M.DULAEY, Le bâton du Christ. 1 M. DULAEY, « Virga virtutis tuae, virga oris tui. Le bâton du Christ dans le christianisme ancien », dans Quaeritur inventus colitur, Mélanges U. Fasola, Rome, Cité du Vatican, 1989, p. 237-245 “Virga uirtutis tuae, uirga oris tui” Le bâton du Christ dans le christianisme ancien Les Pères de l'Eglise des premiers siècles manifestent un grand souci de se démarquer du paganisme ambiant, et notamment de la magie, que la Bible condamne expressément, et dont les Païens souvent prétendent qu'elle est à l'origine des miracles chrétiens. Aussi, lorsque je visitais les catacombes sous la conduite du guide enthousiaste et passionnant qu'était pour nous le Père U. Fasola, avais-je été peu convaincue par l'appellation de virga thaumaturgica que Wilpert donnait au bâton dont les artistes anciens dotent le Christ dans la représentation de certains miracles. L'analyse du dossier iconographique m'avait confirmée dans l'idée que la virga revêtait une signification beaucoup plus large pour les hommes de l'Antiquité 1. Le bâton que porte Pierre dans la main gauche sur certains sarcophages (lors de la prédiction du triple reniement, ou de l'arrestation par les soldats), ou encore celui que parfois arbore le Christ dans la main gauche en guise d'emblème (au lieu d'effectuer le miracle avec lui), amènent à ces conclusions2. Au XVIIe siècle déjà, P. Aringhi avait eu l'intuition que, chez les chrétiens, le symbole de la virga était complexe. Il affirmait, dans sa Roma subterranea, que le bâton était «signum regale,signum correptionis ac disciplinae, insigne Messiae, symbolum doctrinae», ou encore «potestatis sacerdotalis signum»3. Toutefois, les textes qu'il citait à l'appui étant généralement tardifs, on pouvait lui objecter qu'il projette sur le symbole des IIIe-IVe siècles un faisceau de significations secondaires, qui se seraient en fait développées plus tardivement. Aussi voudrions-nous ici, après avoir rappelé que la civilisation romaine et le monde biblique connaissent déjà une riche symbolique de la virga , insister sur ses trois significations essentielles : insigne du pouvoir messianique du Christ, image archaïque de la croix, figure de la Parole de Dieu ; nous ne dirons rien du bâton M.DULAEY, Le bâton du Christ. 2 comme symbole du châtiment, la chose étant obvie et tenant en fait peu de place dans nos textes. 1.Le symbole du bâton à Rome et dans le monde biblique A Rome Le bâton (ou baguette) d'autorité revêtait dans le monde romain diverses formes. Il y avait par exemple le scipio eburneus des sénateurs, le bâton triomphal ou sceptrum que portait l'organisateur des jeux lors de la pompa , le cep de vigne du centurion ; le chef d'une troupe théatrâle ou le lanista des jeux de l'amphithéâtre tenaient également une baguette comme emblème de leur fonction ; une virga était encore l'insigne du Pater des adeptes du culte mithriaque4. Un bâton, porté dans la main gauche comme un sceptre, signalait le vieillard dans la comédie romaine. Le théâtre possédait en effet un répertoire de gestes et attributs symboliques stéréotypés, pour caractériser des personnages qui devaient être reconnaissables de loin dans une salle immense. De par la faveur dont jouissaient les représentations théâtrales auprès des Romains de toutes classes sociales, cela constituait une sorte de langage figuré commun à tous qui influença jusqu'à l'iconographie 5. Il