périmètre N'Dali- Nikki- Kalalé (département du Borgou).
24
Post-partum et reprise de la cyclite chez la femelle trypanotolérante (borgou).
25
Caractéristiques du sperme et potentiel d'utilisation par insémination artificielle des taureaux de
race borgou.
26
Technologie du sperme de taureau de race borgou.
26
Quelques éléments d'appréciation du sperme de taureau de race borgou.
27
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
2
1.3 Alimentation
28
Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'alimentation des bovins dans la province
du Borgou.
28
Effets d'une complémentation en graines de coton pour la production laitière et la croissance des
veaux et des vaches de race borgou au Bénin.
29
1.4 Santé et parasitologie
29
Contribution à l'enquête sur les principales maladies contagieuses des bovins dans la province du
Borgou.
29
Contribution à l’étude épizootiologique descriptive de la fasciolose bovine en Afrique de l’Ouest :
le cas du nord de la République Populaire du Bénin.
30
Trypanosomiase bovine : impact sur l'élevage traditionnel dans la province de l'Atacora.
31
Incidence de la Brucellose (Brucella abortus) dans les troupeaux bovins du Nord-Est du Bénin.
32
Sensibilité des tiques des bovins aux acaricides au Bénin.
32
Efficacité de la Fluméthrine "pour-on" sur les tiques des bovins au Bénin.
33
Prévalences parasitologique et sérologique de la typanosomose au sein de différentes races de
bovins au Bénin.
33
Contribution à la maîtrise de la santé animale dans le Borgou : cas de la lutte contre la peste
bovine.
34
Etude comparative de l'efficacité/coût de trois anthelminthiques utilisés en élevage bovin
traditionnel dans le Borgou.
34
La peste bovine dans la province du Borgou : état actuel de la situation et perspectives d'avenir.
35
De la thérapeutique traditionnelle en médecine vétérinaire: cas de la République Populaire du
Bénin.
36
Les nématodes parasites du tube digestif et de la cavité péritonéale des bovins dans le
département du Borgou: taxonomie et épidémiologie.
37
Contribution à l'étude de la pasteurellose bovine dans le département de l'Atacora.
37
Incidence de la pression glossinaire sur le taux d'infestation à Trypanosoma chez les bovins du
Projet Développement Production Animale.
38
Lutte contre les tiques parasites des bovins en République du Bénin : essai d'utilisation du
®
Bayticol "pour on" (Fluméthrine) dans la province du Borgou.
39
Contribution à l'étude de la prophylaxie des zoonoses infectieuses bovines en République
Populaire du Bénin.
39
Epidémiologie de la cowdriose au Bénin: études préliminaires sur la présence du germe chez les
tiques vectrices.
40
Infection artificielle à Trypanosoma brucei brucei chez les bovins de races lagunaire et borgou au
Bénin.
41
Trypanosomose expérimentale à Trypanosoma brucei brucei chez les taurins Holstein et les
zébus Bororo blancs.
42
Insectes et acariens parasites des bovins dans les départements de l'Alibori et du Borgou.
42
Détection d'antigènes circulants au cours d'une infection expérimentale à Trypanosoma brucei
brucei chez les bovins borgou, lagunaire et zébus Bororo blancs.
43
Epizootie de fièvre aphteuse au Nord-Bénin durant la saison sèche de 1990-1991.
44
Lutte contre Glossina tachinoïdes au Bénin . Utilisation particulière de piège -pneus imprègnes de
Deltaméthrine.
44
Contribution à l'étude de la strongylose bovine dans le département de l'Atacora.
45
La protection sanitaire de l'élevage bovin dans la sous-préfecture de Sinendé: contraintes et
propositions d'amélioration.
46
Contribution à l'étude de l'efficacité du Diminaphen sur le bétail bovin dans le Borgou.
46
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
3
Situation actuelle de l'hémoparasitisme bovin dans le Nord-Est du Bénin : agents responsables,
taux d'infestation, facteurs de variation.
47
Contribution à l'étude épizootiologique de la Péripneumonie Contagieuse Bovine dans le SudBorgou: propositions relatives à son éradication.
48
Contribution à l'étude des causes de mortalités des jeunes bovins dans l'élevage traditionnel : cas
de la province de l'Atacora.
49
Contribution à la lutte biologique contre la fasciolose à Fasciola gigantica Cobbold, 1885 :
inventaire et etude de la dynamique de la population de dipteres Sciomyzidae dans le SudBorgou de novembre 2000 à mai 2001.
49
Contribution à l'étude des bases d'une législation sanitaire sur quelques zoonoses infectieuses en
République Populaire du Bénin.
50
Contribution à l'étude du tableau biochimique du calcium, du phosphore et du magnésium chez
les bovins de la zone d'intervention du Projet Développement de l'Elevage.
51
1.5 Traction animale
52
Introduction des cultures fourragères performantes dans les exploitations agricoles: un défi pour
l'approche intègrée de la culture attelée dans les départements de l'Atacora et du Borgou au nord
du Bénin.
52
Incidences de la traction animale sur le développement de l'élevage bovin dans la province du
Borgou.
52
Promotion de la culture attelée: impact sur la production et les revenus des groupes cibles dans
la province du Borgou ( République Populaire du Bénin).
53
Etude comparative de la rentabilité de la cultutre attelée et motorisée: étude de cas du village
Gando dans le département du Borgou.
54
1.6 Transformation- Commercialisation
55
Technologie traditionnelle des produits laitiers au Nord-Bénin : quelques propositions
d'amélioration.
55
Commercialisation du lait de vache et des produits laitiers dans le département du Borgou.
56
Préparation des viandes grillées dans la ville de Parakou : les risques sanitaires et leurs
incidences socio-economiques.
56
La commercialisation du gros bétail: etude de cas dans les provinces du Borgou et de l'Atacora.
57
Etude des utilisations faites des peaux et des cuirs en République Populaire du Bénin.
58
1.7 Systèmes d'élevage
59
Etude socio-économique du système d'élevage transhumant dans un contexte de projet de
développement: cas des interventions du projet PPEA dans la sous-préfecture de Péhunco
(département de l'Atacora).
59
La pratique agricole chez les éleveurs (cas de douze campements peuhl dans le district de
Péhunco).
60
Contribution à l'analyse de la transhumance et de la sédentarisation de l'élevage bovin dans le
Borgou.
60
Rapport de l'enquête sur la typologie des exploitations d'élevage et le disponible en bétail dans
les départements de l'Atacora et de la Donga.
62
Contribution à l'étude de la dynamique saisonnière des élevages et la survie des veaux dans la
ferme élevage de l'Okpara.
62
Elevage traditionnel des bovins dans la province du Borgou : possibilités d'amélioration.
63
Contribution à l'amélioration de l'élevage bovin traditonnel dans la province du Borgou.
64
Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'élevage traditionnel des veaux dans la
province du Borgou.
65
Contribution à l'étude de la structure et de l'exploitation du troupeau bovin dans le Sud- Borgou.
65
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
4
2
3
Aspects techniques et socio-économiques de l'introduction des cultures fourragères dans les
systèmes d'exploitation de l'Atacora.
66
Contribution à l'étude des possibilités de développement de l'élevage dans une unité pastorale du
Borgou: cas de Boukousséra.
66
Généralités
68
Appui aux services agricoles du Bénin: revue du sous-secteur élevage et propositions
d'éventuelles actions de développement.
68
Contribution à l'étude de la couverture des besoins protéiques d'origine animale dans la province
du Borgou.
68
Agriculteurs et éleveurs au Nord Bénin: écologie et genre de vie.
69
La gestion agropastorale du terroir et le développement de l'élevage dans le Nord Borgou : cas
du secteur élevage de Kandi.
69
Mise en œuvre d'un processus d'intégration agriculture-élevage dans le village de Kokey, souspréfecture de Banikoara.
70
Les communautés peuhl et l'économie rurale dans la province du Borgou.
71
Contribution à l'amélioration des méthodes de contention des animaux domestiques en
République Populaire du Bénin.
72
Etude de la géologie et de l'écologie des pâturages de la savane sub-humide de la zone NordOuest du Bénin.
72
La documentation vétérinaire en République Populaire du Bénin.
73
Système d'intégration agriculture traditionnelle-élevage comme fondement au système agricole
durable dans la savane sub-humide.
74
Petits ruminants
75
3.1 Système d'élevage
75
Elevage traditionnel des petits ruminants dans le secteur de Karimama: incidences sociales,
sanitaires et économiques.
75
Contribution à l'amélioration de l'élevage ovin dans la province du Borgou.
75
Etude de la structure et de la taille des troupeaux ovins - caprins en fonction de la taille des
ménages et des systèmes de production Bariba, Boco , Gando et Peulh : cas des districts ruraux
de Nikki et de Kalalé.
76
Collection des oeufs d'helminthes gastro-intestinaux parasites des animaux domestiques.
76
L'élevage dets petits ruminants dans le Nord-Est de l'Atacora : situation actuelle et possibilités
d'amélioration.
77
Contribution à l'étude des entraves au développement des petits ruminants dans la province de
l'Atacora.
77
3.2 Santé et parasitologie
78
Contribution au dépistage de la brucellose ovine dans le département de l'Atacora.
78
Etude de la brucellose des petits ruminants dans la zone du Projet de Développement de
l'Elevage dans le Borgou-Est.
79
Prévalence de la trypanosomiase dans les troupeaux ovins-caprins : cas des sous-préfectures de
Kouandé- Péhunco- Copargo dans l'Atacora.
79
Essai de traitement des parasitoses gastro-intestinales par les graines de papaye chez les
montons Djallonké.
81
Etude de l'efficacité de trois plantes Hyplis suaveolens, Mitracarpus scabei, Ricinus communis
dans le traitement de la gale des petits ruminants.
82
Les nématodes parasites du tube digestif des petits ruminants dans le département du Borgou:
taxonomie et épidémiologie.
83
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
5
4
Essais de traitement de la gale sarcoptiforme des petits ruminants à l'aide de plantes médicinales
Lantana camara et Ricinus communis dans quelques localités du Nord-Ouest du Bénin.
84
Insectes et acariens parasites des petits ruminants dans les départements de l'Alibori et du
Borgou.
85
Méthodologie appliquée à l'amélioration des performances de productivité des petits ruminants
dans le Borgou- Est: cas de Nikki et de Kalalé.
86
Possibilité d'embouche ovine à partir des fourrages cultivés à Tchaourou.
86
Contribution à l'étude des paramètres zootechniques et de productivité des troupeaux de
démonstration de petits ruminants suivis par le Projet de Développement Pastoral Intègre dans le
Borgou.
87
Evolution pondérale chez les agneaux Djallonké alimentés de graines de coton et de drèche de
bière locale au Centre des Petits Ruminants de Béket (Péhunco).
88
Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'élevage traditionnel des agneaux et des
chevreaux dans l'Atacora.
89
Essais d'embouche intensive d'ovins (Fulani et Djallonké) à Nikki, au Nord- Est du Bénin.
90
Essai préliminaire d'embouche intensive de béliers Fulani et Djallonké à base de céréales (mil et
maïs) et de graines de coton, au Nord-Est du Bénin.
91
Volaille
92
4.1 Général
92
Contribution à l'amélioration de l'aviculture traditionnelle dans la circonscription urbaine de Kandi :
cas des poulets.
92
Etude préliminaire au développement de l'élevage de la pintade dans la zone de Batia (Atacora).
93
Contribution à l'étude des causes de mortalité des pintades (Numidae meleagris) de race locale
dans le département du Borgou.
94
Contribution à l'étude des modes actuels et de l'importance socio-économique de l'élevage des
pintades au Nord-Bénin.
94
Elevage des dindonneaux dans la commune urbaine de Djougou : contraintes et possibilités
d'amélioration.
95
4.2 Santé et parasitologie
5
96
Contribution à l’amélioration de la lutte contre la pseudo-peste aviaire dans la sous-préfecture de
Matéri.
96
Diagnostic des verminoses par examens coprologiques et autopsies helminthologiques du tube
digestif des pintades dans la zone d'intervention du Projet Appui au Développement de l'Elevage
dans le Borgou.
96
Faune parasitaire helminthique du tube digestif et de l'appareil respiratoire de la pintade
domestique dans les départements de l'Alibori et du Borgou.
97
Elevage non conventionnel
98
5.1 Général
98
Essai d'héliciculture en République Populaire du Bénin : bilan et perspectives.
98
Programme d'amélioration de l'apiculture traditionnelle dans l'Atacora : situation actuelle et
perspectives.
98
Etude écoéthologique du cobe de buffon (Adenota Kob-Bovide Reduncine) dans le Parc National
de la Pendjari.
99
Enquête sur la cuniculture dans la province de l'Atacora.
100
Contribution à l'étude pour le développement de l'apiculture au Bénin.
101
Enquêtes sur l'élevage du lapin dans la province du Borgou.
102
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
6
6
Pêche et pisciculture
103
6.1 Général
103
Tentative d'approche pour l'amélioration de la collecte des données statistiques des pêcheries en
République Populaire du Bénin.
103
Etude préliminaire des performances de croissance de Sarotherodon melanotheron (Cichlidae)
nourri en bassins avec des composés de son de maïs, de tourteau de coprah et/ou de tourteau
de palmiste.
103
Effet d'une alimentation salée sur la tolérance à la salinité chez les tilapias du genre Oreochromis. 104
7
8
Etat actuel et perspectives d'avenir de la pisciculture dans la province de l'Atacora: étude
particulière de la situation de Tanéka-Koko (Djougou).
104
Problèmes d'approvisionnement du Nord-Bénin en produits de pêche.
105
Point sur l'évolution de la pisciculture en République Populaire du Bénin.
105
La pêche aux crevettes de lagune en République Populaire du Bénin: méthodes, techniques et
incidences socio-économiques.
106
Animaux de compagnie
107
Etude de la rage canine en République Populaire du Bénin.
107
Contribution à l'étude de la trypanosomose canine dans la ville de Natitingou.
108
Porcins
109
La peste porcine africaine dans les départements de l'Atacora et de la Donga: état des lieux et
perspectives d'avenir.
9
Chevaux
109
110
Elevage et exploitation traditionnel du cheval dans la province de l'Atacora.
110
10
Analyse générale de la situation
111
11
Références bibliographiques
114
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
7
Remerciements
Les auteurs du présent travail remercient les autorités béninoises pour avoir financé sa
réalisation, Madame AVASSI Michaëlle pour la réalisation des travaux de saisie,
Mesdemoiselles KANEHO Sandrine et SAVI Rosalie pour leur contribution à la recherche
desdits documents ainsi qu'à la réalisation des résumés. Au personnel de tous les centres
de documentation prospectés, merci pour avoir permis l'accès aux documents concernés.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
8
1 Bovins
1.1
Performances zootechniques
L'effet des plantes lactogènes sur la quantité du lait chez la vache.
Auteur: AGBOKOUNOU Aristide Mahoutin.
Date: 1990.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Abomey-Calavi.
Collation: 123 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : L'étude de l'effet des plantes lactogènes sur la quantité de lait chez la
vache dans la province du Borgou a été effectuée en 2 phases : phase d'enquête
et phase expérimentale. Parmi les élevages enquêtés, nous pouvons distinguer
les élevages avec troupeaux traditionnels de grands effectifs qui sont
transhumants, les élevages améliorés et les élevages traditionnels à faible effectif
qui sont sédentaires. Les élevages visant principalement la reproduction,
fournissent en moyenne par campement et par jour 5,6 litres de lait dont chaque
vache fournit en moyenne 0,780 litre. Ainsi les productions maximale et minimale
observées sont respectivement 1244,5 ml et 447,5 ml de lait. L'une des
possibilités d'amélioration des productions serait probablement les plantes
lactogènes. 14 plantes reconnues lactogènes et 11 potions faites à base de ces
dernières ont été recensées. Un test a été organisé sur 8 vaches allaitantes
réparties en 4 lots de 2 vaches dont un lot témoin. Les 3 lots traités ont reçu
respectivement pendant 7 jours, avant le pâturage, 3 potions A,B etC choisies
parmi les potions recensées. Une dose de 1,5 litre a été utilisée. Le même
traitement a été repris après un mois à la différence que la potion est portée à 2
litres. Par ailleurs, le lot témoin a reçu au cours de chaque traitement un volume
d'eau correspondant à la dose de potion reçue par les lots traités. Les résultats
issus de l'étude des effets de ces plantes sur l'évolution hormonale n'ont pas été
concluants à cause de la très grande sensibilité de l’œstrogène, de la prolactine
et de l'ocytocine aux conditions expérimentales aléatoires.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
9
Influence du mode d'élevage sur le poids des veaux dans la tranche d'âge de 0 a 15
jours dans la province du Borgou : cas des secteurs élevage de Kandi , Banikoara ,
Gogounou et Sègbana.
Auteur: BIAO Salomon
Date: 1989.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 58 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé : L’étude a porté sur une population homogène d'animaux de 0 à 15
jours de race borgou et métis borgou-zébu et a duré du 1er juin au 15 août
1989. Elle a concerné 4 secteurs méridoonnaux de la zone élevage du NordBorg ou. La méthodologie utilisée est basée sur des enquêtes menées dans
lesdits secteurs et des données relevées dans les fermes d'élevage de l'Etoile,
de Kokoubou, de l'Okpara et de M'Bétécoucou. Les résultats révèlent que le
poids moyen du bovin borgou est de 14,31kg à la naissance et de 18,88kg à 15
jours de lactation. Ainsi le veau traditionnel nouveau -né fait 79,5% du poids du
veau de référence (veau élevé dans l'une des fermes d'élevage) et à 15 jours
59,63% du poids du veau de référence. En somme , le poids des veaux dans les
conditions d'élevage traditionnel évolue à la baisse dans la tranche d'âge de 0 à
15 jours. Pour améliorer les performances zootechniques des veaux, il faudrait
intensifier les efforts sur le mode d'exploitation des parcours naturels, sur le
mode d'alimentation des animaux, céer des pâturages artificiels, utiliser les
sous-produits agricoles et agro-industriels dans l'alimentation du bétail, mettre à
la disposition des animaux des pierres à lécher et entourer les animaux de tous
âges de soins adéquats.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
10
Contribution à l'étude des possibilités de la production laitière en République
Populaire du Bénin.
Auteur: BATCHO Robert.
Date: 1981.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 125 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé : Cette étude vise à améliorer la production laitière bovine au Bénin.
Pour y parvenir il aurait fallut agir sur trois points essentiels que sont le milieu,
l'animal et l'homme. Les actions sur le milieu consiste à intégrer l'agriculture à
l'élevage afin de permettre aux animaux de jouir des sous-produits agricoles et
agro-industriels ainsi qu'à l'intensification des cultures fourragères; ensuite les
actions sur l'animal consiste à une amélioration génétique des races locales
existantes et enfin les actions sur l'homme ont consisté à regrouper les éleveurs
en coopératives pour leur assurer un bon encadrement technique et permettre
l'établissement des circuits de collecte du lait.
Productivité de la race bovine borgou selon les systèmes d'élevage traditionnels au
Nord-Est du Bénin.
Auteurs: DEHOUX J.P. ; HOUNSOU-VE G.
Date: 1993.
Source: World Animal Review, n° 74-75, 36-48
Collation: 13 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : Des données ont été collectées dans cinq troupeaux transhumants de
bovins de race borgou et quatre autres troupeaux non transhumants, sur une
période de cinq ans. Il a été noté que l'âge moyen au premier vêlage est de 43
mois 16 jours, le taux de vêlage 65,4%, le taux de mortalité des adultes de
3,1%, celui des veaux 23,1%. Le taux moyen de vente 11,8% alors que celui de
l'accroissement observé était de 3,9%. Le taux moyen de mortalité et celui de la
vente diffèrent significativement entre les systèmes de production. Les résultats
montrent que la productivité de cette race est identique à celle des autres races
trypanotolérantes élevées dans les mêmes conditions.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
11
La race bovine somba : sa caractérisation et recherches en vue de son amélioration.
Auteur: CIRDES (Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en
zone Subhumide).
PPEA (Projet Promotion de l'Elevage dans l'Atacora).
DSEA-INZV (Direction Scientifique de la Recherche Agronomique-Institut National
Zootechnique et Vétérinaire), Togo.
INRAJJ-LGB (Institut National de la Recherche Agronomique. Centre de Recherche de
Jouy-en-Josas- Laboratoire de Génétique Biologique), France.
UMILIZ (Università degi Stdi Milano, Istituto di Zootecnica-Facoltà di Medicina Veterinarià),
Italia.
Date: 2001.
Source: Italia, Dipartimento di Patologia animale Via Léonardo da Vinci
Collation: 35 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque Projet Promotion de l'Elevage dans l'Atacora (PPEA)
Résumé : Face à l'utilisation abusive des bovins de race Somba (sacrifice,
recherche d'animaux de grands gabarits) des études de caractérisation
génétique de la race ont été entreprises. Les paramètres considérés ont été:
pureté
génétique,
biologique,
résistance
aux
maladies
et
vecteurs,caractérisation génétique de la race, évaluation de sa trypanotolérance ainsi que des études sur la reproduction pour constituer une banque
de gènes. Six institutions partenaires ont été associées dans ce projet : le
CIRDES au Burkina Faso ; le PPEA du Bénin ; la DSRA-INZV du Togo ;
l'INRA.JJ de France ; l'UMIL.IZ et l'UTRN.DPA, toutes deux d'Italie. La
caractérisation génétique confirme que le taurin somba est très proche du
groupe des Lagunaires du Golfe de Guinée et des Baoulé des savanes subhumides et forme avec ces derniers le groupe de bétail trypanotolérant à courtes
cornes d'Afrique de l'Ouest. Les groupes sanguins, le polymorphisme
biochimique des hémoglobines, albumines et transferrines, montrent un très
faible degré de métissage sur les somba du Bénin et du Togo, le bétail lagunaire
du Golfe de Guinée étant par contre mieux conservé. L'épidémiologie des
parasitoses du sang et des helminthoses gastro-intestinales indiquent une
bonne résistance des somba vis-à-vis des parasitoses et un moindre coût des
interventions zoo-sanitaires. La mise au point de méthodes de collecte de
semence et de production d'embryons de taurins somba a permis de constituer
une banque de gènes pour faciliter la conservation de la race et son
amélioration à partir des sujets d'élite. La caractérisation du lait de vaches
somba montre des qualités dans la production du fromage. Les gènes qui
commandent ces propriétés sont très appréciés. Grâce à ce projet la race
somba apparaît désormais comme une des mieux connues du cheptel
trypanotolérant d'Afrique de l'Ouest.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
12
Sauvetage des veaux: incidences dans le développement du cheptel bovin dans le
Borgou.
Auteur: GARBA Taïrou.
Date: 1975
Source: . Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 40 pages.
Lieu d'édition: Sékou
Localisation: Bibliothèque LAMS.
Résumé : L'effectif du troupeau est en moyenne de 50 à 70 têtes avec 10 à 15
veaux qui sont souvent victimes de sous-alimentation lactée dans les premiers
mois de leur vie et aussi de polyparasitisme entraînant des mortalités de 30 à
50% la première année, 10% la deuxième année, 5% la troisième année. La
maîtrise de ces causes de mortalité permettra d'augmenter l'effectif du cheptel,
d'augmenter les ressources de l'éleveur et de réformer les vieilles vaches et les
vieux taureaux. Pour ce faire l'éducation de l'éleveur peulh et la lutte contre les
maladies parasitaires et infectieuses s'imposent. Par ailleurs, l'accent est mis sur
un certain nombre de facteurs, permettant de réduire le taux de mortalité, que
sont l'alimentation et l'abreuvement. L'éducation des peuhl sur les modalités de
traite qui tiennent compte des veaux, l'adoption des pratiques de vaccinations
systématiques contre les grandes maladies, le déparasitage aussi bien interne
qu'externe permettrait de diminuer le taux de mortalité et accroître en
conséquence l'effectif du cheptel bovin.
Notes sur la détermination de l'âge par le remplacement des incisives chez les
bovins borgou dans le Nord-Est du Bénin.
Auteur: SYMOENS C., HOUNSOU-VE G.
Date: 1990.
Source: . Belgique, Tropicultura, 8: 4, 193-195
Collation: 3 pages.
Lieu d'édition: France
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: Une étude de la dentition des bovins de race borgou des systèmes
traditionnels d'élevage bovin a permis de déterminer les âges au remplacement
des incisives et les âges moyens aux stades 2; 4 et 6 incisives adultes. Les
borgou semblent, comme d'autres métis de taurins et zébus et aussi comme les
taurins africains, plus précoces par rapport aux zébus purs et les bovins
européens.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
13
Etude de quelques paramètres de productivité de la race bovine borgou.
Auteur: CHABI Maco Yacoubou.
Date: 1992.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 137 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : Des données ont été recueillies entre fin juin et début octobre 1991 et
sur 172 animaux répartis en 5 troupeaux sédentaires et transhumants, dans un
échantillon de bovins de trait. 149 contrôles laitiers des traites matinales ont
permis de calculer la traite matinale moyenne. Les résultats suivants ont été
obtenus: l'âge moyen au premier vêlage est de 4 ans ± 12 mois, l'intervalle
moyen de vêlage 16 mois 2 semaines ± 6 mois, taux de reproduction moyen de
51,78% avec une période de grandes naissances allant d'avril à juillet (84,2%
des naissances dans l'année). Ceci a permis de situer la période de grandes
saillies fécondantes entre juillet et décembre. Le taux de mortalité est plus élevé
chez les veaux (14,3%) que chez les taurillons plus génisses (5,3%) et chez les
taureaux, les vaches (4,6%). La distribution de fréquence mensuelle montre une
forte mortalité en juin et juillet avec plus de 50% de mort d'animaux. Le poids à
la naissance 16,5kg est assez élevé mais avec une croissance faible
caractérisée par les poids moyens de 21,2 kg, 42,8 kg et 60,3 kg respectivement
à 1mois, 5 mois et 12 mois et un gain de poids moyen quotidien (GMQ) de 100g
à 1mois et 190 g à 4mois et plus. Chez les animaux de 0 dent, 2-6 dents et 8
dents et plus, les poids moyens sont respectivement 154 kg, 213,8kg et 240 kg
en troupeaux d'élevage et 186kg, 218,4 kg et 306,2 kg en culture attelée. Pour
ces deux types d'élevage les GMQ sont de 880 g, 426 g et 315 g chez le premier
et 884 g, 700 g et 400 g chez le second. Le GMQ diminue avec l'âge. La
production laitière est estimée à 2,8 litres pour les vaches avec des veaux âgés
de 0 à 6 mois avec un coefficient de variation de 20%. Le stade de lactation et le
mois calendaire ont un effet significatif sur la traite matinale au seuil de 95%. La
traite du soir est estimée à 77% de la traite matinale. Le prélèvement par la traite
est estimée à 62,4% de la production laitière.
Effets des facteurs du milieu sur l'âge à la puberté chez le mâle et la femelle de la
race bovine borgou.
Auteur: DAOUDA Is- Haquou Akinwoumi.
Date: 1990.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 172 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation: Bibliothèque FSA.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
14
Résumé:Trois lots de génisses ont été constitués : 17 génisses élevées selon le
mode traditionnel; 7 génisses selon le mode semi-extensif et 10 génisses selon
le mode amélioré. Les premières manifestations de chaleur suivies de saillie
sont considérées comme marquant le début de la puberté. Des prélèvements
sanguins sont effectués tous les 10 jours chez les génisses pour étudier les
profils des sécrétions hormonales de F.S.H. et de progestérone puis tous les 21
jours chez les taurillons pour les sécrétions de L.H et de testostérone. Les
résultats montrent que chez la génisse borgou, l'amélioration du "management"
de leur élevage réduit l'âge à la puberté de 3 ans en élevage traditionnel à 2 ans
en élevage semi-extensif ou amélioré, que le mois de naissance a également un
effet significatif sur leur puberté sexuelle et puis l'analyse des profils de sécrétion
hormonale indique chez les génisses suivies un changement assez net de la
fréquence et/ou l'aptitude des pics reflétant l'établissement des cycles oestraux
ou la présence d'un corps jaune gestatif. Quant aux taurillons borgou, les profils
de sécrétion hormonale obtenus n'ont donné que des résultats indicatifs sur la
phase péripubertaire. L'étude des spermogrammes n'a pu être entreprise
simultanément.
Mesures barymétriques chez le bovin de race borgou dans le Nord-Est du Bénin.
Auteur: SYMONENS C.; HOUNSOU-Vê G.
Date: 1991.
Source: Revue d'Elevage de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux, 44: 4, 487-490.
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : 115 bovins mâles et femelles de race borgou, âgés de 10 à 12 ans ont
été pesés et leur périmètre thoracique mesuré. La longueur de l'omoplate a été
mesurée chez 52 de ces animaux. L'équation de regression du poids Y sur le
périmètre thoracique X: In Y= - 8,081+ 2,712 In X avec un coefficient de
détermination r puissance 2 égal à 98% en a été tirée et a permis de mettre au
point une table d'estimation du poids à partir du périmètre thoracique. L'évolution
du poids en fonction de l'âge est également présentée. Elle permet d'attribuer la
valeur de 0,67 UBT par tête présente en élevage traditionnel.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
15
Contribution à l'évaluation de l'expérience sur les troupeaux témoins bovins dans
les provinces de l'Atacora, du Borgou et du Zou.
