75ϒ
65ϒ
55ϒ
45ϒ
35ϒ
85ϒ
75ϒ
65ϒ
55ϒ
45ϒ
35ϒ25ϒ15ϒ5ϒ5ϒ15ϒ25ϒ35ϒ
45ϒ
55ϒ
65ϒ
75ϒ
85ϒ
CALCUL DES ECLAIREMENTS AVEC LA METHODE CIE (Fig.13)
La première opération à effectuer est le calcul du coefficient K de la pièce, où a et b
représentent les côtés et hu la hauteur des appareils par rapport au plan utile.
a x b
K =
hu x (a+b)
La formule pour le calcul du nombre d’appareils nécessaire dans une installation
est la suivante:
Em x (axb)
napp =
Cu x Cm x Φ
Où Em est l’éclairement moyen requis en lux, Cm le coefficient d’entretien (égal à
1 pour installation neuve), Φ le flux lumineux des lampes en lumen pour chaque
appareil. Pour la lecture de la valeur du coefficient d’utilisation Cu se reporter au
tableau ci-contre; après avoir trouvé la ligne relative à l’indice K de la pièce, la colon-
ne est celle qui correspond à l’ensemble des coefficients de réflexion des surfaces
composant la pièce.
Exemple: pour éclairer une pièce où:
a = 7 m, b = 5 m,
h = 3 m, hp.t. = 0,80 m, avec 350 lux pour une installation neuve; avec l’appareil art.
601 Disanlens 2x36W.
Les coefficients de réflexion de la pièce sont: plafond = 0,7; cadre = 0,7; murs = 0,3;
plan de travail = 0,1. Ces valeurs permettent de déduire que la colonne du tableau
correspondant à l’appareil (reporté à la figure 13-2) est celle qui commence par le
numéro 7731 (couleur bleue). Procéder ensuite au calcul du coefficient K (couleur
rouge) de la pièce:
hu = h - hp.t. = 3 - 0.8 = 2.20m
K = (7 x 5) / (2.20 x (7 + 5)) = 1.3 (ligne rouge)
donc Cu = 0.45 (carré jaune).
Par conséquent le nombre d’appareils est:
napp = 350 x (7 x 5) / (0.45 x 1 x 6900) = 4
ABAQUE DES LUMINANCES (Fig.14)
L’abaque est utilisé pour évaluer l’éblouissement direct de chaque appareil. Les
valeurs de luminance des deux courbes, transversale et longitudinale sont établies
en considérant un observateur tourné vers l’appareil avec un angle de 45° à 85°. Les
courbes limite déterminent la zone où la luminance de l’appareil ne constitue pas un
éblouissement. Chacune de ces courbes se réfère à un niveau d’éclairement moyen
sur le plan utile qui varie en fonction de 5 classes de qualité de l’installation établies
par le CIE: si la courbe des luminances se trouve à gauche des courbes limite le
niveau d’éblouissement est considéré comme étant acceptable. Le tableau 15 fournit
un cadre sur la limitation de l’éblouissement et sur quand et où utiliser un appareil de
telle ou telle classe de qualité (UNI 10380).
"COURBES PHOTOMETRIQUES" projecteur (Fig.12)
Les projecteurs ayant des faisceaux lumineux plus étroits, l’utilisation des coor-
données polaires n’est pas suffisamment détaillée; c’est pour cela que l’on préfère
représenter la courbe photométrique avec un diagramme cartésien.
753
Notions d’éclairagisme NOTES TECHNIQUES
La lumière émise par un appareil d’éclairage peut être représentée avec le système graphi-
que des “courbes photométriques”. Elles sont l’union des points de jonction des diverses
intensités lumineuses émises dans chaque direction de l’espace par la source lumineuse et
formant le solide photométrique. Le découpage du solide à un niveau donné fournit les “cour-
bes photométriques” de ce niveau. Lorsque les niveaux sont décrits avec des coordonnées
polaires où le centre correspond au centre de l’appareil, on a les “courbes photométriques
polaires”. On peut faire tourner ces plans autour d’un axe pour explorer chaque point du
solide photométrique. En fonction de l’axe fixé pour la rotation on obtient différents systèmes
de plans définis par les normes CIE. Un mode de représentation alternatif des courbes pho-
tométriques est obtenu en substituant la description polaire avec une description à partir de
coordonnées cartésiennes. Ce système permet d’avoir une majeure lisibilité des photométries
à faisceau étroit et est généralement utilisé pour les projecteurs.
Les deux plans habituellement représentés sont le plan transversal et le plan longitudinal qui,
dans le système CIE, correspondent respectivement aux plans C0-C180 (ligne continue) et
C90-C270 (ligne en pointillés)
"COURBES PHOTOMETRIQUES" plafonnier (Fig.8)
L’ensemble des mesures des intensités lumineuses émises par un appareil dans toutes
les directions forme le “solide photométrique”. Généralement on ne fournit pas toutes
les informations concernant l’ensemble du solide photométrique, mais seulement
celles de deux plans verticaux, orthogonaux entre eux, passant par le centre optique
de l’appareil. Les valeurs des intensités lumineuses (référées à 1.000 lm) sur un plan
sont appelées “courbes photométriques”. Pour les appareils d’intérieur et les arma-
tures routières, les courbes photométriques sont représentées par des coordonnées
polaires.
Sur demande, il est possible d’obtenir les données photométriques des appareils d’in-
térieur selon les classifications des normes UTE et DIN 5040.
COURBES ISOLUX (Fig.9)
Elles représentent l’union des points du plan ayant la même valeur d’éclairement.