existe de plus à Rome de véritables mimes juridiques : lors de la manumissio per uindictam , on touchait d'une baguette la tête de l'esclave en signe d'affranchissement ; de même, au gladiateur arrivé en fin de contrat ou libéré, était octroyée une baguette (rudis )6. Ce n'est probablement pas un hasard si l'une des toutes premières scènes où le Christ apparaît avec une baguette est la résurrection de Lazare, où l'exégèse ancienne voit le symbole de l'homme libéré du péché7. Ces scènes de la vie courante ont contribué à vulgariser le symbole de la virga , et leur influence est certainement plus importante que celle de telle ou telle image mythologique (Dionysos réveillant de son thyrse Ariane endormie ou Hermès touchant un mort de son caducée) 8. Dans la Bible En Israël, les chefs des douze tribus possédaient un bâton de commandement (Nb 17,17 ; 21,18). A partir de là s'est développé un M.DULAEY, Le bâton du Christ. 3 emploi métaphorique du mot bâton,qui peut signifier la force en général : le pouvoir politique, mais aussi le pain qui donne des forces (Jer 48,17 ; Ez 7,11 ; Ps 104,16). Plus particulièrement, la virga désigne la puissance de la parole, capable de blesser autant qu'une épée (Prov 14,3) ; aussi le prophète Isaïe déclare-t-il que le Messie frappera la terre «du bâton de sa bouche»(11, 4 : hébreu et Vulgate). Dieu est le roi d'Israël, son berger et son juge : ce sont là trois raisons pour l'imaginer muni d'un bâton (Ps 44,7 ; 23,4 ; Is 10,5…), qu'il confie, comme il se doit, aux anges qui se font ses ambasssadeurs parmi les hommes, pour accréditer leur mission (Jg 6,21). Si les anges ont en main le bâton de Dieu, «l'Ange du grand conseil», le Messie, qui de surcroît est roi, porte lui aussi un sceptre : uirga uirtutis (Ps 110,2 ; 2,9). Vers le début de notre ère, on attend volontiers un Messie qui doit être un nouveau Moïse (Dt,18,18), Messie-prêtre issu d'Aaron et Messie-Roi de la lignée de David ; il est donc logique qu'il porte un bâton : celui qui dans les mains de Moïse fut l'instrument des interventions de Dieu en faveur de son peuple (Ex 4,17), la baguette d'Aaron,symbole du sacerdoce ((Nb 17), et le sceptre. Dans le judaïsme ancien Cette symbolique du bâton demeure vivante dans le judaïsme vers le début de notre ère. Le Messie lui-même est parfois appelé bâton ou sceptre de Dieu9. Le sceptre du Messie est le bâton de commandement du patriarche Jacob-Israël, la verge d'Aaron, ou encore le bâton de Moïse, qui servit de sceptre à tous les rois d'Israël jusqu'à la fin de la royauté, époque où il est désormais “tenu en réserve” dans un lieu caché (comme l'Arche, comme le chandelier à sept branches), «car il est destiné à être dans les mains du RoiMessie»10. Ce bâton, signe de l'Alliance avec Moïse, a suscité nombre d'explications, car on tient à le distinguer d'un bâton magique. Si le bâton des Madianites porte gravées des formules magiques, sur celui de Moïse n'est inscrit que «le Nom grand et glorieux», le tétragramme divin11. La virga de Moïse n'est effectivement rien d'autre que le sceptre de Dieu : «Quant à mon sceptre, sur lequel est gravé le Nom ineffable de Dieu, et dont je me suis servi au début pour créer le M.DULAEY, Le bâton du Christ. 