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• Dans un liquide, les distances intermoléculaires sont de l’ordre de grandeur des
dimensions moléculaires, alors que dans un gaz, elles sont beaucoup plus grandes. Les
forces d’interaction entre molécules (forces de Van der Waals en 1 / r
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) jouent un rôle
beaucoup plus important dans les liquides que dans les gaz.
• Aux pressions usuelles, la densité particulaire des liquides est de l’ordre de 1 000 fois celle
des gaz.
• Le coefficient de compressibilité χ d’un gaz est très supérieur à celui d’un liquide : dans la
plupart des problèmes, les liquides pourront être considérés comme incompressibles.
Selon la définition élémentaire, un liquide a « un volume propre, mais pas de forme propre »,
alors qu'un gaz n'a pas de « volume propre mais tend à occuper tout l'espace qui lui est offert ».
En réalité, la distinction entre liquide et gaz n'est pas toujours évidente : en effet, le passage de la
phase gazeuse à la phase liquide peut se faire sans transition (on parle alors de continuité de l'état
fluide). Toutefois, dans les conditions normales de pression et de température, la phase liquide et
la phase gazeuse se différencient très nettement.
Dans un liquide comme dans un gaz, les molécules sont animées de mouvements désordonnés.
Cependant, dans un liquide, les molécules sont distantes les unes des autres d'une longueur
correspondant environ à leur taille, alors que dans un gaz les distances entre molécules sont très
grandes par rapport à leur dimension. Les forces dites d'interaction moléculaire jouent donc un
rôle important dans l'état liquide alors qu'elles n'interviennent que très peu dans l'état gazeux. Le
modèle de gaz parfait, qui suppose que les molécules n'interagissent pas entre elles, rend compte
assez convenablement des propriétés de la plupart des gaz.
Les liquides et les gaz se distinguent par leur compressibilité. On appelle coefficient de
compressibilité le rapport de la diminution relative de volume à l'augmentation de pression, et ce
à température constante. Ce paramètre a donc la dimension de l'inverse d'une pression. Les
liquides ont des compressibilités très faibles (celle de l'eau, à une température de 20 °C, est de
4,4 10
-10
), qui varient peu avec la pression et la température. Ainsi, un accroissement de pression
de 2.10
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Pa se traduit par une diminution de volume de l'eau égale à un dix millième du volume
initial, soit, pour donner un ordre d'idée, 0,1 cm
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pour 1 L. Pour les gaz, le coefficient de
compressibilité varie plus : à une pression voisine de la pression atmosphérique normale, la
compressibilité de l'air est 20 000 fois plus grande que celle de l'eau.
Admettre qu'un fluide est incompressible revient à dire que sa masse volumique est constante. Le
plus souvent, les liquides sont considérés comme des fluides incompressibles. En revanche,
l'étude d'un gaz demande de prendre en compte sa compressibilité ; il existe cependant des
conditions dans lesquelles un écoulement gazeux peut être assimilé à un écoulement
incompressible (lorsque la vitesse de l'écoulement est très petite par rapport à celle du son).
2 – Grandeur moyenne locale, particule fluide :
Une particule de fluide est un élément de volume de fluide de dimension mésoscopique (de
l’ordre de 0,1 µm
3
). Le vecteur vitesse de cette particule est la moyenne statistique des vecteurs
vitesses des molécules qui la constituent. Le mouvement du fluide dans un référentiel (R) est
alors décrit par l’ensemble des vecteurs vitesses de ses particules.