Système digestif et nutrition

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Système digestif et nutrition
• Organes du tube digestif:
– dégrade les aliments pour qu’ils soient absorbés
• Organes annexes:
– produisent des sécrétions qui assurent la digestion
• Masse de tissu musculaire strié
• Contient les papilles gustatives
Langue
•
Rôle:
– mélange la nourriture avec la salive
– organe du goût
– participe à la parole
Dr. Michel Hunkeler
Av. Gare 1
2000 Neuchâtel
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Dents
La dent est une structure vivante, elle vascularisée et innervée.
La couronne contient la chambre pulpaire entourée de dentine et protégée par une couche
d ’émail. Cette couche de haute résistance protège la dent contre les sensibilités et les différentes
agressions du milieu buccal..
La racine comporte les canaux qui sont entourés de dentine. Chaque canal possède des
ramifications appelées tubuli dentinaires et contenant des filets nerveux.
La dentition adulte comporte 32 dents: 8 incisives, 4 canines, 8 prémolaires, 12 molaires.
La denture de l'enfant comporte 20 dents (dents de lait), soit 8 incisives, 4 canines, 8 molaires.
La perte des premières dents de lait chez l'enfant a lieu vers l'âge de 6 ans.
Accident dentaire
Dent de lait
• Les dents de lait peuvent provoquer des lésions aux dents définitives qui n'ont pas encore fait
leur éruption.
• Fractures de la couronne d'une dent:
Plus la partie cassée de la dent est importante, plus il est urgent de consulter le médecindentiste.
• Luxations dentaires (ébranlement de la dent):
Un traitement n'est pas urgent (consulter le médecin-dentiste dans les jours qui suivent).
• Dents déplacées:
Dans ce cas, il est urgent de procéder à un traitement. Les dents concernées doivent être
remises à leur juste place le plus rapidement possible.
• Dents extraites:
Il n'est pas urgent de procéder à un traitement étant donné que la plupart du temps il n'est pas
utile de remettre une dent de lait en place (consulter le médecin-dentiste dans les jours
suivants).
• Dents enfoncées:
Un traitement n'est pas toujours nécessaire. Mais il faut consulter un médecin-dentiste dans
tous les cas! (Risque élevé pour la denture définitive!)
Accident dentaire
Dents permanentes
• Les chances de maintenir des dents permanentes accidentées sont augmentées par une
intervention rapide et correcte (si possible dans les 1 à 2 heures qui suivent).
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• Fractures de la couronne d'une dent:
Plus la partie cassée de la dent est importante, plus il est urgent de consulter le médecindentiste (traitement au cours des heures qui suivent).
• Luxations dentaires (ébranlement de la dent) et dents déplacées:
Il est urgent de procéder à un traitement. La dent doit être remise à sa place le plus rapidement
possible. Il est éventuellement nécessaire de la maintenir au moyen d'une attelle.
• Dents extraites:
Lorsque les conditions sont favorables, il est possible qu'une dent extraite soit remise en place
avec succès; pour cette raison, il faut tremper la dent extraite dans du lait et se rendre le plus
rapidement possible chez le médecin-dentiste. Ne toucher la dent que par la couronne! S'il n'y
a pas de lait, transporter la dent dans un mouchoir humide (jamais en papier!). Ne pas nettoyer
ni désinfecter la dent.
• Dents enfoncées:
Il est urgent de consulter un médecin-dentiste. La dent doit être remise à sa place le plus
rapidement possible. Elle doit éventuellement être maintenue au moyen d'une attelle.
Glandes salivaires et salive
• Production environ 1 litre de salive/j
• Sécrétion stimulée par les aliments en particulier par l ’intermédiaires de chimiorécepteurs
(acides: agrumes, vinaigre..)
• Composée surtout d ’eau, acide, contient des enzymes, des anticorps
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Déglutition : Œsophage
• Tube d ’environ 25 cm, reliant le pharynx à l ’estomac
• Absorption de quelques substances (alcool, certains médicaments)
• Digestion mécanique, mélange de la nourriture au suc gastrique
• Digestion chimique: la pepsine commence la digestion des protéines
Estomac
•
•
•
•
Rôle de réservoir temporaire
Le bol alimentaire se mélange au suc gastrique et forme le chyme
Mesure 15-25 cm
A vide volume de 50 ml, peut atteindre 4 litres
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Histologie gastrique
• Cellules des glandes gastriques:
– Cellules à mucus
– Cellules pariétales: sécrètent de l’acide chlorhydrique (PH de l’estomac de 1,5-3,5) et le
facteur intrinsèque (permet l’absorption de la vitamine B12 dans l’intestin grêle.
– Cellules principales: produisent le pepsine
– Endocrinocytes: cellules libérant des hormones et autres substances (histamine, gastrine,
endorphines, sérotonine..)
