3 éme année licence Biologie et physiologie végétale Biotechnologies Végétale
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SALHI N.
Sous l’action de signaux encore mal identifiés, mais qui pourraient être liés à deux protéines
sensibles à la lumière, un phytochrome et un cryptochrome, le méristème caulinaire se transforme
soit en méristème floral, à l’origine d’une fleur unique, soit en méristème d’inflorescence, qui à son
tour produira des méristèmes floraux.
Ce changement s’accompagne de modifications exceptionnelles : un système à croissance indéfini
comme le méristème apical, devient défini, puisque, une fois la morphogenèse florale terminée, le
méristème arrête toute activité et disparaît à la chute des fleurs ou des fruits.
Ces transformations correspondent à un ralentissement d’activité de la zone latérale (ZL) qui
pourtant donnera les sépales, premières pièces florales apparaissant, tandis que le corpus prolifère
abondamment en mettant en place ce qui deviendra le réceptacle floral.
La tunica 2 sera à l’origine des pièces florales reproductrices d’ou son nom de proméristème
sporogène.
c- fonctionnement du méristème racinaire
L’allongement de la racine se fait par son extrémité au niveau du méristème racinaire. Celui-ci est d’un
fonctionnement plus simple que le méristème caulinaire. À l’extrémité des racines, on distingue une coiffe,
qui protège le méristème .Entre celle-ci et les poils absorbants, on observe une zone quiescente (sans division
cellulaire), autour de laquelle on peut remarquer de très nombreuses divisions cellulaires qui sont à l’origine
des tissus de la racine (fig4.).
Fig 4 : Méristème apical racinaire (a) extrémité d’une racine, (b) coupe longitudinale de
l’extrémité d’une racine observée au microscope optique (c) le méristème apical racinaire
avec les principales zones.