Auteur: TOSSOU Romain F.
Date: 1988.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 66 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: L' alimentation de l'élevage passe par la connaissance des données
fiables sur les paramètres zootechniques qui sont très utiles pour définir les
caractéristiques de chaque espèce élevée et en même temps de faire des
comparaisons et des choix entre une multiplicité des alternatives de l'élevage.
L'expérience des troupeaux témoins, qui consiste en un encadrement plus serré
et un suivi régulier des animaux, peut constituer un outil privilégié pour la
collecte et l'analyse des données capables de nous conduire à un plan de
développement cohérent de l'élevage. La composition des troupeaux montre
que le renouvellement se fait également de manière positive. Les potentialités
internes d'évolution des troupeaux témoins sont très satisfaisantes ; avec 1
taureau pour 15 vaches (zone PPEA), 1 taureau pour 16 vaches (Province du
Borgou) lorsque l'on sait que les normes zootechniques indiquent 1 taureau pour
40 à 50 vaches. Cependant, il existe beaucoup de disparités entre les différents
troupeaux. Ainsi il existe des troupeaux qui n'ont pas de géniteurs ce qui
entraîne une baisse de productivité. L'expérience des troupeaux témoins est une
pratique qui reste encore au stade de balbutiement et manque de rigueur et de
coordination.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
16
Les perturbations climatiques et l'élevage bovin dans la province du Borgou.
Auteur: WAMMASSE Cohovi.
Date: 1984.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 109 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé : La présente étude vise à comprendre l'action des conditions
climatiques sur l'élevage bovin dans le Borgou. Le secteur élevage a
malheureusement connu au cours de la dernière décennie, des contraintes
d'ordre climatique se manifestant par des précipitations aussi tardives que
capricieuses, peu étendues suivies d'une longue période sèche. Ceci conduit à
des modifications de la végétation qui se traduisent par la présence d'un couvert
herbacé et de légumineuses sauvages dont la biomasse a considérablement
diminué, la dominance et l'abondance des essences xérophiles (Baobabs et
Rôniers) et la fréquence des espèces épineuses qui sont des formes de
résistance des plantes. Ces variations climatiques influent sur la disponibilité en
fourrages, le disponible en eau, l'état de santé des animaux et sur les
productions animales (dépréciation des carcaces aux abattoirs, faible taux de
fécondité, nombreux cas d'avortements et parfois des cas de stérilité
secondaire).
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
17
Contribution à l'étude des productivités des différentes races bovines dans le
Borgou.
Auteur: YATAOU Moussa Tamou.
Date: 1989.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 46 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque du CPU
Résumé : Des enquêtes réalisées pendant 60 jours ont permis de collecter les
données relatives à la production de viande aux abattoirs et de lait dans la ville
de Parakou. L'estimation des poids des animaux a été faite à partir de la formule
barymétrique. Le pèrimètre thoracique des animaux est mesuré et il permet
d'estimer leurs poids. La formule barymétrique utilisée est Poids = (P. TH)3*K ou
P.TH équivaut au périmètre thoracique et K à une constante qui est égale 83
pour les veaux et 77 pour les adultes sur 121 animaux alors que la production
laitière a été suivie tous les 10 jours sur 56 vaches en lactation. Les résultats
montrent une bonne aptitude à la production de viande des taureaux borgou
adultes comparativement aux taureaux zébus et métis. Le rendement moyen en
viande carcasse (51,04%) est bon, par contre le rendement moyen en viande
carcasse des vaches borgou adultes (47,90%) est faible comparativement à
celui des vaches zébus qui est de 48,52%. Les vaches métisses avaient le plus
faible rendement 47,81%. Les taureaux métis et les taureaux zébus ont
sensiblement les mêmes rendements moyens en viande carcasse. La
comparaison des trois types de bovins, tous sexes confondus, place les métis et
les borgou en tête du classement pour la productivité en viande carcasse avec
des rendements moyens respectifs de 49,77% et 49,10%. Les zébus viennent
en troisième position dans le classement avec un rendement moyen en viande
égal à 48,90%. Concernant la production laitière, elle est en moyenne de
1,78kg/jour chez la vache borgou, de 1,56kg/jour chez la vache zébu et de
1,78kg/jour chez la vache métisse (zébu croisé borgou).
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
18
Productivité de la race borgou à la ferme d'élevage de l'Okpara au Bénin.
Auteurs: YOUSSAO A. K. I.; AHISSOU A.; TOURE Z.; LEROY P. L.
Date: 2000.
Source: Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux .53: 1, 67-74
Collation: 8 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : La productivité du bovin de race borgou a été étudiée à la ferme
d'élevage de l'Okpara au Bénin sur une période de 4 ans avec une moyenne de
2577 animaux élevés dans des conditions semi- améliorées. Les paramètres de
reproduction sont caractérisés par un taux de fertilité de 78%, un intervalle de
mise-bas de 441 jours, un âge au premier vêlage de 42,1 mois, et une longévité
atteignant 14 - 15 ans. Le poids à la naissance est de 19kg pour les mâles et
18,3kg pour les femelles. Le gain moyen quotidien de la naissance à 12 mois est
de 229 et 214g pour les mâles et les femelles respectivement. Deux équations
de régression sont proposées pour estimer les poids des veaux et velles. Le
taux de mortalité général est de 1,2%, les jeunes animaux étant les plus
affectés. La performance du bovin de race borgou est meilleure à la ferme de
l'Okpara comparée aux systèmes d'élevage traditionnel.
Effets des hormones de croissance chez les mâles de race lagunaire et borgou en
République Populaire du Bénin.
Auteur: DOSSA Micheline
Date: 1997
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 189 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : L’analyse de relevés des mesures corporelles des bovins a montré
une évolution continuelle du périmètre thoracique, du tour de ventre et de la
longueur scapulo-ischiale. Ces trois mesures ont une vitesse de croissance
appréciable après le traitement aux anabolisants. Parmi elles la mesure du
périmètre thoracique s’est révélée la meilleure en milieu paysan pour
l’établissement des formules barymétriques . La formule de COULOMB (1972) et
col. a été utilisée pour l’estimation du poids des bovins mâles lagunaires et celle
de CREYAT (1890) pour les bovins borgou. La comparaison de l’évolution du
poids des bovins mâles traités de race lagunaire et de race borgou fait
apparaître qu'il est préférable de traiter un taurillon lagunaire qu’un bouvillon
lagunaire ; ou de traiter un bouvillon borgou plutôt qu’un lagunaire avec nos
produits. En outre, notre travail a montré une rétention de l’urée plasmatique, ce
qui confirme un métabolisme important des protéines alimentaires mises à la
disposition des animaux. Le taux de créatinine est très proche des limites
physiologiques surtout chez les bovins traités. L’utilisation des anabolisants s’est
révélée efficace dans la recherche d’un meilleur indice de conversion alimentaire
des bovins mâles lagunaires et borgou.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
19
L'importance économique de la production bovine au sein des Fulbé dans le Nord
Bénin.
Auteur: KUHN J.
Date: 1994.
Source: Sozialanthropologische- Arbeits papiere .1
Collation: 16 pages.
Lieu d'édition: Allemagne.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: Une étude économique a été conduite dans le Borgou, au Bénin en
1987 et 1988, au sein de 10 familles Fulbé. Le questionnaire a été axé sur les
points suivants: la taille et la structure du cheptel, le revenu généré par les
ventes de bovins, la consommation familiale, les bovins disponibles à être
vendus, l'importance nutritionnelle du lait, la production de subsistance de mil et
de maïs, et l'importance du coton comme culture de rente. Le troupeau moyen
compte 48 animaux. Seulement 7,5% des animaux sont vendus par an, le plus
souvent pour des raisons de cérémonies. La consommation familiale est
négligeable 0,4%, et seulement dans un seul cas il a été question d'achat d'un
animal. Le lait n'est pas seulement important comme aliment mais aussi comme
une source régulière de revenus. La culture du mil et du maïs procure aux
familles des provisions de grains, tandis que le coton procure un revenu annuel
moyen équivalent à deux jeunes taureaux (taurillons). Les bovins sur pieds
constituent à la fois un capital et un moyen de production pour les Fulbé. Les
vaches produisent du lait et constituent à long terme des épargnes, alors que les
taureaux constituent une épargne à moyen terme, à partir de laquelle plusieurs
problèmes peuvent bien être résolus sans compromettre la capacité
reproductrice du troupeau. Les Fulbé ont très peu besoin de consommer ainsi
que de biens de luxe et de ce fait ne maximisent pas leurs revenus
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
20
1.2
Reproduction
Essai d'amélioration du comportement reproductif de la vache borgou en système
d'élevage semi-extensif par la méthode de réduction du temps de permanence du
veau avec la vache.
Auteur: MAFFON Médessi Césaire.
Date: 1998.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU),Université Nationale du
Bénin.
Collation: 68 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU
Résumé : Dans le but d'améliorer le comportement reproductif de la vache
borgou en élevage semi-extensif, 274 fiches de contrôle de reproduction de ces
animaux ont été analysées ; 15 parturientes à 30 - 45 jours et leurs veaux ont
été repartis en trois groupes. Les vaches du groupe 1 allaitent deux heures par
jour leur veaux, celles du groupe 2 quatre heures par jour alors que les vaches
du groupe 3 allaitent en permanence leurs veaux. Ces animaux ont été suivis
pour déterminer la durée de la période part-gestation ainsi que les intervalles
inter-vêlages correspondants. De l'analyse des fiches de contrôle, 558 vêlages
ont été enregistrés et la durée moyenne de l'intervalle inter-vêlage obtenue est
de 602 plus ou moins 60 jours. Du part à la gestation, les animaux du groupe1
mettent en moyenne 54,2 jours et ceux du groupe deux 61,2 jours ce qui montre
qu'il n'existe pas de différence significative entre les deux groupes. L'intervalle
inter-vêlage estimé est de 327,2 jours pour les animaux du groupe 1 et 331,2
jours pour ceux du groupe 2. Pendant les cinq mois qu'ont duré nos essais, 100
% des vaches du groupe 1 et 80 % du groupe 2 ont présenté des signes de
chaleur, ont été saillies et ont été confirmées gestantes alors qu'aucune des
vaches du groupe 3 n'a encore présenté des signes de chaleur à la date du 15
mai 1998. Ces résultats indiquent que la vache borgou en élevage semi-extensif
met bas pratiquement tous les deux ans (au lieu de chaque année), l'allaitement
est l'un des facteurs qui dépriment la reprise de l'activité sexuelle après le part
chez la vache borgou.On note qu'à deux heures ou à quatre heures par jour le
temps de permanence des vaches avec leurs veaux.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
21
Détermination de l'âge moyen au premier part, l'intervalle inter-vêlage et l'intervalle
vêlage- insémination fécondante de la vache borgou élevée en système semiintensif.
Auteur: FIOSSI Childerick Kirin.
Date: 1999.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 62 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé : Dans le but de contribuer à l'étude des performances reproductives de
la vache borgou en élevage semi-extensif, 277 fiches de contrôle reproductif ont
été enregistrées. De ces fiches ont été déterminés l'âge moyen au premier part,
l'intervalle inter-vêlage et l'intervalle vêlage- insémination fécondante. De
l'analyse de ces fiches, 530 vêlages ont été enregistrés et l'âge moyen au
premier part est de 51 mois. La durée moyenne de l'intervalle inter-vêlage est de
536 ± 201 jours. Elle diffère selon le rang du vêlage. En cas de mortalité du veau
à la naissance, l'inter-vêlage est réduit (463 ± 150 jours). Comparativement à
celui des vaches allaitant des veaux, l'intervalle inter-vêlage est réduit chez
celles allaitant des velles. Enfin, la saison de mise-bas influence
considérablement la durée de l'anoestrus post-partum. Contrairement aux
pluripares, l'anoestrus post partum est plus longue en saison sèche qu'en saison
de pluie chez les primipares. Ces résultats montrent que : en élevage semiextensif, la vache borgou conçoit son premier veau en âge avancé, en
manutention semi-extensive, la vache borgou, après le part, met plus de temps
(256 jours) pour concevoir (au lieu de 90 jours), puis la saison de mise-bas, le
sexe des veaux et la durée de permanence de ceux-ci avec leur mère sont tant
de facteurs qui affectent l'intervalle inter-vêlage chez la vache borgou élevée en
système de manutention semi-extensif.
Essai d'introduction de l'insémination artificielle dans les élevages bovins
traditionnels dans l'Atacora : cas du secteur agricole de Kouandé.
Auteur: AGANDAN Cossi Denis.
Date: 1995.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA ), Université Nationale du Bénin,.
Collation: 121 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : L’introduction de l'insémination artificielle dans les élevages bovins
traditionnels du secteur agricole de Kouandé pour une rationalisation de leurs
productions s'est déroulée en 2 phases qui sont respectivement la phase de
sensibilisation et celle d'expérimentation. L'étude a porté sur 45 éleveurs dont 6
sont retenus pour l'expérimentation et 33 femelles bovines réparties comme suit
17 vaches borgou, 5 génisses borgou, 5 génisses métisses borgou-somba et 6
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
22
vaches métisses borgou-somba. Les génisses sont âgées de 3 à 4 ans tandis
que les vaches sont mises à la reproduction 3 à 4 mois après vêlage. Ces
animaux subissent pour la première fois une insémination artificielle. De la
première phase, il ressort que les éleveurs réagissent différemment face à
l'innovation. Ainsi 71% d'éleveurs ouverts, 24% attentistes et 5% d'éleveurs
réfractaires à l'innovation. La seconde phase donne pour résultats 84,84%, 94%,
53,57% correspondant respectivement aux venues en chaleur suite au
traitement de synchronisation; au non retour en chaleur; au taux de fertilité
transrectale à77 jours. De même les degrés de synchronisation calculés sont de
70% pour les génisses, 78,25% pour les vaches et 75,75% pour les femelles. Il
est à noter que les chaleurs se manifestent plus chez les vaches que chez les
génisses. En outre la réalisation de cette opération est favorisée par la taille du
cheptel bovin du secteur, la sédentarisation progressive des agro-éleveurs; la
promotion de la culture fourragère et la construction de retenues d'eau.
Cependant trois contraintes majeures entravent cette étude. La première
contrainte est liée aux déplacements intempestifs des animaux, leur état
sanitaire défectueux, les pénuries alimentaires saisonnières et les mélanges de
troupeaux au point d'abreuvement des animaux. La deuxième contrainte est liée
d'une part à l'influence des acteurs socio-économiques. La troisième contrainte
enfin est liée à l'augmentation du coût de l'insémination dû aux techniques de
maîtrise des chaleurs.
Etude comparative de deux méthodes de synchronisation et de détection des
chaleurs chez les vaches et génisses lagunaire et borgou en République Populaire
du Bénin.
Auteur: DAGA Lazare..
Date: 1987.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 149 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : Une bonne maîtrise de la reproduction passe par une détection
précoce et précise des chaleurs naturelles. L'utilisation des méthodes médicales
(synchronisation des chaleurs) suivies de l'insémination artificielle permet
d'améliorer la productivité du cheptel. La détection des chaleurs s'est faite selon
deux méthodes qui sont: l'observation directe et l'observation différée à l'aide
d'une vache androgénissée dans les fermes de Samiondji et de M'Bétécoucou
respectivement sur 30 vaches "lagunaires", 30 génisses "borgou" et deux
femelles androgénissée (1lagunaire, 1 borgou). Ces deux races d'animaux ont
été réparties en deux lots de 15 animaux, soit au total 4 lots d'animaux traités
avec deux produits différents (SMB et PGF2 ). La détection par observation
directe et la vache androgénissée ont permis de conclure que les manifestations
des chaleurs se font pendant les périodes moins chaudes et les moins éclairées
de la journée, les manifestations comportementales sont plus perceptibles et
plus marquées chez les génisses borgou que chez les vaches lagunaires et la
synchronisation par les implants (SMB) a apparu plus efficace que celle par le
(PGF2) lors de l'observation des manifestations comportementales et
anatomophysiologiques.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
23
Essais d'introduction de l'insémination artificielle dans les élevages bovins
traditionnels: cas du périmètre N'Dali- Nikki- Kalalé (département du Borgou).
Auteur: BELLO BOULANKI Bio Oumarou.
Date: 1995.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 138 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: La présente étude a été conduite dans le périmètre N'Dali, Nikki,
Kalalé, au Borgou-Est de juin à décembre 1994. Elle a commencé par une phase
d'enquête au cours de laquelle les éleveurs ont été informés de l'existence de
l'insémination artificielle et des avantages qu'ils peuvent tirer de cette méthode
de croisement pour l'amélioration de la production bovine. L'entretien s'est
déroulé suivant deux méthodes: le contact individuel consistant à rencontrer un
seul éleveur et l'entretenir sur l'objectif du travail à effectuer, le contact en groupe
qui consiste à réunir des éleveurs pour leur porter l'information. L'objectif du
travail est l'étude de la faisabilité de l'insémination artificielle dans les élevages
bovins traditionnels afin de permettre aux éleveurs d'accéder à cette technologie.
Par conséquent, la réaction des éleveurs face à la nouvelle méthode de
croisement est notée afin d'identifier ceux qui sont disposés à faire le premier
essai dans leur élevage. Des différents entretiens avec ces éleveurs au cours de
la phase d'enquête, nous avons noté trois catégories d'adoptants: les ouverts,
les attentistes et les réfractaires à l'insémination artificielle. La proportion des
éleveurs ouverts à l'innovation est de 22% contre 38% pour les attentistes et
40% pour les réfractaires. L'étude expérimentale a porté sur les femelles mises à
notre disposition par les éleveurs ouverts. Elles sont de 33% de femelles de race
borgou et métisses zébu – borgou dont 17 vaches et 16 génisses. Ces femelles
ont été traitées à l'implant synchro-mate B de Norgestomet pour induire et
synchroniser les chaleurs. Les résultats de détection des chaleurs par
observation directe donne 94% (31/33) de femelles venant en chaleurs dans un
intervalle de 48 heures. Ces résultats très proches de ceux de la littérature
montrent l'efficacité du produit utilisé sur nos races locales. Cependant toutes les
femelles n'ont pas répondu au traitement au même moment. La majorité d'entre
elles a manifesté des chaleurs à j 11 (le retrait de l'implant étant fait à J9), parmi
celles qui restent, certaines ont montré des signes de chaleurs à J10 d'autres à
J12. Cette variation serait due au caractère physiologique propre à chaque
femelle. L'insémination faite à la suite de ce traitement donne un résultat après
palpation rectale à 78 jours de 52% de femelles gestantes. Nous avons observé
des variations de fertilité mais le faible effectif des animaux ne permet pas de
tirer des conclusions fiables. Cependant les facteurs de variation à soupçonner
sont la race: 58% de borgou contre 42% de métisse sont gestantes; la catégorie:
53% de vaches contre 50% de génisses.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
24
Post-partum et reprise de la cyclite chez la femelle trypanotolérante (borgou).
Auteur: BABIO Ali Zénabou..
Date: 1992.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 118 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : En vue d'une rationalisation de la production animale, cette étude a
pour but de connaître la durée moyenne du cycle oestral chez la femelle de race
borgou, d'évaluer le moment de la reprise des cycles sexuels après la mise-bas
et enfin d'estimer la production laitière chez cette race. L'étude s'est déroulée
de juillet à septembre 1991 à la ferme de M'Bétécoucou et a porté sur 30
génisses, 30 vaches gestantes et 21 couples mères-veaux. Les résultats de
détection des chaleurs par observation directe ou par celle des vulves,
confirmés par les résultats du dosage de progestérone, nous ont permis de
connaître la durée des cycles et les moments de reprise des cyclicités. Pour le
dosage de la progestérone, les prises de sang ont été effectuées tous les jours
chez les génisses et tous les 10 jours chez les vaches. Le nombre de jours
séparant deux oestrus représente la durée du cycle. Cette durée est en
moyenne de 20,5 jours et de 22,7 jours respectivement chez les génisses et
chez les vaches. Chez les vaches le profil hormonal obtenu ne nous permet pas
d'estimer la durée des différentes phases. La période de reprise de l'activité
ovarienne correspond à la période de la reprise de la cyclicite. Cette reprise à
lieu si le taux de progestérone atteint une valeur seuil de 0,31ng/ml. La durée de
l'anoestrus post-partum est de 92 jours. On note une corrélation positive entre la
variation du poids des génisses et le nombre de cycles. Enfin, il n'existe pas de
différence significative entre la durée de l'anoestrus post-partum et le numéro de
lactation. Estimée à partir de la croissance des veaux, qui ont subi des pesées
tous les 15 jours, la quantité moyenne de lait produite est de 1,5 litre par jour.
INRAB/LRZVH/CRA-Nord
25
Caractéristiques du sperme et potentiel d'utilisation par insémination artificielle des
taureaux de race borgou.
Auteurs: ADAMOU N'DIAYE Mama; JONDET R.; ADJOVI A.
Date: 1996.
Source: Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux. 49: 2, 174-177.
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: France
Localisation :Bibliothèque FSA.
Résumé : Le but de ce travail est d'évaluer les caractéristiques principales du
sperme du taureau de race borgou en milieu tropical humide en vue de
pratiquer l'insémination artificielle dans cette race. Les récoltes de sperme (au
vagin artificiel) se sont déroulées pendant trois mois au cours de la grande
saison des pluies au Bénin, au rythme d'un éjaculat par semaine pour 10
taureaux et de deux éjaculats par semaine pour 6 taureaux. Les résultats pour
les éjaculats retenus lors des récoltes hebdomadaires sont en moyenne,
volume 3,43 ml; motilité de masse 3,85 (échelle 0-5); motilité individuelle75,7%;
concentration
1,19*109
spermatozoïdes/ml;
nombre
total 4,09*109
spermatozoïdes. Ils sont, pour les éjaculats retenus lors des récoltes
bihebdomadaires, volume 3,16; motilité de masse 4,30; motilité individuelle
79,5%; concentration 0,76*109 spermatozoïdes/ml; nombre total 2,45*109
spermatozoïdes.
Technologie du sperme de taureau de race borgou.
Auteur: ADAMOU-N'DIAYE Mama.
Date: 1994.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques( FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 146 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: La semence de taureau de race borgou utilisée a été conservée soit
par dilutions dans différents milieux soit par congélation et ses caractéristiques
ont été étudiées: le refroidissement du sperme dilué ( entre + 32 et 5°C), la
congélation des spermatozoïdes ainsi que leur survie après incubation (test de
thermorésistance). Les caractéristiques du sperme (volume, concentration en
spermatozoïdes, mobilité massale, mobilité individuelle) à partir de 104
éjaculations (10 taureaux soumis à un rythme hebdomadaire de récolte pendant
7 semaines) ont été établies. Deux récoltes de sperme par semaine augmentent
la quantité du sperme disponible et un intervalle de 72 heures entre ces deux
récoltes semble favorable. Trois temps de refroidissement des gamètes ont été
comparés (30, 60 et 120 mn ) en utilisant le dilueur au citrate de sodium/jaune
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
26
d'œuf, additionné ou non de fructose et de glycérol. Faible longévité des
spermatozoïdes entre les 3 temps de refroidissement. La longévité des
spermatozoïdes n'a pas été augmentée par l'addition de fructose et de glycérol
au dilueur. Pour la congélation des spermatozoïdes, le sperme est dilué dans
un milieu composé de citrate et de sodium/jaune d'œuf/ fructose, glycérol et la
semence obtenue est conditionnée en paillettes de 0,25 ml disposées dans un
petit gobelet plastique qui est placé dans un Canister métallique introduit dans
un conteneur portatif d'azote liquide (capacité de 10l) jusqu'à ce qu'il entre en
contact avec l'azote liquide. La température des paillettes atteint -130° dès la
15e minute plus tard. Les pourcentages de survie des spermatozoïdes au dégel
sont de 42% en moyenne et dépassent même 50% pour certains taureaux.
L'utilisation d'un seul gobelet permet de congeler 100 paillettes de 0,5 ml ou 207
paillettes de 0,25 ml en 30 minutes.
Quelques éléments d'appréciation du sperme de taureau de race borgou.
Auteur: ABISSI Oloukou Félix.
Date: 1985.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 112 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Des prélèvements d’organes génitaux de taureaux adultes de 4 à 6
ans de race borgou ont été opérés à l’abattoir de Cotonou – Porto-Novo lors
des abattages juste au moment de l’extirpation des organes génitaux. Une
balance de laboratoire et un mètre ruban ont permis de peser chacun des
testicules ainsi que de mesurer la longueur et le diamètre. La récolte de la
semence a lieu à la ferme de la F.S.A (Faculté des Sciences Agronomiques).
Toutes les récoltes ont été effectuées au vagin artificiel de type français, tous
les matins du mardi au vendredi, le lundi étant consacré à apprêter du matériel
et quelques fois à traiter des animaux. L’opération se déroule le matin entre 9
heures et 10 heures 30 minutes. Pour ces expériences, 30 taureaux et 2
vaches ont été utilisés. 15 taureaux ont été excités par la présence des vaches
respectivement le mardi et le jeudi puis les 15 autres le mercredi et le vendredi.
Le samedi et le dimanche, les animaux sont au repos total. Les récoltes qui
ont donné du sperme clair de couleur jaune et de consistance liquide ont été
annulées. Ces spermes sont éliminés lors de la détermination de la
concentration parce que l’expérience a montré qu’ils sont pauvres en
spermatozoïdes. Les autres , après examen macroscopique (volume, aspect ,
couleur, consistance) ont été soumis à un examen microscopique (motilité
massale et individuelle, concentration et numération des spermatozoïdes) et
biochimique (Ph du sperme). Il a été procédé ensuite à la dilution du sperme , à
son conditionnement , à sa congélation et à sa conservation. Les résultats ont
été pour l’ensemble acceptables sauf dans certains paramètres comme la
concentration qui est assez faible. Cela pourrait être attribué à l’alimentation
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
27
des animaux. Par ailleurs pour la conservation au frais, la semence est restée
utilisable pour une période de sept jours alors que dans le cas de la
conservation dans l’azote donc après congélation, les spermatozoïdes ne
survivent plus après dégel.
1.3
Alimentation
Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'alimentation des bovins
dans la province du Borgou.
Auteur: DOKO ALLOU Sanni-Yô.
Date: 1983.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 120 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé : La'a présente étude vise à promouvoir le développement de la
production animale par une exploitation rationnelle des patûrages et une
valorisation par le bétail des sous-produits agricoles, à améliorer la conduite du
troupeau bovin et à organiser les éleveurs en vue d'une bonne utilisation des
parcours naturels. Pour y parvenir, il faudrait améliorer la production fourragère
par des mesures administratives (installation des patûrages améliorés,
réglémentation de la gestion des terres sous forme privée ou communautaire,
définition de la constitution de coopérative), par l'amélioration de l'utilisation
rationnelle des patûtages naturels existants (conduite de l'exploitation du
patûrage, rotation des patûrages, contrôle et utilisation rationnelle des feux,
organisation de la transhumance), par l'application de quelques méthodes de
conservation du fourrage, par l'utilisation des sous-produits agricoles et agroindustriels (récupération et utilisation) et par l'abreuvement du bétail.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
28
Effets d'une complémentation en graines de coton pour la production laitière et la
croissance des veaux et des vaches de race borgou au Bénin.
Auteur: OGODJA J.O. ; HOUNSOU-VE G. ; DEHOUX J.P.
Date: 1993.
Source: Bulletin of Animal Health and Production in Africa, 41: 1, 51-56;
Collation: 6 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : De février 1990 à février 1991, 81 vaches laitières de race borgou,
réparties en deux groupes ont été élevées dans des conditions traditionnelles
dans la région Nord-Est du Bénin, avec ou sans supplémentation de tourteaux
de graines de coton à raison de 1kg par jour. Les quantités de lait obtenues des
deux groupes sont de 742 et 1008 ml par jour (35% de la production totale). La
production estimée de lait pendant 250 jours de lactation est de 530 et 720
litres, respectivement. Le gain de poids quotidien des veaux allaitants dans les
deux groupes est de 192 et 238 g. Après 30 semaines les différences dans les
gains de poids entre les veaux sont de 14%.
1.4
Santé et parasitologie
Contribution à l'enquête sur les principales maladies contagieuses des bovins dans
la province du Borgou.
Auteur: ZIKA Oumarou.
Date: 1985.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 60 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: L'amélioration de la santé des animaux est l'une des conditions
essentielles pour l'augmention de la production animale. L'objet de cette étude
est d'inventorier les principales maladies contagieuses des bovins de la
province du Borgou et à en étudier certains caractères épizootiologiques.