L’intestin grêle
•
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•
•
Organe principal de la digestion
Principal organe où se passe l’absorption des aliments
Diamètre de 2,5 cm
Mesure environ 7 m chez le cadavre, moins in vivo (2 m) à cause de la contraction musculaire
3 zones:
– Duodénum
– jéjunum
– iléon
Grande surface d ’absorption (longueur, plis, villosités, microvillosités)
Surface de l ’intestin de 200 m2
La plus grande partie de l ’absorption se fait dans la première partie de l ’intestin
Le chyme traverse l ’intestin grêle en 3-6 h
C ’est dans l ’intestin grêle que pratiquement tous les nutriments sont absorbés
L ’iléon récupère une partie des sels biliaires
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Le gros intestin
• Appendice:
– contient du tissu lymphatique: rôle de défense de l ’organisme
– Zone, vu sa position, d ’accumulation et de prolifération des bactéries intestinales
– Risque d ’inflammation (appendicite)
• Epithélium riche en cellule produisant du mucus ayant un rôle lubrifiant
• Absorbe quelques vitamines synthétisées par les bactéries (vitamine B et K)
• Absorbe presque toute l ’eau restant dans les selles
• Organe permettant l ’élimination des selles
Les organes annexes
•
•
•
Foie
Vésicule biliaire
Pancréas
Foie et vésicule biliaire
• Plus grosse glande de l ’organisme
• Se trouve dans l ’hypochondre droit
• Pèse environ 1,5 kg
• Produit la bile
• Rôle de filtre et de traitement des nutriment venant de la circulation digestive par la veine
porte
• La bile:
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– solution alcaline contenant entre autre des sels biliaires (acide cholique) et des
phospholipides
– Permet d ’émulsionner les graisses facilitant leur absorption
Pancréas
• Glandes jouant un rôle dans la digestion et de production d ’hormones (insuline)
• Suc pancréatique:
– 1200 ml/j
– neutralise le chyme acide
– produit des enzymes protéolytiques
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Nutrition
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•
Nécessité des aliments pour:
– croissance
– entretien et réparation des tissus
– production d ’énergie
L ’organisme a le pouvoir de modifier un type de molécule en un autre, en particulier dans le
foie.
Au moins 50 molécules ne peuvent pas être synthétisées par l ’organisme.
Elles sont indispensables dans l ’alimentation: nutriments essentiels.
A partir des nutriments essentiels l ’organisme peut produire toutes les molécules nécessaires
au fonctionnement de l ’organisme
6 groupes de nutriments essentiels:
– glucides
– lipides
– protéines
– vitamines
– minéraux
– eau
Nutrition lors de l ’activité sportive
• Très grandes variétés de besoins selon les personne et les sports
Glucides
• Proviennent essentiellement des végétaux:
– fruits
– betterave
– canne à sucre
– miel
– lait
• L ’amidon (polysaccharide):
– céréales
– légumineuse
– pomme de terre
• Cellulose:
– polysaccharide
– Végétaux
– N ’est pas absorbé par l ’organisme (chez l ’homme) mais fournit les fibres alimentaires
nécessaires au transit intestinal
•
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• Glucose:
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•
– Forme finale des glucides utilisés par la cellule
– Pratiquement la seule source d ’énergie pour les globules rouges et les neurones
– La concentration sanguine du glucose est réglée de façon précise pour que l ’apport au
cerveau reste suffisant (insuline originaire du pancréas)
– Lors d ’excès de glucose dans le sang, il est stocké dans le foie et le muscle en glycogène
L ’organisme peut utiliser les lipides et les protéines comme source d ’énergie
Il faut environ 100 grammes de glucides par jour au minimum pour maintenir la glycémie
Carburant essentiel lors de l ’exercice intense
Les recommandations sont de 125-175 grammes de glucides par jour
La préférence va aux glucides complexes (fruits, pommes de terre...)
Aux USA la consommation quotidienne moyenne de glucides est de 300 g/j
Glucides et sport
•
Recommandation:
– plus de 50% de la ration calorique doit être constituée de glucides
– 55-65% chez le sportif d ’endurance
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Surcharge en glycogène
• Régime hyperglucidique pendant 3 jours double les stocks de glycogène musculaire
• Apport de glucide durant l ’effort intéressant au-delà de 1h30 à 2h
• Attention à l ’hypoglycémie réactionnelle dans les 15 à 45 minutes avant l ’effort.
Lipides
• Dans l ’alimentation on trouve surtout: triglycérides, cholestérol, phospholipides
• Les œufs (jaune), la viande et les produits laitiers sont les principales sources de lipides
• L ’acide linoléique est un acide gras essentiel:
– il ne peut pas être synthétisé par le foie
– il entre dans la composition de la lécithine (composition cellulaire et dans la bile)
– Se trouve dans le foie, les jaunes d ’œuf, le soja
• Donne une impression de satiété
• Aide l’organisme à absorber les vitamines liposolubles
• Les phospholipides forment les gaines de myéline et toutes les membranes cellulaires
• Les réserves de graisses sous-cutanées servent de couche isolante
• Constitue le premier substrat énergétique
• Enveloppent des organes vitaux (protection)
• Participe aux transport des vitamines
• Participent à la synthèse de certaines hormones
• Recommandation: 30% de l ’apport énergétique constitué de lipides au
maximum
• Pas plus de 10% de graisse saturées ou 25 g/j
• Pas plus de 200 mg de cholestérol (1 jaune d ’œuf)
• Acides gras saturé: aucune double liaison carbone, plus riche en hydrogène,
lipides associés aux maladie cardio-vasculaire.
