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CM Conception de l’individu en psychologie

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Conception de l’individu en psychologie
Objectif du cours
Quelle est la conception de l’individu dans la psychologie contemporaine ?
Montrer qu’il émerge une conception unitaire de l’individu en psychologie avec plusieurs facettes
(psychologie = domaine scientifique)
Toutes les psychologies ne sont pas étrangère les une des autres
On s’intéresse à la psychologie que d’une façon  dans le domaine scientifique
Les facettes vont constituer les domaines fondamentaux de la psychologie
Cours introductif
Psychologie social
Psychologie du développement
Psychopathologie
Psychologie cognitive
Psychologie différentiel
Pour l’exam, connaitre TD et CM, QCM à point négatif.
Connaitre les textes des TD et lire les textes avant les TD
Lire texte Monteil
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Cours introductif
La psychologie est un terme polysémique : « psukhé » l’âme et « logia » la parole,
Au niveau du sens commun la psychologie c’est une empathie, je comprends les autres, c’est l’idée qu’on a
d’une compréhension d’autrui interne, comment ils fonctionnent.
Ici, le sens sera différent ce sera comme une discipline scientifique, le comportement humain, ce n’est pas
sentir les choses c’est les montrer, il faut démontrer ce que l’on ressent. C’est une discipline scientifique qui
a pour objet l’étude des états mentaux et du comportement humain.
I.
Aperçu historique
Histoire de la psychologie est relativement récente même si la problématique du fonctionnement humain est
plus ancienne. Mais les gens se sont toujours intéresser au fonctionnement humain (ex : les philosophes
grec).
Le premier terme de psychologie date de 1520 Marco Marulic.
Dans son historique la psychologie, elle est héritée de deux traditions :
- La philosophie
- La médecine : la physiologie qui est plus en rapport avec les états corporels
La psychologie est l’émergence de ses deux courants de discipline et tiens des conceptions des deux
courants mais différemment.
A. L’héritage philosophique
Les philosophes ont largement discuté de la nature de l’âme
1. René Descartes (1596-1650)
Il propose une conception dualiste, on est constituer de deux entités
- Le corps : siège des passions, animal
- L’esprit : il est indépendant du corps donné par dieu, contient les essences (l’âme)
L’âme c’est ce qui produit la pensé, elle permet de ce connaitre les essences, donc ce que sont les choses,
c’est un individu qui est une pure âme, le corps sert a rien dans sa conception pour Descartes. Mais pour
penser il faut se libérer de son corps et utiliser l’esprit.
2. Les empiristes (Locke, 1632-1704, Hume 1711-1776)
Ils considèrent que la connaissance provient des sens. Développe un intérêt pour le fonctionnement humain
Hartley (1749) : les objets entrainent des vibrations que nos nerfs et notre cerveau qui laissent des sensations
puis des images. Ces images et idées produisent ensuite des images ou des idées secondaires (via la
réflexion).
On est loin de Descartes où les idées sont produites par l’essence c’est une position différente.
On sent l’idée de quelque chose que l’on peut observer.
Ici ce développe un intérêt pour la physiologie
2
3. Emmanuel Kant (1724-1804)
Nous n’avons pas accès au monde extérieur mais à la représentation de ce monde. Idéalisme
Critique sur l’idée d’une conception scientifique de la psychologie, si nous avons accès qu’aux
représentations, c’est la seul chose que nous pouvons étudier, il est donc difficile de mesurer les
constructions internes, on ne peut pas mesurer ce qui se passe dans les individus donc on ne peut pas faire la
psychologie.