L'étude s'est déroulée en 2 phases: une phase documentaire à la Direction
Nationale de l'Elevage (DNE) et Projets de développement intervenant dans la
province et une phase de terrain qui a duré 8 semaines pour recuelir à l'aide
d'une trame de questions des réponses. Les réponses recueillies lors des
questionnaires font état de trois maladies contagieuses majeures dans la
province du Borgou. Il s'agit dans l'ordre décroissant de gravité de la Peste
Bovine, de la Septicémie Hémorragique des Bovins et de la Péripneumonie
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
29
Contagieuse Bovine. La Peste Bovine apparaît souvent sous forme
épizootique, la Pasteurellose Bovine ou Septicémie Hémorragique des bovins
sous forme enzootique et enfin la Péripneumonie Contagieuse Bovine, depuis
1972 n’est réapparue qu’en 1985. La lutte contre ces maladies connaît de
graves lacunes qui sont dues à deux facteurs principaux dont l'insuffisance
des moyens humains, matériels et financiers mis à la disposition du service de
l'élevage et la carence de la législation sanitaire vétérinaire en vigueur en
République Populaire du Bénin. Le contrôle, la maîtrise et l'éradication des
grandes maladies du bétail ne peuvent être pleinement attendus que de la
connaissance parfaite de l'épizootiologie de ces maladies, de la conjugaison
des forces productrices et de l'application correcte des mesures appropriées.
Contribution à l’étude épizootiologique descriptive de la fasciolose bovine en
Afrique de l’Ouest : le cas du nord de la République Populaire du Bénin.
Auteur: VISSOH Koffi
Date: 1980
Source: Thèse de Doctorat – Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de
Dakar.
Collation: 124 pages.
Lieu d'édition: Dakar.
Localisation : Auteur.
Résumé: L’étude a consisté en des enquêtes regroupées en trois séries : des
enquêtes auprès des agents des services vétérinaires, (entre août et septembre
1978 à 1979), une étude des registres d’abattoir (au niveau des abattoirs de
Parakou, Kandi, Ségbana, Banikoara et Malanville) qui a permis d’appréhender
l’impact de la fasciolose de 1930 à 1978 et des enquêtes sur les gîtes à
Limnée. Les résultats obtenus ont permis de dire que dans le Sud-Borgou (de
1939 à 1976) le taux de prévalence est de 3,61% à l’exception des années
1958 et 1967 où le taux de saisie n’a jamais été supérieur à 4%. Dans le nordBorgou, sur une période de 15 ans, le taux de prévalence est de 11,62%. A
Ségbana les taux d’infestation de 1959 à 1979, varient de 3,26% à 73,45% qui
est le taux le plus élevé obtenu en 1966. A Banikoara, au cours de la même
période, les taux varient de 0,22% à 16,01% qui est le taux le plus élevé obtenu
en 1971. A Kandi, pendant la même période (1959 à 1979) les taux varient de
5,54% à 24,27% qui est le taux le plus élevé obtenu en 1959. A Malanville, pour
la même période, les taux varient de 9,33% à 37,64% qui est le taux le plus
élevé obtenu en 1959. Les taux d’infestation varient entre 20 et 60% à
Malanville et sont les plus élevés en saison sèche.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
30
Trypanosomiase bovine : impact sur l'élevage traditionnel dans la province de
l'Atacora.
Auteur: TAHIROU Lafia.
Date: 1988.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 49 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé : Le diagnostic de la trypanosomiase est basé sur le diagnostic clinique
(observation des signes cliniques tels que anémies, pica, poils piqué,
avortement oedêmes et anorexie), le diagnostic microscopique et la méthode de
Woo. Des frottis sanguins ont été réalisés sur 366 animaux dans cinq districts
de la province (Kouandé, Kérou, Natitingou, Péhunco et Djougou). Les
prélèvements sont réalisés très tôt le matin avant le départ des animaux pour le
pâturage, puis ensuite traités et observés au microscope. Les prélèvements
effectués du 29 juin 1988 au 10 août 1988 ont donné les résultats suivants
concernant les taux d'infestation. A Kouandé, sur 57 prélèvements le taux
d'infestation est de 63,15%; à Kérou, sur 95 prélèvements il est de 67,36%; à
Natitingou, sur 51 prélèvements il est de 76,47%, à Djougou, sur 78
prélèvements il est de 48,71%. Sur l'ensemble des prélèvements 27,04% des
animaux sont infestés par les trypanosomes; 13,93% par les babesies et
12,84% par Theileria. La trypanosomiase occupe une place importante et le
district de Natitingou est le plus atteint, suivie de babesiose et de theileriose
occupent une place non négligeable dans les parasitismes sanguins, constituant
un facteur limitant pour le développement de l'élevage. La méthode de Woo a
été appliquée seulement au district de Natitingou sur 15 prélèvements. Elle
permet de voir les trypanosomes à l'état vivant et a permis d'avoir un taux
d'infestation de 53,233%. Ces trypanosomes ont des effets sociaux entraînant
des déplacements des populations, économiques dû aux mortalités , aux coûts
des traitements des animaux affectés, et à la baisse des productions, puis
culturels caractérisés par la perpétuation de la tradition qui soumet les animaux
à la pression des glossines, ce qui réduit d'avantage les rendements.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
31
Incidence de la Brucellose (Brucella abortus) dans les troupeaux bovins du NordEst du Bénin.
Auteur: SEWADE Alex.
Date: 1993.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 64 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé : Une étude de prévalence brucellique a été conduite dans le nord-est
du Borg ou, de mi-juin à mi-septembre sur 25 000 têtes de bovins appartenant à
500 troupeaux distribués dans les sous-préfetures de Nikki, de Kalalé et de
Ségbana. Les prélèvements de lait effectués ont été soumis au test de l'anneau
qui permet de déceler les anticorps antibrucelliques dans le lait. Ainsi, à Nikki
sur les 610 prélèvements effectués, 76 se sont révélés positifs (soit 12,5%) et
14 sont douteux (soit 2,3%), à Kalalé sur les 625 prélèvements, 76 se sont
révélés positifs (soit 12,2%) et à Ségbana, sur les 666 prélèvements, 122 se
sont révélés positifs (soit 18,3%) avec 8 tests douteux (soit 1,2%). Ceci donne,
sur les 1901 prélèvements effectués dans le Nord-Est du Bénin, 274 cas positifs
(soit 14,4%) et 22 cas douteux (soit 1,2%). Tous ces taux varient en fonction
des zones et des systèmes d'élevage pratiqués. La prévalence à Ségbana est
nettement supérieure à celle observée à Nikki et l'est davantage au niveau de
Kalalé. Le type d'élevage pratiqué à Ségbana est l'élevage sédentaire tandis
qu'à Nikki et à Kalalé l'élevage est transhumant. Les taux d'infection sont plus
élevés dans les élevages sédentaires que dans les troupeaux transhumants,
dans les troupeaux de race métis que dans ceux de race borgou, dans les
troupeaux de grande taille que dans ceux de petite taille.
Sensibilité des tiques des bovins aux acaricides au Bénin.
Auteurs : PANGUI L.J. ; HOUNDETE A. ; BELOT J.
Date: 1993.
Source: Bulletin of Animal Health and Production in Africa, 41: 3, 225-228.
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : La sensibilité des tiques aux acaricides a été testée en utilisant les
tiques du genre Amblyomma variegatum, Hyalomma marginatum rufipes et
Boophilis geigyi, collectées dans la ferme d'Etat de l'Okpara ainsi que dans
certaines fermes paysannes dans la province du Borgou au Bénin. Le calcul
des LD50 et le coefficient de résistance ont montré que Amblyomma et
Hyalomma sont légèrement sensibles aux acaricides organophosphorés testés
(Coumaphos, Dioxathion et Diazinon). La Dieldrine et la Cyperméthrine ont été
aussi testées.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
32
Efficacité de la Fluméthrine "pour-on" sur les tiques des bovins au Bénin.
Auteurs: PANGUI L. J., BELOT J. ; HOUNDETE A., ANGRAND A.
Date: 1993.
Source: Bulletin of Animal Health and Production in Africa, 41: 3, 209-212.
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : Des tests comparatifs de traitements contre les tiques (des genres
Amblyomma, Boophilus, Hyalomma et Rhipicephalus) ont été conduits sur 150
bovins de race borgou dans le département du Borgou, région du Bénin. Deux
acaricides ont été utilisés: Fluméthrine et Coumaphos. Les animaux ont été
répartis en trois groupes. Les groupes 1 et 2 sont traités respectivement toutes
les trois et quatre semaines avec la Fluméthrine "pour-on" et (Bayticol "pour-on",
tandis que le groupe 3 était pulvérisé au Coumaphos (Asuntol) une fois par
semaine. Les réductions au sein des populations de tiques ainsi que l'oviposition
étaient contrôlés tous les sept jours. Les résultats montrent clairement que la
Fluméthrine "pour-on" est plus efficace que le Coumaphos dans le traitement
des infestations par les tiques au Bénin.
Prévalences parasitologique et sérologique de la typanosomose au sein de
différentes races de bovins au Bénin.
Auteurs: PANDEY V. S. DOKO A.MAGNUS E. VERHULST A.G. UILENHERG (ed.). R.
HAMERS.
Date: 1993.
Source: Resistance or tolerance of animals to disease and veterinary epidemiology and
diagnostic methods, 68-71
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : Les principaux trypanosomes rencontrés au Bénin sont Trypanosoma
congolense et Trypanosoma vivax. Un test à l'anticorps fluorescent a été positif
chez 106 bovins sur un total de 118. La parasitémie est présente dans 19% des
357 bovins. Les races testées sont les lagunaires, borgou, zébus et borgou
croisés zébu.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
33
Contribution à la maîtrise de la santé animale dans le Borgou : cas de la lutte contre
la peste bovine.
Auteur: OGBAN KOTAN Fidèle T.
Date: 1994.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS .
Résumé: Trois difficultés minent le sous-secteur élevage : l'alimentation ,
l'abreuvement et les affections. La maîtrise de ce paramètre important qu'est la
santé animale implique la mise en place d 'un dispositif adéquat pour asseoir un
système performant de lutte sanitaire à travers le contrôle de l'efficacité des
prestations des agents et des divers traitements vétérinaires exécutés. Un autre
aspect de la contribution à la maîtrise de la santé animale dans le département
est l'élaboration du protocole d'échantillonnage pour la sérosurveillance de la
peste bovine dans le Borgou. L'analyse de laboratoire n'a pu se faire faute de
réactifs. Cependant , au terme des recherches , le constat fait est que les efforts
déjà consentis pour mieux encadrer les nombreux éleveurs sont insuffisants et il
reste beaucoup à faire .
Etude comparative de l'efficacité/coût de trois anthelminthiques utilisés en élevage
bovin traditionnel dans le Borgou.
Auteur: MENAI Laurent.
Date: 1989.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 65 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS
Résumé: Dans le cadre de la lutte contre le parasitisme interne chez les bovins,
des essais sur l'efficacité/coût de trois anthelminthiques que sont le
Bolumisole3, le Thelmizole 15% et le Valbazen ont été conduits dans deux
troupeaux localisés à Sokounon et à Kika, durant les mois de juillet, août et
septembre. Les animaux sont répartis en 4 lots comprenant respectivement 17,
16, 17 et 16 animaux identifiés, leurs âges estimés par la dentition et leurs poids
par la barymétrie. Les animaux du lot1 sont traités une fois au Bolumisole3,
ceux du groupe2 une fois au Thelmizole 15%, ceux du groupe3 trois fois à trois
doses différentes à l'Albendazole (dose maxilmale, dose double à la précédente
et dose 2,5 fois la première) puis le lot4 qui n'a reçu aucun traitement. Les
prélèvements de fèces et analyses ont été effectués tous les 15 jours pendant 8
semaines pour les 1er, 2ème et 4ème lots et 9 semaines pour le 3ème lot. Les
analyses de laboratoire sont basées sur la méthode qualitative par flottaison et
sédimentation et la méthode quantitative (Mac Master). Après traitement, les
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
34
résultats montrent que le Valbazen est beaucoup plus efficace que le
Thelmizole 15% et le Bolumisole3 sur les nématodes avec une faible
réinfestation chez 60% des animaux traités au Valbazen contre 100% de ceux
traités au Bolumisole3 et au Thelmizole 15%. Par ailleurs aucun des
anthelminthiques n'a d'effet sur les trématodes. Le Bolumisole3 est nettement
moins cher que les deux autres et le Thelmizole 15% fait plus de deux fois le
prix du Bolumisole3, tandis que le Valbazen coûte très cher par rapport aux
deux autres.
La peste bovine dans la province du Borgou : état actuel de la situation et
perspectives d'avenir.
Auteur: MORA Sarré.
Date: 1985.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 74 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU
Résumé: Du fait de la peste bovine, l'élevage qui est une activité économique
n'arrive pas à satisfaire les besoins protéiques de la population au Bénin, alors
que c'est le secteur rural qui joue un rôle essentiel. Elle sévit sous forme
enzootique avec des foyers sporadiques chaque année. Ces formes
d'apparition les plus courantes sont les formes aigues et cutanées. Pour
minimiser la portée des répercussions économiques dues à cette maladie, des
mesures pouvant être appliquées immédiatement sont le contrôle des
frontières, le signalement et le contrôle des foyers, la politique de l'eau et de
l'alimentation, l'information et la formation, le renforcement des moyens
matériels et la vaccination des animaux contre la peste bovine. Dans un proche
avenir il faudrait agir sur l'habitat, les pathologies, programmer des actions au
niveau régional (action d'urgence, campagne d'immunisation) et renforcer la
collaboration et la solidarité sous-régionales.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
35
De la thérapeutique traditionnelle en médecine vétérinaire: cas de la République
Populaire du Bénin.
Auteur: LEGBAGAH A. Régine.
Date: 1983.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 107 pages.
Lieu d'édition: Abomey-.Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Ce travail a été entrepris dans le but de contribuer à une meilleure
connaissance de l’art traditionnel des traitements des animaux et l'objectif visé
est de faire une étude rétrospective de la médecine traditionnelle et de sa
pharmacopée en République Populaire du Bénin, assister aux interventions des
éleveurs au niveau des bovins et des volailles. La médecine traditionnelle
appliquée aux animaux est plus curative que préventive et les traitements sont
surtout symptomatiques. De plus la prévention demeure plus mystique que
pragmatique. La médecine ancestrale connaît des échecs face aux maladies
virales, certaines maladies bactériennes et parasitaires et est dépassée en cas
d'épidémie. L’éleveur fait appel au vétérinaire quand la peste ou les charbons
sont déclarés dans le troupeau ; le bouvier dans certains cas par contre , se
passe du vétérinaire pour les traitements des affections comme les hygromas,
les panaris inter-digités, les lésions cutanées, qui donnent de bons résultats.
Les aviculteurs eux, portent des soins souvent inefficaces. Avec la solution de
Capsicum frutescens ils arrivent à récupérer environ 20% des volailles
affectées lors d’une épidémie. Le déparasitage externe est très efficace chez les
volailles. Du fait de l’évolution du processus morbide qui échappe aux éleveurs ,
ils ne posent de diagnostic qu’à la phrase d’état; les traitements accusent du
retard, l'administration tardive des médicaments explique en partie les échecs
de la médecine traditionnelle. En effet, les composants thérapeutiques sont
recherchés dans la nature pour les diverses médications. La réalisation, le mode
d’administration, la posologie relèvent de l’entendement des éleveurs . Tout
médicament devient poison à dose forte. Ainsi la dose, le moment et la durée
des traitements doivent être déterminés. La médecine traditionnelle jalousement
conservée est devenue une médecine secondaire. Elle doit être encouragée,
chaque fois qu'une pratique thérapeutique traditionnelle peut suppléer à la
moderne sans préjudice aucun. La vulgarisation scientifique de la médecine
ancestrale contribue largement à la promotion de l'élevage car l'élément
fondamental de la vie pastorale est l'animal, objet de soins multiples. Ainsi
l'intégration de la médecine traditionnelle à la médecine moderne dans les soins
de santé animale permettra l'amélioration de la santé des animaux. Celle-ci,
compte tenu de la couverture sanitaire de notre pays, sera effective grâce à
plusieurs autres dispositions à prendre à savoir: la mise en confiance des
éleveurs, l'éducation des éleveurs, la protection des éléments thérapeutiques,
l'amélioration des techniques de réalisation et d'administration, la codification
des médicaments, l'institutionnalisation de la médecine traditionnelle dans les
soins de la santé animale.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Les nématodes parasites du tube digestif et de la cavité péritonéale des bovins
dans le département du Borgou: taxonomie et épidémiologie.
Auteur: NOUHOUN Alassane Abdoulaye.
Date: 1998.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 81 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Pour lutter contre les nématodoses digestives, la connaissance des
espèces en cause et des caractéristiques épidémiologiques sont nécessaires.
Les objectifs de l'étude reposent sur l'identification des espèces rencontrées,
ensuite sur l'analyse de l'influence de certains facteurs sur la distribution des
infestations et enfin sur une proposition de lutte. Elle a duré huit mois allant de
mars à avril 1997 et de septembre 1997 à février 1998 et a concerné les
animaux abattus aux abattoirs. Les tractus digestifs non vidés sont achetés et
les parasites récoltés sont traités et identifiés au laboratoire. Le département a
été divisé eu deux zones dont la zone 1 caractérisée par un climat sahélien
regroupant les secteurs de Banikoara, Kandi, Malanville, Gogounou, Sègbana
et Karimama et la zone 2 caractérisée par un climat de type guinéen regroupant
les secteurs de Bembéréké, Nikki, Pèrèrè, Parakou, Kalalé, Tchaourou et
Sinendé. Les résultats obtenus donnent un taux global des infestations de
90,98%; les parasites rencontrés par ordre croissant sont Gaigeria pachyocelis,
Trichuris globulosa, Bunostomum phlebotomum, Trichostrongylus colubriformis,
Setaria labiatopapillosa, Oesophagostomum radiatum et Haemonchus placei;
ils ont été rencontrés dans toutes les catégories d'âges à l'exception de
Bunostomum phlebotomum, Gaigeria pachyocelis et Trichuris globulosa qui ont
été rencontrés chez les animaux les plus âgés, la race et le sexe n'ont pas
d'influence sur le parasitisme qui a été observé aussi bien dans le Borgou Sud
que dans le Borgou Nord. Les infestations se rencontrent aussi bien en saisons
humide qu'en saison sèche.
Contribution à l'étude de la pasteurellose bovine dans le département de l'Atacora.
Auteur: MEGUE Ali Ouénou.
Date: 1991.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 36 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Une enquête clinique a été réalisée sur le terrain auprès des éleveurs,
paysans, marchands de bétail et agents vétérinaires à l'aide d'une grille de
questions. Il apparaît que la maladie semble être connue des différentes
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
37
catégories de personnes interrogées. Un examen bactériologique basé sur la
recherche des pasteurelles a été réalisé. Les analyses ont eu pour cadre le
laboratoire vétérinaire de Natitingou. Les prélèvements effectuées sur des
animaux soupçonnés d’avoir la pasteurellose sont constitués par des morceaux
d’organes : foie, rate, rein , poumon , cœur , sang provenant des cadavres, des
abattages d’urgence et des trouvailles d’abattoir des secteurs d’élevage de
Kouandé, de Péhunco, de Djouguo, de Natitingou, de Copargo et de Tanguieta.
Au total 74 organes provenant de 30 animaux. Néanmoins il apparaît que la
pasteurellose bovine est une réalité, car avant ces travaux, le diagnostic de
cette maladie était uniquement clinique ce qui pourrait prêter à confusion du fait
de la similitude des signes cliniques. Les symptômes couramment observés
sont: violente fièvre, anorexie, ptyalisme, tremblements musculaires, respiration
difficile (signes rappellent la forme suraiguë); la prostration, baisse d'appétit,
accélération du rythme cardiaque, toux, jetage, colique accompagnée de
diarrhées sanguinolantes et parfois des oedèmes au niveau de certains régions
comme l'auge, le périnée (forme aiguë). Certains animaux qui présentent ces
signes cliniques succombent brutalement et en un temps très court (24h au
plus), alors que d'autres meurent quelques jours plus tard (6 à 8 jours environ
au maximum) en absence de tout traitement. L'ampleur de la maladie sur les
élevages est liée au manque de prophylaxie sanitaire convenable, seul moyen
sûr de se débarrasser de la maladie et à l'absence d'une prophylaxie médicale
qui permet de limiter les pertes. Les moyens matériels, la distance entre les
secteurs et le laboratoire pour l'envoi des prélèvements et le temps ont été des
facteurs limitants.
Incidence de la pression glossinaire sur le taux d'infestation à Trypanosoma chez
les bovins du Projet Développement Production Animale.
Auteur: HOUNKONNOU Abel S.Y.
Date: 1992.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 70 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Les trypanosomoses animales africaines font partie des maladies
parasitaires qui constituent un handicap sérieux au développement socioéconomique du monde rural dans bon nombre de pays situés au sud du
Sahara. A l'aide de la prospection entomologique, de la technique de
sédimentation et de l'examen coproscopique, il a été déterminées deux espèces
de glossines de même groupe (Palpalis): Glossina palpalis et Glossina
tachinoïdes. La première est en nombre nettement supérieur par rapport à la
seconde. Suite aux enquêtes hématologiques portant sur 585 animaux, il
ressort que les bovins sont parasités par trois espèces de trypanosomes à
savoir : Tripanosoma vivax, Trypanosoma congolense et Trypanosoma brucei à
des taux respectifs de 95,83%; 6,38%; 6,38%. L'intensité de cette infestation
trypanosomienne varie cependant grandement suivant les conditions
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
38
géographiques, les espèces de glossines rencontrées et les types de bétail
présents.
Lutte contre les tiques parasites des bovins en République du Bénin : essai
d'utilisation du Bayticol ® "pour on" (Fluméthrine) dans la province du Borgou.
Auteur: HOUNDETE André Monvêha
Date: 1990.
Source: Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar.
Collation: 135 pages.
Lieu d'édition: Dakar.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Les recherches se sont déroulées dans la province du Borgou et ont
concerné les bovins de race borgou (ou métis borgou-zébu). Les animaux ont
été classés en trois catégories dont les veaux et velles (<l an), les taurillons et
génisses (1à 4 ans) et les taureaux et vaches (reproducteurs de plus de 4 ans).
Au total 150 animaux ont été utilisés et répartis en trois lots : lot 1 (50 animaux
traités au Bayticol toutes les 3 semaines) ; lot 2 (50 animaux traités au Bayticol
toutes les 4 semaines) et lot 3 (50 animaux traités à l'Asuntol toutes les
semaines), puis deux acaricides le Bayticol (Fluméthrine) en "pour on" et
l'Asuntol (Coumaphos) en pulvérisation. Les résultats montrent que les animaux
traités au Bayticol présentent un état général satisfaisant, ceux traités à
l'Asuntol ont présenté un état dépressif accentué vers la fin de la semaine,
après un traitement car les manifestations prurigineuses redeviennent intenses.
Les animaux traités toutes les 3 semaines au Bayticol ont montré un
pourcentage moyen de réduction parasitaire égal à 99,30% et ceux traités
toutes les 4 semaines ont présenté un pourcentage moyen de réduction
parasitaire de 97,75%. Les animaux traités à l'Asuntol ont présenté un
pourcentage moyen de réduction de 42,58% pour les traitements à deux
semaines d'intervalle puis 58,02% pour les traitements à une semaine
d’intervalle. Concernant l'oviposition, l'inhibition de la ponte chez les tiques
gorgées pour les traitements à 3 semaines d'intervalle est totale alors que chez
les tiques traitées à 4 semaines d'intervalle, des 38 tiques prélevées, 9 ont
pondu. Aucune inhibition n'a été notée en ce qui concerne l'Asuntol.
Contribution à l'étude de la prophylaxie des zoonoses infectieuses bovines en
République Populaire du Bénin.
Auteur: GOUNONGBE Laurent.
Date: 1981.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 109 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Résumé: Les zoonoses bovines sont des maladies transmissibles à l'homme.
Pour empêcher leur apparition et leur prophylaxie, des méthodes de lutte
constituant la prophylaxie sont mises en œuvre. S'agissant de la prophylaxie
sanitaire, elle ne fait pas encore l'objet d'une application conséquente. Jusqu'ici
elle ne couvre que quelques maladies: le charbon bactéridien, la pasteurellose
et particulièrement la tuberculose et la fièvre aphteuse. Par conséquent cette
action médicale est loin de répondre aux normes et aux besoins des éleveurs.
Quelle que soit la maladie, le taux d'immunisation est toujours inférieur à 70%.
L'inefficacité de la lutte contre les zoonoses tient d'une part aux facteurs
écologique, socio-économique inhérents au Bénin ou à la sous-région, aux
difficultés d'ordre technique et aux difficultés liées à la procédure d'application
des tests. Il apparaît au terme de cette étude que le charbon bactéridien, la
pasteurellose, la tuberculose, la brucellose, les salmonelloses et la fièvre
aphteuse sont les zoonoses infectieuses bovines les plus redoutables de la
dernière décennie.
Epidémiologie de la cowdriose au Bénin: études préliminaires sur la présence du
germe chez les tiques vectrices.
Auteur: FAROUGOU S. TOGUEBAYE B. S. TOUNKARA K. SY D. AKPAKPA A.J.
Date: 1998.
Source: Revue de Médecine Vétérinaire, 149: 10, 953-958.
Collation: 6 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: Les recherches ont été effectuées dans deux zones d'élevage de
bovins au Bénin en 1996. Des échantillons de tiques adultes (mâles et
femelles) du genre Amblyomma variegatum ont été ensuite examinés par la
méthode PCR pour identifier la présence du germe Cowdria ruminantum. Sur
150 tiques traitées, une prévalence totale de 8% a été observée. A Bembéréké
une zone d'élevage de la partie nord du Bénin, le taux d'infestation est de 10%
tandis que à Dassa-Zoumé, ville située au sud du Bénin, il est de 5,71%. Le
sexe des tiques n'a aucune influence sur leur taux d'infestation. La présence du
germe chez les vecteurs indique l'existence probable de la cowdriose dans ces
deux zones du Bénin.
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Infection artificielle à Trypanosoma brucei brucei chez les bovins de races
lagunaire et borgou au Bénin.
Auteurs: DOKO A.; VERHULST A.; PANDEY V. S.; STUYFT VAN DER P.
Date: 1997.
Source: Veterinary Parasitology. 69: 1-2, 151-157
Collation: 7 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Dix bovins de race lagunaire et 10 bovins de race borgou au Bénin
ont été inoculés en sous-cutanée avec Trypanosoma brucei brucei (T. b. brucei)
An Tat 1.1E. Les signes cliniques, l'hématocrite, la parasitémie, les anticorps
spécifiques trypanolytiques et le complément hémolytique ont été suivis pour
évaluer les variations entre et au sein des races. Tous les animaux ont montré
seulement des symptômes transitoires avec guérison clinique au bout de 20
jours pi. Les animaux infectés ont montré une baisse modérée de l'hématocrite
après 5 à 10 jours pi. La baisse de l'hématocrite au 20è jour pi. est de 2,9 ±
2,7% pour les bovins de race borgou et de 1,2 ± 1,8% pour les lagunaires. A
l'exception de deux animaux de race borgou, tous les animaux ont développé
une parasitémie détectable. Deux pics de parasitémie, le premier au jour 5-6 pi
et le second au jour 9-10pi. sont observés. La parasitémie a persisté durant 25
jours chez deux bovins borgou et un lagunaire. Il y a de larges variations
individuelles de l'hématocrite et de la parasitémie. An Tat 1.1 spécifiques
anticorps trypanolytiques ont été décelés à partir du 6 et 7 jour pi. chez tous les
animaux, à l'exception d'un bovin borgou et ils ont persisté jusqu'à la fin de
l'observation, au 30è jour pi. . Une baisse du complément de sérum
hémolytique correspond aux premières vagues de parasitémie. Après le 15è
jour pi. le niveau du complément a été rapidement rétabli et a excédé les
valeurs initiales au jour zéro. Les résultats indiquent que tous les bovins borgou
infectés expérimentalement, ainsi que la race lagunaire bien connue, sont
tolérantes à l'infection à Trypanosoma brucei.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
41
Trypanosomose expérimentale à Trypanosoma brucei brucei chez les taurins
Holstein et les zébus Bororo blancs.
Auteurs: DOKO A.; VERHULST A.; PANDEY V. S.; VAN DER STUYFT P.
Date: 1997.
Source: Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux. vol.50: n°.1,
23-28.
Collation: 6 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Des taurins Holstein et zébus Bororo blancs ont été infectés avec An
Tat1.1, un variant antigénique de Trypanosoma brucei brucei. Les paramètres
cliniques, ainsi que l'hématocrite, la parasitémie, la réponse immuno-humorale
et l'activité hémolytique du complément ont été examinés en vue de préciser
l'allure clinique de la trypanosomose à Trypanosoma brucei brucei chez ces
deux races bovines ainsi que leur degré de sensibilité. Les animaux des deux
races se sont montrés très sensibles à l'infection. Les Holstein ont contracté
une maladie aiguë mortelle en quelques semaines; les zébus Bororo blancs
une maladie chronique avec inanition progressive et mort après quelques mois.
Tous sont restés parasitémiques jusqu'à la phase terminale de la maladie. Des
anticorps trypanolytiques An Tat 1.1 spécifiques ont été produits en grande
quantité. L'infection a induit une hypocomplémentemie persistante chez les
deux races. Le comportement des zébus Bororo blancs et Holstein est très
différent de celui observé antérieurement chez les bovins lagunaire et borgou
soumis à un protocole expérimental similaire. Les variations individuelles sont
importantes chez toutes les races étudiées.
Insectes et acariens parasites des bovins dans les départements de l'Alibori et du
Borgou.
Auteur: CHABI Touri Abdoul Kader Nasser.