• Acides gras insaturé: possèdent plusieurs doubles liaisons carbones
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Protéines
• Surtout de provenance animale (viandes, lait, œufs)
• 8 acides aminés essentiels
•
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•
•
•
•
•
•
•
Constitue le principal matériel de la structure cellulaire
Nécessaire à la croissance et à la reconstitution des tissus
Nécessaire à la synthèse de l ’hémoglobine, des enzymes, de plusieurs hormones
Rôle dans la pression osmotique du plasma
Synthèse des anticorps
Energie
Tous les acides aminés nécessaires à la fabrication d ’une protéine doivent être présents au
même moment dans la cellule
Il faut un apport énergétique suffisant en glucides et lipides pour ne pas avoir besoin d ’utiliser
les protéines pour fournir de l ’énergie
La synthèse et la dégradation des protéines sont équilibrés chez la personne saine
Les hormones ( hormone de croissance, hormones sexuelles) accélèrent la synthèse des
protéines
L ’athlète a un besoin en protéines et acides aminés accrus
Un athlète s’entraînant en force augmente ses besoins à 1,4-1,8 g/kg (régénération musculaire)
Les athlètes en endurance 1,2-1,4 g/Kg
Risque de perturbation de la fonction rénale en cas d ’excès
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Obésité
• Excès de masse grasse résultant d’un déséquilibre entre l ’apport calorique et les dépenses
énergétiques
• Le déséquilibre dépend entre autre:
– hérédité
– sédentarité
– arrêt du tabac
– facteurs hormonaux
– culture alimentaire
• Mécanisme mal compris:
– déséquilibre entre la faim et la satiété
– Augmentation du nombres de cellules adipeuses durant l ’enfance puis remplissage des
cellules à l ’âge adulte
– Les obèses emmagasinent les lipides avec plus d ’efficacité
– Les lipides sont le pire ennemi de l ’obèse (1000kj de glucides à stocker brûle 230 kj,
1000kj de lipides seulement 30kj)
• Définition de l ’obésité:
– BMI: poids/taille2
• BMI de 18 à 25 poids normal
• BMI de 25 à 30 surpoids
• BMI de 30 et plus obésité
• Autres critères:
mesure du tour de taille
– pathologique si plus de 100cm chez l ’homme et plus de 90 cm chez la femme
• Problème de santé public:
• Augmentation du nombre d obèse de 10-40% par année en Europe
• Représente 70 milliards de dollars des dépenses de santé aux USA
• Coût médicaux d ’un obèse 44% plus élevé que la moyenne en Californie
• Touche les enfants avec 10% d ’enfant obèse entre 10 mois et 8 ans contre 3% attendu
• 50% des enfants obèses le resteront à l ’âge adulte
• Rechercher les causes de cette obésité:
– facteurs héréditaires
– activité physique
– comportement alimentaire
• Ensemble de maladie aboutissant à un excès de poids
• L ’obésité est une maladie car elle augmente les risques médicaux:
– diabète
– hyperlipidémies
– hypertension artérielle
– Risques cardio-vasculaire (un surpoids de 10-30% augmente le risque d ’infarctus de 2)
• Problèmes respiratoires:
– limitation de la mobilité du thorax
– Syndrome d ’apnée du sommeil
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• Problèmes hépatiques:
– Stéatose
– Augmentation du risque de calcul vésiculaire de 6 si BMI plus grand que 32 kg/m2
• Perturbations des cycles chez la femme
• Surcharge articulaire (augmentation de l ’arthrose, surtout des genoux)
• Augmentation du risque de hernie discale et de douleurs lombaires
• Protection contre l ’ostéoporose
• Lésion cutanées (macération)
• Risque opératoire
• Accumulation de substance toxique tel que le DDT
• Troubles psychologiques
• Traitement difficile
• Actuellement approche pluridisciplinaire:
– nutritionniste
– endocrinologue
– psychiatre
– maître d ’éducation physique
– …...
• Médicaments: limités et toujours en association avec un régime (xenical, hormones
thyroïdienne, diurétiques, laxatifs, ..)
• Chirurgie:
– by pass gastrique
– Anneau, ballon gastrique
• Prévention:
– Repas à heures fixes
– Alimentation variée
– Activité physique (brûle des calories et la masse musculaire consomme plus d ’énergie au
repos que le tissu graisseux)
Petit Test :
Le matin, je n'ai pas envie de manger
Vrai Faux
J'adore et mange souvent des frites, chips,
friands, charcuteries, ou viennoiseries
Vrai Faux
Je ne mange pas beaucoup de pain
(en tout cas pas à chaque repas)
Vrai Faux
Je ne mange pas beaucoup de poissons
Vrai Faux
Je mange moins de 2 fruits par jour
Vrai Faux
Je bois souvent des sodas et autres boissons
sucrées même pendant les repas
Vrai Faux
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Je n'aime plus le lait et je ne mange pas ou
peu de fromage blanc ou yaourt
Vrai Faux
Je grignote souvent et notamment devant la télévision
Vrai Faux
D'ailleurs je mange souvent devant la télévision même pendant mes repas
Vrai Faux
Evalue tes réponses
Tu as répondu "vrai" à 3 réponses : C'est bien... Tu as une bonne façon de
t'alimenter. Tu peux facilement corriger tes erreurs.
Tu as répondu "vrai" à 4 réponses : Attention, tu es sur la mauvaise voie ! Il est
temps de faire un effort et de corriger tes mauvaises habitudes alimentaires. Courage !!
Tu as répondu "vrai" à 5 réponses ou plus : Alerte ! Il est urgent de modifier ton
comportement alimentaire et apprendre à te nourrir
correctement. Tu dois en parler avec tes parents ou ton médecin de famille qui pourront
t'aider
Apport calorique/j
Enfants de 1 à 3 ans
1200 Calories
Enfants de 4 à 12 ans
de 1700 à 2000 Calories
Adolescentes (13-19 ans)
2100 Calories
Adolescents (13-19 ans)
2600 Calories
Femme adulte
2000 Calories
Homme adulte
2500 Calories
Sur 2 000 calories apportées par l'alimentation :
1 200 servent le métabolisme de base ;
150 calories sont utilisées pour la régulation thermique ;
200 sont utilisées pour la digestion (thermogenèse alimentaire) ;
450 calories sont brûlées par l'exercice musculaire
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Les erreurs sur l’obésité
• Les diurétiques
• Régimes à la mode (produits spécifiques, régimes incomplets…)
• Anorexigènes: dérivés des amphétamines, crée des dépendances,
Vitamines
• Les vitamines doivent être présentes en quantité infime dans la nutrition pour assurer la
•
•
•
•
•
•
•
croissance et garder l ’organisme en bonne santé.