4 monde, je t'en ai déjà donné une réplique en ce monde», dit l'Eternel à Moïse ; tel est le bâton de la puissance divine, devant laquelle recula la mer Rouge12. Ce bâton symbolise la Parole puissante qui créa les mondes. Il est taillé dans une branche de l'arbre de vie du paradis, qui est aussi l'arbre de la Loi : quand Dieu eut désigné à Moïse l'arbre où il devait cueillir le bois qui adoucirait les eaux de Mara, Moïse, dit un Targum,«en prit une parole de da Loi »13. De fait, le sceptre de Dieu est sa parole,ainsi qu'il ressort d'un texte de Qumrân appliquant au prince de la congrégation les prophéties messianiques d'Is 11,1-4 : «Que le Seigneur t'élève vers une altitude éternelle et comme une tour fortifiée sur un rempart éminent, afin que tu frappes les peuples par la force de ta parole, et qu'avec ton sceptre tu dévastes la terre, et que, par le souffle de tes lèvres, tu tues les impies»14. Il apparaît donc que dans le judaïsme du début de notre ère, le bâton est l'insigne du Messie, qu'il a rapport avec la puissance divine et la Parole de Dieu. 2. Interprétations patristiques du bâton du Christ Bâton d'autorité et pouvoir messianique du Christ Le christianisme ancien hérite de cette symbolique. Nombreux sont les Pères qui rappellent que le bâton est le symbole du pouvoir. Irénée dit que «chez les autres hommes aussi, le bâton est signe d'autorité»; Origène parle de «la verge du pouvoir» et Hilaire écrit : «in uirga potestas est regni»15. De telles notations sont encore fréquentes au IVe siècle, sous la plume d'Augustin, de Paulin de Nole, de Grégoire d'Elvire16, et elles se transmettent jusqu'au Moyen-Age17. On interprète souvent ainsi le bâton de Moïse. Pour l'auteur(du début du IVesiècle, sans doute) du Carmen aduersus Marcionem , Moïse «armatus uirtute Dei magnalia gessit» ; Ambroise et Augustin s'expriment de façon analogue, et un résumé de la vie de Moïse placé en tête de la chaîne de Sévère d'Antioche dira encore qu'au buisson ardent, Dieu donne à Moïse «le sceptre et l'autorité» pour sauver son peuple18. Souvent, comme dans le judaïsme du début de notre ère, le Christ est dit bâton de Dieu ; Clément de Rome nomme Jésus «sceptre de la majesté de Dieu», et, pour Justin, parmi ses titres messianiques figure M.DULAEY, Le bâton du Christ. 5 celui de «bâton» ; Ephrem dit encore, en un jeu étymologique douteux, que «le Christ est appelé Nazor parce qu'en hébreu Nezer signifie sceptre, et que notre Seigneur est le fils du sceptre»19. Le développement de l'image de la virga est certainement dû à l'interprétation christologique du Ps 110, 2 («uirgam uirtutis tuae emittet Dominus ex Sion»), d'Is 11,1 (le rejeton de la souche de Jessé est appelé uirga ) et de Nb 17 (le Christ est le bâton fleuri d'Aaron) ; Irénée et le traité Sur la Pâque du Ps.Hippolyte orchestrent ces différents thèmes20. D'autres auteurs parleront plus volontiers du sceptre que tient le Messie. Pour Clément d'Alexandrie, «la prophétie attribue <au Sauveur> un bâton : c'est le bâton du pédagogue,du chef,le symbole de l'autorité»21. Le sceptre du Christ est figuré, selon Hippolyte, par le bâton dont s'arme David contre Goliath : c'est l'emblème du Messie roi et prêtre22. Aux yeux d'Origène, le sceptre de fer que possède le Christ dans le Ps 2, 9 lui vient de ce qu'il est à la fois berger des peuples et bon Pasteur23. La uirga du Messie, dira encore Cassiodore, est «l'insigne de son rang royal, ce que l'Antiquité appelait un sceptre, en désignant par là le Sauveur comme Roi et Seigneur des Puissances»24. Le bâton du Christ, antique image de la croix Quel