B. L’héritage physiologique
Franz joseph Gall (1758-1828) et la phrénologie (étude des nerfs)
Il développe une science la phrénologie, il développe l’idée d’une carte du cerveau :
- Le cerveau est compose de différentes éléments (organes), chacun contribuant d’une manière
spécifique à certaines aptitudes (ou facultés)
- Hypothèse d’une correspondance entre la taille d’une zone est la faculté dans une discipline
Hypothèse d’un lien entre le physique et le psychologique (Lombroso, 1876, hypothèse du criminel-né)
C. Deux psychologies
Psychologie spiritualiste qui oppose le corps et l’esprit (les facultés mentales sont sans liens direct avec le
corps)
Ecole de Würzburg (Oswald Külpe, 1862-1915) :
- Etude du fonctionnement de l’esprit par introspection
- Mécanismes psychiques sont complexes et non réductibles aux sensations
Psychologie physiologique : relation entre le corps et l’esprit
Broca (1824-1888) : examen d’un patient « Tan », le patient ne disait que ça, or quand Tan est mort on
l’autopsia et on découvrit une lésion dans l’air de Broca. Cette aire, ce problème c’est le siège ou la cause de
son disfonctionnement de langage. La mise en évidence de la relation entre le cerveau et la production de
langage et révolutionnaire pour l’époque
Comte (positivisme) : étudier les faits et leur relation plutôt que l’essence des choses (qui est impossible à
atteindre) on ne sait pas ce que sont les gens, se qu’il y a à l’intérieur, on observe ce qui est observable  les
faits. C’est l’approche positiviste.
Rupture importante, il faut étudier les faits, mais impossibilité de s’étudier soi-même donc pas
d’introspection  critique de la démarche introspective.
D. Les traces de l’esprit : la mesure des temps de réaction
Si on veut s’intéresser au fonctionnement de l’individu il faut trouver des moyens. On utilise le temps de
réaction, c’est Von Hemholtz (1850).
Von Hemholtz : mesure la propagation de l’influx nerveux chez les grenouilles (contraction des muscles)
puis chez l’homme (stimulation et temps pour la réaction).
Quand on stimule un nerf avec de l’électricité qui était long, la contraction du muscle mettais plus de temps
que le temps de continuité du courant idée de propagation et que sa met plus de temps, plus c’est lent, plus
le chemin est long.
Franciscus Cornel Donders (1868) : chronométrie mentale
Stimulation électrique dans le pied droit et les sujets doivent répondre le plus rapidement possible dans la
main droite. Stimulation dans l’un des deux pieds et les sujets doivent répondre dans la main se trouve du
même coté
 Temps plus long en 2 qu’en 1 indique l’existence de processus mentaux pour identifier le lieu de
stimulation et répondre.
3
 Plus l’acte psychologique est complexe, plus le temps pour réagir est long.
Gustav Théodor Fechner (1801-1887) : la psychophysique
Il propose de développer la psychophysique, c'est-à-dire que ce qui se passe au niveau du corps est similaire
au niveau de l’esprit et comment des modifications au niveau du corps entrainent des modifications au
niveau de l’esprit.
Psychophysique : étude des rapports entre le corps et l’esprit (lien entre l’intensité de la sensation et celui de
la stimulation)
Nécessité de mesurer les phénomènes mentaux
Wilhem Maximilan Wunt (1832-1920) : création de premier laboratoire de psychologie expérimentale en
1881
Analogie avec la physique. Les faits internes doivent être étudiés par l’expérimentation
- Mesure des phénomènes (psychophysique)
- Manipulation des facteurs (expérimentation)
La psychologie devient une science expérimentale
Mais cette science expérimentale n’est pas applicable aux phénomènes psychologiques complexes.
E. L’étude des phénomènes psychologiques complexes
Hermann Ebbinghaus (1850-1909)
Il montre que l’on peut observer des phénomènes de haut niveau tel que la mémoire. Etude expérimentale de
phénomène mental complexe. Etude de la mémoire
Méthode « d’économie au réapprentissage » (économe de temps ou en essais réalisée pour un 2ème
apprentissage)
Utilisation de syllabes sans signification (ex : BAT, TUL…)
Le développement de la GESTALT (Von Ehrenfels, Wertheimer, Koffka, Köhler)
Existe des phénomènes psychologiques complexes, plus élever, non réductibles à la somme des éléments qui
les composent (visage, mélodies, mouvement…) c’est l’idée que on est directement constituer pour voir des
configurations particulière mais ils ne peuvent pas être mis à des niveaux plus bas, (on entend un ensemble
de note et non une et ensuite une autre). On perçoit des ensembles.
F. La continuité de l’animal à l’homme
Darwin (théorie de l’évolution) de l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle et surtout de la
descendance de l’homme (1871)
L’homme est un animal parmi les autres et il partage avec lui des caractéristiques (notamment les
expressions faciales des humains avec des animaux)
Apparition de la psychologie comparée (Herbert Spencer, 1870), on compare les espèces différentes.
