LES PEINTRES AU CHARBON

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LES PEINTRES AU CHARBON
D’après le texte de Lee Hall
Traduction de Fabrice Melquiot
Le Collectif La Cantine
Mise en scène
Marc Delva
Création • 2016-2017
Résidence de création, Théâtre National de Toulouse (TNT)......................19 DEC > 23 DEC
Résidence de création, Salle Municipale et Cabaret de la ville de Féron.....20 MARS > 26 MARS
Résidence de création, Théâtre 13.............................................................. 4 AVRIL > 17 AVRIL
Tournée • 2017
Le Théâtre 13, Paris..............................................................25 AVR > 28 MAI
GENERIQUE
Avec
Hugo Bardin, James Borniche, Thomas Brazete, Solal Forte, Elodie Galmiche,
Florent Hu, Marie Petiot / Elise Fourneau, Paul Emile Petre, Emmanuel Rehbinder.
Mise en scène
Marc Delva
Assistants à la mise en scène
Florent Hu et Elodie Galmiche
Création Lumière :
Julien Kosellek
Création sonore :
Luc Delva
Scénographie :
Marc Delva, Thomas Brazète et Florent Hu
Création costume/ Coiffure / Maquillage:
Hugo Bardin
Création mapping vidéo :
Arnaud Berthonneau, Romain Da Costa et Olivier Carru : Digital Essence
Production :
Le collectif La Cantine
Co-réalisation :
Le Théatre 13
Avec le soutien d’Arcadi-île-de-France et du jeune théâtre national (JTN)
L’ ARCHE est éditeur et agent théâtral du texte représenté.
Crédit photos : ©Suzanne Rault- Balet
DISTRIBUTION
Hugo Bardin
James Borniche
Thomas Brazète
Solal Forte
Elodie Galmiche
Florent Hu
Marie Petiot / Elise Fourneau
Paul Emile Petre
Emmanuel Rehbinder
Ben Nicholson
Jimmy Floyd
George Brown
Le P’tit Gars
Helen Sutherland
Oliver Kilbourn
Susan Parks
Robert Lyon
Harry Wilson
L’OEUVRE
Lee Hall né en 1966 à Newcastle-Upon-Tyne, écrit
pour le cinéma, le théâtre, la télévision et la radio.
En 1997, sa première pièce Face de cuillère est
diffusée à la radio avant d’être adaptée pour la
télévision l’année suivante. Auteur en résidence à la
Royal Shakespeare Company de 1999 à 2000, Lee
Hall est également le scénariste du film Billy Elliot
de Stephen Daldry, nominé aux Oscars au titre du
meilleur scénario. En 2011, il co-écrit le scénario
de Cheval de guerre, réalisé par Steven Spielberg.
Extraits de bibliographie :
-face de Cuillère, 1997
-La cuisine d’Elvis, 1999
-Les Peintres au charbon, 2007
Les Peintres au charbon est une pièce de l’auteur britannique Lee Hall,
basée sur un livre du critique d’art William Feaver, The Pitmen Painters. La pièce
relate l’histoire vraie de la naissance du mouvement pictural, le Ashington Group.
En 1934, un groupe de mineurs, appartenant à l’Association pour l’Education
des Ouvriers, se retrouve malgré lui à suivre des cours d’histoire de l’art. Ils rencontrent le
«professeur» Robert Lyon de l’Université Duhram de Newcastle-Upon-Tyne, qui va bien
vite abandonner sa méthode d’enseignement théorique pour passer à la pratique avec
eux. Développant ainsi leur propre mouvement, ces « Peintres au charbon» vont peindre
leur environnement, leur quotidien, leur vie, tout en se construisant en parallèle une culture
artistique et un sens critique qui leur permettra d’acquérir un nouveau regard sur leur société.
