L’organisation de la cellule animale Cours LSV1 2009 20 h S. Lindenthal Faculté de Médecine 28 ave de Valombrose [email protected] Tel.: 0493377715 http://mednuc.unice.fr/tiro/ Cliquez sur « cours » puis sur mon nom I. Introduction : La cellule procaryote ADN paroi membrane plasmique ribosomes espace périplasmique paroi cellulaire mésosome ADN bactérien, nucléoïde cytosol Microscopie électronique d’une coupe longitudinale d’une bactérie d’E.coli I. Introduction : La cellule eucaryote animale I. Introduction : Formation de la cellule ancestrale Différents stades suggérés de l’évolution de la cellule Stade 1 ARN + polypeptides rudimentaires Formation des premiers polypeptides et d’ARN capable d’autoréplication. Stade 2 ARN protéines L’ARN autoréproductif pouvait agir comme matrice pour la synthèse de protéines. I. Introduction : Formation de la cellule ancestrale Stade 3 ARN Stade 4 protéines Cette compartimentation permettait la sélection de l’ARN sur sa capacité de fabriquer une meilleure protéine. ADN ARN protéines Les cellules devenaient plus complexes ; des nouvelles enzymes créaient l’ADN et devenaient capables de réaliser des copies d’ARN de cet ADN. I. Introduction : Evolution de la cellule début de l’accumulation rapide de l’O2 dans l’atmosphère temps (milliards d’années) 0 formation de la terre 1 cellule ancestrale anaérobie cellule à activité de photosynthèse 2 3 cellule à respiration aérobie 4 époque actuelle organismes pluricellulaires cellule eucaryote à activité de photosynthèse I. Introduction : l’origine des cellules eucaryotes L’enveloppe nucléaire et le système endomembranaire – l’hypothèse de l’invagination et de la spécialisation de la membrane plasmique. Les mitochondries et les plastes l’hypothèse d’origine endosymbiotique I. Introduction : le rapport surface/volume Fig. 4-2, Purves W., Le monde du vivant un cube de 4 mm Surface (mm2) Volume (mm3) Rapport surface/volume huit cubes de 2 mm 64 cubes de 1 mm 96 64 192 64 384 64 1,5/1 3/1 6/1 Le faible volume des cellules permet de maintenir un grand rapport surface/volume. (Taille de cellules procaryotes : 0,25 x 1,2 µm à 1,5 x 4 µm taille de cellules eucaryotes : 1 à 1000 µm) I. Introduction : Evolution de la cellule début de l’accumulation rapide de l’O2 dans l’atmosphère temps (milliards d’années) 0 formation de la terre 1 cellule ancestrale anaérobie cellule à activité de photosynthèse . 2 3 cellule à respiration aérobie 4 époque actuelle organismes pluricellulaires cellule eucaryote à activité de photosynthèse II. Les membranes : Structure de la membrane plasmique La membrane est constituée de molécules lipidiques et de molécules protéiques. Elle sert de barrière hydrophobe. II. Les membranes : Clichés de microscopie électronique de la membrane plasmique d’un globule rouge d’un lymphocyte cell-coat Fig. 10-40, Alberts B., Biologie Moléculaire de la Cellule 2.2. Les phospholipides : Structure d’une molécule de phospholipide, la phosphatidylcholine groupement polaire de tête (hydrophile) groupement apolaire de queue (hydrophobe) (+) (-) double liaison cis Fig.10-2, Alberts B., Biologie Moléculaire de la cellule 2.2. Les phospholipides : Quatre phospholipides principaux de la membrane plasmique Fig. 10-10, Alberts B., Biologie Moléculaire de la Cellule Phosphatidyl- Phosphatidyl- Phosphatidyl- Sphingomyéline éthanolamine sérine choline 2.2.1.1. Formation de la membrane : La liaison hydrogène A +H O H + L’eau a des liaisons covalentes polaires + H B O H + La densité d’électrons est plus forte autour de l’atome d’oxygène Liaison covalente Liaison hydrogène Fig. 2-9, Purves W., Le monde du vivant A : La molécule d’eau est formée par des liaisons covalentes polaires avec des charges électriques partielles aux extrémités. B : La liaison hydrogène entre deux molécules d’eau 2.2.1.2. Formation des membranes : Molécules hydrophiles et hydrophobes 2-methyl-propane acétone eau acétone dans l’eau Intégration d’une molécule polaire dans le réseau des molécules d’eau. eau 2-methyl-propane dans l’eau Les molécules non polaires interrompent le réseau. 2.2.1.3. Formation des membranes : Les hydrocarbures dans l’eau Fig. 2-14, Purves W., Le monde du vivant Les hydrocarbures augmentent l’ordre dans la solution. Les molécules d’eau forment une « cage » de liaisons hydrogène qui entourent les hydrocarbures. 2.2.1.4. Formation des membranes : Les phospholipides dans l’eau En solution aqueuse, les queues hydrophobes des phospholipides se regroupent tandis que leurs têtes polaires sont exposées à l’eau. Elles forment donc spontanément des bicouches lipidiques Micrographie électronique et schéma de vésicules phospholipidiques Fig. 10-4, Alberts B., Biologie Moléculaire de la Cellule 2.2.1.4. Formation des membranes : La barrière hydrophobe têtes polaires intérieur hydrophobe feuillet liaison double têtes polaires 2.2.1.5. Formation des membranes : L’autoassemblage et l’autofermeture bicouche lipidique plane Une bicouche lipidique plane se referme spontanément pour former une vésicule. L’entropie du système augmente. compartiment clos l’entropie du système a augmenté 2.2.2. La micelle micelle de lipides double couche lipidique Correspond à Fig. 10-4, Alberts B., Biologie Moléculaire de la Cellule 2.2.3. Propriétés physiques de la bicouche : mobilité des phospholipides dans une bicouche flexion des chaînes hydrocarbures (possible) rotation sur place (fréquent) diffusion latérale (fréquente) 2µm/sec changement de feuillet ou « flip-flop » (rare) 2.2.3. Propriétés physiques de la bicouche : fluidité des membranes Par une diminution de la température, la membrane peut passer d’un état fluide à un état de gel visqueux puis un état cristallin rigide. 2.3. Le cholestérol Le cholestérol possède une extrémité polaire, un noyau stéroïde rigide et une chaîne hydrocarbonée. Fig. 10-9, Alberts B., Biologie Moléculaire de la Cellule 2.3.1. Le cholestérol : fluidité des membranes Aux températures habituelles le cholestérol rend la bicouche lipidique moins fluide.