
« Hémicrâne gauche, les nerfs crâniens » par Tramond 37
1 cm à 15 mm de son bord). La tige de support central en
laiton avait un diamètre de 6 mm, avec une rosace à la base,
typique de la fin du xixesiècle.
Étiquettes
Une étiquette en papier portait la mention manuscrite sur
deux lignes : «no210/an. inventaire »; elle était collée au
plateau supérieur, centrée sur l’avant du socle et mesurait
52 mm de largeur sur 31 mm de haut (a.e.:2, Fig. 10 et 11).
Une étiquette métallique était clouée au plateau supé-
rieur du socle en regard de la tige métallique sur la partie
gauche ; elle était ovalaire et mesurait 2,7 cm de large sur
1,5 cm de haut. Elle était gravée en relief sur cinq lignes
en majuscules : «TRAMOND/9/RUE DE L’ÉCOLE DE MÉDE-
CINE/PARIS/PROPRIÉTÉ SPÉCIALE »(a.e. :2, Fig. 11).
Une étiquette en papier, collée sur le plateau supérieur
à droite de la précédente, ovalaire mesurait 3,5 cm de large
sur 2 cm de haut. Elle portait l’inscription sur cinq lignes :
«Mson TRAMOND/Pr. et Fr. des FACULTÉS/Anatomie, Histoire
Naturelle/PARIS/9, RUE DE L’ÉCOLE DE MÉDECINE »(a.e. :2,
Fig 11).
Une étiquette-chevalet mobile sur bristol blanc, se trou-
vait à l’intérieur de la cloche, posée sur le plateau.
Elle portait la mention sur trois lignes dans un cadre
rectangulaire : «MUSÉE D’ANATOMIE/000295/PROFESSEUR
A. DELMAS ».
Une étiquette dactylographiée sur un bristol rectan-
gulaire, mobile, portait l’inscription sur deux lignes :
«HEMICRANE GAUCHE : nerfs crâniens/(TRAMOND) ».
Description anatomique
Construction d’ensemble
Cette pièce anatomique (Fig. 1) représentait sur un
hémi-squelette gauche de crâne réel, essentiellement la
matérialisation en cire des trajets nerveux du trijumeau (V1,
V2, V3) et du nerf facial (VII) avec toutes leurs branches col-
latérales et terminales. Étaient aussi présents sur tout ou
partie de leur trajet, les autres nerfs crâniens et la chaîne
sympathique cervicale (ganglion stellaire compris).
Nous avons fait le choix de présenter dans le corps de
l’article des photographies en noir et blanc et en a.e. :1 sur
des photographies couleurs, une version avec colorisation
d’un ou plusieurs nerfs crâniens particuliers.
La face latérale gauche (belle face) montrait le mieux le
mode de réalisation de la pièce qui représentait l’essentiel
des éléments nerveux en cire avec la terminaison de l’artère
(a.) carotide interne et les muscles ptérygoïdiens médial
(bien représenté) et latéral. Pour l’exposition optimale
de ces nerfs (artificiels) des choix de résections osseuses
avaient été faits. La partie supérieure de la voûte crânienne
gauche ne laissait qu’une bande parasagittale mesurant 2 cm
de large et faisant pont entre les parties antérieure et pos-
térieure de l’hémicrâne gauche qu’ils solidarisaient ; elle
visualisait la forme complète de la voûte. La partie cen-
trale de la voûte avait été réséquée sur sa moitié latérale
permettant d’exposer l’a. carotide interne, y compris dans
son trajet intracrânien. La partie haute du ramus de la
mandibule avait été réséquée, exposant la région inter-
Figure 2 Le nerf trijumeau : V1, profil gauche. 1. N. Infra-
trochléaire. 2. N. Supra-trochléaire. 3. N. Supra-orbitaire. 4. N.
Frontal. 5. N. Lacrymal. 6. N. Naso-ciliaire. 7. Ganglion Ciliaire.
8. Rx. Nasaux externes.
The trigeminal nerve: V1, left profile. 1. Infra-trochlear N. 2.
Supra-trochlear N. 3. Supra-orbital N. 4. Frontal N. 5 Lacrymal
N. 6. Naso-ciliary N. 7 Ophtalmic ganglion 8. External nasal
rami.
ptérygoïdienne. La partie latérale du toit de l’orbite avait
également été réséquée. Enfin, la corticale externe de
la branche horizontale de la mandibule et de l’os maxil-
laire avaient été réséqués exposant la racine des dents
inférieures et permettant la représentation des branches
terminales des nerfs V2 et V3. La partie basse du ramus de la
mandibule avait été laissée intacte sur 1 cm de hauteur pour
des raisons de solidité, d’esthétique et de présentation de
la pénétration intraosseuse du trajet du nerf mandibulaire.
Le nerf trijumeau
Le tronc du nerf trijumeau était représenté en endocrânien
sur son dernier centimètre avec le ganglion trigéminal et
l’origine des trois branches principales : ophtalmique, maxil-
laire et mandibulaire.
Le n. ophtalmique : V1 (Fig. 2) s’observait à partir du gan-
glion trigéminal sur la portion en regard du sinus caverneux
(non représenté) et en arrière de la fissure orbitaire supé-
rieure qu’elle traversait. On observait sa division en trois
branches terminales : n. lacrymal, n. naso-ciliaire, n. fron-
tal. Le n. lacrymal longeait le m. droit latéral et traversait
la glande lacrymale. La partie supérieure de la paupière
supérieure n’était pas représentée. Le n. frontal chemi-
nait au-dessus du m. releveur de la paupière et donnait
ses deux branches terminales : nerfs (ns.) supra-orbitaire
et supra-trochléaire qui se subdivisaient en peigne. Le n.
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