NOTES DE MISE EN SCENE
« La Culture ne s’hérite pas, elle se
- André Malraux conquiert. »
Après plusieurs lectures, ce texte s’est de
plus en plus imposé comme la première pièce que
je voulais tenter de mettre en scène. En effet, son
propos présentait beaucoup de similitudes avec ma
situation de jeune comédien et de jeune metteur en
scène tout droit sorti d’une école d’art. Toutes ces
questions sur le métier, sur le théâtre, sur son but et
sur son devenir dans une société qui nie encore, sous
certains aspects, le rôle essentiel de la culture. Dans
quelle mesure est-ce une question de courage, de
se jeter dans l’inconnu, dans l’incertitude perpétuelle
inhérente aux métiers artistiques ? Je parle de «
courage », parce que c’est justement la question
centrale autour de laquelle j’ai choisi de faire graviter
la pièce. Faire le choix. Dans quelle mesure estil possible? Il est évident que ma situation était
différente de celle des mineurs des années 30, mais
il me semble, qu’essentiellement, la question reste
la même. Dans la pièce, les mineurs se pensent aux
antipodes du monde des arts et se découvrent peu
a peu un appétit pictural insatiable. Ils sont tiraillés
entre leur nouvelle découverte, leur nouvelle soif,
et leur conviction qu’ils appartiennent à un monde
imperméable à l’art, le monde ouvrier. Le choix de se
plonger malgré tout dans le milieu artistique serait-il
donc uniquement lié à la découverte d’une passion,
ou les facteurs sociaux ont-ils tout de même un poids
qui inhiberait cette décision ? Ce qu’il y a de certain,
c’est que faire ce choix a des implications sociales.
Ces mineurs, en se plongeant dans leur peinture
ont une mission, qu’ils comprennent tout au long
de la pièce, une mission qui a pour but d’expliquer
ce qu’ils font, ce qu’est leur place dans cette
société. Ils découvriront que l’art, et en particulier
la peinture, leur permet de représenter autre chose
que leur propre existence. Ils comprendront que l’art
est un moyen de dire sans mot, sans notion, sans
forcément avoir une éducation artistique solide,
quelque chose d’universel.«L’art est fait pour tout
le monde et tout le monde est fait pour l’art». Mais
faudrait- il continuer à croire en l’utopie que l’art
se veut et se doit d’être accessible au plus grand
nombre ? Je parle d’utopie car dans la situation
actuelle des choses nous sommes tous conscients
du manque de mise à disposition de cet Art pour
une population en demande de découverte et
d’enrichissement, quelque son soit son niveau social.
La pièce récuse la dimension trop souvent élitiste du
discours qui entoure les artistes et amateurs d’art.
Il ne s’agit pas de détenir un bagage culturel riche,
ni un jargon intellectuel ou technique, pour pouvoir
tenir un discours personnel et profond sur l’art,
ou même pour pouvoir produire une œuvre d’art.
Ce qui est intéressant dans cette pièce, c’est que
l’histoire du groupe casse cette image encore trop
fermée du monde de la culture, et de ses artisans.
Le tour de force de cette œuvre se situe donc
dans son double impact : elle tient un discours sur
l’art, et en même temps, elle agit conformément à
ce discours. Elle met en acte et rend réel, par son
accessibilité, par son humour, par le style de l’écriture,
et par le choix des personnages issus d’un milieu
modeste, cette idée que l’art est, et reste universel.
Les questions politiques contemporaines de la
pièce, liées au contexte historique des années 30
sont importantes: elles sont pour nous l’occasion de
généraliser le propos, pour aller vers la question plus
large, plus politique encore, de notre place et de notre
rôle dans la société actuelle, par le prisme de l’art.
Que
ce
soit
socialement,
artistiquement,
ou personnellement, il s’agit de prendre un
engagement qui dépasse sa propre histoire, pour
aller vers des questions qui vont au-delà d’un
goût personnel. C’est cette notion qui me semble
essentielle et que j’ai eu envie de défendre.
Marc Delva, Février 2016
A propos du spectacle...
Nous avons créé une première ébauche de ce projet en Février 2014 au sortir des Cours
Florent, école dans laquelle l’entièreté de l’équipe s’est rencontrée. Le projet a été lancé
en tant que travail de fin d’étude avec moins de 800€ de budget et pour une dizaine de
réprésentation, ainsi qu’une date au Festival Féron’Arts en Août 2014.
Au cours de ces représentations, certains professionnels du spectacle ont pu se déplacer.
Colette Nucci du théâtre 13, Dominique Boissel du théâtre La Tempête, François
Rancillac du théâtre de l’Aquarium, Adrien De Van du théâtre Paris Villette, Laurent
Sroussi du théâtre de Belleville, Marie Rémond (metteur en scène), Laurence Roy
(comédienne) et Florence Viala (de la comédie française). Tous étaient enthousiastes et
touchés par notre travail, et sont prêts à nous soutenir dans notre démarche.
