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Etude de marché pour l’arboriculture
L’arboriculture comprend les fruits (la mangue, la banane, l’ananas, les agrumes etc.) et les fruits
forestiers ou fruits de cueillette. Le Sénégal n’est pas un grand producteur de fruits en raison
d’une pluviométrie faible sur une bonne partie du pays, mais on trouve tout de même des
productions locales de mangues, des bananes, des ananas, des pamplemousses, des papayes, des
oranges, des sapotilles, des corossols et des goyaves et les fruits forestiers tels que des madds,
des tamarins, des cerises verts, des ditakh, des jujubes, du pain de singe et du « sump »
Deux groupes d’espèces de produits fruitiers sont dégagées. Les origines nordiques et tempérées
(agrumes) et surtout les fruits dits tropicaux : mangue, banane, ananas, papaye, etc. Les fruits
sont essentiellement destinés au marché local mais occupent de plus en plus la place de leader
dans les exportations avec un créneau de production très favorable pour la mangue (mai –
juillet).
Les importations de fruits concernent les agrumes, pommes, poires, etc. de l’Europe, de l’Afrique
du Sud et du Maroc et les fruits tropicaux tels les ananas, les noix de coco, les mangues, les
bananes de Guinée et de la Côte d’Ivoire.
Les produits de cueillette occupent une place de choix dans le commerce et la consommation des
produits classés fruits. Ces produits de la cueillette récoltés généralement dans les forêts
casamançaises et du Sénégal oriental (même si certaines espèces sont présentes un peu partout
sur le territoire national) sont très variés : tamarin, pain de singe, madd (saba du Sénégal),
jujube, date du désert, etc.
Les forêts ont toujours fait l’objet de politique de protection en particulier dans le cadre de la
lutte contre la sécheresse et du développement durable. Leur exploitation tient de plus en plus
compte non seulement de la nécessité de recueillir des produits de qualité sur les essences
forestières mais aussi d’en assurer la survie et la pérennité.
En dehors de la région naturelle de la Casamance (mangues, bananes, oranges) les autres pôles
de production sont constitués par l’arc de cercle Dakar- Mboro-Dakar-Mbour avec un rayon de
100 km (mangues, agrumes, papayes), la vallée avec l’axe Saint Louis – Dagana, la zone de Bakel,
la zone de Tambacounda avec la vallée de la Gambie (bananes et mangues). Pour les productions
fruitières, la banane est exploitée dans des périmètres communs avec plusieurs exploitants à
partir d’une unique source d’eau (bananeraies de Tambacounda, Sédhiou, Kolda et Dagana) ; les
manguiers, agrumes, papayers etc. sont de case où en périmètres fruitiers en association avec
d’autres espèces ou seul, en culture extensive ou moderne (périmètres de la zone des Niayes Sud
où ils peuvent occuper des dizaines d’hectares).La commercialisation des fruits et légumes au
Sénégal quelle que soit la destination des produits fait apparaître nettement les fonctions