Date: 1999.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque du CPU
Résumé: Cette étude a abordé les aspects tels que la taxonomie, la
localisation, l'identification des diverses espèces d'ectoparasites des animaux,
l'incidence de certains facteurs (saison, âge, race, sexe) sur la distribution du
parasitisme et des suggestions sur les méthodes de lutte. Des prélèvements ont
été effectués sur le terrain, traités et identifiés au laboratoire, puis des analyses
statistiques ont été réalisées. Les investigations ont couvert la période d'août
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
42
1998 à mars 1999 dans la zone 1 correspondant au département de l'Alibori et
dans la zone 2 correspondant au département du Borgou, puis ont porté sur les
bovins d'abattoir, des marchés de bétail et des camps peulh ainsi que ceux
destinés à la culture attelée. Les résultats ont montré un taux global
d'infestation estimé à 34,72%, des populations parasitaires diversifiées se
composant de Linognathus vituli et Simulium sp. pour les insectes et de
Sarcoptes scabiei, Psoroptes ovis, Amblyomma variegatum, Boophilus sp. et
Rhipicephalus sp. pour les acariens; la prévalence de l'infestation est plus
élevée pendant la période humide d'investigation; toutes les catégories d'âge
sont infestées par les ectoparasites et le taux de prévalence est plus élevé chez
les animaux de 0 à 3 ans; les parasites sont présents dans les deux
départements et les infestations à Amblyomma variegatum et Boophilus sp.
sont fréquentes; contrairement à la race, le sexe n'a aucune influence sur le
parasitisme. Les méthodes de lutte doivent tenir compte de la nature des
produits et du moment de leur utilisation, de la localisation des lésions, du
nombre d'animaux à traiter, des implications économiques et des contraintes
environnementales et agro-écologiques.
Détection d'antigènes circulants au cours d'une infection expérimentale à
Trypanosoma brucei brucei chez les bovins borgou, lagunaire et zébus Bororo
blancs.
Auteur: DOKO A.; VERHULST A.; PANDEY V. S.; BÜSCHER Ph.; LEJON V.
Date: 1996.
Source: Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux. vol.49: 3, 207211.
Collation: 5 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: La présente étude vise à déceler les antigènes circulants suite à une
infection expérimentale chez les bovins borgou, lagunaires et zébus Bororo
blancs, à Trypanosoma brucei brucei . Dix bovins de race borgou, 10 de race
lagunaire et 10 zébus de race Bororo blancs du Bénin ont été infectés
expérimentalement avec un clone de Trypanosoma brucei brucei, en vue
d'évaluer le test ELISA de détection d'antigènes circulants. Aucun des trois
animaux du groupe témoin, non infectés et appartenant à chacune des trois
races n'a développé d'infection. Les bovins de races borgou et lagunaire ont
développé une maladie bénigne suivie de guérison spontanée tandis que les
zébus Bororo blancs ont développé une maladie typique à allure chronique qui
a été fatale après plusieurs mois. La sensibilité générale du test ELISA pour
détecter les antigènes à Trypanosoma brucei brucei est de 20,46%, clairement
inférieure à celle de la méthode du buffy coat de détection des parasites
(40,24%). La sensibilité des tests ELISA varie grandement en fonction du type
d'animaux et de l'allure de l'infection. Elle est la plus élevée chez les bovins
borgou (44,44%), qui ont des parasitémies élevées de courtes durées, et la plus
faible chez zébus Bororo blancs (4,09%), qui ont des parasitémies faibles et
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
43
intermittentes. Augmenter la sensibilité du test de détection des antigènes
circulants en abaissant la densité optique de 0,05 (seuil de positivité) à 0,025
parait impossible sans altérer sa spécificité. Comparés au buffly coat, les taux
négatifs du début d'infection et les taux positifs d'après la guérison spontanée
compromettent également la valeur du test pour le diagnostic des infections
actives à Trypanosoma brucei.
Epizootie de fièvre aphteuse au Nord-Bénin durant la saison sèche de 1990-1991.
Auteurs: DEHOUX J. P. HOUNSOU - Vê G.
Date: 1991.
Source: Revue d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux, 44, 3, 261-262
Collation: 2 pages.
Lieu d"édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Une épizootie de fièvre aphteuse éclata dans le Nord-Bénin durant la
saison sèche de 1990 à 1991 (novembre - mai). Venue de l'extérieur du Bénin,
elle s'est rapidement répandue surtout à travers les troupeaux transhumants.
Aucune mesure n'a été prise pour contrôler la maladie qui est endémique et
commune au Bénin. Les anticorps au virus des types A, O et SAT2 ont été
détectés dans les sera durant cette épizootie.
Lutte contre Glossina tachinoïdes au Bénin . Utilisation particulière de piège -pneus
imprègnes de Deltaméthrine.
Auteur: DEHOUX J.P.
Date: 1993.
Source: Revue d'Elevage et Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux , 46: 4, 581-589.
Collation: 9 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé : Cette étude a été effectuée au Nord-Est du Bénin au cours des
saisons sèches 1992 et 1993, avec pour but de comparer l'efficacité de deux
types de leurres imprègnés de Deltaméthrine (les pièges-pneus d'Hanotier et
les écrans de Laveissière), sur Glossina tachinoïdes, autour de retenues d'eau
servant d'abreuvoirs au bétail taurins. Les écrans se sont révélés rapidement
très efficaces (80 à 100% de réduction des densités apparentes) tandis que
l'utilisation des pièges-pneus n'a pas permis de réduire significativement les
populations de glossines.
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Contribution à l'étude de la strongylose bovine dans le département de l'Atacora.
Auteur: BAGUIRI Andemi.
Date: 1996.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque du CPU.
Résumé: Les recherches se sont déroulées successivement en saison sèche
(décembre 95 à février 1996) et en saison des pluies (mai à octobre 1996) et ont
concerné les zones de Kérou, Kouandé, Cobly, Toucountouna, Natitingou et
Djougou. Au total 30 troupeaux ont été prélevés soit 8 dans chacune des souspréfectures de Kérou, Kouandé et Djougou puis 2 dans chacune des souspréfectures de Natitingou, Toucountouna et Cobly. Vingt prélèvements ont été
effectués par troupeau (10 adultes, 6 jeunes et 4 veaux ) soit un effectif total de
600 animaux pour les 6 sous-préfectures. Des prélèvements de selles ont été
réalisés chez chaque animal directement dans le rectum tôt le matin avant le
départ pour le pâturage. Les prélèvements ont été traités selon 3 méthodes dont
la méthode quantitative, la méthode qualitative et la méthode de coproculture
larvaire. La méthode qualitative est une technique de flottaison permettant
d'identifier les oeufs présents dans les selles; quant à la méthode quantitative
qui utilise la méthode de Mac Master, elle permet de dénombrer les oeufs
contenus dans les selles alors que la coproculture larvaire permet de mettre en
évidence et d'identifier les larves des parasites dans les selles. L'analyse des
résultats des trois méthodes montre que selon les saisons le taux d'infestation
de bovins en saison sèche est de 70,33% alors qu'il est de 89,5% en saison des
pluies; selon les classes d'âge, en saison sèche, 75% des adultes, 78,89% des
jeunes et 45,83% des veaux sont infestés alors qu'en saison des pluies 92,22%
des adultes, 93% des jeunes et 75,8% des veaux sont infestés; selon les souspréfectures, les résultats montrent qu'en toute saison les bovins des souspréfectures de Toucountounna, Djougou et Kouandé sont infestés dans des
proportions plus considérables que ceux de Cobly, Kérou et Natitingou. Les
strongyloses rencontrées sont Bunostomose (30,11%) qui constitue la
dominante strongylienne dans le département; ensuite et par ordre décroissant
de prédominance nous pouvons citer la Trychostrongylose (24,34%),
l'Haemoncose (19%), la Dictyocaulose (17,67%) et l'Oesophagostomose
(6,44%). Par ailleurs la Coopériose (1,33%), l'Ostertagiose (0,78%) et la
Nématoderose (0,33%); elles se rencontrent dans l'Atacora à des proportions
très faibles.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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La protection sanitaire de l'élevage bovin dans la sous-préfecture de Sinendé:
contraintes et propositions d'amélioration.
Auteur: ASSOUMA Mama.
Date: 1992.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 60 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque Sékou.
Résumé: L'enquête a duré du 10 juillet au 10 août 1992 et a concerné 150
éleveurs dont 77 à Fô-Bomé, 52 dans Sinendé et 21 dans Sèkèrè. Des
interviews directes ont été accordées aux éleveurs après une pré-enquête
menée sur 10 troupeaux à Parakou et 10 à Sinendé. Les paramètres
recherchés au cours de l'enquête sont les maladies parasitaires observées sur
le bétail par les éleveurs, la préférence des éleveurs pour les consultations et
soins vétérinaires, la fréquence des vaccinations et des traitements
prophylactiques ainsi que le nombre d'animaux traités ou vaccinés ; les sources
d'approvisionnement en produits vétérinaires, l'appréciation de la santé des
animaux par les éleveurs, les obstacles rencontrés pour un meilleur suivi
sanitaire des animaux ainsi que leurs souhaits pour l'amélioration de leur santé.
Les résultats ont montré outre la persistance de certaines maladies
(Pasteurellose bovine, Fièvre aphteuse, Dermatophylose, Trypanosomose,
etc… ) ,les problèmes d'encadrement selon les éleveurs portent préjudice à une
meilleure protection sanitaire dans l'élevage des bovins. Cependant, le point
cardinal lié au milieu et qui handicape le développement d'une protection
sanitaire adéquate reste le système de protection mis en place.
Contribution à l'étude de l'efficacité du Diminaphen sur le bétail bovin dans le
Borgou.
Auteur: ASSOGBA Etienne Idjiwa.
Date: 1990.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 78 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les études ont concerné trois troupeaux situés dans un même
campement peulh durant les mois d'août et de septembre 1990. Les animaux
sont tous systématiquement vaccinés contre la peste, la péripneumonie et la
pasteurellose alors que les traitements contre les hémoparasites ne sont pas
effectués. Les animaux observés cliniquement, leur sang a été prélevé pour la
recherche des trypanosomes. Ils ont été répartis en trois lots : lot 1 composé de
20 animaux infectés de trypanosomes et traités au Diminaphen aux doses
prescrites par le fabricant et par voie intramusculaire, lot 2 composé de 7
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animaux infectés de trypanosomes mais non traités et lot 3 regroupant des
animaux indemnes. Les prélèvements sont effectués tôt le matin au niveau de
la veine de l'oreille, avant le départ pour le pâturage, et toutes les deux
semaines pendant quatre semaines pour les trois lots d'animaux. Les méthodes
d'analyse utilisées sont le frottis, la goutte épaisse et le Woo, après lecture de
l'hématocrite. Le test de Woo n'a été utilisé que pour la première observation.
Avant le traitement, 13 animaux soupçonnés sur la base des symptômes
cliniques ont été prélevés. Les résultats ont confirmé 8 sur les 13, soit 61,54%
des suspicions avec des taux d'infection trypanosomienne de 31,25% pour le lot
1, 61,54% pour le lot 2 et 69,23% pour le lot 3. Les infections à T. vivax
dominent avec une fréquence relative de 51,85% et un taux d'infection de
36,21%, viennent ensuite celles à T. congolense avec une fréquence relative de
18,52% et un taux d'infection de 18,96% puis enfin T. brucei avec une
fréquence relative de 3,7% et un taux d'infection de 5,17%. Il existe également
des infections mixtes à T. vivax et T. congolense avec une fréquence relative de
18,52% puis des infections à Anaplasma avec un taux de 1,72%. La moyenne
de l'hématocrite est de 35,6% pour le lot 1, de 37,14% pour le lot 2 et de 36,7%
pour le lot 3. Les animaux infectés à T. congolense ont l'hématocrite la plus
faible (30,5%) suivis de ceux à infections mixtes (32,5%). Après traitement (2
semaines après) le taux d'infection du lot 1 est passé à 5% alors qu'il est resté
constant dans le lot 2 et est passé de 0 à 30% dans le lot 3. Dans le cas
d'infection à T. vivax , T. congolense et T. brucei, la guérison a été totale au
bout de deux semaines et les animaux sont restés indemnes jusqu'à la
quatrième semaine après traitement. Par contre dans les infections mixtes à T.
congolense la guérison n'est intervenue que dans 80% des cas au bout des
deux premières semaines après le traitement, et de 100% au bout de quatre
semaines après traitement. Quant à l'hématocrite, elle est passée de 35,6% à
37,25% les deux premières semaines après le traitement dans le lot 1, et a
sensiblement baissé dans le lot 2 passant de 37,14% à 34,71%. Le relèvement
du taux d'hématocrite est beaucoup plus sensible dans les infections à T. brucei
et à T. congolense que dans celles à T. vivax et mixtes.
Situation actuelle de l'hémoparasitisme bovin dans le Nord-Est du Bénin : agents
responsables, taux d'infestation, facteurs de variation.
Auteur: ADEBI Abdoul- Aziz.
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 41 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Une étude réalisée sur les hémoparasites des bovins dans les
départements du Borgou et de l'Alibori s'est déroulée d'octobre 2000 à mai 2001
et en deux phases dont la première est celle des prélèvements de sang pour la
confection des étalements suivie de leur fixation et la deuxième est celle de
laboratoire caractérisée par la coloration des lames et l'identification des
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
47
parasites. Les animaux intéressés par l'étude ont été divisés en trois groupes à
savoir les veaux et velles (animaux de moins d'un an), les génisses et taurillons
(animaux de plus d'un an et ayant l'âge de reproduction) et les repeoducteurs.
Le sang a été prélevé au niveau de l'oreille des animaux pour la réalisation des
étalements qui ont été colorés au Giemsa R. Au total 310 animaux ont été
examinés. Les résultats montrent que sur les 310 animaux examinés, 56 sont
porteurs de parasites (soit un taux d'infestation de 18,06%) dont 55 porteurs de
trypanosomes (soit un taux d'infestation de 17,74) et un porteur de Babésia (soit
un taux d'infestation de 0,32%). Trois espèces de trypanosomes ont été
rencontées et par ordre d'importance décroissante Trypanosoma brucei,
Trypanosoma vivax et Trypanosoma congolense et une seule espèce de
Babésia en l'occurrence Babesia bigemina. Les hémoparasites sont rencontrés
dans toutes les localités, chez les animaux de toute race, de tous sexe et de
tous âges.
Contribution à l'étude épizootiologique de la Péripneumonie Contagieuse Bovine
dans le Sud-Borgou: propositions relatives à son éradication.
Auteur: ADAM Amidou.
Date: 1988.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 94 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'évolution de la maladie est favorisée par l'humidité de la saison
pluvieuse et son apparition est constatée chez les animaux métis zébu-borgou
et surtout les vieilles vaches qui présentent les formes aiguës et suraiguës alors
que les jeunes ne présentent que des cas d'arthrite. Les troupeaux soumis au
mode d'élevage caractérisé par le nomadisme et les transhumances sont les
plus réceptifs. Les animaux sains se contaminent lors des contacts avec les
troupeaux malades ou en s'abreuvant à des points d'eau contaminée. Les
études ont permis de savoir que les secteurs de Kalalé et de Nikki ainsi que la
partie nord du secteur de Tchaourou sont des zones enzootiques de la PPCB. Il
en résulte ainsi que les méthodes de lutte telles que le dépistage sérologique
suivi de l'abattage de tous animaux réagissant avec association de la
vaccination sont impossibles à appliquer. Des propositions pour l'éradication et
la prévention de la maladie concernant le cantonnement des troupeaux encore
atteints (leur isolement en un lieu pourvu de pâturages et de points d'eau et
interdit d'accès), la quarantaine et le contrôle des déplacements avec
vaccination des animaux tous les six mois et seuls les animaux vaccinés
seraient autorisés à entrer dans les zones cantonnées, et un appel aux
autorités politico-administratives pour une application rigoureuse de la
législation sanitaire. A titre préventif, il faudrait une protection particulière des
zones frontalières basée sur la vaccination continuelle à intervalles réguliers de
six mois, la réduction des parcours des animaux par l'installation des pâturages
et points d'eau, l'institution de contrôle sanitaire des troupeaux avant les
déplacements ainsi qu'à leur retour, l'institution de la vaccination dans les pays
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
48
d'origine des troupeaux étrangers et la rigueur au contrôle des certificats
d'origine et sanitaire par les vétérinaires.
Contribution à l'étude des causes de mortalités des jeunes bovins dans l'élevage
traditionnel : cas de la province de l'Atacora.
Auteur: BIO BATA Abdoulaye
Date: 1986.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 86 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Pour contribuer à élucider les causes de mortalité des jeunes bovins
dans la province de l'Atacora , une étude a été menée. Le taux de mortalité en
1985 se situait autour de 20% dans la partie Est et de 16, 53% dans le reste de
la province. Pour déterminer les différentes causes de la perte des jeunes
bovins , des enquêtes ont été effectuées surtout dans la zone de transhumance
de la province et des observations ont été faites au laboratoire. Au terme de
cette étude, il a été montré que la mortalité des veaux résulte de plusieurs
facteurs conjugués : la sous-alimentation , le polyparasitisme et les maladies
infectieuses. Les éleveurs traient par ailleurs exagérément les vaches , ce qui
porte préjudice à la santé des veaux.
Contribution à la lutte biologique contre la fasciolose à Fasciola gigantica Cobbold,
1885 : inventaire et etude de la dynamique de la population de dipteres Sciomyzidae
dans le Sud-Borgou de novembre 2000 à mai 2001.
Auteur: KPEROU GADO Byll Orou B.
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 82 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU
Résumé: Pendant sept mois et dans trois secteurs du Sud Borgou, une étude
s'est intéressée à l'utilisation d'une famille de mouches (les diphtères
Sciomyzidae) dans la lutte biologique contre la fasciolose. L'étude a porté sur
quatre espèces à savoir Sepedon ruficeps Becher (64% des 789 spécimens
capturés), Sepedon trichrooscelis Spersser (14,2%), Sepedon ornatifrons Adam
(12,7%) et Sepedon nara Verbeke (9,1%). Ces dernières ont une écologie qui
varie surtout avec le régime alimentaire de leurs larves respectives mais aussi
avec : la température qui a une influence inversement proportionnelle à
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
49
l'évolution de leurs populations ; l'humidité relative définissant strictement leurs
habitats ; les mouvements saisonniers de l'eau déterminant leur dispersion ; la
nature de la végétation qui peut les attirer ou les repousser. Les taux de
sciomyzides femelles sont respectivement : 36,9%, 28,6%, et 27,4% à N'Dali ,
Parakou et Tchaourou. Le recours aux données de recherches antérieures sur
la dynamique de la population des limnées et la prévalence de la fasciolose
permet de constater que ces deux paramètres et la dynamique de la population
des sciomyzidae dans la même zone sont en corrélation ; cette remarque est de
nature à encourager la poursuite des recherches pour la lutte envisagée.
Contribution à l'étude des bases d'une législation sanitaire sur quelques zoonoses
infectieuses en République Populaire du Bénin.
Auteur: HOUNTONDJI Marie-Cécile.
Date: 1984.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 42 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Parmi les maladies infectieuses, certaines revêtent un caractère
particulièrement préoccupant en raison de leurs incidences économique et
sociale. Diverses enquêtes effectuées en République Populaire du Bénin
permettent de recenser un certain nombre de zoonoses infectieuses dont
notamment la Rage, la Tuberculose, le Charbon bactéridien, les Salmonelloses,
les Ornithoses (Psittacose), et la Brucellose. Pour lutter contre ces maladies, il
est important de les connaître. La lutte contre les zoonoses infectieuses n'est
pas seulement une affaire de la législation sanitaire qui permet d'orienter et de
canaliser le service vétérinaire dans ses réflexes de lutte contre les fléaux du
monde animal. Mais, la lutte efficace contre les zoonoses est tout d'abord une
affaire d'homme. C'est-à-dire qu'après la prévision des dispositions générales et
particulières de prophylaxie contre les zoonoses infectieuses, l'efficacité de la
lutte doit tenir compte d'un facteur important qu'est le milieu social. Le secteur
de la production animale est une composante du domaine du développement
rural qu'il importe de ne pas négliger en raison de son importance pour
l'alimentation de nos populations. Dans ce sens, la mise au point d'une
législation sanitaire apparaît comme un facteur de contribution à
l'épanouissement de ce secteur.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
50
Contribution à l'étude du tableau biochimique du calcium, du phosphore et du
magnésium chez les bovins de la zone d'intervention du Projet Développement de
l'Elevage.
Auteurs: AHOUANDJINOU M. K. Inès.
Date: 2001.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 57 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Le choix raisonné d’une supplémentation minérale suppose une
connaissance des excès ou carences minérales dont souffrent les animaux, et
par conséquent une étude du tableau biochimique des différents macroéléments et micro-éléments qu’il présente. Ce présent travail, s'inscrit dans ce
cadre et constitue une première série d'investigations. L'observation de
certaines anomalies telles la baisse de fécondité des femelles, la croissance
retardée des jeunes, le mauvais engraissement des jeunes etla mauvaise
résistance aux maladies ont permis de soupçonner les minéraux tels le calcium,
le phosphore et le magnésium, qui ont fait l'objet d'analyses chez certains
bovins de la zone d'intervention du projet. C’est dans ce souci que le Projet de
Développement de l'Elevage (PDE) a conduit des recherches, de novembre à
avril 2001(période de la saison sèche ) sur le tableau biochimique de quelques
minéraux. Des prélèvements sanguins ont été effectués très tôt le matin avant le
départ des animaux au pâturage, sur 1071bovins (environs 1% de l’effectif du
cheptel bovin de la zip), sans distinction de sexe ni d’âge, des races lagunaire et
zèbu et appartenant aux fermes d’Etat ou Antennes de l’Okpara, de
M'Bétécoucou, de Samiondji, du Mono et aux troupeaux privés des
départements du Borgou , des Collines, du Zou et du Plateau . Les résultats
obtenus, comparés aux valeurs types considérées par le laboratoire
révèlent une carence en calcium chez tous les animaux testés, un excès de
phosphore sanguin chez les bovins testés des département du Borgou et des
Collines, un déficit en phosphore sanguin chez les bovins testés et un déficit en
magnésium chez les bovins testés des départements du Zou, du Mono et du
Plateau avec une carence en magnésium chez les bovins de l’antenne de
Kpinnou et une carence prononcée en magnésium chez les bovins de l’antenne
de l’Okpara . Ces résultats mettent la lumière sur les causes probables des
anomalies observées chez les bovins du PDE et pour palier à ces anomalies il
convient de servir aux animaux des zones exposées à des carences, une
supplémentation minérale en calcium, en phosphore et magnésium et de
corriger l'alimentation des animaux des zones exposées à des excès de l'un ou
l'autre des minéraux dosés.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
51
1.5
Traction animale
Introduction des cultures fourragères performantes dans les exploitations
agricoles: un défi pour l'approche intègrée de la culture attelée dans les
départements de l'Atacora et du Borgou au nord du Bénin.
Auteur: DAGBA E. F.
Date: 1998.
Source: CIRAD-EMVT, p.91
Collation: 91 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé : L'auteur présente les différents projets régionaux de développement
qui ont essayé de promouvoir sans grand succès les cultures fourragères
arbustives dans les départements de l'Atacora et du Borgou, situés
respectivement au Nord et au Nord-Est du Bénin. Le Centre de Promotion de la
Culture Attelée de Boko (CPCA) en collaboration avec ces différents projets a
réintroduit avec succès auprès des agro-éleveurs utilisant la culture attelée et
des éleveurs peulhs, des cultures fourragères en bandes entre des cultures
vivrières; les haies sont constituées d'une association de légumineuses
ligneuses, Gliricidia sepium et Leucaena leucocephala et de graminées
Panicum manimum et Penisetum purpureum. L'auteur estime que l'action mérite
d'être poursuivie avec une meilleure formation et information des agro-éleveurs
et éleveurs, pour accroître la production agricole et promouvoir une culture
intensive et durable.
Incidences de la traction animale sur le développement de l'élevage bovin dans la
province du Borgou.
Auteurs: HODJAKPODJI Cyprien.
Date: 1982.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 58 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Des efforts soutenus sont mis en oeuvre dans la province du Borgou
pour augmenter la production agricole au moyen de la traction bovine. C’est
cette contribution de l’élevage au développement de l’agriculture qui a intéressé
la présente étude. Les milieux physiques et humains offrent des possibilités
énormes tant pour les productions végétales que pour les productions animales.
L’association agropastorale ne pourra qu'être bénéfique dans ces conditions et
se manifeste par la culture attelée ce qui contribue efficacement à l’élevation du
niveau de la production agricole dans le Borgou. Pour le moment, la traction
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
52
bovine constitue le seul moyen permettant d'intensifier et de sédentariser
l'agriculture et l'élevage, de convaincre les paysans sur la nécessité de
réorganiser le cheptel afin d'éliminer les vieux animaux. Outre ses nombreux
avantages , elle engendre une disponibilité en sous-produits agricoles et
implique un suivi sanitaire rigoureux d’où une qualité pondérale appréciable
faisant ainsi du cheptel une source de revenus non moins importante . Mais elle
a des exigences non moins négligeables dont les problèmes d’essouchage
inhérents à toute mécanisation rationnelle , la construction d’étables , le
dressage , les réserves fourragères, etc... Néanmoins elle constitue une arme
qui, nous l'espérons permettra de rendre service aussi bien aux paysans qu'à
l'état qui voit aussi se développer harmonieusement son monde rural. Aussi des
améliorations restent à apporter à la traction animale dans le Borgou pour
consolider cette association agro-pastorale et de se rendre compte de ses
impacts surtout zootechniques, vétérinaires et socio-économiques pour
appréhender sa portée dans le monde rural.
Promotion de la culture attelée: impact sur la production et les revenus des
groupes cibles dans la province du Borgou ( République Populaire du Bénin).
Auteur: ZOUNDI Boubacar.
Date: 1988.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 55 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Cette étude a pour but d'apporter une contribution aux efforts
d'extension de la culture attelée dans les autresprovinces du Bénin. Son
utilisation contribue à la modernisation des méthodes des cultures et à
l'accroissement des superficies emblavées. Elle est caractérisée parv
l'utilisation des animaux et du matériel agricole dont il faut étudier un certain
nombre de paramètres pour leur usage effectif: choix des animaux de trait, leur
dressage, leur alimentation, leur suivi sanitaire, leur logement et le matériel
agricole. L'usage de cette force de travail permet une diminution de l'effort
humain, une revalorisation de l'outil de travail, une modernisation des méthodes
culturales et l'association de l'agriculture à l'élevage. Ainsi si la culture attelée
est un système de production qualitativement supérieur, de grands efforts
devront être entretenus pour son extension et son utilisation effective.
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53
Etude comparative de la rentabilité de la cultutre attelée et motorisée: étude de cas
du village Gando dans le département du Borgou.
Auteur: EDAH Clément.
Date: 1997.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 109 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: L'objectif visé par cette étude est de faire une analyse comparative de
quelques performances techniques de la rentabilité financière de la culture
attelée et de la culture motorisée. Trois cultures ont été considérées à savoir le
coton, le maïs et le sorgho et l'étude qui s'est déroulée dans le village Gando de
la sous-préfecture de Bembéréké ( République du Bénin) concerne les données
d'une seule campagne (1995-1996). Les analyses statistiques, économétriques
et économiques ont révélé les résultats suivants: le rendement du maïs a été
sensiblement amélioré avec l'association de la culture attelée et de la culture
motorisée alors que ceux du coton et du sorgho ne sont pas significatifs; les
productions du coton et du maïs par actif ont été considérablement accrus avec
l'association de la culture attelée et de la culture motorisée alors que celle du
sorgho quoi que sensible est relativement faible. L'association de la culture
attelée et de la culture motorisée est plus profitable aux producteurs agricoles,
avec un taux de rentabilité interne de 46%, que la culture attelée dont le taux de
rentabilité interne est de 25%.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
54
1.6
Transformation- Commercialisation
Technologie traditionnelle des produits laitiers au Nord-Bénin : quelques
propositions d'amélioration.
Auteur: YACOUBOU Souley Abdou
Date: 1990.
Source: Mémoire Lycée Agricoles Medji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 38 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les études se sont déroulées dans le Borgou et l'Atacora et
concernent les technologies de transformation du lait et de ses dérivés. Le lait
obtenu est consommé ou bouilli ou transformé en lait caillé, crème, beurre et
fromage. Outre ces transformations traditionnelles, nous avons le yaourt qui
n'est pas traditionnel mais très apprécié des populations. Le lait caillé est
obtenu après avoir laissé le lait frais du jour s'acidifier tout naturellement
jusqu'au lendemain, la crème est obtenue en laissant le lait frais au repos, la
crème récupérée est laissée à la fermentation puis remuée avec une louche en
calebasse puis elle se transforme en une bouillie fluide blanchâtre qui acquiert
une consistance avec une apparition de petits grumeaux; ajouter un peu d'eau
et continuer à remuer quand elle devient bien consistante. Les petits grumeaux
apparaissent alors colorés en jaune. Le fromage est obtenu traditionnellement
par l'une des deux méthodes suivantes : la méthode du lactosérum dans
laquelle le sérum du lait est l'agent coagulant et la méthode du Callotropis où
l'on introduit un morceau de Callotropis procera pour coaguler le lait. Cette
méthode est identique à celle du lactosérum mais la différence se situe au
niveau de la fabrication du coagulant. Les améliorations proposées sont:
addition de quelques gouttes de jus de citron dans le lait frais bouilli, protection
de la crème du lait contre la poussière et les mouches et un plus long battage.