Aucun apport énergétique
Nécessaire à l ’utilisation des glucides, lipides, protéines
La majorité des vitamines ne sont pas produites par l ’organisme
Se trouvent dans tout les aliments mais aucun aliment ne les contient toutes
Les vitamines D (peau), B (côlon), K (côlon) peuvent être synthétisée par l ’organisme
Le béta-carotène peut être transformé en vitamine A
Vitamines hydrosolubles
– absorbées avec l ’eau dans le tube digestif
– excrétées dans l ’urine si pas nécessaires
– B (sauf B12) et C
• Liposolubles:
– absorbées en même temps que les lipides
– s ’accumulent dans l ’organisme et peuvent provoquer des troubles physiologiques
– A, D, E, K
Vitamine A
• Rétinol : C'est la forme active de la vitamine A, elle est directement assimilable par le corps.
• Provitamine A : Il s'agit ici d'un précurseur de la vitamine A dont le plus connu est le bêtacarotène. Cette provitamine A est transformée par l'intestin en rétinol utilisable par le corps.
• Origine Animale : Sous forme de rétinol, la Vitamine A est présente dans le foie de nombreux
produits animaux, en particulier les poissons, le veau, le porc ainsi que dans le lait et ses
dérivés et le jaune d'œuf.
• Origine Végétale : Sous forme de Provitamine A, la Vitamine A est présente dans de nombreux
végétaux dont la teneur en bêta-carotène est proportionnelle à l'intensité de la couleur.
• Vision : Notre œil est constitué de pigments qui contiennent de la vitamine A. Cette vitamine
est consommée par l'influx nerveux véhiculé par le nerf optique. Un apport en vitamine A est
donc indispensable pour assurer une bonne vision.
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• Tissus : La vitamine A favorise le développement des tissus épithéliaux tels que la cornée,
l'intestin et les voies respiratoires. Elle a également un effet bénéfique sur la peau en favorisant
la cicatrisation et en prévenant les affections dermatologiques telles que l'acné.
Autres actions sur la croissance, les défenses immunitaires
• BESOINS QUOTIDIENS
• Enfants : 0,5 mg
• Adolescents : 0,7 mg
• Hommes : 1 mg
• Femmes : 0,8 mg
• Femmes enceintes : 1 mg
• Femmes allaitantes : 1,2 mg
•Carence:
Troubles de la vision nocturne : La baisse de la vision nocturne est un symptôme caractéristique
de la carence en vitamine A.
• Opacité de la cornée : La baisse de la vision nocturne est souvent accompagnée d'un
dessèchement de la cornée qui dans les cas les plus graves peuvent conduire à un
épaississement de cette même cornée pouvant aller jusqu'à la cécité.
• Problèmes de croissance osseuse : Altération de la croissance osseuse produisant un arrêt de la
croissance chez l'enfant.
• Hypervitaminose:
• La vitamine A étant liposoluble, il existe un véritable risque d'affections dues à une prise
excessive de cette vitamine, en particulier sous forme de cocktails polyvitaminiques.
Des symptômes de cet excès peuvent alors se manifester :
• Troubles de la vision : Dédoublement de la vision des objets.
• Douleurs au os.
• Dessèchement de la peau.
• Maux de tête.
• Vomissements.
• Perte des cheveux.
Vitamine B1
• Thiamine, Neurine
• Assimilation des sucres : La Vitamine B1 est nécessaire à la formation d'un enzyme qui joue
un rôle important dans le métabolisme des glucides et par la même dans la croissance.
• Facteur d'appétit : La Vitamine B1 stimule la formation d'un enzyme qui participe à
l'assimilation de la nourriture, favorisant ainsi l'appétit.
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• Equilibre nerveux : La Vitamine B1 favorise le bon fonctionnement du système nerveux,
stimulant les fonctions cérébrales et la mémoire
•
Enfants : 1,2 mg
• Adolescents : 1,3 mg
• Hommes : 1,5 mg
• Femmes : 1,3 mg
• Femmes enceintes : 1,8 mg
• Femmes allaitantes : 1,8 mg
• Il est rare de constater une carence en vitamine B1 car elle est présente hiver comme été dans
de nombreux aliments, mais du fait de sa solubilité dans l'eau, notre corps ne l'emmagasine pas
ce qui nous oblige à en consommer quotidiennement
Il existe toutefois des groupes à risque, ce sont :
• Les personnes présentant un déficit d'absorption,
• Les alcooliques,
• Les gros consommateurs de thé ou de café,
• Les personnes âgées.
• Carence:
• Béribéri : Cette maladie est la forme la plus grave produite par une carence en Vitamine B1,
elle a heureusement pratiquement disparue aujourd'hui. Elle se manifeste par une perte de
poids, de l'anxiété, des difficultés respiratoires, des palpitations et une insuffisance cardiaque
qui peut entraîner la mort.
• Perturbation du système nerveux : cette perturbation dans sa forme extrême peut entraîner
une paralysie.
• Troubles de la mémoire.
• Fatigue.
• Maux de tête.
• Irritabilité.
• Palpitations.
• Essoufflement.
Vitamine B2
• Riboflavine
• Equilibre Nutritif : en intervenant sur le métabolisme des glucides, lipides et protéines, la
Vitamine B2 participe à la transformation de nos aliments en énergie.
• Facteur de croissance.
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• Santé de la peau.
• Hygiène de la vue : en association avec la Vitamine A, la Vitamine B2 est liée au bon
fonctionnement du nerf optique et de notre vision.
• • Enfants : 1 mg
• Adolescents : 1,4 mg
• Hommes : 1,6 mg
• Femmes : 1,5 mg
• Femmes enceintes : 1,7 mg
• Femmes allaitantes : 1,8 mg
• Carence:
• Inflammation de la langue : La langue devient lisse et brillante, d'une couleur rouge sombre
produisant une perte significative du goût.
• Altération des lèvres : lèvres lisses, brillantes, d'un rouge sombre, sèches et fissurées.