L’appareil éclairant est supposé être standard: hauteur de 1 m pour une lampe de
référence de 1 Klm. Les deux axes d/h et I/h mettent en relation la largeur de la route
(l) avec la distance entre les poteaux (d) et la hauteur de ces derniers (h).
COURBES ISOCANDELA (Fig.10)
La projection sur un plan des intensités en candela de même valeur, d’un solide pho-
tométrique donné, crée les courbes isocandela qui représentent donc l’union des points
du plan ayant la même intensité en candela.
COURBES DES ECLAIREMENTS (Fig.11)
La courbe des éclairements a été conçue pour faciliter le choix de l’appareil à utiliser
pour les différents aménagements urbains: éclairage des zones de passage, des
espaces ouverts, des parcs et, surtout, des rues. L’axe Y indique les éclairements
en lux et l’axe X la distance par rapport au corps éclairant. Contrairement aux autres
graphiques qui offrent des références relatives (hauteurs d’installation et flux lumi-
neux standard), ce graphique présente des valeurs absolues: la hauteur de l’appa-
reil correspond à la hauteur réelle d’installation et le flux de la lampe correspond à
celui qui est effectivement émis. De cette façon, on a des résultats immédiatement
exploitables.
105ϒ
95ϒ
85ϒ
75ϒ
65ϒ
55ϒ
45ϒ
35ϒ
115ϒ
35
70
105
175
140
25ϒ15ϒ25ϒ
5ϒ5ϒ15ϒ
cd/Klm
105ϒ
95ϒ
85ϒ
75ϒ
65ϒ
55ϒ
45ϒ
35ϒ
115ϒ
125ϒ
35
70
105
luxm
4
3.5
3 108
79
60
Ø 8.56
Ø 9.99
Ø 11.42
-60ϒ
-40ϒ
-20ϒ
0ϒ
20ϒ
40ϒ
60ϒ
-60ϒ-40ϒ-20ϒ0ϒ20ϒ40ϒ60ϒ
400
150
courbes
isocandela (Fig. 10)
-1 012I/h d/h
4
3
2
1
0d
h
I
60%
40%
20%
m 1 2 3 4 5
135
120
105
90
75
60
45
30
15
lux
300
400
200
100
80ϒ 60ϒ 40ϒ 20ϒ 0ϒ 20ϒ 40ϒ 60ϒ 80ϒ
cd/klm
h
K 8873 7773 7753 7731 5551 5511 3311 0000
0.6 0.45 0.42 0.34 0.28 0.31 0.24 0.23 0.21
0.8 0.53 0.49 0.41 0.34 0.37 0.29 0.28 0.26
1.0 0.59 0.55 0.47 0.40 0.41 0.34 0.33 0.30
1.3 0.65 0.61 0.53 0.45 0.46 0.39 0.38 0.35
1.5 0.69 0.65 0.58 0.49 0.50 0.43 0.41 0.38
2.0 0.76 0.71 0.65 0.55 0.55 0.49 0.47 0.43
2.5 0.80 0.75 0.69 0.59 0.58 0.53 0.51 0.46
3.0 0.83 0.78 0.73 0.62 0.61 0.56 0.53 0.49
4.0 0.85 0.80 0.76 0.65 0.63 0.59 0.55 0.50
5.0 0.88 0.83 0.79 0.67 0.65 0.61 0.58 0.52
Courbes photométriques projecteur (Fig. 12)
Valori di riflessione (in percentuale) dal
manuale degli illuminamenti (Fig. 15)
6 6 14 12 48 14 16 12
14 10 22 18 52 28 32 22
34 26 40 36 60 44 48 30
52 44 62 54 68 58 62 40
66 60 72 72 80 72 74 48
classes type de
de qualité tâche visuelle ou d’activité
A tâche visuelle très contraignante
B tâche visuelle requérant des
caractéristiques visuelles
élevées
C tâche visuelle requérant des
caractéristiques visuelles
normales
D tâche visuelle requérant des
caractéristiques visuelles
modestes
E pour intérieurs où les personnes
n’ont pas une position de travail
définie et vont d’un endroit à l'au
tre pour des opérations requé-
rant des caractéristiques visuel-
les modestes
8
6
4
3
2
1
85
75
65
55
45
10
2
2 3 4 5 6 8 2 3 4 5 6 8 2 3 410
3
10
4
Classe
A (1.15)
B (1.5)
C (1.85)
D (2.2)
E (2.55)
2000 1000 500 <300
2000 1000 500 <300
2000 1000 500 <300
2000 1000 500 <300
2000 1000 500 <300
Illuminamento [lx]
NORMES ET
INFORMATIONS
courbes plafonnier (Fig. 8) émission de
lumière directe
intensité lumineuse
(cd/kIm)
angles
d’émission
(degrés)
courbe
(cd/klm)
plan tran-
sversal
courbe
(cd/klm)
plan longi-
tudinal
hauteur
d’installation
(m)
diamètre de lumière sur le plan de
travail (m)
niveaux
d’éclaire-
ment (lux)
courbes isolux (Fig. 9)
coefficient utilisateur côté
trottoir côté route
coefficient utilisa-
teur côté trottoir
rapport largeur
route-hauteur
rapport interdi-
stance-hauteur
Intervalle d’éclairements
entre un isolux et l’autre
diagramme des éclairements (Fig. 11)
positionnement
h appareil
distanza in m.
courbe d’éclairement
courbe pho-
tométrique
(cd/klm) plan
transversal
courbe pho-
tométrique
(cd/klm) plan
longitudinal
angles d'émis-
sion (degrés)
intensità lumi-
nosa cd/klm
Dim. de la pièce (Fig.13-1) Exemple tableau CIE (Fig.13-2)
classes de
qualité
niveaux
d’éclairement
angle de
masquage
courbe
longitudinale
courbe
transversale