«J’ai vu le travail ce soir-même, qui m’a vraiment beaucoup touché. C’est d’une facture
hyper simple, qui ne cherche certainement pas à faire la révolution théâtrale. L’écriture de Lee
Hall est d’ailleurs de style «classique» (comme si c’était devenu un «péché» !), mais d’une grande
finesse et d’une grande tenue dramaturgique - comme ce n’est pas si fréquent ! Avec quelques
chaises, une table, des cadres de toile évidés, il y a là surtout une belle bande de comédiens
qui portent avec une immense justesse de jeu, de pudeur virile (!) cette magnifique aventure de
la rencontre de mineurs avec la peinture, à l’aube de la guerre et des grands idéaux socialistes.
C’est un magnifique hommage à la transmission (et à l’éducation artistique), à la communauté
humaine, à l’art qui redonne du sens aux vies les plus abîmées, sans jamais faire la morale :
le regard paternaliste et condescendants des «cultivés» sur ces mineurs qui tâtent du pinceau
est bien présent, le rapport à l’argent aussi (et aux artistes «achetés»), à la récupération, etc.
Bref, on se laisse immédiatement embarquer par cette jeune troupe sensible très tenue (Marc
Delva semble être un bon directeur d’acteurs), par le roman de cette aventure esthético-politique
(inspirée semble-t-il par une histoire réelle) qui aide à réfléchir notre aujourd’hui...»
F.Rancillac
*** PRIX meilleure mise en scène ***
Festival des Automnales 2014, Cours Florent
*** PRIX meilleure interprétation collective ***
Festival des Automnales 2014, Cours Florent.
Dans le cadre de l’exploitation au Théâtre 13 en 201, le projet Les peintres au charbon
devrait pouvoir être assimilé à une «Re-Création» en conditions professionnelles, car
celui-ci n’aura pas été repris depuis 2014 et la production devra prendre en compte une
mise à niveau du décor, des lumières, et des costumes.
En parallèle au spectacle et à cette programmation, Marc Delva se verra animer un cours
d’initiation théâtrale avec une classe de 3ème du collège Thomas Mann. Ce partenariat
est sollicité et financé par la Mairie du XIIIème arrondissement et le Théâtre 13 de Paris.
Dans un futur proche nous espérons que d’autres actions de ce type auprès de la jeunesse
seront envisageables.
De plus, nous sommes attachés à toute l’histoire minière qui a marquée la France au
cours du XXème siècle. Nous aimons l’idée de développer un projet culturel populaire
avec les institutions, le public, et notamment avec les jeunes. Retracer l’histoire de leurs
grands-parents à travers le prisme du théâtre est un moyen unique de se faire rencontrer
ces deux générations. En complément d’une possible tournée théâtrale, l’acquisition de
gradins par le collectif pour l’implantation bi-frontale des spectateurs permettra de donner
une dimension itinérante à ce spectacle. Nous aimerions jouer dans des lieux qui ne sont
pas à la base fait pour accueillir du théâtre, comme les anciens sites miniers ou bien dans
des musées.
SCENOGRAPHIE
L’IMPLANTATION BI-FRONTALE
Une particularité est à noter quant à la
scénographie des peintres, ce qui nous oriente
vers des lieux bien particuliers. Effectivement nous
avons travaillé sur un espace en Bi-frontal pour les
spectateurs et qui est essentiel à la mise en scène
du spectacle. Cette disposition induit plusieurs
effets qui sont primordiaux. Premièrement, il permet
au public de se sentir aux côtés des comédiens, et
même parmi eux, dans un rapport intime qui atténue
la séparation public/comédiens. Cela nous permet
aussi de mettre en abyme le propos de la pièce :
lors de l’exposition des œuvres des ouvriers par
exemple, des cadres vides surplombent le premier
rang du public, les rendant œuvre d’art à leur tour.
Le deuxième effet intéressant dans la
disposition bi-frontale est qu’elle permet de mettre
en espace le style du texte, composé de beaucoup
de joutes verbales durant les cours artistiques
du groupe. Ainsi la parole circule dans l’espace,
comme dans un jeu de ping-pong. Plus que
dans un dispositif frontal classique, le corps du
spectateur est sollicité : il ne peut pas embrasser
toute la scène d’un seul regard. Cela a une double
conséquence. Le spectateur doit être actif, comme
le sont les comédiens, pour pouvoir regarder dans
une direction ou une autre. Mais il doit aussi, par
moments, faire un choix, comme doivent le faire
les personnages, sur ce qu’il choisit de regarder.
