dollars. Le Maroc est, ainsi, le cinquième pays africain récepteur d’investissements
directs étrangers en 2017, après l’Égypte (7,4 milliards de dollars), l’Éthiopie (3,6
milliards de dollars), le Nigeria (3,5 milliards de dollars) et le Ghana (3,3 milliards
de dollars) « CNUCED, World Investment report 2018 ».
Le Maroc a réussi à redresser sensiblement ses indicateurs de performance en
matière de compétitivité globale et de conduite des affaires, à se rapprocher
progressivement des normes issues des meilleures pratiques à l’échelle
internationale et à améliorer, par conséquent, son classement au niveau des rapports
publiés par plusieurs institutions internationales spécialisées :
- Doing business (publié par la banque mondiale) : dans le rapport de 2014 le
Maroc été 87éme, en 2017 il est 68éme, en 2018, il est 69éme et enfin, en
2019, il est 60ème parmi 190 pays (il a gagné 9 places par rapport à 2018),
avec une amélioration dans cinq parmi les dix indicateurs de ce classement).
- Le rapport mondial sur la compétitivité 2018 publié par la fondation « World
Economic Forum », le Maroc est classé 75e place sur 140 pays (premier en
Afrique du Nord, devant la Tunisie (87e)..
- Selon le rapport Africa Investment Index 2018, établi par le cabinet Quantum
Global Research, Le Maroc est le premier pays le plus attractif en matière
d'investissement en Afrique.
- En matière de liberté économique, le Maroc a réalisé, selon le rapport de la
Fondation Héritage (2019), une amélioration de son classement de 28 places
entre 2014 et 2018. Il occupe désormais le 75éme rang au niveau mondial.
Avec un score de 62,9 % , il figure dans la catégorie des économies «
modérément libre ». Les points forts du Maroc selon le rapport sont : le
système de santé et sa (faible) charge fiscale, les droits de propriété,
l’efficacité judiciaire, les dépenses publiques, la liberté d'entreprendre et celle
de la circulation monétaire. Le faible coût de la main d’œuvre joue également
en faveur du Maroc, ainsi que sa proximité géographique avec l’Europe, qui
contribue à son économie de marché diversifiée.
- Le Maroc se positionne pour la deuxième fois (après 2017) comme le pays le
plus attractif en Afrique pour les investisseurs, selon l’indice d’attractivité
2018 publié par le Cabinet international Ernst & Young.
Le secteur automobile est devenu le premier secteur exportateur en 2014 et 2015
(il a dépassé le phosphate), totalisant respectivement 40,3 et plus de 50 milliards
de dollars, en réalisant un taux de croissance moyenne annuelle du chiffre
d’affaires à l’export de de 27%.
En novembre 2016, le Maroc a organisé la 22éme conférence des parties (COP22)
à Marrakech sur les changements climatiques.
En 2016, le Maroc a annoncé le projet d’une nouvelle charte d’investissement, cette
nouvelle charte prévoit une restructuration des activités de promotion de