• Altération cutanée : altération de la peau sur le nez, les joues, le menton et le front.
• Lésions oculaires : les yeux deviennent irritables, avec l'apparition de vaisseaux sanguins
suivis d'une vascularisation de la cornée pouvant provoquer, dans les cas extrêmes, une opacité
du cristallin.
• Altération des phanères : il s'agit ici d'une altération des ongles et des cheveux qui
deviennent ternes et cassants.
• Il n'existe pas d'effets connus dus à une surdose de vitamine B2 car l'excès est éliminé par les
urines, toutefois une prise excessive de cette vitamine peut entraîner :
• Démangeaison.
• Nausées.
• Faiblesse musculaire.
• Engourdissement.
Vitamine B3
• Vitamine PP - Niacine
• L'apport journalier moyen est de 20mg
• Sources en mg pour 100g
Levure de bière 38
· Levure de boulanger 37
· café instantané 31
· Foie d'agneau (frit) 25
· cacahuètes grillées et salées 17
· Foie de veau, boeuf (frit) 17
· Paprika 15
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· Poulet rôti avec peau 14
· Thon (en conserve) 13
· Saumon (au four, grillé) 10
• Carence d'intensité moyenne :
– · Perte de l'appétit
· Fatigue
· Céphalées, vertiges
· Hyper réactivité des parties exposées au soleil
· Fluctuation de l'humeur, perte du sens de l'humour
• Pellagre (carence sévère) : cette pathologie se traduit par une carence en vitamine B3 et en
tryptophane. Elle atteint les sujets dont l'alimentation de base est constituée de maïs.
• Signes cliniques
– · Dermites (érythèmes rouges foncé sur les parties de peau exposées à la lumière)
· Troubles digestifs (inflammation des muqueuses de la bouche, muqueuses gastrique et
intestinale, diarrhées)
· Troubles psychiatriques (délire, confusion, dépression)
· Décès en l'absence de traitement
• Des doses massives provoqueront :
– · Hyperglycémie
· Vasodilatation cutanée
· Lésions hépatiques
· Goutte
Vitamine B9
• acide folique
– L'apport journalier moyen est de 0,4mg c'est à dire 400µg
Sources en mg pour 100g
· Levure 4090
· Foie de poulet (cuit) 770
· Poulet (cuit) 380
· Germes de blé 330
· Epinards frais 195
· Jaune d'œufs (cru) 185
· Brocolis 35
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• Carence
– · Fatigue, asthénie
· Baisse des capacités de mémorisation et de concentration
· Troubles du sommeil, irritabilité, altération de l'humeur
· Neuropathie périphérique, scléroses de la moelle, dépression, démence
· Anémie mégaloblastique macrocytaire
· Lésion pré-cancéreuse (utérus, poumon)
· Convulsions
•
Carence aiguë : elle survient après une administration de médicaments antifoliques
(méthotrexate)
– · Troubles gastro-intestinaux
· Anorexie
· Nausées, Diarrhées
· Ulcération de la bouche et des muqueuses
· Dermite
Vitamine B12
•
Cobalamine
• L'intégrité du système nerveux : une carence en B12 entraîne une dégénérescence du système
nerveux.
• · L'efficacité du système immunitaire, et en particulier la sécrétion d'anticorps.
• · La synthèse de méthionine : la B12 transfert son groupe méthyle à l'homo cystéine et la
transforme ainsi en méthionine, acide aminé très utilisé par le corps.
• L'apport journalier moyen est de 3 à 6 mg.
• Sources en mg pour 100g
· Foie de bœuf 1100
· Foie de mouton 650
· Foie de veau 600
· Rognons de bœuf 350
· Rognons de veau 250
· Foie de volaille 200
Carence:
• Anémie macrocytaire (pâleur, ictère, température et essoufflement)
· Atteinte neurologique : troubles de la mémoire, dépression, troubles de la coordination et de
la marche, poly neuropathie.
· Atteintes de la peau et des muqueuses : glossite (inflammation de la langue), pigmentation
anormale de la peau, chute et blanchissement des cheveux.
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Vitamine C
• Origine Animale : La Vitamine C est présente surtout dans les foies d'animaux et dans la chair
de certains poissons comme le saumon, le thon ou l'anguille.
• Origine Végétale : La Vitamine C est présente dans pratiquement tous les végétaux. On la
rencontre dans le persil, le piment, le poivron et surtout dans les agrumes et dans de nombreux
fruits qui, consommés crus, conservent au maximum cette vitamine qui est en partie détruite
par la chaleur lors de la cuisson des légumes.
• Freine le vieillissement des cellules : par son action anti-oxydante, la Vitamine C bloque
l'effet néfaste des radicaux libres, elle a de plus une action régénérante sur la Vitamine E,
retardant ainsi le vieillissement de nos cellules.
• Favorise l'entretien des tissus : la Vitamine C favorise la formation du collagène, cette
protéine joue un rôle important dans la construction et l'entretien des tissus tels que la peau, les
cartilages, les vaisseaux sanguins, les os et les dents.
• Accélère la cicatrisation : Par son rôle déterminant dans l'entretien des tissus, la Vitamine C
favorise par là-même la cicatrisation.
• Prévention du cancer : en association avec la Vitamine E, la Vitamine C intervient comme un
facteur important retardant l'apparition de certains cancers.
• Augmente la résistance aux infections : la vitamine C favorise la synthèse des défenses
immunitaire contre l'invasion microbienne et virale de nos cellules.
• Nettoyant de l'organisme : la vitamine C favorise l'élimination d'agents polluants néfastes au
bon fonctionnement de l'organisme, tels que : pesticides, métaux lourds, monoxydes de
carbone, dioxyde de soufre ainsi que toutes les toxines produites par notre corps.
