Exercice 1
Il avait un air grave qui me frappa d’une certaine crainte ; car le grand Michu était un
gaillard aux poings énormes, que, pour rien au monde, je n’aurais voulu avoir pour
ennemi. É. Zola, Nouveaux contes à Ninon.
Relevez les deux propositions subordonnées. Précisez leur classe grammaticale
Exercice 2
Il y eut quelques rires rauques, mais tous nous ressentions confusément qu’au point où
nous en étions, s’il n’y avait pas une convention de dignité quelconque pour nous
soutenir, si on ne s’accrochait pas à une fiction, à un mythe, il ne restait plus qu’à se
laisser aller, à se soumettre à n’importe quoi et même à collaborer.
R. Gary, Les Racines du ciel, © éd. Gallimard, 1954.
Donnez la fonction précise des deux propositions subordonnées conjonctives en
italique
Exercice 3
À la longue, cette oisiveté devenait intolérable. Tania abordait chaque journée nouvelle avec épouvante, parce qu’elle
savait d’avance les gestes qu’elle ferait, les visages qu’elle verrait, les paroles qu’on lui dirait jusqu’à l’heure des
lumières éteintes. H. Troyat, Tant que la terre durera, © éd. La Table ronde, 1947.
a. Relevez deux propositions subordonnées de nature et de fonction différentes.
b. Précisez la nature et la fonction de ces deux propositions.
Exercice 4
(L’auteur évoque un nid de mésanges.)
Mâle et femelle, au moment de s’engouffrer dans la lucarne du tronc creux, prenaient pied un instant sur l’extrémité
d’un tuteur en bambou et s’y balançaient comme une fleur ; la nichée gavée, un bruit d’éventail, un trait de feu bleu et
jaune rejaillissait du nid… Colette, Histoires pour Bel-Gazou, © éd. Stock, 1927.
a. Remplacez la subordonnée « la nichée gavée » par une subordonnée conjonctive de
même sens.
b. Donnez la classe grammaticale et la fonction de la subordonnée « la nichée gavée ».
c. Pourquoi, selon vous, l’auteur a-t-elle préféré utiliser une subordonnée de cette classe
grammaticale ?