Pour améliorer la qualité hygiénique du fromage, il a été proposé de le mettre
en sachets de matière plastique après égouttage, après teinture et surtout de la
vente au marché.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
55
Commercialisation du lait de vache et des produits laitiers dans le département du
Borgou.
Auteur: HONVO Gontran Emmanuel.
Date: 1990.
Source: Mémoire Lycée Agricole Medji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 86 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les enquêtes menées sur le terrain ont permis de constater que la
qualité de lait trait quotidiennement est répartie par la femme peulh suivant les
proportions moyennes suivantes : 45% environ pour l'autoconsommation du
ménage, 8% environ pour des dons éventuels, 32% environ pour la vente
contre de l'argent en espèce et 15% environ pour les échanges contre les
autres produits vivriers. Le lait est vendu sous forme de lait frais ou caillé et est
aussi transformé en divers produits laitiers (beurre de vache local, l'huile de
beurre, fromage, yaourt aromatisé au monastère de l'Etoile). La
commercialisation du lait et des produits laitiers est influencée par des facteurs
tels les traditions peulh, le milieu et les saisons liés au système d'élevage. Le
lait vendu va du producteur primaire au consommateur final en passant par de
nombreux intermédiaires. Le lait produit dans les campements peulh est soit
vendu sur place ou sur le marché. La ferme d'élevage de l'Okpara est aussi un
producteur de lait qui est vendu aux consommateurs directs mais surtout aux
revendeuses. Les distributeurs de lait, les fromagères et les collecteurs jouent
un rôle important dans le circuit. Concernant les fromages, ils sont la spécialité
des femmes Bariba et Gando qui transforment le lait après l'avoir cherché dans
les campements peulh. Les fromages sont vendus sur les marchés des villages
ou villes ou aux revendeuses. Le beurre local est produit par les femmes peulh
qui le revendent directement en même temps que le lait. Le yaourt quant à lui
est produit par les moines du monastère de l'Etoile à Parakou et est vendu dans
les supermarchés du Bénin.
Préparation des viandes grillées dans la ville de Parakou : les risques sanitaires et
leurs incidences socio-economiques.
Auteur: AMADOU S. Soumaïla.
Date: 1995.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: La viande demeure jusqu'à nos jours la source de protéines la plus
connue. Sa préparation avant la consommation se fait sous plusieurs formes
mais elle est importée des pays sahéliens et est récente chez nous au Bénin.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
56
Elle prend de jour en jour assez d'ampleur dans bon nombre de nos villes
comme Parakou aux voisinages des buvettes et sur les artères principales. Le
manque d'hygiène sur les lieux de préparation et la toilette défectueuse des
cuisiniers avides du gros bénéfices, sont les meilleurs acheteurs des animaux
malades auprès des vendeurs de bétail qui les leur livrent parfois égorgés, à
des prix souvent dérisoires. Mais malgré cela, le nombre de consommateurs ne
fait que s'accroître chaque jour. Hormis les risques sanitaires que comporte ce
commerce, la vente de viandes grillées favorise aussi la prolifération des cas de
vol d'animaux. Ce qui fait que les forces de l'ordre reçoivent régulièrement des
plaintes. Il importe donc que ce secteur commercial soit structuré et régi par des
lois.
La commercialisation du gros bétail: etude de cas dans les provinces du Borgou et
de l'Atacora.
Auteurs: TRAORE San.
Date: 1983.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 187 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque FSA.
Résumé: Compte tenu du rôle important de la commercialisation dans tout
processus de développement, il est apparu intéressant de mener une étude sur
la structure du marché de gros bétail pour évaluer le degré de compétition,
l'efficience de la formation des prix et l'efficience dans l'allocation des prix du
marché. Les objectifs de l'étude consistent à identifier et tracer le circuit de
commercialisation du gros bétail, à étudier le marché en terme de degré de
concentration des acheteurs et des vendeurs, à examiner le rôle et la conduite
des intermédiaires, à examiner les facilités de commercialisation utilisées pour
le transport, à essayer d'évaluer les coûts de commercialisation, à évaluer les
performances du marché par des analyses temporelle, spatiale et des moyens
de commercialisation et à faire des recommandations et suggestions
susceptibles d'améliorer l'efficacité de la commercialisation. Des enquêtes ont
été donc menées à Cotonou dans huit (8) districts du Nord où cent (100)
commerçants de gros bétail ont été interviewés. Il s'agit des districts de
Karimama, de Malanville, de Banikoara, de Kandi et Bembéréké dans le
Borgou, de Djougou, de Kérou et de Ouassa-Pehunco dans l'Atacora. Après la
collecte des données basée sur la méthode d'interview à l'aide de
questionnaires, 82 commerçants ont été retenus pour l'étude.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
57
Etude des utilisations faites des peaux et des cuirs en République Populaire du
Bénin.
Auteur: VIGNON Euphrem..
Date: 1983.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 50 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Le but de ce travail est d'apporter une contribution à l'étude des
utilisations faites des peaux et cuirs. Une partie de ces peaux et cuirs est
destinée à la consommation humaine du fait des mentalités de certaines
ethnies, de l'apport en viande fourni par les animaux sauvages et de l'inégale
répartition du cheptel, tandis qu'une autre partie est destinée à la transformation
artisanale. L'utilisation des peaux et cuirs dans l'alimentation humaine n'apporte
pas grand chose à l'organisme humain, donc constitue une perte d'ou la
néccesité de se tourner vers leur mise en valeur pour l'exportation. Pour mener
à bien cette activité, il faudra améliorer la production du bétail, la
commercialisation de la viande et l'exploitation des peaux et des cuirs.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
58
1.7
Systèmes d'élevage
Etude socio-économique du système d'élevage transhumant dans un contexte de
projet de développement: cas des interventions du projet PPEA dans la souspréfecture de Péhunco (département de l'Atacora).
Auteur: ABIASSI Erick Herman.
Date: 1993.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 148 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: La présente étude vise à apprécier l'impact du projet PPEA sur le
revenu issu de l'élevage des ruminants, à évaluer les impacts du projet sur
l'utilisation des ressources agropastorales par l'éleveur en vue d'atteindre ses
objectifs de production, à faire des suggestions en vue d'améliorer les
conditions de vie des éleveurs et favoriser une gestion plus efficace et plus
durable des ressources hydriques et fourragères. Les résultats montrent que
les interventions du projet ont contribué à l'amélioration du croît réel des
troupeaux consécutive à une réduction du taux de mortalité, grâce à la
construction de neuf retenues d'eau au niveau de la sous-préfecture et leur
autogestion par les unités pastorales, le projet PPEA a contribué à atténuer
l'acuité du problème d'approvisionnement en eau des troupeaux en saison
sèche, à la vulgarisation des pâturages artificiels sans grands succès. Par
ailleurs des suggestions pour les améliorations telles que l'accroissement du
revenu monétaire des éleveurs grâce à un taux de commercialisation plus élevé
des animaux et l'initiation à une gestion plus efficace et plus durable des
ressources agropastorales.
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La pratique agricole chez les éleveurs (cas de douze campements peuhl dans le
district de Péhunco).
Auteur: AKOBI Alidou A.
Date: 1988.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 41 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Pour la sauvegarde de l'équilibre alimentaire et la valorisation du
revenu des paysans dans notre pays, il s'avère nécessaire d'amener nos
paysans aux revenus assez dérisoires à faire du secteur élevage la base de
toutes productions. Des enquêtes menées sur le territoire et qui ont duré trois
mois, il a été observé que le district de Péhunco a une population constituée en
minorité de peulh pour qui l'élevage et l'agriculture constituent les deux activités
économiques essentielles. Pour l'éleveur, le cheptel bovin constitue un
patrimoine qu'il se doit de conserver, mais son développement est confronté à
des problèmes d'encadrement technique, de techniques culturales
rudimentaires et de main d'œuvre.
Contribution à l'analyse de la transhumance et de la sédentarisation de l'élevage
bovin dans le Borgou.
Auteurs: ALLAFI Djidengar.
Date: 1995.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 78 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Le présent travail de recherche et de réflexion s’appuie sur les
échanges d’expériences entre les techniciens des productions animales et les
éleveurs peulh et a pour objectif de contribuer à l’analyse des modifications
de relations de vie et production des sociétés pastorales du Borgou. L’enquête
a été menée auprès de cent (100) éleveurs peulh pris soit individuellement soit
en groupe. Les opérations de terrain ont duré trois mois (novembre – décembre
– janvier ) et la méthode de collecte d'informations a été l’interview direct et a eu
pour support une fiche d’enquête dite "fiche d'enquête sur l'élevage des bovins".
Les campements , les hameaux , les villages ,les marchés à bétail , les terrains
de vaccinations ont été les lieux d’enquête et/ou de vaccination. Dans son
exécution, la campagne comporte la phase de sensibilisation et le déroulement
des opérations de vaccination. Dans les 14 secteurs d'élevage du Borgou, nous
avons ciblé trois secteurs en tenant compte de leur situation géographique afin
de mieux expliquer et situer le choix du thème: Malanville, Karimama et
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
60
Gogounou. Ces éleveurs se repartissent en six (6) grands groupes socioprofessionnels déterminés par leur activité principale à savoir : les éleveurs
‘’purs‘’ les éleveurs agriculteurs, les agriculteurs éleveurs, les commerçants
éleveurs, les fonctionnaires éleveurs et les autres éleveurs . En effet 52% des
chefs de ménage interviewés ont pour activité principale l’élevage , 29%
l’agriculture et 19% ont pour activité principale le commerce, l’administration et
autres. Il est fondamental de remarquer que l'élevage "pur" comme système de
production est en voie de disparition au profit de l’élevage associé à d’autres
activités. On rencontre moins de 7% d’éleveurs purs contre plus de 40%
d’éleveurs qui associent l’agriculture (surtout les cultures vivrières) à leurs
élevages. Il ressort que 62% soit plus de la moitié des chefs de ménages
interviewés jouissent d’une propriété exclusive sur leurs animaux contre
seulement environ 6% des chefs ayant une propriété partielle sur les bovins .
On note par ailleurs que 3% des ménages ne conduisent pas eux–mêmes leurs
animaux . Ils sont confiés aux bouviers non propriétaires . Ils est a remarqué
aussi que le système de confiage est en régression. Ceci s'explique par l'essor
remarquable que connaît la culture attelée et le savoir-faire acquis des
agriculteurs dans le domaine de la conduite des animaux. De l’analyse des
résultats obtenus , il ressort qu’en réalité la transhumance s’explique chez les
pasteurs par un besoin de sécurisation de leurs troupeaux (accès permanents
aux pâturage et à l’eau) , d’échanges commerciaux et de certaines contraintes
administratives. A côté de la lutte contre la disette, la transhumance a un rôle
prophylactique (l'abandon, pendant une partie de l'année des zones de
parcours, rompt le cycle des parasites) et les animaux ont la possibilité de
pâturer des fourrages de compositions différentes (cures salées). Ainsi la
sédentarisation nécessite une attention particulière à travers la conception
d'une action d'encadrement rationnel et progressif.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
61
Rapport de l'enquête sur la typologie des exploitations d'élevage et le disponible en
bétail dans les départements de l'Atacora et de la Donga.
Auteur: PDE/ CARDER- ATACORA.
Date: 2001.
Source: Rapport d'enquête.
Collation:
Lieu d'édition: Bénin.
Localisation : Bibliothèques CARDER- ATACORA et FSA .
Résumé: L'objectif principal de cette enquête est de documenter les
caractéristiques des exploitations, l'identification de leurs chefs, les principales
spéculations ou options et du type d'encadrement, les espèces animales
élevées, le sexe, l'âge, les effectifs des troupeaux, le mode de conduite et les
principales contraintes entravant le développement de l'élevage. La zone
d'enquête couvre les départements de Atacora et de la Donga. Seulesles plus
grandes exploitations des sept circonscriptions administratives (Kouandé,
Péhunco, Kérou,, Boukoumbé, Tanguiéta, Matéri et Djougou), ont été prises en
compte. L'enquête conjointe a concerné les agents de terrain et les agents de
la Direction Générale du CARDER Atacora. Les résultats obtenus ont permis de
déterminer l'âge des chefs d'exploitation qui varie de 20 ans à plus de 70 ans
avec les plus jeunes chefs à Kérou, Kouandé se retrouve entre 31 et 70 ans.
Concernant l'ethnie du chef d'exploitation on note d'une façon globale que les
peuhls sont les éleveurs par excellence dans l'Atacora et la Donga, mis à part
Boukoumbé et Tanguiéta dans le Nord - Ouest et Djougou dans le Sud où se
retrouvent d'autres ethnies agro- éleveurs à un moindre degré.
Contribution à l'étude de la dynamique saisonnière des élevages et la survie des
veaux dans la ferme élevage de l'Okpara.
Auteur: ATEMBA Grégoire Kossi.
Date: 1992.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 82 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'étude a porté sur les veaux de race borgou âgés de 0 à 1 an. Elle a
été réalisée en deux étapes. La première a porté sur les vêlages et le suivi des
veaux de la ferme de l'Okpara de 1988 à 1991 et est basée sur la collecte des
données à partir des rapports. La seconde dite transversale des vêlages à porté
sur le suivi des veaux de la ferme de janvier à septembre 1992 et est fondée sur
les renseignements recueillis des agents de la ferme de l'Okpara ainsi que les
observations et données enregistrées dans les rapports . Aussi, quelques
pesées ont été faites sur un effectif de 122 veaux au cours des mois de juinjuillet 1992. Une visite effectuée sur la ferme du Monastère de Sainte Etoile
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
62
vient renchérir l'appréciation du système traditionnel d'élevage. De l'analyse des
résultats par rapport au rythme des vêlages sur la ferme d'élevage de l'Okpara,
de profonds écarts ont été constatés d'une année à l'autre. Les moyennes
calculées de 1988 à 1991 ont donné les résultats suivants : 30,89% des
naissances en janvier, février et mars ; 18,40% en avril, mai et juin ; 15,83% en
juillet, août et septembre ; puis 34,88% en octobre, novembre et décembre. Il se
dégage de la moyenne calculée que l'on enregistre plus de vêlages en saison
sèche qu'en saison pluvieuse avec un taux de 65,77% des naissances en
saison sèche contre 34,23% en saison pluvieuse.
Elevage traditionnel des bovins dans la province du Borgou : possibilités
d'amélioration.
Auteur: BABATOUNDE René.
Date: 1981.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 99 pages.
Lieu d'édition: Abomey Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: La province du Borgou abrite les 66,5% de l'effectif du cheptel bovin
national. Il est cependant soumis à des contraintes qui diminuent
substantiellement les productions. Nous pouvons citer les techniques d'élevage
peu productives et l'insuffisance d'encadrement. Pour remédier à cette situation,
les propositions suivantes ont été faites: d'abord la protection sanitaire par les
vaccinations ainsi que des actions zootechniques basées sur l'insémination
artificielle, les croisements, le suivi généalogique et la sélection massale;
ensuite l'amélioration du milieu basée sur celle de l'alimentation, l'hydraulique
pastorale et enfin l'amélioration du circuit de commercialisation. Il est donc
nécessaire de créer de nouveaux marchés de bétail dotés d'infrastructures
adéquats (bascules, couloirs de contention, puits, etc…)
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Contribution à l'amélioration de l'élevage bovin traditonnel dans la province du
Borgou.
Auteur: DABADE Kassinwin Jacques..
Date: 1977.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 42 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Le système d’élevage traditionnel des bovins se fait selon deux
modes : l’élevage sédentaire et l’élevage transhumant dont le premier est
pratiqué par les Gando uniquement tandis que le second est pratiqué par les
Peulh et est essentiellement de type extensif. La conduite des troupeaux est
assurée par les Peulh qui les mènent au pâturage très tôt le matin en saison
sèche mais un peu plus tard en saison de pluies, attendant la disparition de la
rosée abondante ; la pratique de la traite des vaches est surtout assurée par les
Peulh alors qu’elle est rare chez les Gando ; elle se fait tôt le matin avant le
départ pour le pâturage. Peu d’importance est accordée à la situation sanitaire
des animaux dont notamment celle des veaux qui subissent la pression des
maladies parasitaires, infectieuses et nutritionnelles, cause de mortalité très
élevée. L’exploitation du cheptel est mal faite quand on observe la structure des
troupeaux. Ils sont gardés dans le seul souci de procurer du lait et de l’argent
aux éleveurs et aucune tentative d’amélioration du potentiel génétique n’est
envisagée. L’amélioration de ce type d’élevage consiste à mener des actions
sur le milieu, sur l’animal et sur l’homme. Concernant le milieu, il faut améliorer
les pâturages, aménager des points d’eau et prévoir une étable pour la
protection contre les intempéries ; ensuite les actions sur l’animal consistent en
la protection sanitaire et à l’amélioration de l’animal (revoir la structure du
troupeau, sélectionner les géniteurs et reproducteurs pour l’organisation des
croisements) ; enfin les actions sur l’homme portent sur la formation du
personnel d’encadrement, le regroupement et l’éducation des éleveurs,
l’orientation des éleveurs vers d’autres types d’élevage, l’organisation des
marchés de bétail ainsi que des foires à bétail.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'élevage traditionnel des
veaux dans la province du Borgou.
Auteur: GANTOLI Geoffroy Y.
Date: 1984.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 75 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Pour couvrir ses besoins d'origine animale, le Bénin dispose de
grandes potentialités en matière d'élevage des animaux domestiques
notamment bovin. Ces animaux, dans leur milieu habituel, constituent une
richesse énorme favorable à notre développement économique à condition que
soient consentis des efforts d'amélioration. L'amélioration de l'élevage
traditionnel des veaux n'est pas une opération nouvelle dans le Borgou et dans
son ensemble il reste encore soumis à certaines contraintes telles que
l'existence dans l'année d'une saison sèche plus ou moins longue, défavorable
à l'alimentation et à l'abreuvement du bétail. Il en résulte une sous alimentation
des animaux en général et des veaux en particulier et enfin les facteurs
pathologiques notamment les parasitoses qui provoquent constamment chez
les veaux, la mortalité dont le taux demeure encore relativement élevé. Cette
situation exige qu'une attention plus soutenue soit portée sur les conditions
d'élevage des veaux dans le souci d'une augmentation rapide de notre cheptel
national.
Contribution à l'étude de la structure et de l'exploitation du troupeau bovin dans le
Sud- Borgou.
Auteur: NAGNIMI Bouko Mohamed
Date: 1987.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 51 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'éleveur reste encore préoccupé par le nombre impressionnant
d'animaux , alors que l'idée première devrait être la rentabilité de l'activité. C'est
donc pour tendre à une sensibilisation poussée que ce thème a été élaboré.
Les travaux effectués à cet effet ont couvert d'une part le mois de septembre
1986 et d'autre part la période de janvier à mai et ont concerné les secteurs de
Tchaourou , Parakou , Pèrèrè et Nikki. Les enquêtes ainsi réalisées à l'aide d'un
questionnaire rapportent que dans les troupeaux subsistent beaucoup
d'animaux qui constituent une charge inutile voire nuisible pour les pâturages
déjà insuffisants. Une exploitation rationnelle des animaux et une gestion plus
adéquate du troupeau donneraient un meilleur profit à l'éleveur.
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Aspects techniques et socio-économiques de l'introduction des cultures
fourragères dans les systèmes d'exploitation de l'Atacora.
Auteurs: DJENONTIN A. J.; DJOGBEDE M. J.; NONFON C. R.;
Date: 1998.
Source: CIRAD-EMVT,93-99
Collation: 7 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Le département de l'Atacora est un milieu complexe avec des
versants montagneux et caillouteux à écologie fragile. La densité de population
y est relativement élevée et elle contribue à la dégradation de l'environnement.
La terre et la végétation sont les deux composantes les plus marquées, par
cette dégradation très poussée. La lutte anti-érosive et la restauration de la
strate arborée, particulièrement dans les espaces cultivés, constituent les
préoccupations majeures des paysans. L'élevage, seconde activité dans le
département après l'agriculture, est basée sur un mode d'exploitation intensif
qui ne permet pas de valoriser les potentialités des animaux élevés. Cet
élevage très peu intégré à l'agriculture est confronté aux problèmes
d'alimentation des animaux surtout pendant la saison sèche. La divagation ou la
transhumance des animaux pendant plus de six mois par an rend la situation
plus complexe. Plusieurs approches ont été testées: soit introduire des plantes
de couverture dans les jachères pour à la fois améliorer la fertilité des sols et la
production fourragère, soit installer des bandes de graminées fourragères et
anti-érosives. Les paysans adhèrent plus à l'association des cultures, bien que
des problèmes subsistent. Il s'agit notamment de la réduction du rendement du
maïs et de la faible production des cultures fourragères. L'installation des haies
est acceptée mais les feux de brousse et la pression des animaux ont limité la
gamme des graminées à introduire. La gestion du fourrage produit est rendue
difficile à cause du mode d'élevage et du surplus de travail qu'exigent sa
conservation et son stockage.
Contribution à l'étude des possibilités de développement de l'élevage dans une
unité pastorale du Borgou: cas de Boukousséra.
Auteur: KINHA Christophe H.
Date: 1992.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 65 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'élevage bovin constitue 80% du cheptel national et assure la
presque totalité de la production de viande. Les 56% du cheptel ovin sont
concentrés dans le Borgou. Cette place qu'occupe le Borgou au plan national
est due à un accroissement numérique du cheptel grâce à la mise en place de
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
66
programme de protection sanitaire alors que la faible productivité des troupeaux
est restée stagnante et le disponible en viande par habitant par an est
relativement faible. Le développement de l'élevage dans l'U.P. de Boukousséra
appelle non seulement la conscience des encadreurs mais aussi celle du
groupe cible. Les contraintes au développement de l'élevage surtout celles liées
à l'alimentation sont beaucoup plus cruciales. Elles sont essentiellement dues à
la mauvaise exploitation des ressources fourragères. A cet effet, il importe de
rationaliser l'exploitation du disponible fourrager naturel, d'élargir l'utilisation des
résidus de récolte à ceux des autres cultures telles que le manioc et l'igname
qui constituent des fourrages très riches en protéines. Il est donc impérieux de
sensibiliser les éleveurs sur les avantages de l'intégration de l'agriculture à
l'élevage (résidus de récolte comme fourrage des animaux et la force de
traction animale fournie à la ferme par l'élevage).
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
67
2 Généralités
Appui aux services agricoles du Bénin: revue du sous-secteur élevage et
propositions d'éventuelles actions de développement.
Auteur: ASSEO M.
Date: 1989.
Source: . BDPA-SCETAGRI.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: Dans l'optique d'appui éventuel aux services agricoles béninois, volet
élevage, l'auteur actualise les données de base, examine les diverses
contraintes et les projets en cours dans ce domaine. Il identifie ensuite les
principaux messages vulgarisables et le partage des tâches entre les différents
services: vulgarisation, action coopérative, vétérinaire, recherche zootechnique
et le rôle des éleveurs. Il indique les moyens à mettre en ouvre et fait une
approche des coûts. Il donne ensuite les termes de références pour des études
complémentaires, en particulier la mise en ouvre d'un programme de gestion
des ressources fourragères dans les provinces nord du pays.
Contribution à l'étude de la couverture des besoins protéiques d'origine animale
dans la province du Borgou.
Auteur: DAMON Arouna.
Date: 1982.
Source: Mémoire. Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 58 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Au fil des ans, les sources de protéine d'origine animale, autrefois
abondantes, diminuent de façon spectaculaire, face à une population sans
cesse croissante. Cette disproportion entre la production et l'accroissement de
la population se traduit par une situation de crise et plus précisément par une
malnutrition et une sous-alimentation qui est surtout aggravée ces dernières
années par les caprices du climat. Il ressort de cette étude qu'il y a un contraste
entre la production et la consommation en protéine d'origine animale au niveau
de la province du Borgou. Ceci se traduit par une production par tête d'habitant
de 2,55 donnant une possibilité de consommation de 28.496,397 g de protéine
d'origine animale. Mais à côté, la manipulation des statistiques fait apparaître
un déficit de consommation de 87,47% environ. L'une des conséquences à
cette non couverture est l'enregistrement de quelques cas de kwashiorkor chez
les enfants à l'âge pré-scolaire. Les statistiques relatives recueillies de 1978 à
1982 sont de 827 cas de mortalité contre 63 cas de mortalité dans la province
du Borgou. La création du Bureau d'Etude de l'Elevage (BEE) aiderait à juguler
tous les problèmes de production, d'exploitation, de distribution et de répartition.
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Agriculteurs et éleveurs au Nord Bénin: écologie et genre de vie.
Auteur: DE HAAN L. J.
Date: 1997.
Source: . Paris, Karthala.
Collation: 217 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Il s'est établi en Afrique de l 'Ouest entre les peuhl, les éleveurs et les
agriculteurs des relations permettant la complémentarité des deux modes de vie
régulant les conflits potentiels : échanges de produits (lait contre céréales),
partage de l'espace. A partir des années 70-80, d'importantes sécheresses
affectent l'environnement d'où diminution des aires de pâture et du disponible
en eau. L'ouvrage fait l'inventaire des phénomènes de dégradation de
l'environnement : épuisement du sol , érosion, de dégradation de la végétation.
Il traite des relations entre agriculteurs et éleveurs au Borgou (Bénin ) et évalue
la charge que ces deux genres de vie font peser sur l'environnement. Afin de
créer les conditions d'un développement durable, il recommande une
restructuration de la gestion du terroir, la résolution des conflits entre
agriculteurs et éleveurs et la lutte contre la dégradation de l'environnement sont
fortement liées.
La gestion agropastorale du terroir et le développement de l'élevage dans le Nord
Borgou : cas du secteur élevage de Kandi.
Auteur: KATE Sabi.
Date: 1992.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 51 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Dans le milieu rural, surtout dans le Nord Borgou, le bovin est l'une
des espèces animales qui suscite le plus d'intérêt. Malgré son rôle clé pour le
développement socio-économique de notre pays, l'élevage de cette espèce
dans le Borgou se trouve dans une crise profonde quant à ce qui concerne
l'espace pâturable. Dans le contexte actuel de leur production, agriculteurs et
éleveurs, aux intérêts apparemment opposés, mènent des actions antagonistes
sur les terres agro-pastorales.La croissance démographique, l'extension des
cultures de rente et l'utilisation de la charrue font que l'agriculture réclame
toujours de grandes superficies. Le Projet Développement Elevage Bovin
Borgou (PDEBB) a permis de résoudre bon nombre de problèmes qui entravent
l'épanouissement de l'élevage dans le département du Borgou. Mais la
remontée des effectifs du bétail à la faveur des actions prophylactiques
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
69
soutenues, la poussée démographique, les problèmes fonciers, les pratiques
agricoles archaïques et les aléas climatiques contribuent au rétrécissement de
l'espace pâturable et de ce fait constitue un frein au développement de
l'élevage. Il en résulte une menace permanente pour les écosystèmes qui se
caractérise par une surexploitation du potentiel naturel.
Mise en œuvre d'un processus d'intégration agriculture-élevage dans le village de
Kokey, sous-préfecture de Banikoara.
Auteur: KATE Sabi
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 66 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Cette étude s’est déroulée en 2 phases de novembre 1999 à juillet
2001. Une phase de diagnostic pour identifier de concert avec les producteurs
les technologies à expérimenter et une phase expérimentale pour l’exécution, le
suivi et l’évaluation des technologies mises en œuvre. Les animaux impliqués
dans les différentes technologies se répartissent comme suit : 216 animaux
pour la fabrication du fumier pour le test de complémentation, 54 animaux sont
complémentés et 20 constituent le groupe témoin. Au cours de la 1ère phase qui
consistait à trouver des solutions aux problèmes de fertilité des sols et de déficit
fourrager, il a été organisé un diagnostic participatif sur la gestion des résidus
de récolte dans le village de Kokey afin d’avoir une meilleure compréhension
des modes d’utilisation des résidus de récolte, de discuter des modes et
techniques de gestion rationnelle des résidus de récolte, d’identifier en
concertation avec les paysans les technologies adaptées pouvant mieux
intégrer l’agriculture à l’élevage. Suite à ce diagnostic les technologies
suivantes ont été expérimentées : production de fumier dans les parcs de
stabulation, collecte et stockage des résidus de récolte pour alimenter les
bœufs de trait en saison sèche, intégration des cultures fourragères au sein des
exploitations agricoles, recherche des solutions aux conflits entre agriculteurs et
éleveurs. Au cours de la deuxième phase (phase expérimentale), l’évaluation a
montré que les bœufs de trait complémentés aux pailles, aux fanes et aux
graines de coton ont conservé leur poids jusqu’à la fin de la saison sèche la
production de fumier dans un parc donne une capacité de restauration de la
fertilité du sol trois fois plus grandes que le parcage traditionnel et la réduction
des conflits intercommunautaires par la mise en œuvre de plates-formes de
discussion entre agriculteurs et éleveurs.