En complément d’une possible tournée
théâtrale, l’acquisition de gradins par le collectif
La Cantine pour l’implantation Bi- frontale des
spectateurs permettra de donner une dimension
itinérante à ce spectacle. Nous pourrions donc
jouer dans des lieux qui ne sont pas à la base
fait pour accueillir du théâtre. Nous aimerions
organiser plusieurs partenariats avec des
lieux pouvant accueillir le spectacle en version
«hors les mur» en intérieur ou en extérieur.
Photos prises en février 2014
LA VIDEOPROJECTION
vidéomapping
L’utilisation
de
la
vidéoprojection
dans ce spectacle lui confère une dimension
plurisdiciplinaire ; mêlant à la fois théâtre, peinture,
vidéomapping et photos. Cela renforce ainsi son
discours sur les Arts et leur tissage commun. Aucun
tableau décrit par les personnages n’est montré
pendant la pièce, nous avons choisi de ne projeter
les œuvres dont ils parlent qu’à la fin du spectacle,
pour qu’elles sonnent comme une conclusion à
toutes leurs réflexions, et pour laisser, jusqu’au
bout, libre cours à l’imagination du spectateur. On
crée la possibilité pour lui de venir confronté sa
vision au réel, et d’éveiller ainsi son porpre sens
artistique.Tous les tableaux énoncés et créés
lors de la pièce apparaissent lors de la dernière
scène sur la chanson de John Lennon, Working
class heroes interprétée en live par les comédiens.
Ce flot d’images fait figure de feu d’artifice visuel
après deux heures de description et d’imaginaire.
Photos prises lors des répétitions du festival
des Féron’Arts 2014. La stucture de toiles
blanches est l’écran de projection.
Exemple de photo projetée pendant la pièce
De plus, par des titres projetés sur une
structure évolutive, nous indiquons aux spectateurs
les quelques changements de lieu et de temps.
Cela permet de passer de manière fluide, légère,
d’une scène à l’autre. La structure de projection
est composée de toiles blanches, posées au fur et
à mesure par les comédiens : si elle sert d’écran
de projection, elle symbolise surtout le parcours
artistique en évolution de ce groupe de mineurs.
Leur œuvre commune.
Exemple de vidéoprojection, un des tableaux
des mineurs.
Le vidéo mapping est réalisé par l’équipe de
Digital Essence, menée par Arnaud Berthonneau,
rencontré au 104 dans le contexte d’un autre
projet. Ce travail vidéo projeté sur la structure de
toiles blanches intervient dans la mise en scène de
manière ponctuelle.
1936
1937
1945
LONDRES
Exposition à la
Galerie D’Art Laing
ROCK HALL
Demeure d’Helen
Sutherland
LA CABANE
La veille de la
nationalisation
Exemples de vidéo mapping sur forme de
diapositives.
LA GALERIE DE MINE
L’équipe a effectué un parcours initiatique
au sein du Centre historique minier de Lewarde
dans le Nord Pas de Calais au printemps 2013.
Après cette rencontre entre la fiction et la réalité,
il en est ressorti plusieurs éléments qu’il paraissait
important d’inclure à la mise en scène de la pièce.
Ces éléments sont présent scéniquement par la
reconstitution d’une galerie souterraine de quelques
mètres et qui vient renforcer l’existence de la mine
présente dans le discours des ouvriers. C’est
l’entrée par laquelle le spectateur pénètre dans la
salle. Les acteurs jouent leur rôle dans la mine, dans
une ambiance sonore et étouffante renforcée par
des bruits de machines, ainsi que par des jets de
fumée, créant ainsi une immersion du spectateur
dans l’enfer quotidien de ces mineurs de charbon.
Photos des comédiens sur le site de Lewarde,
Nord pas de Calais.
Tunnel de la mine, en cours de construction,
lors du festival des Féron Arts 2014.
Entrée spectateur
LA BANDE SON
Scène
Pendant les transitions, des chansons
exclusivement anglaises, des années 1970,
viennent
accompagner
les
changements
scénographiques. Il semblait nécessaire d’apporter
cette « touche » anglaise par la musique pour
ainsi respecter l’univers de l’auteur, cela permet
aussi d’universaliser le propos, qui fonctionne tant
dans l’Angleterre des années 30 qu’en France
aujourd’hui. L’ambiance sonore liée à la mine, sera
composée par Luc Delva.