• Combat l'anémie : La vitamine C favorise l'absorption du fer par l'intestin, favorisant la
formation des globules rouges.
• Enfants : 60 mg
• Adolescents : 100 mg
•
Hommes : 100 mg
•
Femmes : 100 mg
•
Femmes enceintes : 120 mg
• Femmes allaitantes : 130 mg
• Fumeurs : 120 mg
• Carence:
Le scorbut : forme la plus grave de carence en Vitamine C. Elle touchait autrefois surtout les
marins au long cours, les prisonniers et les personnes ayant une alimentation pauvre en fruits
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et légumes. Elle se manifeste par des hémorragies au niveau de la peau et des gencives, une
altération de l'appareil cardio-circulatoire pouvant entraîner la mort.
• Inflammation des gencives.
• Bleus fréquents et inexpliqués.
• Cicatrisation lente.
• Pâleur.
• Plus grande sensibilité aux infections.
Vitamine D
• Calciférol ou Antirachitique
• Cholécalciférol : Egalement appelé Vitamine D3. Cette vitamine est produite par notre peau
sous l'action des rayons ultraviolets (soleil)
• Ergocalciférol : Egalement appelé Vitamine D2. Cette vitamine provient de la synthèse d'une
provitamine l'ergostérol.
• Origine Animale : Sous forme de Cholécalciférol la Vitamine D est présente essentiellement
dans les huiles de foie de poissons.
• Origine Végétale : Sous forme d'Ergocalciférol, la Vitamine D est présente dans les
champignons, les levures et les céréales.
• Formation osseuse : la vitamine D intervient dans le processus d'absorption du calcium et du
phosphore par l'intestin, participant ainsi à la consolidation des os.
• Consolidation des dents : la Vitamine D participe également à un bonne minéralisation des
dents.
• Enfants : 10 µg
• Adolescents : 10 µg
• Hommes : 10 µg
• Femmes : 10 µg
• Femmes enceintes : 15 µg
• Femmes allaitantes : 15 µg
•Carence:
Rachitisme : Cette affection touche particulièrement les enfants. Elle se caractérise par une
mauvaise calcification des os qui perdent leur rigidité et se déforment. Cette carence se traduit
par une déformation du squelette, un retard de croissance et des troubles de la dentition.
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• Ostéomalacie : Une carence en vitamine D entraîne chez l'adulte des affections telles que des
douleurs osseuses, un ramollissement et une déformation des os. Cet affaiblissement des os
peut, dans les cas graves, se manifester par des fractures spontanées.
Hypervitaminose:
• Calcification des tissus mous : Un excès de Vitamine D peut entraîner des calculs rénaux et
un durcissement des artères et du cœur.
• Fatigue.
• Perte d'appétit.
• Nausée.
• Soif excessive.
• Perte de poids.
• Dépression mentale.
Vitamine E
• Tocophérol
Origine Animale : la Vitamine E est présente dans les viandes, les œufs, le foie, le lait et ses
dérivés
Origine Végétale : la Vitamine E est présente en abondance dans les huiles d'origine végétale
ainsi que dans les fruits secs tels que noisettes, arachides et amandes.
• Anti-Vieillissement : protège les cellules de notre corps de l'action néfaste des radicaux libres
et ralentit le vieillissement.
• Anti-Cancer : en association avec la Vitamine C, la Vitamine E intervient comme un facteur
important retardant l'apparition de certains cancers.
• Prévention des maladies Cardio-Vasculaires : en diminuant le mauvais cholestérol, la
Vitamine E favorise la circulation sanguine et par là même diminue les risques de maladies
Cardio-Vasculaires.
• Défense immunitaire : en protégeant nos cellules, la Vitamine E renforce les défenses
immunitaires.
• Enfants : 10 mg
• Adolescents : 12 mg
• Hommes : 12 mg
• Femmes : 12 mg
• Femmes enceintes : 15 mg
• Femmes allaitantes : 15 mg
• Carence:
• Fragilité des globules rouges : Une carence en Vitamine E peut apparaître chez les bébés
prématurés avec pour conséquence une fragilité des globules rouges entraînant une anémie dite
anémie hémolytique.
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• Faiblesse musculaire.
•
Perte de réflexes.
• Troubles neurologiques.
• Vulnérabilité aux affections.
• Baisse de la vision : Consécutive à une altération de la rétine.
Vitamine K
• Phylloquinone
• Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) sont de 10 à 65 µg de vitamine K par jour, selon
les tranches d'âge.
• Les apports alimentaires suffisent largement à couvrir les besoins, un repas normal peut
fournir 300 à 400 µg de vitamine K.
• Les carences sont exceptionnelles et sont le plus souvent liées à un défaut d'absorption.
• Carence:
Hémorragies cutanées, nasales, urinaires ou digestives (hématémèse, melaena) qui n'ont rien
de spécifique.
Lorsque elles sont abondantes, elles peuvent entraîner une anémie.
Au cours de la maladie chronique du nouveau-né, on peut observer des hémorragies digestives
survenant au deuxième ou au troisième jour de vie.
Plus rarement, parfois plus tardivement peuvent survenir des hémorragies cérébrales de
pronostic redoutable (mortalité 27 %, séquelles neurologiques 47 %).
Vitamines
• Un apport de vitamine en dehors de carence est inutile, y compris chez le sportif
• Pas de preuve scientifique d ’une amélioration de la performance avec un apport de vitamines
• http://www.vitalor.com
Minéraux
•
•
•
•
•
•
•
Calcium
phosphore
potassium
soufre
sodium
chlore
magnésium
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• Représente 4% de la masse corporelle, les 3/4 sont représentés par le calcium et le phosphore
(os)
• Les minéraux permettent en association avec d ’autres nutriments d’assurer le fonctionnement
de l ’organisme
Le calcium
• Le calcium est un des minéraux les plus abondants. On en trouve plutôt dans les os.
