Elle peut être munie d'adjonctions thérapeutiques, et de systèmes concourants à
l'adhésion de la tige (languette, laçage à oeillets ou crochets, fermetures à glissière, bouches,
scratch, goussets élastiques).
Elle est réalisée en peau (box, chevreau), donne à la chaussure son aspect et son allure.
Elle est munie d'une doublure généralement en basane.
Dans certains cas dictés par la pathologie la peausserie peut être remplacée partiellement ou
totalement par des tissus ou matériaux de synthèse ( Lycra, stretch, NBS : tissu très
résistant, lavable pour les chaussures de sécurité, les enfants IMC, TSL blanc pour les
hôpitaux, l’agro-alimentaire) .
2 - Les renforts habituels non orthopédiques
Destinés au renfort de la partie basse de la tige. Ils sont inclus entre tige et doublure et fixés
par collage.
!
les contreforts
Se prolongent du côté interne jusqu'à hauteur du cou de pied
du côté externe s'arrêtent en arrière de la styloïde du 5ème métatarsien.
!
les ailettes
Protégent latéralement les premières et uniquement têtes métatarsiennes.
Font la liaison entre le contrefort et le bout dur.
!
le bout dur
Placé à l'avant de la chaussure, il préserve les orteils.
3 - Le Semelage
Il est composé de la semelle et du talon. Il a pour rôle principal la protection du pied contre
les aspérités du sol et les intempéries.
Le semelage entre le talon et le point de contact de semelle avec le sol forme un point : "la
cambrure". La rigidité de la cambrure permet de soutenir le pied sans gêner ou contrarier le
travail des arches du pied qui jouent un rôle d'amortisseur du poids du corps lors de la
marche.
! la semelle proprement dite est composée de :
!
la semelle première
Sert de liaison entre le semelage et la tige.
Souple et perméable.
!
la trépointe
Fait le tour de la position antérieure de la semelle, elle est cousue ou collée à la semelle
première en même temps que la tige. N'est pas obligatoire.
Lorsqu'elle se prolonge au niveau du contour postérieur et latéral du talon, la chaussure est
dite "montée baraquette". Ce montage donne un talon débordant.
!
la semelle seconde
Cousue (si en cuir) ou collée (si en matériau synthétique) sur la semelle première par
l'intermédiaire ou non de la trépointe on y interpose cambrion et à la partie antérieure un
remplissage en cuir ou en plâtre goudronné qui améliore l'étanchéité du semelage.