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Les communautés peuhl et l'économie rurale dans la province du Borgou.
Auteur: LAWANI A. Lassissi
Date: 1986.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 67 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: L'élevage est une activité généralement réservée au monde Peuhl, en
Afrique et plus particulièrement en République Populaire du Bénin. Toute action
visant une amélioration de ce secteur dans la région touche alors
inévitablement cette communauté. Il est permis de noter d'une part que le
Borgou est une province très propice à l'élevage, malgré les problèmes que ce
secteur connaît et que cette activité est incontestablement dominée par les
Peuhl qui ne représentent que 13% de la population de la province. D'autre part
on a pu noter, grâce à ce travail, la contribution très importante de l'élevage
dans l'économie de la province. De ce rôle capital de l'élevage dans le Borgou
découle la place des communautés peuhl dans la vie socio-économique de la
province, car ces derniers vivent en majorité par et pour l'élevage. Toutefois, ce
secteur qui constitue la principale activité des Peuhl connaît, dans le Borgou,
d'énormes difficultés liées d'une part aux Peuhl eux-mêmes de par leur
mentalité, et d'autre part à la dégradation de l'environnement. Sur le plan
économique, les Peuhl sont éleveurs de nature, mais les contraintes que
connaît l'élevage ces dernières années, les obligent à pratiquer aussi d'autres
activités. La revalorisation de l'élevage passe par des actions telles que la
sauvegarde du cheptel existant par la protection sanitaire collective des
animaux, la mise à la disposition du bétail d'une bonne alimentation et d'un
abreuvement suffisant, et enfin la réorganisation du circuit de commercialisation
du bétail et l'opérationnalisation des services de l'élevage.
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Contribution à l'amélioration des méthodes de contention des animaux
domestiques en République Populaire du Bénin.
Auteur: MADJA Emmanuel Mahouna.
Date: 1981.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 100 pages.
Lieu d'édition: Abomey Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: En République Populaire du Bénin diverses méthodes permettent de
saisir, maintenir, coucher ou déplacer les animaux. Il convient donc de les
recenser, de les analyser, puis d'envisager les conditions possibles de leur
amélioration. Ces méthodes de contention concernent la volaille, les petits
ruminants, les porcs et les bovins. Chez la volaille le transport se fait souvent à
bras par les piétons, à vélos, cyclomoteur ou autres engins à deux roues et par
automobile de même que le transport des petits ruminants sauf qu'on note
l'absence du transport à bras. La contention des bovins se fait d'abord pour leur
abattage où les manipulateurs usent souvent d'une extrême brutalité, ensuite
pour la traite du lait où ils attachent les pattes de l'animal. La proposition de
contention passe d'abord par la mise en confiance des animaux, puis ensuite
par la contention passive par le logement des animaux, au niveau d'un parc et
dans les couloirs de contention, par la contention des animaux en vue d'obtenir
un service : la traction animale (pose et tolérance du joug et l'entraînement à la
marche) et la garde par le chien et enfin par la contention en vue d'une action
thérapeutique, médicamenteuse ou chirurgicale. Ainsi on aura par exemple
besoin de saisir, maintenir, coucher et déplacer ces animaux suivant les
objectifs visés.
Etude de la géologie et de l'écologie des pâturages de la savane sub-humide de la
zone Nord-Ouest du Bénin.
Auteur: MEURER M.
Date: 1998.
Source: Germany, Karlsruher Schriften zur Geographie und Geookologie Inst. fur
Geographie und Geookologie , 1, 259-279.
Collation: 21 pages.
Lieu d'édition: Allemagne.
Localisation: Bibliothèque FSA.
Résumé: L'impact d'une augmentation de 3% de la population et une
augmentation de 6% par an de la production animale est évaluée sur les
systèmes de pâturage du Nord-Ouest du Bénin. L'intensification de l'agriculture
et de l'élevage devient une nécessité alors que la production fourragère a été
négligée jusqu'à maintenant. L'approvisionnement des bovins en eau de
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
72
boisson insuffisante et la capacité de charge de la terre sont rapidement
devenus des contraintes sévères. Les principaux sujets sont: premièrement
l'économie des prairies du Nord-Ouest du Bénin, deuxièmement l'écosystème
des herbes pendant la saison sèche, troisièmement l'utilisation des prairies et
des fourrages, quatrièmement le rôle des feux de savane dans l'économie des
prairies et cinquièmement les perspectives pour soutenir la productivité des
pâturages. Il est à conclure que l'intensification de l'agriculture occasionnera
l'érosion du sol et la réduction des surfaces des prairies. L'introduction de la
charrue a abouti à la culture excessive du coton. Une des recommandations est
de planter des haies vives.
La documentation vétérinaire en République Populaire du Bénin.
Auteur: ARIORI Maurice Lino.
Date: 1982.
Source : Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 105 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Elle se propose de promouvoir non seulement le développement de la
production animale mais également le développement politique, économique et
social. L'étude de la documentation vétérinaire nous montre qu'elle est mal
appréciée, inorganisée, malgré son importance, voire économique pour le
développement de notre pays. Cette étude a permis d'affirmer particulièrement
qu'il n'y a jamais eu jusque là une bonne structuration de la documentation
vétérinaire. Les quelques rares centres de documentation existants sont mal
organisés et manquent encore de personnel qualifié et approprié. De plus ces
centres ne sont pas bien équipés en sources d'information que constituent les
documents techniques vétérinaires (publications en séries, revues, journaux,
livres, rapports, thèses, brevets, actes de congrès etc.). Une telle situation
entrave la prise de bonnes décisions relatives au développement de l'élevage et
de la pratique vétérinaire.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
73
Système d'intégration agriculture traditionnelle-élevage comme fondement au
système agricole durable dans la savane sub-humide.
Auteurs: STURM H. J., WEST Me.
Date: 1996.
Source: USA, Rangeland in a sustainable biosphere. Proceedings of the Fifth International
Rangeland Congress, Salt Lake City, Utah, USA, 1, 535-536.
Collation: 2 pages.
Lieu d'édition: USA.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Le lien étroit entre les systèmes d'élevage et d'agriculture est vu
comme la base pour le développement des systèmes agricoles durables dans la
zone de la savane sub-humide. Il est évident que l'intégration des pratiques
agricoles dans un système de production animale est plus aisée à maîtriser et
offre un potentiel significatif pour une planification future dans l'utilisation de
terres agricoles.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
74
3 Petits ruminants
3.1
Système d'élevage
Elevage traditionnel des petits ruminants dans le secteur de Karimama: incidences
sociales, sanitaires et économiques.
Auteur: YOUSSAO Abdou Karim Issaka.
Date: 1991
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation: Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'élevage traditionnel des petits ruminants se fait selon le mode
transhumant entraînant d'abord des conséquences sociales caractérisées par
des déplacements permanents des éleveurs qui influent sur l'éducation de leurs
enfants qui profitent de l'absence de leurs pères pour abandonner les classes.
Vu le mode communautaire, on assiste à des cas de vols ou de détournements
des animaux. Ce mode de conduite occasionne des conflits sociaux entre
éleveurs et agriculteurs puis entre éleveurs, agriculteurs et agents des eaux,
forêts et chasses; ensuite des conséquences sanitaires qui soumettent les
animaux à toutes sorte de maladies infectieuses et parasitaires; par ailleurs les
animaux ne sont plus soumis à aucune intervention vétérinaire mais les
éleveurs font usage de la pharmacopée pour traiter les cas d'intoxications
alimentaires et enfin des conséquences économiques caractérisées par des
détournements et des vols, surtout suite à des mise-bas, ce qui est à l'origine
des réticences de certains propriétaires à confier leurs animaux, des pertes qui
sont rares dans la conduite communautaire mais fréquentes dans la conduite
des animaux transhumants puis des pertes dues aussi aux pathologies.
Contribution à l'amélioration de l'élevage ovin dans la province du Borgou.
Auteur: SABI FERI Bah-Sarè.
Date: 1980.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 48 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: L'élevage des moutons pratiqué dans le Borgou obéit à trois modes
suivant les ethnies: élevage familial, embouche du mouton et élevage du
mouton en association avec les autres espèces. Il est à noter que les méthodes
d'élevage pratiquées par nos paysans et éleveurs Peuhls restent encore sans
souci d'amélioration et sans égards pour l'avenir. En plus, le manque
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
75
d'encadrement, de sensibilisation et le faible niveau de vie du paysan béninois
en général ne lui permettent pas de faire face aux dépenses exigées pour la
sauvegarde de la santé de ses animaux. L'état sanitaire du cheptel ovin est
essentiellement dominé par le polyparasitisme : les parasites internes, les
parasites externes et les épizooties dont le tableau est dominé par la peste des
petits ruminants. En outre les maladies nutritionnelles ou carences diverses
viennent compliquer la situation sanitaire. L'élevage ovin au Borgou présente un
caractère traditionnel, lié au mode de vie des paysans. Les animaux élevés ne
sont en fait que le produit d'une simple cueillette. Il en résulte une faible
production qui est loin de satisfaire les besoins croissants de la population.
Etude de la structure et de la taille des troupeaux ovins - caprins en fonction de la
taille des ménages et des systèmes de production Bariba, Boco , Gando et Peulh :
cas des districts ruraux de Nikki et de Kalalé.
Auteur: ISSAKA Mora
Date: 1989.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 72 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Cette étude se propose de contribuer à la promotion de l'élevage des
petits ruminants par la mise en place d'un mode de gestion plus approprié à
partir des pratiques enregistrées. L'enquête basée sur trois types de
questionnaires a pris en compte 60 ménages possédant uniquement des ovins
ou uniquement des caprins interviewés au hasard de part et d'autre des axes
routiers Nikki - Kalalé Zambara et Nikki - Ourmoni – Sakabansi. Les tailles des
troupeaux sont encore modestes . La taille la plus grande des troupeaux ovins
est observée au niveau des Peuhl , suivi par les Gando, les Bariba et les Boco.
S'agissant des troupeaux caprins, la plus grande taille est observée chez les
Gando, puis les Boco , les Bariba et enfin les Peulh. La structure des troupeaux
est stable chez les Peulh et les Gando. Ce n'est pas le cas chez les Boco et les
Bariba parce que ceux-ci possèdent pour le moment une petite connaissance
en matière d' élevage des petits ruminants .
Collection des oeufs d'helminthes gastro-intestinaux parasites des animaux
domestiques.
Auteur: ZOFFOUN Alex G.
Date: 1985.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 64 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
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76
Résumé: Cette étude a utilisé deux méthodes dont une physique reposant sur
le principe de la flottation et l'autre physico-chimique ou diphasique regroupant
respectivement les méthodes de Willis et de Bailenger. Les examens
coprologiques effectués sur les bovins, les porcins, les chiens et les poulets
montrent un parasitisme gastro-intestinal des animaux domestiques dominé par
les nématodoses. Il apparait, que les porcins ne souffrent exclusivement que de
cette affection. Les cestodoses très faiblement représentées sont rencontrées
chez les bovins, les chiens et les poulets. Quant aux trématodoses, elles ont été
constatées uniquement chez les bovins. La collection des divers types d'œufs
rencontrés a été faite. Les helminthes gastro-intestinaux sont fréquents chez
tous les animaux domestiques.
L'élevage dets petits ruminants dans le Nord-Est de l'Atacora : situation actuelle et
possibilités d'amélioration.
Auteur: AHOUI Vidjogni
Date: 1985.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 47 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Dans le souci de pallier au déficit protidique des populations, ce
présent travail se propose de faire la promotion de l'élevage ovin-caprin dans le
Nord-Est de l'Atacora. Ce sont des animaux à cycle biologique court , très
rustiques et dont l'alimentation ne concurrence pas celle de l'homme. De l'étude
qui a été faite , il est à constater que l'élevage des petits ruminants se trouve
limité dans son développement par divers facteurs liés au mode d'élevage à
savoir manque de logement , du caractère saisonnier de l'alimentation, de
l'abreuvement et des problèmes pathologiques. Néanmoins , la faible densité de
la disponibilité du pâturage naturel dans ce département devrait constituer une
base pour le développement de l'élevage.
Contribution à l'étude des entraves au développement des petits ruminants dans la
province de l'Atacora.
Auteur: MAMA Moukaïla.
Date: 1988.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 47 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : : Bibliothèque CPU.
Résumé: L’objectif visé ici est de mettre en évidence les problèmes liés à ce
type d ‘élevage afin de dégager les possibilités d’amélioration suivant les
potentialités du milieu. Au nombre des obstacles nouspouvons citer les
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
77
problèmes nutritionnels et les problèmes sanitaires. La saison des pluies est
marquée par la multiplication des épizooties tandis que la saison sèche se
distingue par la malnutrition et polyparasitisme. Des actions permettent de
limiter ces dégâts. IL faudra de ce fait intégrer l'agriculture à l'élevage,
débarrasser les animaux de leurs parasites et les protéger par des mesures
prophylactiques rigoureuses. Il faut à cet égard , à côté des traitements curatifs
de saison des pluies, redonner tout son sens à la notion de traitements
stratégiques et traiter de façon systématique en saison sèche les jeunes et les
femelles gestantes en protégeant la santé des animaux par des mesures
prophylactiques rigoureuses. L'application de ces dernières mesures réclame
une modification dans la conduite du troupeau.
3.2
Santé et parasitologie
Contribution au dépistage de la brucellose ovine dans le département de l'Atacora.
Auteur: SOUNON K.L.S. Adam.
Date: 1997.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 38 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: La brucellose peut être une contrainte majeure à la reproduction du
mouton dans toutes les régions où elle sévit à l'état enzootique. Pour le
dépistage, des prélèvements du sang ont été effectués dans des tubes
vacutainer et laissés coaguler pour l'obtention des sérums. Ils sont ensuite
centrifugés (2500 tours/ min pendant 5 minutes) en vue d'être purifiés. Les
sérums recueillis sont conservés au congélateur à -20°C pour des examens
sérologiques ultérieurs. Pour les analyses , la technique d'agglutination est
utilisée. Sur les 408 sérums prélevés, 406 se sont révélés négatifs et 2
seulement étaient positifs, soit une séro-prévalence de 0,49%. Un test de
confirmation qui est la fixation du complément (FC) a révélé tous les 408 sérums
négatifs. Les taux d'avortement de 9,56% et ceux d'épididymite de 02,21%
révélés par le diagnostic clinique sur le terrain pourraient être dus à d'autres
maladies infectieuses.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
78
Etude de la brucellose des petits ruminants dans la zone du Projet de
Développement de l'Elevage dans le Borgou-Est.
Auteur: LAWIN Dowo Daniel.
Date: 1994.
Source: Mémoire Lycée Agricole Medji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 40 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les travaux ont couvert la période allant de juillet à mi-septembre et
ont concerné 1030 animaux dont 966 ovins et 64 caprins issus des troupeaux
encadrés par le projet et 21 sérums (dont 17 d’ovins et 4 de caprins) issus
d'élevages traditionnels. Chaque animal est soumis à un examen clinique suivi
d'une prise de sang dans la veine jugulaire. Les sera obtenus sont décantés et
centrifugés immédiatement puis congelés. Ils sont ensuite soumis au test
BENGATEST qui est le test au Rose Bengale qui permet de poser le diagnostic
sérologique des Brucelloses à Brucella abortus, Brucella melitensis et Brucella
suis par agglutination rapide sur lame. Les résultats montrent sur le plan
clinique l'observation des symptômes tels que avortements, caséification des
testicules et les mammites tandis que sur le plan de l'infection, la maladie existe
aussi bien chez les moutons que chez les chèvres Djallonké et métisses. Le
taux d'infection moyen est de 2,2% dans les deux sous-préfectures. A Nikki,
selon l'espèce animale, le taux d'infection brucellique est de 1,80% chez les
ovins et de 0% chez les caprins; à Kalalé selon l'espèce animale, le taux
d'infection brucellique est de 2,50% chez les ovins et de 6,20% chez les
caprins.
Prévalence de la trypanosomiase dans les troupeaux ovins-caprins : cas des souspréfectures de Kouandé- Péhunco- Copargo dans l'Atacora.
Auteur: OLOUKOU Antoine.
Date: 1995.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 65 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les travaux ont constitué en une revue documentaire, en la
détermination de la prévalence de la trypanosomiase. Des prélèvements de
sang ont été effectués sur 250 animaux (ovins et caprins) et ont permis de
confectionner 250 frottis et 250 gouttes épaisses. Les prélèvements proviennent
de 21 ovins du Centre des Petits Ruminants de Bêket (CPR Bêket), de 130
ovins et caprins suivis (72 ovins et 58 caprins) et de 99 ovins et caprins non
suivis (44 ovins et 55 caprins). Les frottis réalisés ont été fixés, colorés au
GIEMSA puis observés. Quant aux gouttes épaisses, après confection, elles
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
79
sont aussi colorées au GIEMSA puis observées au microscope. En plus de ces
prélèvements, 1898 autres effectués de 1988 à 1994 par le Laboratoire de
Diagnostic Vétérinaire de Natitingou ont été associés. Les prélèvements de
sang ont été effectués dans 4 localités de chacune des sous-préfectures y
compris le chef-lieu. Les résultats indiquent que sur les 250 frottis réalisés, 32
se sont révélés positifs aux trypanosomiases (soit un taux d'infestation de
12,8%) pour la zone d'étude. Sur les 250 gouttes épaisses réalisés, 37 se sont
révélées positives à la trypanosomiase (soit un taux d'infestation de 14,8%).
Considérant les résultats à partir des gouttes épaisses, les taux d'infestation
sont de 16,4; 7,7 et 20,9% respectivement à Kouandé, Péhunco et Copargo. On
note sur les 250 échantillons prélevés des taux d'infestaion de 14,8% à
Tryapanosoma, 12% à Babésia et 15,6% à Theileria. Que ce soit à Kouandé,
Péhunco ou Copargo, la seule espèce de trypanosomose rencontrée est
Trypanosoma vivax.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
80
Essai de traitement des parasitoses gastro-intestinales par les graines de papaye
chez les montons Djallonké.
Auteurs: AFFOGNON Kouami John; ZINSOU Finagnon Emmanuel.
Date: 2000.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin, Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé : L'objet de ce travail est d'étudier l'efficacité comparée des graines de
papaye et d'une molécule classique le Vermitan® (Albendazole) dans le
traitement des parasitoses gastro-intestinales des moutons Djallonké. La
présente étude, réalisée en trois phases, s'est déroulée sur la ferme de la
Faculté des Sciences Agronomiques sur 91 moutons Djallonké infestés dont 59
brebis âgées de 2 à 5 ans et 32 agneaux âgés de 2 à 6 mois, pendant la
période allant de novembre 1999 à février 2000. Dans la première phase, où les
graines ont été séchées et moulues dans un moulin à maïs après avoir été
conservées pendant 2 à 3 mois, nous avions utilisé cinq lots de huit animaux.
Les résultats obtenus dans cette phase ne montrent pas clairement l'efficacité
des graines de papaye sur les parasites en cause ( strongles, coccidies et
cestodes). Dans la deuxième phase, où les graines ont été sèchées à l'étude
pendant 24 h à une température de 105°C puis broyées à l'aide d'un appareil,
les résultats semblent démontrer une efficacité essentiellement sur les
strongles. En effet, les graines de papaye utilisées à la dose de 200 mg/kg de
poids vif ont produit un effet maximal par la réduction de 73,82% du degré
d'infestation des animaux par les strongles. Ce taux n'a pas pu être amélioré
même avec une augmentation de dose à 400 mg/kg de poids vif. Enfin dans la
troisième phase où 21 animaux répartis en 4 lots sont faiblement infestés au
début de l'expérience, les résultats n'ont pas permis une interprétation pouvant
aboutir à l'évaluation de l'efficacité ou non des extraits aqueux ou alcoolique
utilisés dans cette phase. Les résultats demeurent préliminaires et doivent être
confirmés par des tests de comptage de vers dans une étude post-mortem.
Globalement, les graines de papaye n'ont pas porté préjudice à la santé des
animaux. Il a été conclu que les graines de papaye séchées à l'étuve pourraient
être utilisées dans le traitement des strongyloses gastro-intestinales des ovins à
la dose de 200 mg/kg de poids vif.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
81
Etude de l'efficacité de trois plantes Hyplis suaveolens, Mitracarpus scabei, Ricinus
communis dans le traitement de la gale des petits ruminants.
Auteurs: WABI Aboubakar..
Date: 2000.
Source : Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 51 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: En matière de maladie parasitaire, la gale est une maladie qui réduit
fortement la rentabilité des élevages de petits ruminant. Cette étude se veut
d'aborder l'aspect de l'utilisation des formes digestées et des pommades dans la
lutte contre la gale. Les plantes ont été testées sur les animaux galeux de la
ferme de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA/UNB) où l'étude a été
faite sur 56 ovins. La particularité ici est la présence de nombreux cas
chroniques ayant récidivé après différents traitements aux produits modernes,
puis à Djrègbé situé à 3 km de Porto-Novo, les travaux ont porté sur 34 caprins.
Les ovins de la FSA avant les expériences n'ont pas été déparasités car ils
étaient en attente d'une autre étude sur les parasites internes; les caprins ont été
déparasités avant le démarrage des traitements. Les lésions observées sur les
animaux ont été classées par types. Ainsi les animaux traités sont regroupés en
lots de manière à avoir chaque type de lésion par lot. Il a été ensuite procédé au
prélèvement des croûtes et à la recherche des parasites. Les plantes entières
d'Hyptis suaveolens et de Mitracarpus scarber et les feuilles de Ricinus
communis sont récoltées, triées puis traitées et préparées sous forme de digesté
et de pommades. Pour les essais de traitement, les animaux sont rasés au
niveau des endroits présentant les croûtes visibles ou cachées dans le pelage.
Lors des traitements le produit touche correctement d'abord les abords encore
sains de la lisière des lésions et ensuite les parties réellement malades. Le
digesté est réparti dans des petits récipients à couvercles dont la pression facilite
l'aspersion de l'animal. Un peu de pommade est prélevé dans la paume de la
main. La durée du traitement varie selon la nature du produit utilisé et selon
l'évolution des lésions. Au lieu de 15 jours, les animaux récidivistes ont reçu un
traitement de 35 jours au maximum pour ceux traités aux digestés et de 30 jours
au maximum pour ceux traités au pommades. L'étude comparative de l'efficacité
des 3 plantes a donné 40% des ovins et 33,33% des caprins traités au digesté
d'Hyptis suaveolens sont guéris; 44,44% des ovins et 40% des caprins traités
au digesté de Mitracarpus scaber sont guéris; 44,44 pour cent des ovins et 40%
des caprins traités au digesté de Ricinus communis sont guéris; 60% des ovins
et caprins traités à la pommade d'Hyptis suaveolens sont guéris; 100% des
ovins et caprins traités à la pommade de Mitracarpus scaber et de Ricinus
comminus sont guéris. Toutefois la lutte doit commencer dès l'apparition des
premiers signes pour être
efficace. Les mesures prophylactiques doivent
accompagner les traitements et la notion de posologie doit également être prise
en compte.
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82
Les nématodes parasites du tube digestif des petits ruminants dans le département
du Borgou: taxonomie et épidémiologie.
Auteur:.SEKO N'GOYE Pascaline.
Date: 1998
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 114 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Les recherches se sont déroulées de mars à avril 1997 et août 1998
et ont porté sur 69 caprins et 43 ovins répartis en trois tranches d'âge: animaux
de moins d'un an, animaux de 1 à 2 ans et de ceux de plus de deux ans. Les
tractus digestifs obtenus ont été doublement ligaturés par portion à savoir
l'œsophage, le rumen, réseau-feuillet, la caillette, l'intestin grêle et le gros
intestin. Chacune des parties ainsi délimitées est incisée et débarrassée de son
contenu sous un mince filet d'eau au-dessus d'une batterie de tamis de mailles
différentes. Les nématodes retenus sont soigneusement rincés à l'eau,
récupérés et plongés dans de l'éthanol à 70°, immergés ensuite dans du
lactophénol pendant 48 heures pour éclaircissement , puis essuyés avec du
papier filtre et montés entre lame et lamelle dans du polyvinyle lactophénol et
séchés dans l'étuve à 37°C, pour observation par la suite. Les résultats des
observations montrent un taux global d'infestation de 88,39%, un spectre
parasitaire par ordre d'importance décroissant qui se compose comme suit:
Oesophegostomum columbimum; Haemonchus contortus, Trichuris sp.,
Trichostrongylus colitriformis, Gaigeria perchiescelis et Bunostomum
trigonocephalum. Les caprins ont les plus fortes prévalences par rapport aux
ovins; toutes les catégories d'âges sont concernées par le parasitisme ; le sexe
n'a aucune influence sur le parasitisme ; les prévalences des infestations sont
plus élevées pendant la saison pluvieuse que pendant la saison sèche;
pendant la saison sèche, Oesophagostomum columbiamum se présente
beaucoup plus sous forme nodulaire larvaire.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
83
Essais de traitement de la gale sarcoptiforme des petits ruminants à l'aide de
plantes médicinales Lantana camara et Ricinus communis dans quelques localités
du Nord-Ouest du Bénin.
Auteur: MONDOTE Kassin Koami.
Date: 2002.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 42 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque du CPU.
Résumé: Les essais de traitement ont eu lieu dans le département de la Donga
du 1er juin au 15 juillet 2002 et ont concerné les localités de Djougou, Barei,
Kolokondé, Béléfoungou et Kassoua avec un effectif total de 25 petits ruminants
(22 caprins et 3 ovins) traités. Les animaux sont classés en trois types selon les
lésions observées. Type1 (lésions très récentes couvrant au plus 20% du corps
de l'animal), type2 ( lésions couvrant 20 à 70% du corps de l'animal) et type3
(lésions couvrant 70 à 90% du corps de l'animal). Les plantes sont séchées et
réduites en poudre qui est tamisée puis mélangée au beurre de karité dans les
proportions de 1 pour 6. Le traitement est appliqué une fois tous les deux jours,
le suivi de l'évolution des lésions assuré tous les deux jours. Avant le
démarrage de l'essai les animaux ont été déparasités au Bolunisole1. Sur les
25 animaux retenus, seulement 17 étaient positifs aux lésions de gale. Pour le
type1 des lésions, 5 animaux ont été traités au Lantana camara et 4 au Ricinus
communis, pour le type2 un seul animal a été traité au Lantana camara et pour
le type3, 4 animaux ont été traités au Lantana camara et 3 au Ricinus
communis. Selon le type des lésions et la plante utilisée, les résultats suivants
ont été obtenus: Lantana camara (L. camara)100% de guérison pour le type 1 ,
100% de guérison également pour le type 2 et 25% de guérison pour le type 3.
Le Lantana camara a donné de meilleurs résultats par rapport au Ricinus
commnis qui est de surcroît plus irritant.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
84
Insectes et acariens parasites des petits ruminants dans les départements de
l'Alibori et du Borgou.
Auteur: IBOURAIMA Ibrahim Kinnou
Date: 2002.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 42 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque du CPU.
Résumé: Les investigations ont couvert la période allant de septembre 2000 à
mars 2001, soit 7 mois, et les prélèvements ont été effectués durant au moins 3
jours chaque semaines et dans 11 localités dont 3 dans l'Alibori et 8 dans le
Borgou. Les animaux concernés par l'étude ont été classés en 3 catégories
dont ceux de moins d'un an, ceux de 1 à 2 ans et ceux de plus de deux ans.
Les ectoparasites sont prélevés et conservés dans l'éthanol à 70° alors que les
croûtes sont raclées jusqu'à la rosée sanguine et conservées dans des sachets.
Les ectoparasites sont éclaircis au lactophénol puis observés au microscope et
montés entre lame et lamelle dans le polyvimyl lactophénol puis observés au
microscope alors que les croûtes sont triturées sur une lame dans du
lactophénol ou bouillies dans du KOH à 10% puis observées au microscope. Au
total, 1348 animaux ont été examinés dont 363 dans l'Alibori avec 123 parasites
(soit 33,88% de taux d'infestation), 985 dans le Borgou avec 373 parasites (soit
37,86% de taux d'infestation) donc un taux de parasitisme significativement plus
élevé dans le Borgou que dans l'Alibori. Par espèce animale, les caprins ont un
fort taux de parasitisme par rapport aux ovins; les taux d'infestations sont plus
élevés en période humide q'en période sèche; toutes les catégories d'âges sont
concernées par le parasitisme aux ectoparasites mais plus chez les animaux de
1 à 2 ans. Le taux global d'infestation des animaux est de 36,79% et les
parasites rencontrés sont variés: il s'agit de Damalinia ovis; Damalinia caprae;
Linognathus pedalis; Linognathus stenopsis; Etenocephalides felis var;
strongylus pour les insectes et de Rhipicephalus sp.; Amblyomma sp.;
Sarcoptes scabiei et Psoroptes ovis pour les acariens.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
85
3.3 Alimentation et performances zootechniques:
Méthodologie appliquée à l'amélioration des performances de productivité des
petits ruminants dans le Borgou- Est: cas de Nikki et de Kalalé.
Auteur: AÏTE Félix.