• Il joue un rôle très important au niveau des échanges membranaires.
• On le trouve pour les deux tiers dans les produits laitiers ou les eaux minérales et pour un tiers
dans les produits végétaux (fruits secs, légumes secs, fruits et légumes).
Le magnésium
• C’est l’ion le plus important de la cellule. Il aide à la régulation du trafic au niveau des
«portes» et a un rôle dans la douleur et l’humeur.
• On le trouve dans les fruits secs, les céréales complètes, les légumes secs, les eaux riches en
magnésium, le chocolat, les fruits et légumes, les coquillages et crustacés.
Sodium
• Elément minéral très présent dans l’organisme, notamment dans le plasma. Il est apporté par
l’alimentation sous forme de chlorure de sodium (le sel). Des apports trop importants sont un
facteur de risque d’hypertension artérielle.
• Les apports recommandés sont de 5 à 8 g par jour jusqu’à 10 g en cas d'efforts prolongés. En
France, la consommation par habitant et par jour est un peu supérieure (entre 8 et 10 g). On
estime à 2 g le seuil vital minimal d'apport en sel.
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Oligoéléments
Le fer
• Le fer est un minéral essentiel pour le bon fonctionnement du corps. Il est un composant de
l'hémoglobine.
• Il aide à transporter l'oxygène à toutes les cellules du corps.
•
Il arrive rarement qu'on ait un surplus de fer (exception: hémochromatose).
• La carence en fer est un problème commun en particulier chez les femmes.
• Besoin
• Enfants : 6 à 8 mg
• Adolescents : 10 à 13 mg
• Hommes : (19 ans et plus) 9 mg
• Femmes : (19 à 50 ans) 13 mg;
(50 ans et plus) 8 mg
Femmes enceintes : (2e trimestre) 18 mg;
(3e trimestre) 23 mg
• Seul les athlètes avec une carence ont besoin d ’une supplémentation (10% des athlètes
hommes et 25% femmes)
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Chrome
• Oligo-élément nécessaire au métabolisme des glucides. Sa fonction biologique est associée à
celle de l’insuline
• Les aliments les plus riches en chrome sont le foie et les viandes, la levure de bière, les graines
complètes et les noix.
• Les besoins sont de 25-60 microgramme/j
Cuivre
• Oligo-élément indispensable à de nombreuses enzymes. Il intervient notamment dans
l'entretien des cartilages, des os. Il est également essentiel dans la lutte contre les infections et
le bon fonctionnement du coeur. Il est également utilisé en cas d'arthrose
• Apport recommandé de 0.8-2mg/j
• On le trouve surtout dans les abats, 14,6 mg/100g de foie, les coquillages et
crustacés(4,5mg/100g huîtres, le cacao, 3,2 mg/100g de chocolat noir, les légumes secs, les
fruits secs, les légumes verts et les fruits.
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Iode
• Oligo-élément indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont
importantes, au stade du fœtus (formation du système nerveux), lors de la puberté et d’une
manière générale tout au long de notre vie.
• Lorsque l'alimentation apporte trop peu d'iode, la thyroïde grossit et un goitre se forme. La
carence en iode aboutit à une hypothyroïdie (fatigue, déprime, trous de mémoire, prise de
poids…).
• A l’inverse, on peut constater des cas d’hyperthyroïdie, parfois liés à la consommation en
excès d’iode. Elle entraîne irritabilité, amaigrissement, insomnie…
• Les besoins sont de 80 à 200 microgramme/j
• L ’iode se trouve dans les algues, les poissons, les crustacés, le soja, les haricot verts et les
laitages
Manganèse
• Participe à l'utilisation des glucides et des lipides par l'organisme. Il entre en jeu dans la lutte
contre les radicaux libres. Il peut même parfois remplacer le magnésium chez certaines
enzymes qui en ont besoin
• Se trouve dans les noix (8,8mg/100g), céréales(5 mg/100g), riz (1 mg/100g)
• Les apport recommandés sont de 1 à 2,5mg/j
Sélénium
• oligo-élément anti-oxydant qui intervient dans le métabolisme des radicaux libres et d'autres
substances produites par l'oxydation des lipides au niveau des membranes cellulaires. Il joue
aussi un rôle dans le métabolisme au niveau du foie et contribue au maintien des muscles
squelettiques et cardiaques et des spermatozoïdes.
• Les apports conseillés sont de 50-80 microgramme/j
Zinc
• Oligo-élément qui intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques et joue un rôle
important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides.
• Il joue un rôle dans la lutte contre les radicaux libres.
• On le trouve dans la viande et les abats, les céréales complètes, les légumes secs, les produits
de la mer, l’oeuf, les fruits secs, les légumes.
• Les apports conseillés en zinc sont d’environ 5 mg par jour chez le nourrisson, 10 mg chez
l’enfant, 15 mg chez l’adulte, 20 à 25 mg chez les femmes enceintes et allaitantes.
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L ’eau
• Equilibre hydrique: l ’apport d ’eau doit être égal à la déperdition
• L ’eau apportée au corps provient pour 60% des liquides ingérés, pour 30% de la nourriture et
pour 10% de l ’eau formée par l ’organisme
• La quantité d’eau ingérée est d ’environ 2500 ml/j
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• La soif:
– sa régulation n ’est pas connue, régulation par l ’hypothalamus
– une perte de 10% du volume plasmatique provoque la soif
– Une diminution de l ’osmolalité de plasma de 1-2% provoque la sensation de bouche sèche
(diminution du passage d ’eau du passage de liquide du plasma dans le liquide
interstitielle).
