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APPAREILLAGE DU PIED
DES : Médecine physique et de réadaptation
DIU : Médecine de rééducation
Module : MPR et podologie
Montpellier: 13, 14 et 15 juin 2007
Coordonnateurs : Pr C. Hérisson
Titre : – Appareillage
Auteurs : M. Maitre
© Cofemer 2007 et l’auteur
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APPAREILLAGE DU PIED
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Appareiller un pied, c'est avant tout un ACTE MEDICAL qui suppose un examen complet
du patient dans sa globalité et de son problème podologique avec et sans appareillage.
C'est aussi un ACTE COMPLEXE parce qu'il met en présence de nombreux intervenants :
le decin prescripteur, l'appareilleur (bottier, orthoprothésiste...) et l'organisme de prise en
charge de la fourniture d'appareillage. Il est donc nécessaire de connaître :
- les différents moyens d'appareillage du pied pathologique
- les modalités que l'on doit respecter pour leur attribution
DIFFERENTS TYPES D'APPAREILLAGE DU PIED
I - Podo-orthèses (chaussures thérapeutiques sur mesures - appareils
sciaux podo-jambiers)
II - Chaussures trapeutiques de rie (CHTS)
. CHUP: chaussures à usage prolongé
. CHUT: chaussures à usage temporaire
III - Chaussuresdicales non inscrites sur Liste
IV - Coques talonnières
VI - Appareils divers de correction orthopédique (releveurs de pied,
chaussons intérieurs moulés, attelles pour correction des pieds,
chaussures à bout ouvert)
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PODO- ORTHESES
Définition : Chaussure destinée à compenser un déficit anatomique ou fonctionnel
d'origine osseuse, articulaire, musculaire ou neurologique lorsque cette compensation ne
peut être assurée par des chaussures de série.
Anatomie de la chaussure sur mesure
Elle comprend :
! - L'orthèse plantaire
Communément appelée "liège" du fait de sa composition qui autrefois était exclusivement
en liège naturel, actuellement on utilise de plus en plus des matériaux thermoformables ou
thermodurcissables , des résines...
L'orthèse s'applique sous la plante du pied en tenant compte des corrections ou charge à
apporter, dans son épaisseur, elle permettra de prévoir les compensations nécessaires :
rétablissement d'aplomb, compensation d'un raccourcissement, d'un équin, d'une amputation
partielle...
! - La chaussure proprement dite
Elle comprend la tige, les renforts et le semelage.
1 - La Tige
Elle assure la protection des faces dorsale, latérale et postérieure du pied, de la cheville et
éventuellement d'une partie de la jambe.
Elle comprend :
- en arrière : les quartiers réunis à leur partie postérieure par la baguette
- en avant : la claque ou empeigne
On appelle "longueur de claque" la distance qui
pare le but du laçage du bout de la chaussure ;
plus cette distance est courte, plus l'entrée du pied
est facilitée.
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Elle peut être munie d'adjonctions thérapeutiques, et de systèmes concourants à
l'adhésion de la tige (languette, laçage à oeillets ou crochets, fermetures à glissière, bouches,
scratch, goussets élastiques).
Elle est alisée en peau (box, chevreau), donne à la chaussure son aspect et son allure.
Elle est munie d'une doublure généralement en basane.
Dans certains cas dictés par la pathologie la peausserie peut être remplacée partiellement ou
totalement par des tissus ou matériaux de synthèse ( Lycra, stretch, NBS : tissu très
résistant, lavable pour les chaussures de curité, les enfants IMC, TSL blanc pour les
pitaux, l’agro-alimentaire) .
2 - Les renforts habituels non orthopédiques
Destinés au renfort de la partie basse de la tige. Ils sont inclus entre tige et doublure et fixés
par collage.
!
les contreforts
Se prolongent du côté interne jusqu'à hauteur du cou de pied
du côté externe s'arrêtent en arrière de la styloïde du 5ème métatarsien.
!
les ailettes
Protégent latéralement les premières et uniquement têtes métatarsiennes.
Font la liaison entre le contrefort et le bout dur.
!
le bout dur
Plaà l'avant de la chaussure, il préserve les orteils.
3 - Le Semelage
Il est compode la semelle et du talon. Il a pour rôle principal la protection du pied contre
les aspéris du sol et les intempéries.
Le semelage entre le talon et le point de contact de semelle avec le sol forme un point : "la
cambrure". La rigidité de la cambrure permet de soutenir le pied sans ner ou contrarier le
travail des arches du pied qui jouent un rôle d'amortisseur du poids du corps lors de la
marche.
! la semelle proprement dite est composée de :
!
la semelle première
Sert de liaison entre le semelage et la tige.
Souple et perméable.
!
la trépointe
Fait le tour de la position antérieure de la semelle, elle est cousue ou collée à la semelle
première en même temps que la tige. N'est pas obligatoire.
Lorsqu'elle se prolonge au niveau du contour postérieur et latéral du talon, la chaussure est
dite "montée baraquette". Ce montage donne un talon débordant.
!
la semelle seconde
Cousue (si en cuir) ou collée (si en matériau synttique) sur la semelle première par
l'intermédiaire ou non de la trépointe on y interpose cambrion et à la partie antérieure un
remplissage en cuir ou en plâtre goudronné qui améliore l'étanchéité du semelage.
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La semelle n'est plus de nos jours exclusivement en cuir, on utilise des matériaux
synthétiques pour alléger la chaussure. La semelle en contact avec le sol peut être crantée
pour une meilleure solidité et adhérence au sol (maçons, agriculteurs).
! le talon
Il est fixé à la pointe arrre du semelage.
Hauteur idéale : 20 mm chez l'homme
35-40 mm chez la femme
Il répartit de manière égale le poids du corps entre le talon postérieur (calcanéum) et le talon
antérieur (1er et 5ème te métatarsienne).
Le talon soutient la cambrure de la chaussure. Un talon trop long gêne la marche, un talon
trop court fatigue l'arche interne du pied et casse la cambrure du pied. Un talon pas assez
large manque de stabilité à la marche.
Le talon est forde plusieurs épaisseurs : les "sous-bouts" et le " bon-bout " étant celui
qui est en contact avec le sol.
Les différents modèles de chaussures sont :
" Escarpin : chaussure avec claque courte et sans moyen de fermeture.
" Charles IX : escarpin avec bride (à boucle, à pression, à scratch) sur le cou de pied.
" Salomé : variante du Charles IX comporte une bride transversale à laquelle aboutit une
bride longitudinale centrale prolongeant la claque.
" Derby : quartier cousu sur la claque et laçage sur le cou de pied et languette
" Richelieu : ouverture de claque ronde, quartier cousu sous la claque et laçage avec
languette, possibilité de richelieu à gousset.
" Mocassin : plateau sur le dessus de la claque, le plus souvent gousset élastique sous le
plateau.
" Balmoral : la claque se continue jusqu'à l'emboîtage pour s'assembler en arrière de celui-
ci.
" Cycliste : Balmoral à claque ronde ou care mais dont la fermeture s'étend très en avant
de la chaussure.
" Basket : les quartiers sont prolongés au- delà des têtes métatarsiennes, la claque forme
languette.
Chaussure très ouverte qui permet l'introduction facile d'un pied formé (spastique,
arthrodésé) .
Adjonctions thérapeutiques
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