Théodule Ribot (1838-1916)
Application de la théorie évolutionniste des désordres mentaux. Les désordres mentaux seraient des
dissolutions (l’évolution n’est pas allé jusqu’au bout chez elle est restée a l’évolution précédente)
Francis Galton (1822-1911)
Caractère héréditaire des facultés mentales, possible avec la théorie de l’évolution, on transmet à sa
descendance ses facultés mentales.
Mesure des aptitudes et notamment la craniométrie (c’est l’idée que la taille du cerveau est un indicateur de
l’intelligence, de l’aptitude).
Eugénisme : sélectionner les gens avec l’idée que si c’est héréditaire.
Vrai pour les extra-spécifique (entre plusieurs espèce), mais pas en intra-spécifique.
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G. La mesure de l’intelligence
Cattell, formé par Wundt va obtenir le premier titre de professeur de psychologie (1889). Il crée des tests
pour voir si une personne est performante dans tel ou tel performance. Il ne trouve rien mais la démarche est
mise en place.
Alferd Binet, va développer des échelles d’intelligence.
Suite à Galton et Cattell dans la construction de mesure des différences interindividuelles.
Echelle métrique de l’intelligence (1904)  notion d’âge mental (test Binet-Simon
QI (Stern, 1912) âge mental divise par l’âge réel.
C’est suite a ses travaux là que l’on a la psychologie différentielle qui a pour objectif de différencier les
individus les uns des autres.
- Qu’elles sont ses différences
- Peuvent-elles avoir une influence ?
H. Etudier le développement de l’individu
1882 : Preyer l’âme de l’enfant
L’enfant c’est l’adulte en plus petit.
Taine (1876), note sur l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine
Darwin (1877) : esquisse biographique d’un petit enfant
Piaget (1896-1980) il propose des étapes, il développe de l’intelligence chez l’enfant. Proposition d’une
théorie sur les étapes du développement de l’enfant (rôle de la maturation biologique mais aussi de
l’environnement social)
On s’intéresse au développement tout au long de la vie, les processus de développement évolue.
Développement de la méthode clinique (Janet, Lewin) :
- Etude d’un individu on essais d’en tirer les point général
I. L’étude des pathologies mentales
Charcot : (1825-1893) étude sur l’hystérie, au moyen-âge ces personnes était soit enfermer soit bruler et
jusqu'à ses année la on ne savait pas comment faire avec ses maladies, Charcot essais de trouver une
explication physiologique de l’hystérie. Avec Janet il développe le fait que c’est une maladie mental,
psychologique, et Freud qui a suivit ses enseignements.
Freud (1856-1932) avec Breuer propose :
- L’hystérie est liée à des souvenirs inconscients d’événement émotionnels
- Méthode de traitement par catharsis (ramener les souvenirs traumatisants à la conscience pour
permettre une décharge libératrice)
Cela donne naissance à la psychanalytique avec deux ouvrage
- L’interprétation des rêves (1900)
- Psychopathologie de la vie quotidienne (1904)
Cela rentre dans la psychanalyse
J. L’approche fonctionnaliste
James (1890, les principes de psychologie)
L’activité mentale est un produit du fonctionnement cérébral, on se base sur les réactions du corps pour
comprendre l’état mental
L’individu cherche à s’adapter à l’environnement par ses actions. Les éléments (sensations, efforts)
deviennent conscients lorsque l’unité est brisée.
- Recherche dans le développement (Baldwin) dans le développement des enfants
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K. L’avènement du behaviorisme
Watson (différent de l’introspection et perspective fonctionnelle) tente de construire une psychologie
« objective ». On regarde ce qui se passe entre l’entré et la sortie.
La psychologie doit prédire le comportement observable, si ce n’est pas observable on ne peut pas
l’étudier donc ce sont que des conjectures. Pas de différence de nature entre les hommes et les animaux, les
processus explicatifs du comportement sont identiques.
Travaux de Pavlov sur le conditionnement classique. Il développe une théorie de l’apprentissage, forte
influence du contexte et minimisation du rôle de l’hérédité.