Date: 1993
Source: . Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation: Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les races d'animaux concernées par l'étude sont les ovins et caprins
Djallonké puis les métis Sahéliens croisés Djallonbé. Elle a porté sur 78
troupeaux dont 58 d'ovins, 5 de caprins et 15 mixtes et sont encadrés par le
projet de 1988 à 1992 a permis de relever les premiers paramètres de
productivité dont les plus importants sont: le taux de fécondité, le taux de fertilité
apparent, le taux de prolificité et le taux de mortalité. L'effectif des ovins
enquêtés est de 3461 têtes, celui des caprins est de 522 têtes. L'amélioration
de ces performances de productivité passe par l'alphabétisation des éleveurs ce
qui a conduit à leur dispenser des cours en Fulfuldé pour les Peulh et en
Baatombu pour les Bariba, la formation des fils d'éleveurs en matière de gestion
des troupeaux, de complémentation alimentaire, de santé animale et détenue
de documents, la sensibilisation par les moyens audiovisuels, la construction de
logements et le contrat de services, la santé et l'amélioration du potentiel
génétique qui passe par l'introduction dans l'élevage de géniteurs améliorés.
Possibilité d'embouche ovine à partir des fourrages cultivés à Tchaourou.
Auteur: AMADOU Moumouni Mama.
Date: 1999.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 46 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Des essais d'alimentation ont porté sur trois types de rations consistant
d'abord à faire paître un lot d'animaux exclusivement sur parcours naturel,
ensuite à offrir à un autre lot des compléments au retour du pâturage et enfin à
maintenir les animaux d'un autre lot sur place et leur offrir du fourrage et des
compléments. Cette étude permettra de déterminer un type d'embouce ovine peu
onéreux dans Tchaourou. Le matériel animal est constitué de douze ovins
Djallonké âgés de 6 à 24 mois et les aliments sont constitués de pâturage
naturel , de Panicum maximum, de Leucaena leucocephala, des foins de
Panicum maximum ,de Rottboellia cochinchinensis , de Oryza barthii et de
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
86
Tephrosia bracteolata et des compléments faits d'épluchures d’igname, de fanes
d’arachide, de sons de maïs et de haricot. L’expérience a commencé le 26
octobre 1998 et s’est achevée le 04 janvier 1999 et les animaux sont répartis en
3 lots de 4. Le lot témoin est conduit sur pâturage naturel uniquement (9
heures/jour); le lot 1 est également conduit sur pâturage naturel (9 heures/ jour)
et reçoit en complément des épluchures d'igname, des fanes d'arachide et du
son de maïs ainsi que du son de haricot; quant au lot 2 qui est nourri à lauge, il
reçoit du foin de 8h à 14h, du Leucaena frais et des épluchures d'igname de 14h
à 18h, du son de maïs et de haricot à 18h puis les fanes d'arachide sont
disponibles de jour comme de nuit. Les résultats ont montré que la ration du lot 2
a donné les meilleurs performances avec un gain moyen quotidien (GMQ) de
38,57g et un coût de production de 460Frcs/kg de gain de poids. Les résultats
montrent que dans la zone de Tchaourou un complément alimentaire est
nécessaire aux ovins après pâturage.
Contribution à l'étude des paramètres zootechniques et de productivité des
troupeaux de démonstration de petits ruminants suivis par le Projet de
Développement Pastoral Intègre dans le Borgou.
Auteur: AMIDOU Nourou.
Date: 1990.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 51 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Il s'agit de 9 troupeaux dont 7 de l'espèce ovine et 2 de l'espèce
caprine appartenant à des secteurs que sont Kalalé, Nikki et Sègbana. La
collecte des données est basée sur le contrôle des performances pondérales
des animaux, les mouvements au sein du troupeau, le recueil des évènements
démographiques ou pathologiques et l'observation de l'évolution de la table
dentaire et a concerné un effectif moyen de 253,5 animaux (dont 61 caprins et
192,5 ovins) sur la période allant de mai 1989 à avril 1990. Les performances
de reproduction enregistrées chez les ovins se caractérisent par un âge moyen
à la 1ère mise bas de 17,5 mois avec un écart-type de 3,41, un âge moyen à la
1ère saillie fécondante de 12,5 mois, un taux de prolificité de 131,06%, un taux
de fécondité de 133%, un taux de fertilité de 103,44%, puis chez les caprins par
un âge moyen à la première mise bas de 14,8 mois avec un écart type de 3,2;
un âge moyen à la première saillie fécondante de 9,8 mois, un taux de prolificité
de 203,03%, un taux de fécondité de 262,74%, un taux de fertilité de 137,25%,
un taux d'avortement de 1,97% (O) et 7,84% (C), sex-ratio des ovins 57%
mâles et 43% femelles et chez les caprins 53% mâles et 47% femelles,
l'intervalle moyen entre mise bas chez ovins est de 225± 55 jours et de 218± 45
jours chez les caprins, le taux de mortalité de 27,76% chez les ovins et de
18,18% chez les caprins, le taux d'exploitation est de 23,89% chez les ovins et
40,98% chez les caprins, le taux de croit brut de 23,83% (O) et 6,77% (C) tandis
que le croît net est de 1,16% (O) et 6,77% (C), rendement numérique des
troupeaux ovins 25,05% et caprins 34,21%.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Evolution pondérale chez les agneaux Djallonké alimentés de graines de coton et
de drèche de bière locale au Centre des Petits Ruminants de Béket (Péhunco).
Auteur: COUGBELE Adolphe Apollinaire.
Date: 1993.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 33 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les recherches ont duré 95 jours (du 14 juin au 14 septembre 1993)
et ont concerné 3 lots de 11 agneaux chacun qui sont pesés dès le premier jour
de leur naissance et hebdomadairement pendant toute la durée de l'étude. La
pesée a lieu tôt le matin avant toute alimentation. Le premier lot est constitué
des agneaux du Centre des Petits Ruminants de Béket qui sont suivis sur le
plan sanitaire. Ils sont nourris avec du pâturage naturel et du pâturage artificiel.
Ils recçoivent également en complément des feuilles de Cajanus cajan, de la
drèche de bière locale séchée à raison de 200 grammes par tête par jour
mélangées aux graines de coton ''grandless'' à raison de 300 grammes par tête
par jour. Le deuxième lot est constitué des agneaux issus d'un troupeau
encadré par le Projet Promotion de l'Elevage dans l'Atacora (PPEA). Ils sont
nourris sur pâturage naturel et reçoivent par moment un complément fait de
drèche de bière locale fraîche ou séchée, des déchets de cuisine (épluchures
de tubercules séchées, son de céréales) et d'herbe fauchée. Le troisième lot est
constitué d'agneaux issus d'un troupeau non encadré où les animaux sont en
divagation libre. Tous les trois lots d'animaux disposent d'un abri pour la nuit.
Les résultats montrent qu'à partir de la cinquième semaine, les agneaux du
Centre ont commencé par croître plus rapidement que ceux des deux autres
lots. A la quatorzième semaine, les agneaux du Centre doublent presque le
poids de ceux du troupeau non encadré et les agneaux du troupeau encadré
n'atteignent pas les deux tiers du poids de ceux du Centre. En effet les grains
moyens quotidiens (GMQ) enregistrés sont de 78,6 g; 92,9 et 100 g de 0 à 30
jours; de 46,4g; 39,3 et 85,7 g de 30 à 60 jours; de 25 g; 35,7 et 100 g de 60 à
90 jours puis de 10,7 g; 35,7 et 92,8 g de 90 à 120 jours respectivement pour
les troupeaux ovins non encadrés, encadré et ceux du Centre des Petits
Ruminants (CPR) de Béket.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Contribution à l'étude des possibilités d'amélioration de l'élevage traditionnel des
agneaux et des chevreaux dans l'Atacora.
Auteur: BOUKO Benjamin Georges.
Date: 1989
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 48 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation: Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les troupeaux enquêtés ont un effectif moyen de 28,45% d'agneaux
et de 33% de chevreaux. Les agneaux et chevreaux élevés selon le système
traditionnel sont nourris exclusivement au lait maternel à la naissance; il n'y a
pas de période fixe de sevrage mais dans certains élevages enquêtés il a lieu
vers 3 à 5 mois pour les agneaux et 3 à 4 mois pour les chevreaux;
l'abreuvement se fait dans les mêmes conditions que les adultes et il n'y a pas
de logements spécifiques destinés aux agneaux et chevreaux. Ces conditions
d'élevage contribuent à augmenter les taux de mortalité qui constituent un
handicap à l'accroissement rapide du cheptel. Ces taux de mortalité sont de
34,4% en milieu rural, pour cette tranche d'âge. Mais il existe d'autres causes
de mortalité telles les causes nutritionnelles, celles dues aux pathologies, aux
prédateurs et aux accidents. Pour l'amélioration de l'élevage des agneaux et
chevreaux, l'attention doit être portée sur le logement qui protègera les animaux
et intempéries, faciliter les manipulations et un meilleur contrôle de l'effectif; il
doit être pourvu de ses équipements (abreuvoirs et mangeoires); ensuite, il faut
améliorer la conduite des géniteurs et reproducteurs en pratiquant une sélection
et en préparant les animaux à la lutte, améliorer l'utilisation des pâturages
naturels, des sous-produits agro-industriels, introduction des cultures
fourragères, pratiquer la complémentation minérale, alphabétiser les éleveurs,
renforcer l'encadrement technique des agro-éleveurs, procurer des soins aux
nouveaux-nés et les alimenter. Si tous ces préalables sont remplis nul doute
que l'essor des petits ruminants s'en ressentira.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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Essais d'embouche intensive d'ovins (Fulani et Djallonké) à Nikki, au Nord- Est du
Bénin.
Auteur: DEHOUX J.P., HOUNSOU-VE G.,
Date: 1992.
Source: Rapport d’étude n° 4
Collation: 36 pages.
Lieu d'édition: France.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Il s'agit de deux essais d'embouche réalisés de 1991 à 1992. le
premier essai préliminaire d'embouche intensive de béliers Fulani et Djallonké
est basé sur l'utilisation de céréales (mil et maïs) et de graines de coton. Dix
béliers entiers de races Fulani et Djallonké (cinq de chaque race) ont été nourris
de céréales (mil et maïs), de graines de coton et de fourrages verts. Les
résultats ont donné un gain moyen quotidien réalisé en cinq semaines sur des
animaux âgés de 14 à 20 mois , de 105,7 plus ou moins 157,70g pour les
Djallonké et de 117,6 plus ou moins 167,0g pour les Fulani, soit 9,5g par kg
métabolique pour les premiers et 7,8g par kg métabolique pour les seconds. Les
poids au démarrage de l'essai étaient de 23,0 kg pour les Djallonké et 35,2 kg
pour les Fulani. Aucune différence n'a été observée pour les deux races quant à
leurs performances. Les résultats de croissance et les indices obtenus ont été
décevants malgré une teneur énergétique et protéinique de la ration, supérieure
aux normes. Une meilleure programmation de l'achat des animaux et des
aliments aurait permis d'obtenir des bénéfices plus importants que ceux réalisés
soit 570 FCFA pour un Fulani et 910FCFA pour un Djallonké. Le deuxième
essai d'embouche intensive a concerné des béliers Djallonké avec deux types
de rations (mil ou graines de coton avec du fourrages vert). Dix béliers entiers
Djallonké ont été repartis en deux lots de cinq chacun. Un lot nourri à base de
mil et le second à base de graines de coton. Les résultats obtenus ont donné un
gain moyen quotidien réalisé en 9 semaines sur des animaux âgés de 12 mois
significativement différent entre les deux lots : 64,1 plus ou moins 105,3g pour le
lot ''mil'' et 39,1 plus ou moins 90,7g pour le ''coton ''. Malgré les performances
de croissances et les indices moyens , l'opération a permis de dégager un
revenu net par animal appréciable de 3040 FCFA pour un bélier du lot ''mil et de
4040 FCFA pour un bélier du lot ''coton ''.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
90
Essai préliminaire d'embouche intensive de béliers Fulani et Djallonké à base de
céréales (mil et maïs) et de graines de coton, au Nord-Est du Bénin.
Auteurs: DEHOUX J. P.; HOUNSOU-Vê G.
Date: 1991.
Source: Tropicultura, 9, 4, 151-154.
Collation: 4 pages.
Lieu d'édition: Pays-Bas.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Pendant 35 jours, cinq béliers entiers Fulani et cinq béliers entiers
Djallonké, ayant des poids vifs initiaux de 35,2 et 23kg respectivement, ont été
élevés dans un enclos couvert dans les Nord-Est du Bénin et soumis à une
ration composée de graines de mil et de maïs, de graines de coton et de
fourrage vert (les consommations journalières 0,75; 0,31; 0,31; et 0,61kg puis
0,51; 0,23; 0,19; et 0,60kg) pour les deux races respectivement. Le gain de
poids journalier est 117,6 et 105,7g. La consommation d'unité d'aliment par kg
de poids gagné est 13,8 et 13,4. Il n'y a pas de différence sign,ificative entre les
performances au sein des deux races qui sont modérées considérant le taux
élevé d'énergie et de protéine contenues dans la ration pourrait être utilisée
seulement pour une courte période d'embouche. Les béliers Djallonké sont
considérés comme étant plus adaptés à une embouche intensive dans les
conditions locales.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
91
4 Volaille
4.1
Général
Contribution à l'amélioration de l'aviculture traditionnelle dans la circonscription
urbaine de Kandi : cas des poulets.
Auteurs: BARIZI Bio Mama; CHABI BARANON O. Mohamed
Date: 2001.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation :Bibliothèque LAMS.
Résumé: L'échantillonnage a été fait selon la méthode du ''choix orienté '' et 116
éleveurs ont été enquêtés ( soit 5 pour cent de l' effectif des éleveurs) dont 14
ont accepté les propositions d'amélioration. Les travaux se sont déroulés de juin
à octobre 2001 en 3 étapes. La première consacrée à l'exploration de terrain , la
deuxième à la collecte des données et la troisième au dépouillement des
données recueillies. Les 14 éleveurs (9 hommes et 5 femmes) ayant accepté de
tester les propositions d'amélioration ont été suivis et le suivi a duré 13
semaines. Les paramètres d'amélioration ont concerné l'habitat; une meilleure
aération, la protection contre les prédateurs, l'existence d'une porte , la création
des compartiments par catégorie d'oiseau , l'existence d'une litière, l'installation
de perchoirs, de pondoirs, d'abreuvoirs et de mangeoires. Concernant
l'alimentation , les oiseaux seront complémentés et les poussins seront
particulièrement suivis. Quant à l'abreuvement , il faudrait mettre de l'eau à la
disposition des oiseaux , veiller qu'elle soit propre ainsi que les abreuvoirs , la
renouveler tous les matins; au sujet de l'hygiène , il faudrait laver régulièrement
les abreuvoirs et mangeoires , désinfecter les poulaillers , isoler les malades et
détruire les cadavres , renouveler la litière et pratiquer la quarantaine pour tous
nouveaux oiseaux. Le suivi sanitaire est basé sur la prévention (vaccinations,
déparasitages et administration de vitamines et d'antibiotiques). A la suite des
26 visites effectuées chez chaque éleveur, il a été constaté que les actions
avaient porté leurs fruits sur la reproduction par exemple où la ponte est passée
de 0 à 8 oeufs de 10 à 12 oeufs avec une éclosion de 9 à 11 poussins.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
92
Etude préliminaire au développement de l'élevage de la pintade dans la zone de
Batia (Atacora).
Auteur: HOUNDONOUGBO M. Frédéric.
Date: 1996.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 100 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Les recherches ont concerné 1231 éleveurs de pintades dans 8
villages et se sont déroulées sous forme d'entretiens sur les thèmes suivants:
composition et activités de l'unité domestique de production, surfaces
emblavées par culture et utilisation des récoltes, l'élevage des pintades ( effectif
des poules, nombre d'œufs pondus, nombre de jeunes éclos, habitat,
alimentation, pratiques sanitaires, difficultés d'élevage et destination des
produits) et perspectives d'avenir envisagées. Les résultats obtenus suite aux
entretiens se résument comme suit: Batia constitue la zone d'élevage de la
pintade pour la vente de ses produits mais elle garde son importance socioculturelle, les pintades sont élevées en liberté et la production est saisonnière,
les naissances se font en saison des pluies, le taux d'éclosion moyen est de
66% au cours de la campagne 1995-1996, les pintadeaux sont alimentés en
céréales et en termites jusqu'à 2 mois d'âge tandis que les plus âgés ne
reçoivent que des céréales, l'existence d'un abri de fortune, l'application de
quelques soins sanitaires en cas de maladie. 36% des éleveurs enquêtés
appartiennent au type traditionnel (ils utilisent les décoctions ou macérations
d'organes de plantes pour traiter les oiseaux malades). Ceux du type moderne
représentent 37% des enquêtés (ils associent méthodes modernes et
traditionnelles). Les difficultés rencontrées sont: mortalité des pintadeaux et des
poules couveuses, alimentation et actions néfastes des prédateurs. Le taux de
mortalité des jeunes entre 0 et 2 mois est de 57%. Une étude de marché auprès
de deux restaurants à Tanguiéta et ceux de l'hôtel de la Pendjari a montré une
consommation de 5552 pintades en une année mais les estimations prévoient
7100 pintades dont 3300 pour l'hôtel de la Pendjari qui achetait auparavant
100% de sa consommation au Burkina Faso. Des propositions faites en vue du
développement de l'élevage portent sur le choix du groupe cible (éleveur
moderne), l'amélioration de la santé, de l'alimentation et du logement des
oiseaux puis la formation des éleveurs et des agents villageois de santé
animale.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
93
Contribution à l'étude des causes de mortalité des pintades (Numidae meleagris) de
race locale dans le département du Borgou.
Auteur: PAYOKOTH Alain Troukou.
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 74 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Le suivi de 21 élevages dans les localités de Bembèrèkè, N'Dali,
Parakou et Tchaourou, une enquête épidémio-clinique des pathologies des
pintades chez 66 éleveurs, une série d'observations cliniques nécropsiques
ainsi que des analyses bactériologiques et parasitaires ont été effectués. Le
suivi des élevages a révélé un taux global de mortalité des pintades de 53%. En
saison pluvieuse ce taux était largement plus élevé (43%) qu'en saison sèche
(15%). Le suivi a permis aussi de savoir qu'en saison pluvieuse les causes de
mortalités des pintades étaient les maladies et les dangers naturels alors qu'en
saison sèche se sont les accidents et les prédateurs qui déciment les
troupeaux. Les examens cliniques ont conduit au classement des symptômes
généraux et digestifs au premier rang chez les pintades malades. Les cadavres
ayant fait l'objet d'autopsie ont montré des lésions fréquentes de l'intestin, du
foie et des organes urinaires chez les pintadeaux. Les germes isolés au niveau
des différentes lésions observées sont Staphyloccocus sp., Escherichia coli,
Klebsiella sp., Pscutomonas sp. et Salmonella sp.. Quant aux parasites de la
peau, le genre Amblyomma a été rencontré, au niveau de la trachée et du tube
digestif se sont les nématodes des genres Syngamus, Gongylonema, Capillaria,
Ascaridia, Héterakis et Subulura et les cestodes des genres Choanotaenia,
Hymenolepis et Raillietina et des Acanthocéphales du genre Mediorknechus.
Contribution à l'étude des modes actuels et de l'importance socio-économique de
l'élevage des pintades au Nord-Bénin.
Auteur: BELCO Boukari K. B. Latifou.
Date: 1985.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université Nationale du Bénin.
Collation: 138 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Une étude a été menée dans 11 districts du Nord-Bénin, du début du
mois de mars à la mi-mai et dans le Sud-Bénin du début à la fin de mois de
juillet. L'objectif était d'étudier les différents modes d'élevage des pintades et
l'importance socio-économique de cet élevage dans le Nord-Bénin. Cent vingt
sept (127) éleveurs ont été enquêtés au total dont quatre vingt sept (87) au
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
94
Nord et quarante (40) au Sud. Les investigations faites auprès des éleveurs, à
travers un questionnaire, ont permis de retenir l'élevage en liberté avec ou sans
habitat comme le mode d'élevage prédominant dans cette région. L'analyse des
techniques d'élevage a permis de conclure que cet élevage est encore très peu
rentable en raison de nombreuse difficultés rencontrées par les éleveurs.
Toutefois l'oiseau présente des qualités intéressantes qu'on peut exploiter.
L'étude des productions et de la consommation de cet oiseau a montré que sa
consommation n'est limitée par aucun tabou; l'élevage de cet oiseau pourrait
revêtir un intérêt socio-économique certain.
Elevage des dindonneaux dans la commune urbaine de Djougou : contraintes et
possibilités d'amélioration.
Auteur: OGOUNDELE Noël Awonon.
Date: 1992.
Source: Mémoire Lycéé Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 78 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: La méthodologie compte trois volets : le choix des éléments qui a
conduit à retenir 18 participants, la pesée des animaux et le suivi des troupeaux
qui a duré du 1er juillet au 30 septembre 1992 a permis de visiter les éleveurs
tous les 15 jours, ce qui permettait d'enregistrer entre , sorties , mortalités ,
performances de reproduction et pesées puis d'enquêter concernant les
pratiques d'élevage des dindons (habitat alimentation, reproduction,
l'exploitation du troupeau , hygiène et pathologie); plusieurs races de dindons
sont élevées selon le mode traditionnel; la structure des troupeaux est
caractérisée par une inégalité entre les différentes catégories d'animaux;
l'habitat rudimentaire est caractéristique du mode d'élevage avec une hygiène
quasi-nulle; les dindons cherchent eux- mêmes leurs nourriture mais seuls les
dindonneaux sont sujets à une attention particulières, ils reçoivent des protéines
d'origine animale (termites , asticots et fretins ) . Les contraintes dudit élevage
se résument comme suit : mauvaise alimentation, problèmes liés aux maladies ,
mortalités rapides , complémentation alimentaire inadéquate , faible production,
prédateurs et vols, mauvais voire absence d'habitat. Les actions à mener pour
l'amélioration de cet élevage portent sur la conduite de l'élevage et la santé des
oiseaux. Pour ce faire il faudrait prévoir un habitat dans tout élevage de dindons
avec tous les équipements nécessaires.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
95
4.2
Santé et parasitologie
Contribution à l’amélioration de la lutte contre la pseudo-peste aviaire dans la souspréfecture de Matéri.
Auteur: YAROU Jacques Olivier.
Date: 1997.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médjl de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 44 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les travaux se sont déroulés successivement en saison sèche
(décembre 1996-février 1997) puis en saison pluvieuse (mai-octobre1997) sous
la forme d'interview (aux aviculteurs et aux vaccinateurs villageois de volailles),
d'informations reçues des agents d'élevage, de recherches documentaires et
d'observations directes. Les travaux ont concerné les six communes de la souspréfecture que sont : Dassari, Tantéga, Gouandé, Matéri et Tchaourou-Cossi et
4 villages ou communes. Les résultats ont permis de connaître l'importance
numérique de la volaille, leur condition de vie ainsi que leur importance socioéconomique. Les foyers de pseudo-peste aviaire causent assez de mortalité en
saison pluvieuse. Les poulaillers, pour la plupart ne sont pas entretenus et
l'abreuvement reste un problème crucial
Diagnostic des verminoses par examens coprologiques et autopsies
helminthologiques du tube digestif des pintades dans la zone d'intervention du
Projet Appui au Développement de l'Elevage dans le Borgou.
Auteur: MORA Kassim M. S. J.
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: L’étude a concerné les sous-préfectures de Bembèrèkè, N’Dali,
Tchaourou et la circonscription urbaine de Parakou et a consisté en
l’observation des œufs de parasites par le biais des examens coprologiques et
en l’identification des divers parasites à l’aide des autopsies helminthologiques
en vue de faire apparaître l’incidence de certains facteurs sur le taux
d’infestation par les parasites. Les examens coprologiques sont basés sur la
méthode de concentration par flottaison chez les poulets et les pintades d’au
moins 6 mois et ont concerné 135 prélèvements. Les autopsies
helminthologiques du tube digestif et des trachées sur les cadavres des
pintadeaux de moins de 6 mois et des pintades de plus de 6 mois. Les résultats
obtenus ont montré lors des examens coprologiques des œufs de Capilaria sp.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
96
(23,19%) ; Ascaridia sp. (23,19%) ; Syngamus sp. (21,74%) ; Heterakis sp.
(12,72%) ; Echinostoma sp. (4,34%) et d’Ookystes coccidiens (18,84%) Les
autopsies helminthologiques ont montré chez les pintades adultes, les
nématodes des genres Ascaridia (52%), Heterakis (37,33%), Capillaria
(29,33%), Subulura differens (12%), Gongylonema congolensis (6,67%) et
Syngamus trachea (4%) ; les cestodes des genres Hymenolepis (48%),
Raillietina (26,66%) et Cotugnia digonopora (26,66%). Les ancanhocéphales
sont de l’espèce Mediarynchus numidae (6,66% ). Les pintades adultes étaient
à 100% infestées alors que les pintadeaux de moins de 6 semaines
n’hébergeaient pas de parasites aussi bien dans leurs tubes digestifs que dans
leurs trachées. Par rapport aux poulets, les pintades apparaissent moins
sensibles mais plus infestées. Il semble apparaître aussi que la prévalence du
parasitisme pendant les mois de pluies est supérieure à celle des mois sans
pluies. Les modes d’élevage et d’alimentation ainsi que les conditions d’hygiène
de l’élevage sont trois facteurs qui contribuent à l’observation des forts taux
d’infestation.
Faune parasitaire helminthique du tube digestif et de l'appareil respiratoire de la
pintade domestique dans les départements de l'Alibori et du Borgou.
Auteur: GOUDEGNON J. A. Mireille.
Date: 2001.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPUà), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 44 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Une étude réalisée d’août 2000 à mars 2001 sur le parasitisme
helminthique du tube digestif et de l’appareil respiratoire de la pintade
domestique dans les départements de l’Alibori et du Borgou a concerné les
localités de Banikoara, Gogounou, Kandi et Malanville (Alibori) ainsi que celles
de N’Dali et Kalalé (Borgou). Les tractus digestifs de 228 pintades ont été
prélevés. Pour chacun d’eux il a été procédé à une double ligature des
extrémités des différentes parties à savoir œsophage-jabot, proventriculegésier, intestin-grêle et coecum. Chaque partie ainsi délimitée est ouverte sous
un mince filet d’eau au-dessus d’une batterie de tamis à mailles différentes. Les
vers retenus sont rincés et récupérés au moyen d’une pince et plongés dans
l’éthanol à 70° pour les nématodes et dans du formol à 10% pour les cestodes
et acanthocéphales. Les résultats montrent un taux d’infestation estimé à 100%;
le spectre parasitaire se présente comme suit : les nématodes Ascaridia
humidae, Heterakis brevispiculum, Gongylonema, Subulura brumpti et
Syngamus trachea ; les cestodes Choanotaenia infundibulum, Cotugnia
digonopora, Raillietina cesticillus et Raillietina spp ; les acanthocéphales
Mediorhynchus numidae. Les animaux sont parasités dans toutes les localités
ciblées quelle que soit la saison.
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97
5 Elevage non conventionnel
5.1
Général
Essai d'héliciculture en République Populaire du Bénin : bilan et perspectives.
Auteur: ANAGONOU Théodore.
Date: 1982
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 84 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: L'escargot constitue à l'heure actuelle une denrée de plus en plus
rare. Du fait de cette situation, sa valeur marchande est trente fois plus élevée
qu'il y a dix ans. L'escargot Achatina achatina s'inscrit parfaitement parmi ces
sources de protéines et son importance n'est plus à redouter. La consommation
d'un escargot se conçoit plus aisément, et constitue ainsi une source de
protéines animales. En effet, la Matière Azoté Total ( MAT) rentre à 12- 14,56%
dans la composition de la chair de l'escargot alors qu'elle est de 20,50% pour le
poulet. Les résultats de notre élevage expérimental indiquent que
l'achatiniculture est quelque chose de réalisable mais qu'il convient de
l'entreprendre après acquisition des notions zootechniques précises. Certains
points sont fondamentaux et doivent requérir une attention particulière ; c'est le
cas de l'hygiène et de l'alimentation. Le développement de l'héliciculture ne peut
être l’œuvre de quelques curieux ou désœuvrés. C'est d'abord et surtout
l'affaire des Responsables du Développement Rural (RDR).
Programme d'amélioration de l'apiculture traditionnelle dans l'Atacora : situation
actuelle et perspectives.
Auteur: MADOUGOU Boukari Boni Moussa.
Date: 1995.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 77 pages.
Lieu d'édition: Abomey- Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Au Bénin, l'apiculture est traditionnellement pratiquée dans tous les
département du territoire national surtout dans la région de l'Atacora. Jusqu'à
une date récente, cette activité était seulement d'appoint pour combler quelque
peu le déficit alimentaire des apiculteurs pendant la période de soudure et
essayer d'accroître leurs revenus annuels. Les recherches menées au Projet
de Promotion de l'Elevage dans l'Atacora (P.P.E.A) ont été conduites en deux
phases: une étude documentaire avec manipulation dans les ruchers installés
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
98
au sein du projet et dans le secteur élevage de Natitingou et une enquête sur le
terrain avec participation aux séances de démonstration sur les techniques
introduites par le projet. Cette enquête est basée sur un questionnaire
individuel suivi d'une phase de discussions avec des groupes d’apiculteurs. Les
interventions du projet portent essentiellement sur le milieu humain. Elle
consiste à assurer l’encadrement technique des apiculteurs, leur accorder de
crédits, les aider à commercialiser les produits de la ruche. Le programme
d’amélioration de l’apiculture traditionnelle a eu le mérite, malgré ses moyens
limités, de faire prendre conscience aux apiculteurs traditionnels des
insuffisances du mode traditionnel de production et de faire des propositions
acceptables, simples et réalistes. Il en résulte une amélioration de la qualité et
de la quantité des miels disponibles sur le marché. Il en est de même de
l’exploitation de la cire.