est l'instrument et le symbole du pouvoir du Christ sur le monde, sinon la Croix ? Comme l'écrit Irénée, «la croix qui était et est opprobre pour lui—et pour nous à cause de lui—, cette croix même est son pouvoir,à savoir le signe de sa royauté» 25. L'analyse du dossier iconographique avait conclu qu'au Ve siècle la croix tendait à remplacer la virga sur les monuments ; ce sont effectivement des symboles équivalents. Ambroise de Milan unit les deux significations du bâton (pouvoir et croix), à propos de «uirga tua et baculus tuus» dans le Ps 23, 4 : «“Ton sceptre et ton bâton eux mêmes m'ont soutenu’’. Le sceptre, c'est le pouvoir souverain ; le bâton,la souffrance, c'est-à-dire l'éternelle divinité du Christ, mais aussi sa Passion temporelle»26. Les témoignages de Justin, Hippolyte, Origène, obligent à placer la virga parmi les nombreux symboles cryptiques de la croix, au même titre que le mât, l'échelle etc… Selon Justin, c'est par la croix que M.DULAEY, Le bâton du Christ. 6 Moïse fait traverser la mer Rouge aux Hébreux ; dans le Dialogue de Timothée et Aquila , le bâton de Jacob est, comme la fameuse échelle, «le symbole tout-puissant» de la croix ; pour Hippolyte, c'est parce que son bâton figurait la croix du Christ que David put vaincre Goliath ainsi armé27. Origène à son tour écrit à propos de la virga de Moïse : «Le bâton grâce auquel tout cela est accompli, grâce auquel l'Egypte est soumise et Pharaon dominé, c'est la croix du Christ, grâce à laquelle est vaincu ce monde, est défait le prince de ce monde, avec ses principautés et ses puissances»28. Il ne faudrait pas croire que cette symbolique disparaisse aux IV eVe siècles. Jérôme, Gaudence de Brescia, Grégoire d'Elvire, soulignent que le bâton de Moïse est seulement la figure de la croix du Christ29. Pour Augustin, c'est par le pouvoir de la croix que sont adoucies les eaux de Mara, et la virga d'Aaron représente elle aussi la croix ; l'évêque d'Hippone aime évoquer le rocher d'où jaillit l'eau vive, quand il est frappé à deux reprises par le bâton de Moïse : c'est le Christ, frappé à mort sur les deux bois de la croix et répandant l'Esprit Saint30. En Occident, le symbole se trouve encore au V e siècle31. Chez les Grecs, Didyme et Théodoret rappellent que le bâton de Moïse tirait son efficacité de son antitype, la croix du Christ 32. Dans le domaine syriaque, Aphraate et Ephrem développent une symbolique analogue de la virga 33. Virga oris : le bâton de la Parole Le bâton peut également, dès les origines, signifier la Parole de Dieu. Si la uirga uirtutis du Ps 109, 2 désigne habituellement le Verbe de Dieu, bâton de puissance sorti de Sion, elle renvoie aussi à «la Parole puissante que, sortant de Jérusalem, les apôtres prêchèrent partout»; telle est l'interprétation de Justin, et les Odes de Salomon en présentent une semblable34. A partir de là, la virga est le symbole de la Parole de Dieu en général. Origène affirme que le bâton dont Moïse frappe la mer Rouge est «une parole de la Loi», et Hilaire de Poitiers, justifiant ses dires par des citations bibliques soutient que «toute parole de Dieu est appelée virga »35. Ambroise de Milan écrit pareillement : «Moïse, c'est à dire le prophète, avec son bâton, c'est à dire avec la Parole de Dieu : le prêtre touche le rocher avec la parole de Dieu, l'eau coule et le peuple de Dieu boit. Le prêtre touche le M.DULAEY, Le bâton du Christ. 