– Stimulation de la soif par perte de sang lors d’hémorragie ou par les salés de l ’apéro
Hydratation
•
•
•
•
Il est possible de survivre à une perte de poids de 40%
Une perte du volume hydrique de 10% du poids peut être fatale
2/3 de l ’eau de l ’organisme sont contenus dans les cellules
1/3 de l ’eau constituent le liquide extracellulaire (liquide interstitiels, lymphe, plasma…)
•
•
•
•
•
Important pour le maintien de la performance
La quantité d ’eau ingérée est d ’environ 33ml/kg, soit 2,3 l pour un homme de 70 kg
A l ’exercice les pertes d’eau augmentent
L ’élimination de la chaleur se fait surtout par l ’évaporation de la sueur
La production d ’eau métabolique pour 1 h d ’effort (245 g de glucides) est de 146 ml, ce qui
ne compense pas les pertes sudorales
Equilibre hydro-électrique
• La perte de sueur dépend de
– la température ambiante
– dimensions corporelles
– débit métabolique
• La perte de 1% du poids du corps en eau entraîne une diminution de la performance de 2%
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Déshydratation
• La perte d ’eau entraîne une diminution du volume plasmatique, donc une baisse de la TA, une
diminution du flux sanguin dans les muscle, compensé par une accélération du rythme
cardiaque.
• La diminution du volume plasmatique entraîne une diminution de la vascularisation cutanée ,
donc une diminution de la production de sueur et une perte de la régulation de la température
• Perte d ’électrolytes par sudation et diurèse
• La sueur contient:
– eau 99%
– sodium
– chlore
– potassium
– magnésium
– calcium
Equilibre électrolytique
• La perte d ’électrolytes avec la sueur dépend de:
– débit sudoral
– niveau d ’entraînement
– acclimatation au condition atmosphérique
Pertes liquidiennes
• Il est plus important de compenser les pertes liquidiennes que les pertes d ’électrolytes
• Il faut boire plus que ne l’exige la sensation de soif
• L ’hydratation correcte évite:
– déshydratation
– augmentation de la température
– le stress cardio-vasculaire
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Hyponatrémie
• Diminution de la concentration du sodium plasmatique
• Apparition de:
– faiblesse
– désorientation
– coma
• Cause:
– consommation importante de liquides sans compensation en sodium pour des efforts
prolongés
LE COUP DE CHALEUR
• Elévation progressive de la température corporelle lors d ’un effort intense par temps chaud
• La circulation sanguine est alors amenée vers les tissus cutanés pour augmenté les échanges
avec le milieu externe.
• La circulation peut devenir insuffisante au niveau cérébral et provoque une perte de
connaissance
• Les facteurs de risques:
– physiques (épreuve intense, course prolongée)
– climatiques (température élevée, hygrométrie > 75%, absence de vent)
– personnels (myopathie, obésité, absence d’acclimatation, défaut d’entraînement,
déshydratation)
– psychologiques (surmotivation, stress, fatigue)
– vestimentaires (vêtements imperméables, tenues de combat des militaires)
– pharmacologiques (alcool ou prise de médicaments modifiant la sudation et le système
nerveux autonome : anticholinergiques, neuroleptiques, phénothiazines, antidépresseurs
tricycliques, vasoconstricteurs, antihistaminiques).
–
–
–
–
–
–
–
Les signes du coup de chaleur:
troubles du comportement
démarche instable
soif intense
fatigue
nausée, vomissement
crampes
hyperthermie
• Protection:
– protection avec casquette (blanche)
– asperger avec de l ’eau
– éviter l ’exposition aux fortes chaleur
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• En cas de malaise:
– douche tiède, linge humide
– Coucher jambes surélevées
– Hydrater
– protection du soleil
– arrêt de l ’effort
Nutrition
http://www.dietitians.ca/french/kitchen/
http://www.dietitians.ca/french/dc_game/gameboard.asp
http://www.univreims.fr/UFR/Medecine/fmi/plancours/cycle2/module13/pdf/Besoins_nutritionnels_110_P
.pdf
Nutrition: coût
•
•
•
•
•
•
En 1960: 33% du budget pour se nourrir, en moyenne
En 1970: 22%
En 1997: 18%
Dans les milieux favorisés: 13% du budget est consacré à l ’alimentation
Dans les bas revenu, le budget nourriture représente 30 à 50%
Etude revivre en France: 571 FF par mois et par personne pour se nourrir
Nutrition et problèmes sociaux
• 63% des foyers se mettent à table pour le repas
• Risque de grignotage
• Tendance à la sous-consommation de fruits, de légumes et de produits laitiers avec risque de
carence emn vitamines, calcium
• Augmentation de l ’obésité
Nutrition : recommandations
• Selon le conseil européen de l ’information sur l ’alimentation (http://www.eufic.org/fr):
– Manger varié
– Manger régulièrement
– Manger équilibrer (apport suffisant mais sans excès des nutriments essentiels)
– Pratiquer une activité physique
– Surveiller son poids
– Consommer des fruits et des légumes
– Boire en suffisance
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– Limiter la consommation de sel
Pyramide alimentaire
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Les neufs objectifs du plan national nutrition santé
(France)
Augmenter la consommation de fruits et de légumes afin de réduire
le nombre de petits consommateurs de fruits et de légumes d’au
moins 25%.
Augmenter la consommation de calcium pour réduire de 25% la
population des sujets ayant des apports calciques en dessous des
apports nutritionnels conseillés.
Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à
moins de 35 % des apports énergétiques journaliers.
Augmenter la consommation de glucides afin qu’ils contribuent à
plus de 50% des apports énergétiques journaliers.
Réduire l’apport d’alcool chez ceux qui consomment des boissons
alcoolisées.
Réduire de 5% la cholestérolémie moyenne dans la population des
adultes.
Réduire de 10 mm de mercure la pression artérielle systolique des
adultes.
Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l’obésité.
Augmenter l’activité physique quotidienne.
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