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INTRODUCTION
Chapitre 0
Cours n°1
1 – GENERALITES
1 – 1 Pourquoi ce cours de topographie ?
Il s’agit, pour vous futurs techniciens d’être amenés à résoudre des problèmes d’aménagement ou de
génie civil.
Qui se résume à :
• Savoir lire un plan topographique,
• Etre en mesure de définir les caractéristiques des plans qu’ils feront exécuter,
• Pouvoir effectuer des opérations topographiques sur le terrain.
1 – 2 Définitions
LA GEODESIE : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle regroupe
l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et altimétriques
d’un certain nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
LA TOPOGRAPHIE : le mot topographie vient du grec topos (le lieu) et graphein (décrire). La
topographie est l’ensemble des opérations qui permettent la représentation graphique de la
configuration du terrain avec tous les détails qui s’y trouvent par négligence de la courbure de la terre
sans répercussion sensible pour des zones de rayon inférieur ou égal à 10 km.
LE LEVE (OU LEVER) :
L’IMPLANTATION :
2 – LES UNITES
2 – 1 Les distances
METRE (m) : Unité S.I. de longueur égale à la longueur de trajet parcourue dans le vide par la
lumière pendant une durée de 1/299 792 458 ème de seconde.
Multiples :
mégamètre (Mm)
kilomètre (km)
hectomètre (hm)
décamètre (dam)
106 m
103 m
102 m
10 m
Sous-multiples :
décimètre (dm)
centimètre (cm)
millimètre (mm)
micromètre (μm)
nanomètre (ηm)
10-1 m
10-2 m
10-3 m
10-6 m
10-9 m
2 – 2 Les surfaces
METRE-CARRE (m²)
HECTARE (ha) surface égale à 100 × 100 m soit 10 000 m²
2 – 3 Les angles
RADIAN :
(rad ou rd) unité S.I., le radian est une unité géométrique d’angle plan du S.I.
DEGRE :
(°) sa valeur en unité S.I. est π / 180 rad
GRADE :
(gon) sa valeur en unité S.I. est de π / 200 rad
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INTRODUCTION
Cours n°1
3 – NOTIONS D’ECHELLE
L’échelle d’un plan est le rapport constant entre la longueur graphique sur le plan et la même longueur
horizontale sur le terrain, dans la même unité. Plus l’échelle sera petite, c’est à dire plus le
dénominateur sera grand, plus le dessin sera petit.
Application :
• Deux clochers d’église sont distants sur le terrain de 1,85 km. Sur une carte au 1/100 000
quelle est la distance séparant les deux clochers. Donner le résultat en mm.
• Sur un plan au 1/200 le mur d’une propriété mesure 8,3 cm. Combien mesure ce mur l en
réalité ? Donner le résultat en mètre.
•
Une clôture à un linéaire de 85 m, sur le plan elle cote 42,5 cm, donner l’échelle du plan ?
4 – EXECUTION DES PLANS
L’ensemble des mesures qu’il faut prendre sur le terrain pour obtenir les éléments de sa
représentation graphique constitue ce que l’on appelle un «levé en plan ».
Pour représenter le terrain qui est un volume en trois dimensions sur un plan, surface plane en deux
dimensions, on conçoit aisément que l’on soit amené à faire deux représentations distinctes.
Aussi, parmi les mesures prises sur le terrain il faudra donc distinguer :
• Celles qui fournissent les projections horizontales des détails du sol et qui constituent la
planimétrie.
• Celles qui permettent de définir les cotes et les courbes de niveau et qui font l’objet de
l’altimétrie.
Aussi on considérera deux types de plan :
• le plan planimétrique : position des points du terrain uniquement (ex : plan cadastral)
• le plan topographique : indication de la position et de l’altitudes des points (ex : projet de
voirie).
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5 – LES CANEVAS
5 – 1 Le système LAMBERT
Afin d’établir des plans avec une précision satisfaisante, il fallait absolument déterminer sur tout le
territoire un certain nombre de points bien visibles qui servirait d’appui pour les mesures
topographiques courantes. En France, l’I.G.N. a opté pour le système LAMBERT (projection conique)
créant ainsi un quadrillage LAMBERT. Ce quadrillage permet de désigner tous ces points par leurs
coordonnées rectangulaires (X, Y). Pour éviter des déformations trop importantes on partage la
France en quatre zones :
En France il existe près de 100 000 points constituant le réseau géodésique. Ils sont tous visibles les
uns des autres, et sont pour cela situés en hauteur. Tous ces points sont repérés sur des carnets et
des fiches signalétiques sont mises à disposition.
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5 – 2 Le réseau IGN69
Parallèlement au réseau géodésique a été créé le canevas altimétrique : 400 000 repères mesurés en
altitude. On peut obtenir n’importe quel point à partir de ce canevas constituant le N.G.F. (Nivellement
Général de France). Les altitudes sont mesurées par rapport au niveau 0 qui est le niveau moyen de
la mer, déterminé par le marégraphe de Marseille.
Extrait carte IGN au 1/25 000ème
6 – LA PRECISION
Les angles et les distances s’exprimeront avec 3 chiffres après la virgule soient 3 décimales.
Exercice : Si on désire implanter avec une précision du mm sur 40 m, quelle est l’erreur d’angle
maximale ?
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7 – NOTION SUR LES ERREURS
7 – 1 Erreurs systématiques
Définition :
Exemple : mesurer avec une chaîne trop courte, l’erreur est reportée à chaque mesure.
7 – 2 Erreurs accidentelles ou fortuites
Définition :
Exemple :
si on fait relever par différentes personnes une longueur avec une chaîne, on
obtiendra des valeurs différentes.
7 – 3 Fautes
Définition :
Exemple :
mauvaise mise en station, mauvaise lecture, etc…
Remède :
Vérifier la cohérence des mesures, procéder à des auto-contrôles.
7 – 4 Conclusion
Toujours penser à contrôler, éviter les fautes, mettre en œuvre un mode opératoire de contrôle.
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