7 calice, l'eau ruisselle dans le calice, jaillit pour la vie éternelle, et le peuple de Dieu qui a obtenu la grâce boit»36. Pour Isidore encore la virga de Moïse est «uerbum Dei rectum, regale, plenum potestatis, insigne imperii»37. Le bâton est une figure de l'Evangile et de l'autorité du Nouveau Testament : ainsi chez Hilaire, ou chez Augustin à propos du Ps 109, 2, et ceci se transmettra encore à Quodvultdeus et Bède 38. Augustin développe à plusieurs reprises l'idée que le bâton d'Elisée, qui fut incapable dans les mains de son serviteur Gehazi, de ressusciter le fils de la Sunamite (2 R 4,29), symbolise la Loi ancienne qui ne peut donner la vie39; il est donc probable que, dans le bâton dont le Christ ressuscite Lazare dans l'iconographie, Augustin voyait un symbole de la doctrine évangélique. Pareillement, pour Zénon de Vérone, «uirga et baculus», qui sont l'appui du croyant dans le Ps 23, 4, représentent les deux Testaments40. Il aurait été surprenant que les Anciens, si férus d'exégèse symbolique, s'en soient tenus, à propos du bâton du Christ, à un matérialisme grossier. La virga que tient le Christ dans l'art paléochrétien symbolise son pouvoir messianique, exercé par la croix et la Parole ; l'interprétation s'en transmet jusqu'au Moyen-Age. Gestes et attributs symboliques sont dans une large mesure des conventions qui n'ont que le sens qu'on veut bien leur donner. L'iconographie, qui, avec ses techniques propres, est l'art de faire parler les images, rencontre ici ses limites. Dans bien des cas, seule la lecture des textes patristiques contemporains permet de comprendre la signification des représentations figurées. Dira-t-on que, pour expliquer les peintures des catacombes, les textes devraient être romains ? L'état de notre documentation exclut une pareille précision ; mais l'existence d'interprétations analogues dans des lieux fort différents de l'Empire romain du second au cinquième siècles suggère une ancienne tradition commune remontant aux origines judéochrétiennes. Notes 1 M.DULAEY,Le symbole de la baguette dans l'art paléochrétien, dans REAug 19,1973, p.3-38. M.DULAEY, Le bâton du Christ. 8 2. Ibid. p. 22 et 25. On peut encore ajouter un bord d'autel sculpté trouvé à Sbeitla (Tunisie) : De Carthage à Kairouan, Deux mille ans d'art et d'histoire en Tunisie, Catalogue de l'Exposition du Petit Palais, Paris, 20 Octobre 1982—27 Février 1983, p.183, n°237. 3. P. ARINGHI, Roma subterranea, Rome, 1651,t.2,p. 548. 4. DAREMBERG-SAGLIO, Dictionnaire des Antiquités, s. v. scipio ; sceptrum ; virga ; vitis . R. TURCAN, Mithra et le mithriacisme, Paris,1981, p.90. Aux indications bibliographiques de l'article cité note 1, ajouter : J. DANIELOU, Etudes d'exégèse judéochrétienne, Paris, 1966, p. 142-144 ; R. GRYSON, Le thème du bâton d'Aaron dans l'œuvre de Saint Ambroise, dans REAug 26,1980, p. 29-44. ThWNT, s.v. ,c. 966-970 (E. Schneider) ; 5. S. CHARITONIDES, L. KAHIL, R. GINOUVES,Les mosaïques de la maison du Ménandre , p. 39, n.13 pl. 3, 1 ; 38, n. 4. Fl. DUPONT, L'acteur Roi, Paris, 1985, p. 82-83 ; 19 suiv. 6. G.VILLE,La gladiature en Occident des origines à la mort de Domitien, Paris- Rome, 1981, p. 325-327 ; 369-370. 7. IREN. haer. 5,13,1 (SC 153, p.164,12) ; AVG.tract.Ioh. 22,7 (BA 72, p. 332-333) ; cf aussi tract. 49,3 et 24. 8. R.TURCAN, Les sarcophages à représentations dionysiaques, Paris,1961 : sarcophage de Pise. DAREMBERG—SAGLIO, s.v. cabire, fig.915,col.772. 