Etude écoéthologique du cobe de buffon (Adenota Kob-Bovide Reduncine) dans le
Parc National de la Pendjari.
Auteur: KIDJO Ferdinand Claude
Date: 1986.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 75 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Le cobe de Buffon Adernota kob (Bovidé Redunciné) est l'espèce la
plus représentative dans le Parc National de Pendjari (PNP créé en 1952) et il
est aussi plus ou moins anthropophile, deux raisons intéressantes du point de
vue touristique, économique, alimentaire, éducatif. etc.. Les résultats obtenus
par observation directe dans le parc ou observation par objectif ou jumelles
permettent de dégager de l'organisation sociale, le territorialisme et la
hiérarchie, deux facteurs qui règlent le comportement social de cette antilope.
Le harem demeure la structure de base de l'organisation chez le cobe de
buffon. De l'actogramme, il a été mis en évidence les différentes activités du
cobe pendant 24 heures. Les préférences alimentaires ont été également
abordées malgré l'influence de la sécheresse sur les végétaux, sans oublier les
relations interspécifiques et intra spécifiques qui ont permis d'observer les
espèces qui peuvent s'associer avec les cobes et d'apprécier l'impact de
l'homme sur leur épanouissement. Le sex-ratio calculé sur un échantillon
représentatif montre que chez les populations de cobe il y a environ 70% de
femelles pour 30% de mâles.Toute protection et toute exploitation rationnelle de
la faune sauvage, véritable richesse potentielle pour notre pays, passe
nécessairement par une meilleure connaissance des animaux dans leur milieu
naturel. Par conséquent, l'étude écoéthologique du cobe de buffon dans P.N.P.
se justifie au vue de ces objectifs.
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99
Enquête sur la cuniculture dans la province de l'Atacora.
Auteur: CHABI Paul
Date: 1986
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 55 pages.
Lieu d'éditon: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Dans le but de contribuer à la promotion de la cuniculture dans notre
pays (Bénin) et en particulier dans l'Atacora, il a été choisi de faire une étude
sur cet élevage. Cette étude ayant pour objectif d'identifier les élevages
cunicoles existants, de déterminer leur productivité et leurs contraintes, il a été
établi des questionnaires sur : l'inventaire du cheptel; la variation d'effectif et la
destination des produits; le logement; l'alimentation; la reproduction; la santé et
l'hygiène du cheptel. Il est à noter l'absence de statistiques et d'informations
préalables sur l'existence et la localisation des élevages au niveau de la DEIA
et les différents secteurs. L'enquête s'est déroulée du 3 mars au 24 mai 1986 et
a porté sur dix secteurs d'élevage sur treize et où un séjour de deux jours à une
semaine est passé dans chaque secteur. Les éleveurs sont prévenus à l'avance
des séances dont chacune dure une heure environ. Dans les milieux non
lettrés, l'agent d'élevage qui comprend en général la langue du milieu assiste
aux séances. Dans l'Atacora, l'élevage du lapin assez répandu dans la
province, est une activité secondaire réalisée par certains ruraux dont la plupart
sont essentiellement orientés vers les productions végétales et du gros bétail. Il
est caractérisé en général par de petites unités d'élevage de type traditionnel,
familial, dans des conditions déplorables avec une alimentation souvent
rudimentaire ( fourrages, déchets, etc…) qui n'apporte à l'animal qu'une faible
partie des besoins en quantité et en qualité. Néanmoins les élevages se
maintiennent et les efforts de créations de coopératives cunicoles existent. Les
64 ménages visités possèdent 983 têtes de lapins, ce qui permet de compter
sur une douzaine de lapins consommables par an et par femelle reproductrice.
C'est une activité qui serait plus rentable si un effort provenait aussi de l'Etat
que des éleveurs en vue de son épanouissement. Mais il n'existe aucun circuit
de commercialisation. Cependant si les améliorations sont entreprises, les
éleveurs peuvent tirer des avantages substantiels qui élèveront leur niveau de
vie, le rendement en viande du lapin étant largement supérieur à celui de tous
les autres animaux herbivores.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
100
Contribution à l'étude pour le développement de l'apiculture au Bénin.
Auteur: PEDRO Francis.
Date: 1980.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 48 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: En vue d'une tentative d'amélioration des méthodes pour un
développement de l'apiculture, des enquêtes ont été pratiquées sur l'activité
apicole traditionnelle et celle moderne de chez nous en République Populaire du
Bénin. Ces enquêtes ont surtout eu lieu dans les provinces du Borgou et de
l'Atacora, choisies parce qu'elles sont incontestablement les régions les plus
productrices du miel. Plusieurs communautés rurales ont été visitées et les
méthodes d'élevage apicoles observées sont essentiellement traditionnelles et à
productivité faible car basée sur la cueillette. Toutefois dans certaines régions il
existe une tentative de production plus accrue de miel. Pour piéger les essaims
volages, l'apiculteur place de préférence ses ruches dans les arbres qui sont
soit cylindriques couvertes d'herbages afin d'éviter les infiltrations d'eau de pluie,
soit des troncs creux ou soit encore des jarres percées de trous. Ces différents
habitats sont placés sur les pieds fourchus des arbres. Au niveau de la
population actuelle, l'utilisation des caisses recouvertes d'une planche que l'on
enlève au moment des récoltes , est de pratique courante. La ruche cylindrique
est un abri précaire pour les abeilles, mais elle est indiscutablement favorable
au développement des ennemis (fourmis, souris et musaraignes). Le tronçon
d'arbre évidé est un abri beaucoup plus intéressant, mais par manque
d'aération, l'évaporation est absolument compromise et ceci entraîne la
fermentation des aliments de l'abeille un peu comme dans le premier cas, ce qui
leur provoque de la dysenterie. De plus la récolte est malaisée. Lors du pillage
la reine est bien souvent massacrée et comme les apiculteurs béninois récoltent
même le couvain, la ruchée reste orpheline et disparaît. Jamais l'abeille
béninoise ne pourra donc améliorer ses rendements. C'est à cause de
l'ignorance des méthodes d'une exploitation rationnelle que l'apiculteur béninois
réduit ses abeilles à la disette, à la stérilité et même à la mort. Pour donc
développer cette activité au Bénin, nous essayerons un peu de la moderniser.
Nous avons donc construit un local de 8m de long sur 2,5 m de haut, fermé de
trois côtés avec un toit en pente se terminant à 1m du sol, du côté ouvert. La
ruche est isolée du sol par un petit fossé de 10cm de largeur et d'autant de
profondeur remplis d'eau, ceinturant les piliers en briques qui supportent les
traverses portant les ruches. Les ruches traditionnelles de type "bûches" que
l'on accrochait dans les arbres représentant le système le plus commode pour
protéger les colonies contre les prédateurs.
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101
Enquêtes sur l'élevage du lapin dans la province du Borgou.
Auteur: FAROUGOU Souaïbou.
Date: 1986.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 78 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation :Bibliothèque CPU.
Résumé: Cette étude vise à faire le point des élevages existants, documenter
les contraintes et proposer des voies d'amélioration. Ainsi une enquête de
terrain a été initiée pour localiser les élevages. Les secteurs visités sont
Parakou, N'Dali, Nikki, Kalalé, Bembéréké, Sinendé, Pèrèrè, Gogounou, Kandi,
Sègbana, Banikoara, Malanville et Karimama, et le nombre d'élevage par
secteur e'st respectivement de 7; 0; 0 ;1; 0; 6; 0; 0; 0; 2; 0; 3; 6 et 0. Au total 25
élevages avec environ 226 sujets. Le secteur de Bembéréké vient en tête avec
26 lapines et celui de Nikki en dernière position avec 1 lapine. Environ 0,015%
d'habitant s'adonne à l'élevage du lapin.
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6 Pêche et pisciculture
6.1
Général
Tentative d'approche pour l'amélioration de la collecte des données statistiques
des pêcheries en République Populaire du Bénin.
Auteur: AKPALO Aubert Codjo.
Date: 1987.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 71 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les pêcheries continentales représentent le secteur le plus accessible
à la population au Bénin en raison des équipements pour son exploitation qui
reviennent moins chers par rapport à ceux de la pêcherie maritime. Une
pêcherie se compose de pêcheurs, de la flotille et du stock ichtyologique qui est
une ressource naturelle renouvelable donc destructible; ce qui signifie qu'avec
des aménagements et un suivi rationnel elle peut fournir un rendement
maximum; mais dans le cas contraire, elle est susceptible d'épuisement. Une
organisation en vue d'une gestion rationnelle de nos plans d'eau s'impose.
Cette gestion rationnelle suppose la connaissance du stock halieutique, de
l'intensité et du mode de pêche et de tous les éléments liés à cette activité. La
statistique des pêches est donc la clé de cette noble tâche. La situation
alarmante est que le Bénin ne dispose pratiquement pas de données
statistiques fiables sur ses pêcheries continentales.
Etude préliminaire des performances de croissance de Sarotherodon melanotheron
(Cichlidae) nourri en bassins avec des composés de son de maïs, de tourteau de
coprah et/ou de tourteau de palmiste.
Auteur: CHIKOU Antoine.
Date: 1992.
Source: Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) ,Université Nationale du Bénin.
Collation: 117 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque FSA.
Résumé: Les essais d'alimentation de Sarotherodon melanotheron effectués à
la ferme de la Faculté des Sciences Agronomiques en octobre 1991, ont porté
sur quatre traitements. Le premier traitement porte sur la fertilisation organique
sans nourrissage. Les trois derniers traitements ont consisté en la fertilisation
plus nourrissage respectivement à la provende poudre; au composé de son de
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
103
maïs et de tourteau de coprah; au composé de maïs, de tourteau de coprah et
de tourteau de palmiste. Les résultats obtenus en fin de cette expérimentation
ont prouvé que l'aliment du traitement 4 est plus rentable dans la mesure où il
est moins onéreux que celui du traitement qui a les mêmes effets que lui sur les
poissons. Par conséquent il peut être retenu comme ''aliment type-tilapia''
mettant ainsi à la disposition des masses rurales, des protéines animales de
bonne qualité et de coût relativement faible.
Effet d'une alimentation salée sur la tolérance à la salinité chez les tilapias du genre
Oreochromis.
Auteur: SOVI Gbènakpon.
Date: 1990.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 68 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Cette étude vise àsuivre les effets de l'excès du sel dans l'alimentation
des poisons. Ainsi cinq rations de provende ont été préparées avec des taux
d'incorporation de 0%, 4%, 8%, 12% et 16%. Les provendes sont distribuées 2
fois par jour (8h et 18h). Les effectifs des poissons étaient respectivement de
16, 32, 32, 32 et 32 au début de l'essai, et de 16, 32, 32, 32 et 29 à la fin de
l'essai.Les résultats obtenus montrent que la provende à la dose de 16% de sel
a donné le meilleur poids individuel à la fin de l'essai qui est passé de 25,36 gr
à 34,12 gr, avec une croissance individuelle par jour de 0,59 gr. Les provendes
à 4%, 8% et 12% de sel ont unimpact très voisin sur l'augmentation de poids
des poissons.
Etat actuel et perspectives d'avenir de la pisciculture dans la province de l'Atacora:
étude particulière de la situation de Tanéka-Koko (Djougou).
Auteur: GORE Moïna Amadouh W.
Date: 1977.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Sur le plan national, la production de poissons et celle des eaux
intérieures en particulier était destinée à supporter une exportation appréciable.
Le pillage des eaux de la Pendjari par les pêcheurs Ghanéens, Voltaïques, qui
emportent avec eux tous les produits, a réduit davantage les chances des
consommateurs bien que les possibilités qu’offre la province de l’Atacora sur le
plan des ressources halieutiques soient évidentes, la situation en
approvisionnement des produits halieutiques de la province est entravée. Il
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
104
existe de nombreux cours d’eau permanents ou semi-permanents naturels dans
la province de l’Atacora qui ont permis le démarrage à une échelle beaucoup
plus grande de la pisciculture mais son développement nécessite un minimum
de moyens humains, matériels et financiers.
Problèmes d'approvisionnement du Nord-Bénin en produits de pêche.
Auteur: HOUNTIN Assogba Julien.
Date: 1978.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 65 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les deux provinces du Nord- Bénin se trouvent baignées par le fleuve
Niger, la Pendjari, l’Ouémé supérieur et l’Okpara. Mais malheureusement, les
populations du Nord de notre pays ne profitent pas encore de cette richesse de
la chair de poisson. Cela s’explique par la simple raison, que les potentialités
hydrobiotiques sont encore mal exploitées dans cette région et que la quantité
de produits de pêche et surtout de poisson frais, acheminée du Sud est
négligeable. Les problèmes liés à la production et à la distribution des produits
de la pêche dans le Nord-Bénin sont l'irrégularité des apports, liée au manque
de moyens de transport, de stockage et de conservation , l'absence de
débouchés intérieurs et extérieurs pour la production locale , la demande stable
d’une clientèle réduite concentrée surtout dans les centres urbains, le prix très
variable du fait de l’absence d’un réseau régulier de distribution et de
l’ignorance des consommateurs , la densité de population moins forte et la
désaffection de populations pour la pêche , puis la présence dans certains
secteurs d’importants cheptels bovins et puis le mauvais état généralisé des
routes existantes.
Point sur l'évolution de la pisciculture en République Populaire du Bénin.
Auteur: BIAO Sévérin Agué.
Date: 1979.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: La production de poisson d’eau douce était certes élevée dans le
passé pour permettre une exportation importante vers les pays limitrophes
(Nigéria, Ghana, Togo) sans grand dommage pour la consommation locale.
Mais notre pays alors gros exportateur est devenu depuis plusieurs années un
pays importateur de poissons congelés. Cette baisse s'est accentuée de 1959 à
1976 où elle est passée respectivement de 38.288 tonnes à 20.550 tonnes.
INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
105
Pour parer à cette baisse de production et éviter des transports coûteux des
poissons, la politique adéquate qui s’offre à nous est sa production sur les lieux
mêmes de consommation par l’intermédiaire de la pisciculture. Cette
pisciculture s’est présentée ces dernières années comme l’un des moyens les
plus valables qui permettent à nos populations de disposer d’une alimentation
équilibrée en protéines.
La pêche aux crevettes de lagune en République Populaire du Bénin: méthodes,
techniques et incidences socio-économiques.
Auteur: HODIGUE Julien.
Date: 1980.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 53 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: La présente étude a été conduite afin d'identifier les techniques de
pêches aux crevettes ainsi que leurs incidences socio-economiques. Ainsi les
engins actifs (filet traîné,épuisette associée aux barrages) et les engins passifs
(nasses cylindriques et coniques associées aux barrages) ont été identifiés. Sur
le plan social, la pêche aux crevettes se fait par toutes les classes d'âge (les
vieux et les enfants pratiquent la pêche aux nasses tandis que les jeunes et les
adultes utilisent le filet traîné) alors que les femmes s'occupent de la
commercialisation. Les analyses montrent que sur le plan économique le filet
traîné rapporte 89.825Fcfa par campagne et par pêcheur, l'épuisette associée
aux barrages rapporte 24.102,5Fcfa? La nasse cylindrique rapporte 3.345Fcfa
alors que chaque pêcheur en possède en moyenne 11, tandis que la nasse
conique rapporte 3.600Fcfa et chaque pêcheur en possède en moyenne 4. Les
résultats montrent alors que l'utilisation du filet traîné est plus économiquement
rentable.
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106
7 Animaux de compagnie
Etude de la rage canine en République Populaire du Bénin.
Auteur: YESSOUFOU Nassirou.
Date: 1980.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 57 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: Une étude réalisée sur les cas de morsures et les précautions
d'usage prises dans le département de l'Atlantique a donné les résultats
suivants: sur 136 cas, 53 (soit 38,97%) se sont présentés dans les délais
réglémentaires; 80 (soit 58,82%) se sont présentés entre 48h et 7 jours puis
enfin 3 (soit 2,21%) se sont présentés après 7 jours. Dans les cas suivants, le
traitement antirabique des victimes a été recommandé: le chien est fortement
suspect, le chien est abattu ou errant ou la morsure siège près des centres
nerveux (22,05% de cas dans ce genre). Les cas non suspects sont ceux pour
lesquels le tableau clinique n'a présenté aucun signe de rage; ainsi sur 106 cas
86 (soit 63,23%) ont mordu ou griffé car provoqués par les victimes et
présentent aussi leur comportement habituel; 20 (soit 14,72%) ont mordu pour
des raisons non définies mais le résultat clinique n'a rien révélé. Parmi les 17
cas qui ont nécessité un tratement antirabique des victimes, trois chiens ont été
sacrifiés, et ceux reconnus indemnes doivent être tous vaccinés.
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107
Contribution à l'étude de la trypanosomose canine dans la ville de Natitingou.
Auteur: KOUAGOU H. Ernest.
Date: 1993.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 36 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Elle s'est déroulée en 3 phases dont la 1ère est celle d'une enquête
éthologique et socio- économique sur les chiens, la seconde est celle de la
détermination de la prévalence de la maladie puis la 3è est consacrée à une
sommaire prospection entomologique. La phrase 1 qui s'est déroulée du 19
juillet au 9 août 1993 a consisté en un recensement des chiens, la phase 2 a
consisté en des prélèvements de sang sur des chiens de deux lots (un lot des
chiens recensés et un lot des chiens présentés à la clinique vétérinaire de
Natitingou du 1er juin au 15 septembre 1993 puis la phase 3 qui a consisté en
une prospection entomologique au niveau d'une rivière traversant la ville de
Natitingou, du 17 au 19 août 1993. La phase 1 a permis de recenser 567 chiens
dans 504 ménages , la phase 2 a permis de prélever 150 chiens dont 50 parmis
ceux recensés et 100 parmi ceux amenés à la clinique. Les résultats obtenus
suite aux différents examens hématologiques sont : pour les chiens recensés
aucun cas positifs au Woo mais 30 positifs au frottis sur les 50. Sur les chiens
amenés à la clinique, 51 étaient positifs au Woo sur les 100. Quant à la
prospection entomologique, elle a révélé la présence d'une seule espèce de
glossines, Glossina tachinoïdes, vecteur de deux espèces de trypanosomes
rencontrées Trypanosoma brucei et Trypanosoma vivax.
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108
8 Porcins
La peste porcine africaine dans les départements de l'Atacora et de la Donga: état
des lieux et perspectives d'avenir.
Auteur: TCHARO O. YOKOSSI.
Date: 2002.
Source: Mémoire Collège Polytechnique Universitaire (CPU), Université Nationale du
Bénin.
Collation: 69 pages.
Lieu d'édition: Abomey-Calavi.
Localisation : Bibliothèque CPU.
Résumé: La peste porcine africaine (PPA) est apparue dans les départements
précités en janvier-février 2002 mais une accalmie diversement interprétée est
observée. Pour évaluer la situation, une enquête a été menée auprès de 388
éleveurs en juillet 2002 et dans les 10 sous-préfectures sur les 13 où la maladie
a été signalée. 925 prélèvements de sang ont été effectués dans 226 élevages
et analysés au Laboratoire Vétérinaire de Bohicon. Les résultats obtenus
indiquent que la PPA a fait beaucoup de dégâts dans la zone enquêtée. Sur
388 éleveurs, 291 ont enregistré 2524 mortalités, les pertes sont estimées à
34.500 têtes pour les deux départements. La mortalité est liée au type
d'élevage: 37 animaux en claustration atteints contre 2487 dans les élevages en
divagation. Les mesures de lutte n'ont pas été suivies par la majorité des
éleveurs et autres acteurs. Malgré l'accalmie observée le virus circule encore et
52 positifs (5,62%) ont été révélés dans 8 sous-préfectures. Pour éviter que les
deux départements ne deviennent endémiques, l'élevage en claustration est
rendu obligatoire avec interdiction de divagation des porcs dans Tanguiéta,
Matéri, Kandi et Kérou, sous-préfectures frontalières du parc de la Pendjari où
existent des suidés sauvages pouvant devenir des porteurs sains de virus et
vecteurs de la propagation de la maladie, la résolution des problèmes
d'alimentation et de l'habitat, la sélection, la multiplication et la vulgarisation des
porcs de productivité améliorée. Il faille avant tout assainir le milieu par
l'abattage des porcs résiduels et la désinfection des porcheries et du matériel
d'élevage puis lutter contre le repeuplement hâtif et anarchique actuel.
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109
9 Chevaux
Elevage et exploitation traditionnel du cheval dans la province de l'Atacora.
Auteur: GNANKPE Bani.
Date: 1989.
Source: Mémoire Lycée Agricole Médji de Sékou (LAMS), Allada.
Collation: 54 pages.
Lieu d'édition: Sékou.
Localisation : Bibliothèque LAMS.
Résumé: Les recherches se sont basées essentiellement sur revue
documentaire, des enquêtes effectuées dans les districts de Cobly, Djougou,
Kérou, Kouandé, Matéri et Ouassa-Péhunco, et au cours desquelles des
entretiens ont eu lieu avec les éleveurs, les cavaliers, les agents d'encadrement.
L'élevage du cheval revêt des buts variés en fonction des ethnies. Les
Baatombu et les Dendi le pratiquent pour perpétuer la tradition et célébrer leurs
fêtes traditionnelles annuelles et autres manifestations populaires dans ce cas
l'éleveur possède un ou deux chevaux au plus; chez les Berba, cet élevage est
destiné à la chasse puis au cas où certains de ces animaux seraient inaptes à la
chasse, ils sont destinés à la boucherie. Dans certaines familles, la pratique de
cet élevage est destinée à protéger l'esprit d'un enfant dès la naissance.
L'exploitation de cet élevage ne repose sur aucune base fondamentale. Chez
les Berba de Cobly et de Matéri, les seules régions où se pratique l'élevage
reproducteur des chevaux, la sélection se fait sur la base des caractéristiques
visibles des reproducteurs sans tenir compte des races locales rencontrées que
sont le cheval Kotocoli et le cheval de grande taille. Chez les Baatombu les
chevaux sont utilisés comme moyen de transport ou lors des cérémonies
marquant la mort d'une personne populaire ou pour l'intronisation d'un chef, lors
des parades pendant les fêtes de la Gani, lors de la Tabaski. Ils servent
d'éléments de troc avec les bovins chez les peulh (un cheval de 2 à 3 ans contre
2 boeufs ou un cheval de plus de 5 ans contre 3 ou 4 boeufs).
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10 Analyse générale de la situation
Plusieurs thèmes de recherche ont été exécutés dans les départements du Nord du Bénin
et les résultats ont été ou non consignés dans des thèses, mémoires, rapports ou autres
publications. Pour faciliter les travaux de recherches documentaires à ceux qui voudraient
avoir accès à ces sources d'informations diverses entreposées ça et là, l'idée de mettre
tous ces résultats sous la forme d'un document compilé unique est née.
Cette situation permettra de faire le point des travaux déjà effectués aussi bien en
production animale que dans le domaine de la pisciculture, et permettra aussi d'éviter les
doublons.
Les départements du nord Bénin à savoir l'Alibori, l'Atacora, le Borgou et la Donga sont
des zones à fort potentiel d'élevage abritant les plus gros effectifs de la presque totalité
des espèces animales. C'est donc ce qui sucite un grand intérêt pour les nombreux
travaux de recherche réalisés en production animale.
Les recherches documentaires pour le regroupement des différents résultats se sont
faites dans les structures telles que l'Université d'Abomey-Calavi (Faculté des Sciences
Agronomiques et Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi), le Lycée Agricole Médji de
Sékou (LAMS), CARDER Atacora-Donga et CARDER Borgou-Alibori.
Suite à une analyse de l'ensemble des publications ayant concouru à la réalisation du
présent document, des déséquilibres subsistent entre les différentes spéculations
animales élevées dans la partie septentrionale du Bénin. Au total Cent Trente Cinq (135)
publications ont été exploitées pour la réalisation de cette œuvre.
Les travaux relatifs aux bovins tiennent le haut du pavé. Ceci s'explique par le fait que
cette espèce animale est la plus représentative dans la partie septentrionale du Bénin et
aussi par le rôle socio-économique qu'elle joue dans la vie des populations concernées.
Sur les 135 publications, 79 (soit 58,52%) concernent les bovins et aussi des domaines
différents tels que celui des performances zootechniques qui concerne 16 publications
(soit 20,25%), de la reproduction qui concerne 9 publications (soit 11,39%), de
l'alimentation qui regroupe 2 publications (soit 2,53%), de la parasitologie qui concerne 32
publications (soit 40,50%), de la traction animale qui concerne 4 publications (soit 5,06%),
de la transformation-commercialisation qui regroupe 5 publications (soit 6,33%), des
systèmes d'élevage qui regroupe 11 documents (soit 13,92%).
Les déséquilibres constatés entre les divers domaines de recherche au sein des bovins
sont criards, mais force est de constater que beaucoup reste encore à faire en ce qui
concerne les domaines de la reproduction, de l'alimentation, de la traction animale, de la
transformation, de la commercialisation ainsi que de celui des systèmes d'élevage. Ce qui
est encore plus frappant, c'est le domaine de l'alimentation qui a succité très peu d'intérêt
pour les chercheurs malgré la place importante qu'il occupe dans le système d'élevage
dans cette zone de forte production du gros bétail au Bénin.
Nous savons tous qu'un organisme bien nourri supporte bien les pathologies et est aussi
de ce fait en mesure de bien extérioriser ses performances zootechniques. Par ailleurs,
nous savons tous que l'alimentation du gros bétail pose d'énormes problèmes dans cette
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région, compte tenu du fait qu'elle comporte non seulement deux saisons (une saison des
pluies et une saison sèche), mais aussi que la saison sèche est plus longue que la saison
des pluies. Face à cette situation, le fourrage vient à manquer pour alimenter le bétail
aussi bien en qualité qu'en quantité.
Entre autre, le domaine de la traction animale est aussi très peu exploré malgré l'effectif
très important en têtes de bovins que compte la partie septentrionale du Bénin. Il faudrait
donc penser à accroître les recherches dans ces deux domaines principalement sans
oublier ceux qui sont très peu explorés.
Concernant les petits ruminants, sur les 135 publications, 21 (soit 15,56%) ont trait aux
recherches sur les ovins et caprins. Les domaines des recherches explorés sont ceux
concernant les systèmes d'élévage avec 6 publications (soit 28,57%), la parasitologie à
travers 8 publications (soit 38,10%) et celui des performances zootechniques avec 7
publications (33,33%). Les domaines tels que la reproduction, la transformation et la
commercialisation n'ont pas du tout été explorés. Bien que les domaines explorés ne l'ont
pas été suffisamment, tout reste encore à faire dans ceux non explorés.
Quant aux autres spéculations telles que la volaille, elle regroupe 8 publications (soit
5,93%), l'élevage non conventionnel 6 publications (soit 4,44%), la pêche et pisciculture 7
publications (soit5,19%), tandis que les animaux de compagnie, les porcs et les chevaux
sont respectivement concernés par 2; 1 et 1 publications soit 1,48%; 0,74% et 0,74%.
Mis à part les bovins et les petits ruminants, toutes les autres spéculations ont connu très
peu d'intérêts. Il existe donc un gap à combler dans tous les domaines concernant ces
espèces animales, spécialement la volaille, les espèces non conventionnelles et les
espèces aquatiques.
La situation au niveau des porcins et des chevaux peut s'expliquer par le fait que la
première espèce animale constitue un tabou pour les populations musulmanes, et la zone
d'étude est une région fortement islamisée, la seconde espèce quant à elle constitue une
espèce de luxe. Son élevage revêt un aspect de prestige. Il faudrait donc disposer de gros
moyens financiers pour pouvoir l'élever. Nous pourrions donc dire que ce sont les raisons
pour lesquelles il y a très peu de recherches concernant ces deux espèces animales.
D'une manière générale, le domaine concernant la santé reste le plus exploré avec la
plupart des espèces animales étudiées.
L'aspect le plus important constaté au cours de la présente étude, c'est que les
recherches se répètent sans trop entrer dans les détails pour déblayer effectivement le
terrain afin de donner des pistes de recherches. Nous pouvons dire que la plupart fait le
point de la situation.
La mise en place d'un programme en Productions Animale et Halieutique permettra d'aller
plus en profondeur et de donner à partir de ce point les axes de travail pour une meilleure
exploitation du document.
Somme toute, nous n'avions pas la prétention d'avoir atteint la perfection au cours de la
réalisation du présent document, étant donné qu'elle n'est pas de ce monde. De ce fait,
vos critiques, amendements et suggestions qui seront les bievenus contribueront sans
nulle doute à son amélioration.
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du Bénin – Collège Polytechnique Universitaire (UNB/CPU) ; Abomey-Calavi,
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INRAB/ LRZVH/ CRA- Nord
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