Maquette de la galerie de mine.
Playlist
• Paint it Black The Rolling Stones
• Father and son Cat Stevens
• London Calling The Clash
• I can’t explain The Who
• Children of the revolution T Rex
• Working class Heroes John Lennon
(live scène finale)
Granulés de caoutchouc simulant le charbon.
L’EQUIPE ARTISTIQUE
MARC DELVA metteur en scène
Marc Delva entre au cours Florent en 2009 et il suit les cours de Suzanne Marrot,
Jean Pierre Garnier, Julie Recoing, Gretel Delattre, et de Christophe Garcia. Il
joue dans Amélie... elle va changer votre vie et Un air de famille, deux spectacles
mis en scène par Hugo Bardin et tient le rôle d’Alceste dans Le Misanthrope mise
en scène de Arthur Lang. Au cinéma, il a joué dans Neiges d’Automne, premier
long métrage d’Hugo Bardin. En 2015, Il met en scène durant le concours du
Théâtre 13, Merlin ou la Terre dévastée, le spectacle figurera parmi les 6 finalistes.
Depuis, il a notamment travaillé au CDN d’Angers, au cours d’un stage mené par
Chloé Dabert et il a participé au jury au Prix du théâtre 13/2016.
JULIEN KOSELLEK créateur lumière
Julien Kosellek est acteur, metteur en scène, créateur lumière et pédagogue de théâtre. Formé à FLORENT avec Elise Arpentinier,
Christian Croset, Michel Fau, Jean-Damien Barbin et Stéphane Auvray-Nauroy puis en stages avec Jean-Michel Rabeux, Pascale
Henri et Nikolaï Kolyada. Il crée des lumières pour Cédric Orain Ne vous laissez jamais mettre au cercueil, Le mort, Un si funeste
désir, Maxime Pecheteau La nuit de Madame Lucienne, en collaboration avec Xavier Hollebecq, Eram Sobhani Une petite douleur,
Le Roi de la Tour du Grand Horloge en collaboration avec Xavier Hollebecq, Hamlet acte 5, Les Soliloques du pauvre, Michèle
Harfaut Le coupeur d’eau, A2 Rh+, Hamlet acte 4, Stanley Weber Comment prendre cinq ans en l’espace de deux heures d’avion,
Vincent Brunol Hommage à Patrick Roy, Sophie Mourousi Paroles Affolées, Marc Delva Merlin ou la Terre dévastée, pour des
concerts de Zaza Fournier, ainsi que pour ses propres spectacles. Il organise la manifestation A Court de Forme (6 éditions) et
le festival on n’arrête pas le théâtre en collaboration avec Stéphane Auvray-Nauroy, 8 éditions. Il dirige la compagnie estrarre,
actuellement en résidence à L’étoile du nord Paris 18eme.
LUC DELVA sound designer
Luc Delva , auteur-compositeur, suit sa formation à l’’ESRA de Rennes puis à l’ESRA de New York. Récemment, Il a travaillé au sein
du studio de la piste rouge et au studio de la seine à Paris et sur de nombreux films tels que Man of tomorrow, réalisé par hugh
Puyaux, Réfugiés de James Maciver, ainsi que des films d’animation comme La reine des neiges réalisé par Pierre-Emmanuel
Clavier. En 2015, il collabore avec Marc Delva sur la mise en scène théâtrale de Merlin ou la Terre Dévastée.
LES ACTEURS
Ben Nicholson
HUGO BARDIN intègre les Cours Florent et parallèlement,
il monte sa propre compagnie exclusivement féminine,
L’Hippopodame Theater, et met en scène plusieurs spectacles
Huit Femmes de Robert Thomas, All About Men, création
d’après The Women de George Cukor, Quand Mathilde
s’allonge, adaptation du film Nathalie d’Anne Fontaine, et Un
Air de Famille de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui. Il sort de
Florent où son spectacle Amélie...elle va changer votre vie est
primé au festival des Automnales 2012. L’hivers de cette année
là, il réalise son premier long métrage Neiges d’Automne et
travaille actuellement à l’écriture du second. En 2014, il sort
Gouttes d’eau sur pierres brûlantes de Fassbinder au Théâtre
de Belleville et prépare une tournée avec La Reine Margot
d’Alexandre Dumas. En 2015, Il joue dans Merlin ou la Terre
dévastée et assiste la mise en scène sur ce projet.
