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Logique des propositions
Logique des propositions
Introduction
Introduction
 Une proposition (en anglais : sentence) est un assemblage de mots d’une
langue naturelle vérifiant les trois propriétés suivantes :
1. Il est reconnu syntaxiquement correct ;
2. Il est sémantiquement correct ;
3. Il est possible de lui assigner sans ambiguïté une valeur de vérité (vrai
ou faux).
Exemple
 Louis 14 est un nombre premier.
la propriété (1) est vérifiée mais pas la propriété (2). Ce n’est pas une proposition.
 Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des
carrés des cotés de l’angle droit.
Les propriétés (1, 2 et 3) sont vérifiées : c’est une proposition (vraie).
 Le facteur est il arrivé ?
les propriétés (1) et (2) sont vérifiées, mais pas la (3). Ce n’est donc pas une
proposition.
 Dans la logique des propositions, les opérations qui lient les propositions
pour en former d’autres plus complexes sont appelées des connecteurs.
 Un connecteur binaire permet de composer deux propositions pour en
obtenir une troisième.
 Un connecteur unaire permet d’obtenir une proposition à partir d’une
autre.
 Le langage propositionnel est composé de formules représentant des
propositions et il est caractérisé par sa syntaxe et sa sémantique
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Logique des propositions
Logique des propositions
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
Syntaxe du langage propositionnel
 La syntaxe d’un langage définit l’alphabet et les règles d’écriture
(grammaire) des expressions du langage. Elle ne s’intéresse pas à leurs
sens.
 Négation :
Les connecteurs logiques permettent de créer de nouveaux prédicats (dits
prédicats composés) à partir de prédicats P, Q.
Soit P un prédicat. La négation du prédicat P est le prédicat noté non(P)
qui:
 est vrai lorsque P est faux,
 est faux lorsque P est vrai.
Constantes : 0 (Faux, F), 1 (Vrai, V), …
Lettres propositionnelles : p, q, r, s, . . .
opérateurs logiques ou connecteurs logiques : ¬, , , ⇒, ⇔, . . .
parenthèses : ()
Une lettre propositionnelle est une formule : p, q, r, s, t, . . .
Si p est une formule, (p) et ¬p sont des formules
Si p et q sont des formules, (p q), (p q), (p⇒q) sont des formules
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Logique des propositions
Logique des propositions
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
 Négation :
 Conjonction :
Exemple:
 L’assertion P = «24 est un multiple de 2» est une assertion vraie (V).
L’assertion non(P) est définie par : non(P) = «24 n’est pas un multiple de 2».
C’est une assertion fausse (F).
 A partir du prédicat « x ∈ A », on définie le prédicat non (x ∈ A) = «x /
A».
L’assertion « 1/2 Z » est vraie car l’assertion « 1/2 ∈ Z » est fausse.
Soient P et Q deux prédicats. Le prédicat « P et Q », appelé conjonction de
P et de Q, est un prédicat qui:
 est vrai lorsque P et Q sont vrais simultanément,
 est faux dans tous les autres cas.
On résume ceci dans la table de vérité:
On écrit par fois : P Q au lieu de P et Q
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Logique des propositions
Logique des propositions
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
 Disjonction :
 Conjonction & Disjonction:
Soient P et Q deux prédicats. Le prédicat « P ou Q », appelé disjonction
de P et de Q, est un prédicat qui:
 est vrai lorsque l’un au mois des deux prédicat P et Q est
vrais,
 est faux lorsque les deux sont faux.
Exemple:
Considérons les deux assertions P et Q suivantes :
• P = «10 est divisible par 2»,
• Q = «10 est divisible par 3».
L’assertion P est vraie tandis que l’assertion Q est fausse.
• P et Q = «10 est divisible par 2 et 10 est divisible par 3»,
• P ou Q = «10 est divisible par 2 ou 10 est divisible par 3 ».
L’assertion « P Q » est une assertion fausse.
L’assertion « P Q » est une assertion vraie.
On résume ceci dans la table de vérité:
On écrit par fois : P Q au lieu de P ou Q.
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Logique des propositions
Logique des propositions
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
Connecteurs logiques: négation, conjonction ,
disjonction , implication & équivalence.
 Implication:
 Equivalence:
Soient P et Q deux prédicats. Le prédicat « P ⇒ Q » appelé implication de P
vers Q est un prédicat qui:
 est faux lorsque P est vrai et Q faux,
 est vrai dans tous les autres cas.
(Lue Si P alors Q)
On résume ceci dans la table de vérité :
Soient P et Q deux prédicats. Le prédicat « P ⇔ Q » appelé équivalence de
P et de Q est un prédicat qui:
 est vrai lorsque P et Q sont simultanément vrai ou faux,
 est faux dans tous les autres cas.
(Lue P si et seulement si Q)
On résume ceci dans la table de vérité :
• (P
Q) et (Q
R) se note: P
Q
R.
• (P ⇔ Q) et (Q ⇔ R) se note: P ⇔ Q ⇔ R.
On dit que P est une condition suffisante pour Q.
Q ⇒ P s’appelle l’implication réciproque de P ⇒ Q.
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Logique des propositions
Logique des propositions
Priorité des connecteurs
Aspects syntaxiques
Règles d’élimination des parenthèses
 Supprimer les parenthèses entourant les variables
 Tenir compte de la priorité des connecteurs
 Les connecteurs sont appliqués dans l’ordre standard suivant :
¬, ∧, ∨, ⇒, ⇔
 Considérer qu’un opérateur unaire l’emporte toujours sur un
opérateur binaire
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Logique des propositions
Logique des propositions
Sémantique du langage propositionnel
Aspects sémantiques: Définitions
 Comment déterminer la valeur de vérité d’une formule??
 L’étude sémantique d’un langage pour le calcul des propositions a pour
but de donner une valeur de vérité aux formules du langage. Elle est aussi
appelée la théorie de modèles.
Table de vérités: On définit l’interprétation associée à chaque
connecteur grâce aux tables de vérité
Valeurs de vérité
La sémantique associe une fonction de valuation (ou interpretation)
unique à chacun des connecteurs logiques.
V : vp → {1, 0},
(où vp est l’ensemble des variables propositionnelles, 1 signifie vrai et 0
signifie faux)
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Logique des propositions
Aspect sémantique: Propriétés
Aspect sémantique: Propriétés
 Une formule qui est vraie quelque soit la valeur de vérité de chaque
variable propositionnelle est une tautologie (noté |=). On dit aussi que la
formule est valide
Considérons un prédicat P. Ce prédicat peut prendre la valeur Vrai ou Faux.
Considérons le prédicat composé :
R = « P ou non (P) ».
Ce prédicat est toujours vrai et ce indépendamment de P. Vérifions-le :
Le prédicat composé R est appelé une tautologie
Formule insatisfiable
Formule satisfiable
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Logique des propositions
Aspect sémantique: Propriétés
Propriétés
 On dit que deux prédicats composés sont incompatibles si leur conjonction
est fausse quelles que soient les valeurs de vérité des prédicats qui les
composent.
Soit P un prédicat. Considérons le prédicat composé :
« P et non (P) ».
Ce prédicat est toujours faux. Vérifions-le :

On dit que les prédicats P et non(P) sont incompatibles.
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Propriétés
Propriétés
Forme Normale Conjonctive
Forme Normale Conjonctive
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Propriétés
Propriétés
Forme Normale Disjonctive
Règles de transformation
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Logique des propositions
Propriétés
Propriétés
Règles de transformation
Algorithmes de transformation
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