9. Tg de Nb 24,17 (SC 261,p.237). Textes midrashiques dans M. J. BRIERRE- NARBONNE, L'interprétation des prophéties messianiques selon le Midrash, Paris, 1935, p. 34-35 ; 44 et 121. Document de Damas 7,18-21. 10. Strack-Billerbeck 4, 457 ; M. J. BRIERRE-NARBONNE, Les prophéties messianiques de l'Ancien Testament dans la littérature juive, Paris, 1933, p. 40 : à la fin des temps viennent Elie et le Messie, «ils portent dans leurs mains la verge d'Aaron et le vase renfermant l'huile du sacrement». Midrash Rabbah Nb 18. 11. Ps. PHIL. ant. bibl. 19,11 (SC 229, p. 162, 70) ; Tg Ex 2,21 (SC 256, p. 25) ; Tg Nb 22,7 (SC 261, p.209) ; Tg Ex 4, 20 et 15,24 (p. 39;129). 12. Midrash Petirat Moshah (éd. Jellinek, Bet-ha-Midrash, p.120-121) ; 13. Ps. PHIL.ant.bibl. 11,15 (p. 124, 81) ; Tg Nb 2, 21 (p. 25) ; Tg Ex 15, 25 (p.128). 14. J.T. MILIK,Discoveries in the Judean Desert,Qumran Cave 1, Oxford,1955, p.128. 15. IREN.dem. 59 (SC 62,p.124) ; ORIG.in Nb 27 (SC 29, p.546) ; HIL. myst. 1,31 (SC 19 b, p.124) ; in Mt 10,5 (SC 254, p.222, 21). 16. AVG.ser. 6,7 (CC 41, p. 65, 104) ; PAVL.N.carm. 19,608sq(CSEL 30, 2, p. 139) ; GREG.I.in Ct 4,27(CC 69,p.206,208) ; HIER.in Is. 4(11,1-3),CC 73,p. 147,11. L. GINZBERG,The L M.DULAEY, Le bâton du Christ. 9 17. CAES.ser.112,4(CC 103, p. 463) ; BERENG.in apoc. 11,1(PL 17,1068). 18. carm.adu.Marc. 3,54 (CC 2,p.1435) ; R.M. TONNEAU, Moïse dans la tradition syriaque, dans Moïse, l'homme de l'Alliance, Tournai,1955, p.257. 19. CLEM.R.cor.16,2(SC 167, p.124) ; JUST. dial. 86,1-2; 100,4; 126,1(éd.Archambauld, p. 62 ; 122 ; 246) ; EPHREM,diatess. 3,9 (SC 121, p. 86). 20. IREN.dem. 59 ; HIPP.(?),pasc. 35 (SC 27, p.158-159). 21. CLEM.A.paed.1,61,2 (SC 70,p.218). 22. HIPP.De Dauid et Goliath 12,2 (CSCO 264, p.15). 23. ORIG.in Ps 2,9(PG 12,1112A). 24. CASSIOD.in Ps 44, 7 (CC 97, p. 407,197) ; in Ps 109, 2 (CC 98, p.1008,106). 25. IREN.dem. 56(p.120). 26. AMBR.sacr. 5, 13 (SC 25b,p. 126). 27. JUST.dial. 138, 2(Archambauld, p. 296) ; HIPP. : note 22. Dial. Tim.Aquila (F. C. CONYBEARE, Anecdota Oxoniensia, Oxford, 1898, p. 79). 28. ORIG.in Ex 4, 6(SC 321, p. 130,7). 29. HIER.in Ps 139,10 (CC 78,p. 300,18) ; GAVD.tract.1,13 (CSEL 68,p.21,80) ; GREG.I.tract.15,10 (CC 69, p.114,70) ; 9,19 (p.75,171). 30. AVG.c. Faust.12, 30 (CSEL 25, p. 358, 8) ; enarr. ps. 77,13 (CC 39, p. 1078, 25) ; tract. Ioh. 26,12 ; 28,9… (CC 36, p. 266, 17 ; 283, 46) ; Ps. AVG. ser. 31(PL 39,1805). 31. QUODVULTD.prom. 1,38,55 (SC 101, p. 277); Ps. CHRY. adu.Iud. (PG 61, 855A) ; CAES. ser. 112,4 (CC 103, p. 463). 32. Références dans DSp, s.v.croix (mystère de la), c.2616-2617). 33. APHRAAT.dem. 4, 6 (PS 1, p. 150 ; 147) ; EPHREM,diatess. 20, 38-39 (SC 121, p. 370-371) ; 4, 12(p. 100) ; in Nb 16(Assemani, t. 1, p. 218A ; 219C). 34. JUST.1 apol. 45, 2-5 (Archambauld, p. 92-95) ; dial. 83, 2-4 (p. 48-51) ; Odes de Salomon 29, 8-9 (E. ERBETTA, Gli Apocrifi des NT, I,1, p. 647). 35. ORIG. in Ex 5, 4 (SC 321, p. 168, 39) ; HIL. in Ps 2, 36-37 (CSEL 22, p. 64). 36. AMBR.sacr. 5, 3 (SC 25b, p. 122). 37. ISID.quaest. Ex. 12(PL 83, 292). 38. HIL.(cf note 35 : p. 64, 2 sq) ; AVG. ciu. 17,17(BA 36, p. 440). QUODVULT. prom. 1, 35, 48(p. 260) ; BED. in Pt 17 (PL 91,367). 39. AVG.c.Faust. 12, 35(CSEL 25, p. 362, 1) ; enarr. ps. 70, 1, 19 ( CC 39, p. 957, 74) ; ser. 26, 11(CC 41, p. 355, 6 ) ; ser. 128,7. 40. ZEN.tract.1,37 (CC 22, p.102, 66 sq ).