JAMES BORNICHE intègre les cours Florent en 2009. Il est
admis au concours de la Classe Libre en 2012. Formé par
Frédéric Haddou, Suzanne Marrot, Jean-Pierre Garnier et Cyril
Anrep. Il joue avec sa promotion de classe libre La guerre
des deux roses, d’après Richard III et Henri VI. Il a joué dans
Amélie...elle va changer votre vie, mise en scène Hugo Bardin.
James a aussi mis en scène Rêves de Wajdi Mouawad et
ADN de Dennis Kelly, primés tous les deux aux cours Florent.
En 2014, il participe au prix Olga Hörstig mise en scène par
Philippe Calvario et il obtient le concours du Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique.En 2015, il joue Dans
Merlin ou la Terre dévastée au concours du Théâtre 13.
Jimmy Floyd
THOMAS BRAZETE, petit fils de mineur, intégre les cours
Florent en 2010. Il suit les cours de Fréderic Haddou, Michèle
Harfaut, Cyril Anrep. En 2011, Thomas assiste le professeur
d’art dramatique portugais Elsa Valetim durant son atelier en
Classe libre autour de Mickael Chekov. En 2014, il tourne dans
le court métrage Le yucca sur la table réalisé par Sébastien
Pits. En septembre de la même année il obtient le concours du
Conservatoire de Bobigny. En 2015, il joue dans dans Merlin
ou la Terre dévastée au Théâtre 13 sous la direction de Marc
Delva.
George Brown
SOLAL FORTE obtient le prix Adami pour le court métrage
Le livre de Magali Nègroni en 2000. Après neuf ans au cours
Simon, il intègre la Classe Libre en 2012. Aux cours Florent,
Il travaille avec Suzanne Marrot et Jean-Pierre Garnier avec
lequel il joue La Guerre des deux roses, d’après des textes
de Shakespeare. Il joue dans Tout doit disparaitre de Christian
Faure et Malavita de Luc Besson. En 2013, il est l’un des fils
de José Garcia dans le film Fonzy réalisé par Isabelle Doval. Il
obtient la même année le concours du Conservatoire Superieure
d’Art Dramatique de Paris.
Le P’tit Gars
Helen Sutherland
ELODIE GALMICHE a été formée aux cours Florent dans les
classes de Suzanne Marrot, Cyril Anrep, Grétel Delattre et
Frédérique Farina. En 2012, Elodie est reçue à la Classe Libre
avec laquelle elle jouera La guerre des deux roses d’après
des textes de Shakespeare mise en scène Jean-Pierre Garnier
puis dans Rêves de Wajdi Mouawad mise en scène James
Borniche au Théâtre de Belleville. Elodie joue aussi dans Love
and Money de Dennis Kelly mise en scène par Jennifer Maria.
En 2015, Elle joue, et assiste Marc delva à la mise en scène
sur le projet de Merlin ou la Terre dévastée au concours du
Théâtre 13.
Oliver Kilbourn
FLORENT HU entre au cours Florent en 2009. Il intègre en 2012,
la Classe Libre sous la direction de Jean-Pierre Garnier. Avec sa
promotion, il participe à La guerre des deux roses, fragments
de Henry VI et Richard III de Shakespeare. Il a aussi joué
dans Le misanthrope mise en scène Arthur Lang et a assisté
Geoffrey Dahm à la mise en scène de L’éveil du printemps de
Frank Wedekind, deux pièces jouées à l’Aktéon théâtre. Plus
récemment, il joue dans Hamlet mise en scène de Jean-Frédéric
Lemoues, et le Prix Olga Hörstig sous la direction de Philippe
Calvario. En 2014, il obtient le concours du Conservatoire
National Supérieur d’Art Dramatique. En 2015, il joue Dans Merlin
ou la Terre dévastée au concours du Théâtre 13.
MARIE PETIOT entre aux cours Florent en 2009. Elle a suivi les cours
d’Isabelle Gardien, Jérome Dupleix, Suzanne Marrot, Julie Recoing.