Gros succès car :
- Perspective clarifiée
- Possibilité d’application : parfois désastreuse
Conditionnement classique (Pavlov)
- Présenter a un chien de la nourriture, il est content
- Présenter a un chien une cloche, il fait rien il est neutre
- Présenter les deux le stimulus deviens conditionner
- Du à cela quand il y aura que la cloche il sera content
Il peut expliquer plusieurs phénomène, ex les phobiques.
Conditionnement opèrent (Skinner)
-
Boite de Skinner, on voit qu’il y a deux lumière, un levier pour avoir à manger et un grillage
électrifier
Choc électrique (renforcement négatif) s’il appuis sur le levier (lumière rouge)
Nourriture (renforcement positif) s’il appuis sur le levier
Le rat va apprendre à appuyer sur le levier quand la lumière est verte et pas quand elle est rouge.
L. Les limites du béhaviorisme du développement du cognitivisme
A partir des années 50, le cognitivisme c’est imposer en raison de limite du béhaviorisme.
Certains phénomènes chez l’animal et l’être humain sont difficilement explicable par de simple lois de
reforme.
Exemple : développement du langage (Chomsky, quand on emplois le bon mot on est récompenser, sinon on
est punis). Ce n’est pas innée c’est un apprentissage. La métaphore de l’ordinateur, l’individu est considéré
comme une machine à traiter des informations, il y a de l’information qui rentre et les informations sont
codées et elles produisent une sortie. Produit des représentations manipulable des informatiques
systématique.
Travaux sur :
- L’attention : si on va prendre de l’information, il faut voir ou va être guidé l’information, on
s’intéresse où l’information est stocké
- La représentation
- L’organisation de la mémoire
- Etc
On regarde les processus cognitif qu’avant on y toucher pas.
Diapo chronologie
Psychologie développement : darwin
Psychopathologie : charcot freud janet
Psychologie différentielle : cattelle binet
Psychologie sociale tarde
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II.
Mesurer les observables : la psychologie comme science empirique
La psychologie est conçue comme une discipline scientifique empirique
Discipline scientifique :
- Production de connaissances vérifiables (lois) et généralisables par l’emploi d’une méthode la plus
objective possible dans un système théorique réfutable
- Elle cherche à construire un système d’explication du fonctionnement psychologique des individus
(ceci est toujours provisoire), ce que l’on sait maintenant peut-être remise en cause dans 50.
Discipline empirique :
- Le système d’explication va être confronté aux faits, le but c’est de l’on apporte des données et
qu’elle soit conforme au modèle prévue.
Problème : la plupart des constructs psychologiques ne sont pas directement observables, on utilise les
statistiques et les méthologies spécifiques.
Mesurer les observables : comment mesurer ce qu’on ne voit pas ? On ne mesure pas ce qui se passe dans la
tête des gens
A. Demandé aux gens comment et pourquoi ils font ceci ?
Il y a des illusions, les deux problèmes majeurs :
- Les gens ont très peu accès à leur état interne (e.g., Nisbette & Wilson, 1977) on peu facilement leur
faire faire ce que l’on veut
- Les gens ont cherché à donner une image positive d’eux même (désirabilité sociale)
Recueil de théories naïves plutôt valorisantes mais pas fiable pour la compréhension des phénomènes. On a
juste des idées (théorie) et quand tout le monde a les mêmes idées on les pense vrai.
B. Construire des indicateurs
Essayer d’obtenir des indicateurs indirects de ce qui ce passe dans la tête des gens. Ce sont des indicateurs
biaisait, on ne peut pas savoir précisément.
Il existe de nombreuses possibilité de mesuré l’attrait que suscite un objet
Exemple :
- Association (explicite/implicite) décrire tout les mots qui leur passe par la tête.
- Comportement d’approche
- Investissement
- Observation du comportement sous sollicitation
- Justifications
- Rappel des comportements passés
- Réaction psychologique (ex : fréquence cardiaque, salivation)
- Etc
Comment mesure-t-on l’apprentissage : ceci n’est jamais observer directement. Différence entre mesures
avant et après l’apprentissage  l’examen à l’université si on connait mais en principe.
