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La vaccination est parfois impossible
Les personnes à risque ne peuvent pas toujours se faire vacciner contre la grippe. Le
vaccin ne peut par exemple pas être administré aux nourrissons de moins de six mois,
bien qu’ils aient un risque élevé de complications. Chez d’autres personnes, le vaccin
ne procure qu’une protection partielle : seules 30 à 50 % des personnes âgées
vaccinées sont suffisamment protégées pour éviter une infection, elles sont toutefois
protégées contre les complications.
Se faire vacciner en automne pour être protégé tout l’hiver
Le vaccin antigrippal utilisé en Suisse contient des fragments de virus grippaux, qui ne
risquent pas de déclencher la maladie, mais pouvant engendrer des effets indésirables.
Les réactions locales telles que les rougeurs et les démangeaisons à l’endroit de
l’injection disparaissent généralement après un ou deux jours. Une légère fièvre, des
douleurs musculaires ou une sensation de malaise sont possibles dans de rares cas.
Les virus grippaux évoluant en permanence sur le plan génétique et la protection
n’étant efficace que durant quatre à six mois, la vaccination doit être renouvelée chaque
année, idéalement entre mi-octobre et mi-novembre. Il est certes possible de se faire
vacciner ultérieurement, mais il faut attendre deux semaines après l’administration du
vaccin pour atteindre une protection optimale. La vague de grippe sévit généralement
durant plusieurs semaines entre les mois de décembre et de mars.
Mieux vaut se rétablir chez soi que d’aller travailler malade
Le virus peut se transmettre directement par l’intermédiaire de gouttelettes véhiculées
lorsqu’une personne malade éternue, tousse ou parle, ou indirectement par contact
avec des surfaces contaminées sur lesquelles les virus conservent leur potentiel de
contagion pendant un certain temps (p. ex., poignée de porte, écran tactile). Les
personnes infectées sont contagieuses avant même l’apparition des premiers
symptômes et le restent jusqu’à cinq jours après la déclaration de la maladie. C’est
pourquoi, il est important en cas de symptômes grippaux que les professionnels de
santé ne travaillent pas et restent chez eux.
Les mesures d’hygiène (éternuer dans un mouchoir ou dans sa manche, se laver
régulièrement les mains, etc.) limitent les risques d’infection. Seule une vaccination
antigrippale ou le port d’un masque (en cas de contact avec des patientes et des
patients) permettent cependant d’atteindre une protection optimale – pour soi-même, sa
famille et les patientes et les patients.
État : 17 septembre 2013.