Elle intègre la Classe Libre en 2012, puis elle est lauréate du Prix Olga
Horstig de la même année. Au cinéma, Marie a notamment joué dans
Neiges d’automne, long métrage réalisé par Hugo Bardin, et dans Sweet
girls de Jean-Paul Cardinaux et Xavier Ruiz. On la verra aussi au théâtre
de la Madeleine en janvier 2014 aux cotés de Agnès Jaoui dans Les uns
sur les autres, une pièce de Léonore Cofino mise en scène par Catherine
Schaub. En 2016, Marie participe aux talents Cannes Adami avec le
film Merci Monsieur Imada de Sylvain Chomet. Elle travaille actuellement
sur La logique imperturbable du fou, création mise en scène par Zabou
Breitman.
ELISE FOURNEAU entre aux cours Florent à Paris. Elle suit
les enseignements de Bruno Blairet, Julie Recoing, Petronille
de Saint Rapt et Grétel Delattre. En 2013, Elle fait sa première
apparition sur scène dans Les coloriés mis en scène par Fannie
Lineros au Théâtre des Béliers. Elle joue dans Las mujeres se
detuvieron a mirar el aire y de la tierra rompieron las flores une
création autour de la pièce Les trois sœurs d’Anton Tchekhov
mis en scène par Liza Machover au Théâtre national de la Colline
dans le cadre du festival Impatience en juin 2015. Elle joue dans
Les Fourberies de Scapin mis en scène par Imad Assaf au
Théâtre 12, dans Live and Die Together écrit et mis en scène par
Marylou Rieucau à L’espace Darwin de Bordeaux. Elle jouera
également dans Dieu est mort pour nos péchés, une création
dirigée par Liza Machover dans le cadre du festival Act&Fac au
Théâtre de la Bastille. En août 2016, dans Vivre ensemble, une
écriture collective dirigée par Marylou Rieucau et Soro Badrissa
en côte d’Ivoire.
Harry Wilson
Susan Parks
Rôle en alternance
EMMANUEL REHBINDER suit une formation à l’IEP de Lyon, puis
aux cours Florent, à Paris. Il suit les cours de Michèle Harfaut,
Isabelle Gardien, Laurent Natrella, Jean-Pierre Garnier et Julien
Kosellek. Au théâtre, il a joué dans Le Médecin malgré lui sous
la direction de Brice Borg. Il a tourné aussi dans le long métrage
Neiges d’automne réalisé par Hugo Bardin. Il a aussi joué dans
Rêves mise en scène James Borniche, au théâtre de Belleville.
En 2015, il joue Dans Merlin ou la Terre dévastée au concours
du Théâtre 13. Il joue également dans Les fourberies de Scapin
mise en scène de Imad Assaf, au théâtre 12, en Janvier 2016
et dans les Facheux mise en scène Jérémie Milstein au mois
Molière de Versailles et Avignon OFF.
PAUL EMILE PETRE entre aux cours Florent en 2009, il intègre
par la suite la Classe Libre en 2011. Il y travaille avec Grétel
Delattre, Cyril Anrep, Jean Pierre Garnier, Benoît Guibert, Bruno
Blairet. Il joue dans Jeunesse sans Dieu de Odon Von Horvath
mise en scène. de François Orsoni, Cabaret musical mise en
scène de Florence Pelly, Autour de Rémi De Vos mise en scène
de Marie Christine Orry, Je suis un monstre sur cette terre
magnifique d’après Les Brigands de Schiller mise en scène
de Jean-Pierre Garnier. En décembre 2014 il intègre le Théâtre
National de Toulouse. Au sein de cette formation, il travaillera
notamment avec Jean Bellorini, Julien Gosselin et Laurent Pelly.
Robert Lyon
CONDITIONS DE TOURNEE
Durée du spectacle 2h05.
Tout public, mais conseillé à partir de 12 ans.
Equipe de tournée / 11 personnes :
-9 comédiens
-1 régisseur technique
-1 metteur en scène
Le spectacle s’adapte à tous les types de lieux pouvant accueillir
une implantation Bi-frontale sur le plateau:
-Configuration minimale 10m d’ouverture x 10m de profondeur
24 praticables en gradin, jauge de 130 personnes
-Configuration optimale 14m d’ouverture x 10 m de profondeur
30 praticables en gradin, jauge de 150 personnes
Transport du décor dans un camion de 30m3
Montage à J-1
PRODUCTION ET DIFFUSION
Production
Le Collectif La Cantine.
Avec le soutien d’Arcadi-île-de-France.