Il existe toujours une infinité d’indicateurs des constructs psychologiques :
- Construire des indicateurs sur les bases théoriques
- Réplicabilité des observations
- Toujours expliquer l’opérationalisation des concepts et donc des résultats
- Discussions
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D’autant plus important que la tentation de l’intuition soit forte
Les gens pensent qu’ils sont experts dans le fonctionnement humain, si c’était simple il ne faudrait pas faire
de la recherche mais ce n’est pas aussi simple
Quelques outils fréquemment utilisés :
- Test standardisés : permettent de classer les individus les uns par rapport au autres sur des
dimensions (personnalité, capacités cognitives, pathologie).
- Observation : étude du comportement den situation réelle ou en laboratoire (grilles d’observation,
choix de la situation, etc.)
- L’entretient : question posées directement à la personne (au patient) afin de recueillie son discours
- Questionnaire : question posées directement ou indirectement aux gens afin de recueillir des
informations sur leur fonctionnement, leur comportement (nombreuses précautions à prendre pour
évité les biais)
- Mesures physiologique : permet d’obtenir des indicateurs sur l’état interne de l’individu et des
changements qui survienne
- Imagerie cérébrale : mesure de l’activité du cerveau
Mais le plus important c’est de coupler tout ses outils. Il mesure des choses différentes donc pas de
hiérarchie parmi les outils.
Ces techniques peuvent être utilisées dans le cadre de deux méthodes principale :
- Méthode corrélationnelle : met en lien deux choses
o Recherche des liens entre différent facteur
o Permet de faire des prévisions : si X alors des chances d’avoir Y
- Méthode expérimentale : on montre que X cause Y
o Tester un lien causal entre deux variables, montrer que ça cause ça
Elles peuvent être utilisées dans tous les domaines de la psychologie.
III. Conception moderne de l’individu en psychologie
A. Multiplicité des causes du comportement
Il n’y a pas un comportement avec une cause.
Exemple : Homer s’il mange un Donets
- Personnalité : gourmand
- Physiologique : heure du repas, baisse de taux du glucose
- Contexte : odeur appétissante
Il y a plusieurs cause, personnalité, physiologie, contexte et l’implication de processus cognitifs (perception,
choix, etc.) et développementaux…
On peut dire que telle cause produit telle comportement mais ont peut pas faire l’inverse.
La conception actuelle, le comportement d’un individu est déterminé par différents causes et souvent par une
interaction entre ces causes.
Exemple : certaines personnes, en fonction de leur personnalité, peuvent être plus sensibles au contexte
social.
Chacun participe de manière plus ou moins importante.
B. Les différents niveaux d’explication
Les différents facteurs explicatifs du comportement peuvent jouer à différents niveau
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Exemple : le stress provoque des ulcères gastriques
1/ stress
ulcères (impact du psychologique sur le physiologique (psychosomatique)
2/ bactéries
Stress
ulcère (cause physique)
3/ bactéries
Stress
réduction défense immunitaire
(psychosomatique)
Comportement manifestation visible
Processus cognitifs
Fonctionnement neuronal
ulcère (impact du psychologique sur le physique
Ex : dépression : tristesse, baisse de la volonté idée suicidaire,
perception négative de la vie
Déficit cognitif, ralentissement du traitement, interférence
Dysfonctionnement
sérotoninergiques
des
systèmes
noradrénergiques
et
Questions : Est-ce-que ces niveaux ont nécessairement à être mis en rapport ?
Est-ce-que l’on peut déduire le fonctionnement cognitif de l’échange de neuromédiateur. Les niveaux ne
sont pas réductibles au niveau suivant ou précédent
Le fonctionnement de l’organisme est produit par le cerveau, on localise certaine aire,
Biologique
fonctionnement psychologique
Biologique
contexte, pratique, culturel, environnement
Neuroplasticité ou plasticité neuronale
C. Du général au particulier : logique scientifique et logique clinique
Logique scientifique (naturaliste)
Utiliser des méthodes scientifiques qui ont fait leur preuve dans d’autre domaine pour étudier les
fonctionnements de l’individu
- Expérimentation, mesure, objectivation
- Ramener le complexe au plus simple (critique de réductionnisme)
- Etablir des lois générales
Elle est réductionniste, on réduit les individus à la même chose
Logique clinque
Pars de l’objet d’étude, le chercheur entretient avec l’objet une relation privilégiée (identification,
compréhension). On va pouvoir développer des points de compréhension.
