5 | P a g e I S E T K é b i l i D é p a r t e m e n t G é n i e M é c a n i q u e
Outre les alliages de fer, ceux de cuivre, d’aluminium, de titane et de magnésium sont également
important de point de vue économique. Les alliages de cuivre sont connus sous forme de bronze
depuis l’âge de bronze. De nos jours le bronze désigne un alliage de cuivre et d’étain, tandis que le
laiton est un alliage de cuivre et de zinc, et que le maillechort est un alliage de cuivre, de zinc et de
nickel. Les alliages d’aluminium, de titane et de magnésium ont été développés plus récemment, et
ils sont intéressants en raison de leur grande résistance mécanique pour une masse volumique
plutôt faible ; leur cout de revient est cependant élevé, ce qui restreint leur utilisation aux
applications de haute technologie pour lesquelles les performances sont plus importantes que le
coût. Parmi les différents alliages d’aluminium, on peut citer ceux de corroyage (transformés par
des techniques de forge : laminage, filage). Le Zamak est formé de zinc allié à l’aluminium, le
magnésium et le cuivre.
Outre les propriétés mécaniques remarquables, les alliages permettent également de faciliter la
fusion des métaux, notamment les eutectiques. C’est par exemple le cas de l’alliage étain plomb
Sn63Pb37 qui fond à 183 °C à comparer aux points de fusion respectifs de l’étain et de plomb, qui
sont de 232 °C et
V. Etats métallurgiques :
Corroyage : opération consistant à déformer plastiquement un métal afin d’obtenir une forme
désirée. Le forgeage, le laminage et le filage sont des exemples de corroyage. Le corroyage peut
être réalisé à chaud ou à froid. Le métal subit généralement un écrouissage plus ou moins accentué
(le métal est dit écroui)
Durcissement structural : durcissement du métal provoqué soit par un phénomène de trempe
uniquement (aciers) soit par une trempe suivie d’une maturation (alliages d’aluminium) soit encore
par un traitement mécanique (écrouissage…). Au cours du durcissement, la résistance à la rupture
Rr, la limite élastique Re, la dureté augmentent et l’allongement pour cent A%(la malléabilité)
diminue.
Ecrouissage : modification de la structure d’un métal par déformation plastique à une température
et à une vitesse telles que le métal durcisse. Amène une augmentation de la résistance mécanique
et de la dureté mais aussi une perte de la ductilité (A% diminue).
Maturation : Pour certains alliages, on effectue une trempe, mais pas de revenu. Dans ce cas, il y a
« maturation » (exemple : 5 jours à 20°C pour les Alliages d’aluminium), c'est-à-dire que l'on
considère que l'alliage atteint ses caractéristiques mécaniques seulement après cette période.
Tout essai de dureté ou de résistance mécanique avant ces 5 jours n'est pas significatif.
Recuit : dans le cas des métaux non ferreux, traitement thermique destiné à adoucir le métal en
éliminant l’écrouissage (relaxation des contraintes). Par exemple, le laminage à froid d'un matériau
provoque son écrouissage ce qui se traduit par une perte de ductilité et un durcissement. Un recuit
est alors nécessaire pour lui redonner les propriétés mécaniques sensiblement identiques à celles
qu'il avait avant déformation.
Revenu : traitement thermique qui permet d'adoucir les effets de la trempe en produisant
la martensite dite revenue sans trop altérer les effets fondamentaux de la trempe.