Des demandes de subventions sont en cours auprès de la DRAC, La Ville de Paris,
L’Adami et de la Spédidam.
Co-production et Diffusion
Nous sommes en recherche de partenaires, de co-producteurs et de diffuseurs.
Co-réalisation
Le Théâtre 13
Soutien
Théâtre national de Toulouse ( TNT), lieu de résidence.
Jeune Théâtre National (JTN)
La ville de Féron, lieu de résidence.
Théâtre de Chatillon, prêt d’un dispositif de gradin pour le bi-frontal.
LE COLLECTIF LA CANTINE
Le Collectif LA CANTINE créé par Hugo Bardin, James Borniche et Marc Delva, est un
collectif de créateurs artistiques basé à Aubervilliers. Depuis 2013, le Collectif a été le
moyen de création de nombreux spectacles, et de courts métrages. Sa richesse étant
la diversité de ses porteurs de projets, aux univers variés mais complémentaires.
THEATRE
AUDIOVISUEL
2013
2014
REVES de Wajdi Mouawad. Mise en scène de James Borniche
AMELIE... ELLE VA CHANGER VOTRE VIE de Jean-Pierre
Jeunet. Mise en scène Hugo Bardin
2014
LES PEINTRES AU CHARBON de Lee Hall. Mise en scène de
Marc Delva. Festival des Féron’Arts
SI RICHARD SI d’après William Shakespeare. Mise en scène de
Florence Fauquet et Chloé Lasne
WOYZECK de Georg Büchner. Mise en scène de Pierre-Yves Bon
Théâtre de Belleville.
GOUTTES D’EAU SUR PIERRES BRÛLANTES de Fassbinder.
Mise en scène de Hugo Bardin Théâtre de Belleville.
ADN de Dennis Kelly. Mise en scène de James Borniche
2015
MERLIN OU LA TERRE DEVASTEE : PREMICES de Tankred
Dorst. Mise en scène Marc Delva au Théâtre 13 concours jeunes
metteurs en scène.
SI RICHARD SI d’après Shakespeare. Mise en scène Florence
Fauquet et Chloé Lasne Théâtre des Corps Saint, AVIGNON OFF.
CLIP « pendant que les champs brûlent» de Niagara clip non
officiel réalisé par Hugo Bardin.
2015
NEIGES D’AUTOMNE long métrage réalisé par Hugo Bardin, sorti
Juin 2015 au Saint André des arts.
NE TIREZ PAS SUR LA PUTAIN série réalisée par Hugo Bardin.
FOCUS série-docu réalisé par Alexander Murphy.
TOHU BOHU court métrage réalisé par Florence Fauquet.
2016
FOCUS série-docu réalisé par Alexander Murphy, Hugo Bardin et
Marc Delva.
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Lien clip niagara https://www.youtube.com/watch?v=MrWlBNcPflA
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Lien Neiges d’automne : https://vimeo.com/128092046
Mot de passe: antontchekhov
LIENS FOCUS :
2016
LEONIE EST EN AVANCE de G. Feydeau. Mise en scène Antonin
Chalon du 11 mai au 18 juin Théâtre le Lucernaire, Paris.
SI RICHARD SI le 25 NOV à L’Iris Théâtre de Francheville.
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Lien viméo KELLyD https://vimeo.com/153984389
Mot de passe : lacantinefocus
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Site internet de la Cie : collectiflacantine.com
Page Facebook: Collectif La Cantine
2017
LES PEINTRES AU CHARBON, du 25 avril au 28 mai au théâtre
13 de Paris
L’HOMME MACHINE de Sylvain Renard, lecture mise en scène
par Marc Delva au théâtre 13, le Mardi 23 MAI.
LA REINE MARGOT d’Alexandre Dumas. Mise en scène de Hugo
Bardin.
2018
MARAT/SADE création autour du texte de Peter Weiss mise en
scène de Marc Delva.
CONTACT PRODUCTION / DIFFUSION :
Les Peintres au Charbon
[email protected]
06 49 52 59 19
CONTACT PRESSE :
Francesca Magni
[email protected]
06 12 57 18 64
lien captation Festival les Féron Arts (10min)
https://vimeo.com/104124464
Code : lespeintresaucharbon
Le Collectif La Cantine
20 rue des Postes, 93300, Aubervilliers
Association loi de 1901
N° Siret : 801 736 711 00012, code APE 9001Z
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