- Essayé de comprendre l’individu dans sa globalité
- Subjectivisme (critique de proximité avec le sens commun et pas de constitution de savoir
scientifique, pas d’objectivation)
On est trop dans le subjectif, on reste trop sur UNE personne, ont fait pas dans le générale.
D. Variabilité des conduites et effets de contexte : tous pareils mais tous
différent
Les deux logiques ont un impact, il y a des éléments qui ont un impact sur nous comme pour :
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Psychologie sociale : le comportement (sens large) est un produit de l’interaction entre le psychisme
individuel et une situation
Forte emphase sur le poids de la situation dans la détermination des conduites (tous pareil)
- Psychologie différentielle : nous sommes tous différents et ces différences s’expriment dans notre
comportement
Il y a plein de situation ou les deux psychologies ont des impacts. Ce ne sont pas des phénomènes où les
choses sont opposées, elle s’articule.
-
E. Différents domaines d’investigation : disciplines fondamentales
Psychopathologie : c’est l’étude des troubles ou des dysfonctionnements psychologiques, elle n’est pas liée
à une méthode
Psychologie du développement : étude de l’évolution de l’individu, on c’est intéresser au développement
de l’enfant car on considérer que après 16 ans il y avait pas de modification, or maintenant on regarde tout
au long de la vie
Psychologie sociale : étude du comportement sociale. En fait c’est l’étude du comportement avec la
perspective d’une forte détermination contextuelle donc sociale
Psychologie cognitive : étude de processus cognitifs qui sous-tendent certaines activités complexes. En fait,
certains processus cognitifs (lecture, mémoire, représentation…)
Les processus cognitifs sont étudiés dans d’autre sous-disciplines (ex : psychopathologie, psychologie du
développement, psychologie sociale).
Psychologie différentielle : étude des différences interindividuelle
F. Différents domaines d’investigation : champs d’application
Ces sous-disciplines « fondamentales » sont déclinées sur des objets particuliers
- La santé
- L’environnement
- Le travail
- Les émotions
Le sens commun de la psychologie est renvoyé qu’à un petit aspect. Il y a plusieurs disciplines en plus de la
clinique.
La psychologie s’est constituée en discipline scientifiques (Association for psychological science en 1988)
Le modèle cognitiviste est globalement adopté : les différentes sous-disciplines emploient des concepts et
des théories relativement proches (jargon…mais partagé) cela permet de mieux ce comprendre entre les
disciplines.
Les sous-disciplines de la psychologie ne sont pas en oppositions, elles renvoient à différents :
- Niveau d’analyse (complémentaires ou non)
- Objets d’études
IV. La place de la psychologie dans les sciences humaines
Opposition entre les sciences de la matière (ex : la physique), les sciences de la vie (ex : la biologie) et les
sciences humaines.
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La psychologie est généralement classée (pas toujours) dans les sciences humaines :
- Anthropologie
- Histoire
- Economie
- Sociologie
- Ethnologie
- Philosophie
Elle se distingue de ces autres sous disciplines par :
- Ses bases épistémologiques
- Son niveau d’analyse
- Son objet d’études
A. Orientations épistémologiques
La psychologie se constitue comme une science empirique, distinction entre la philosophie et l’histoire, pas
les mêmes démonstrations d’hypothèse.
De plus, elle prend (souvent) pour modèle une épistémologie de type naturaliste (mesure, expérimentation,
reproduction des données). Distinction avec l’anthropologie/ethnologie (description très détaillée d’un petit
groupe de comportements, compréhension du système). Plus proche de l’approche clinique. Et cette
approche est minoritaire dans la recherche
B. Son niveau d’analyse
Le niveau d’analyse en psychologie est l’individu (ou les petit groupe d’individus). En cela, distinction avec
la sociologie qui porte sur des déterminismes sociaux de grande ampleur (intérêt pour des populations).
C. Distinction sur la base de l’objet
L’économie s’intéresse à un objet particulier : l’administration des ressources (limitées). Ce qui ne signifie
pas que la psychologie ne puisse jamais étudier cet objet.
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