Quel arbre planter d'allergie ? Cette vidéo explique allergisants les catégories en d’arbres cas les plus Plantez des arbres peu allergisants Uploaded by ivarcouderc Le cyprès Le pollen de CYPRES défraie la chronique à chaque début de saison pollinique tant il est responsable d’un risque allergique très élevé dans le Sud de la France. Le cyprès est de la famille des Cupressacés. cet arbre est fortement implanté dans le sud de la France car il protège bien du vent vu sa stature. Son feuillage persistant sous forme d’aiguilles ou de petites écailles le rend intéressant comme arbre de décoration. Le caractère imputrescible de son bois est utilisé pour la confection de meuble mais aussi de cercueil. Il supporte tous les sols et les hivers rigoureux. Sa période de pollinisation commence dès Janvier pour certaines régions (Languedoc Roussillon et région Bretagne Aquitaine) mais surtout en Février pour se terminer fin Mars voire Avril. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA Son potentiel allergisant est très fort. On estime que 11,5 % des enfants atopiques sont sensibles au cyprès. Des allergies croisées sont possibles avec le génevrier et le thuya. Le aulne De la famille des bétulacées, c’est un arbre au feuillage vert sombre qui peut atteindre 30 m ; ses feuilles, de 5 à 10 cm de long, sont arrondies et dentelées. Les fleurs mâles forment des chatons pendant de 5 à 8 cm de long. Il vit 100 à 150 ans. Son terrain de prédilection est humide; On le trouve au bord des chemins ou des champs. Son bois est imputrescible et léger. La période pollinique va de la mi-janvier à la fin mars. Il produit environ 4,5 millions de grains par fleur soit 50 kg de pollen par hectare. Le risque pollinique est moyen à élevé. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Le Frêne De la famille des Oléacées, il est très répandu dans les forêts de France, pousse sur des sols riches dans un climat humide surtout en Nord-Picardie, Champagne, Ardennes, FrancheComté. Il peut atteindre de 25 à 40 m et vivre pendant 100 à 150 ans. Le tronc est droit, ses feuilles sont pointues et dentelées. Son fruit, le samare fait 3 à 4 cm de long et pend à l’arbre tout l’hiver. C’est un bois lourd avec une forte résistance mécanique qui fut utilisé pour la confection de lances, puis d’outils comme le maillet, les manches d’outils mais aussi dans l’ébénisterie. Son feuillage possèderait des vertus antiinflammatoire et diurétique. La pollinisation débute en février pour se terminer fin avril. Il produit 12500 grains par anthère. Le niveau pollinique est moyen à élevé. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Des allergies croisées existent entre le frêne, l’aulne, le noisetier et le bouleau. Le noisetier Il appartient à la famille des bétulacées. Il s’implante à la lisière des bois, dans les haies et les taillis. Arbre touffu, composé de 10 à 12 branches, pouvant atteindre 5 m de haut, il peut vivre jusqu’à 60 ans. Ses feuilles sont cordiformes avec un sommet pointu. Les chatons mâles sont pendant sur une hauteur de 6 cm. Il produit des fruits en septembre, akène inséré dans une cupule contenant une graine unique riche en huile. Sa période de pollinisation s’étend de janvier à fin mars. Il produit 50 kg de pollen par hectare. Le risque allergisant est moyen à élevé. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Des allergies croisées avec l’aulne, le charme, le chêne, la châtaignier, le bouleau et le hêtre sont connues. Le Chêne C’est l’arbre le plus répande en France (37 % des essences). Il détient des records de longévité : 400 ans sont fréquents mais il peut vivre jusqu’à 2000 ans. Il se plait sur des sols riches, dans les plaines alluviales. Sa taille culmine à 50 m, son écorce est grise fissurée de crêtes. Ses feuilles caractéristiques sont plurilobées et son fruit est fait d’un gland enserré dans une cupule. Son bois, très résistant, est utilisé en menuiserie, en marqueterie, pour la fabrication des fûts de vin… La pollinisation couvre la période mi-mars à fin juin. Gros producteur de grains (1,25 millions), il produit 20 kg de pollen par hectare. Le risque d’allergie est moyen à élevé. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Des allergies croisées sont décrites avec la châtaignier, le hêtre, l’aulne, le bouleau, le charme et le noisetier. Le Platane Il appartient à la famille des platanacées. Il se répartit sur toute la France dans les parcs et sur le bord des routes. Ample, haut d’une quarantaine de mètres, il se présente avec une cime arrondie, des feuilles comportant 3 lobes larges se terminant en pointe, des fruits sphériques et une écorce laissant apparaître des zones grises ou claires. Il peut vivre jusqu’à 300 ans. La période pollinisation, courte, s’étend de fin mars à fin mai avec des pics élevés. Il produit environ 8000 grains par fleur. Son niveau d’allergie est moyen à élevé. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. L’Olivier Il appartient à la famille des oléacées. Son implantation habituelle se situe dans les régions méditerranéennes. De hauteur moyenne, 3 à 8 m, il arbore un feuillage persistant luisant sur la partie supérieure de la feuille et porté par un épais branchage tortueux. Son écorce blanc grisâtre se crevasse avec l’âge. Le fruit bien connu est une olive verte puis noire à maturité. Utilisé principalement pour la production d’olive et d’huile, il sert de plus en plus pour orner parcs et jardins. Le bois peut être utilisé pour le chauffage ou pour la fabrication d’objets façonnés. Sa longévité est de plus de mille ans. Le pollen dissémine très bien par les courants atmosphériques. La période pollinisation s’étend de mai à juin. Le risque allergisant est moyen à élevé. C’est le pollen le plus allergisant après le cyprès en région méditerranéenne. L’allergie se manifeste surtout par une inflammation nasale et oculaire allergique. Cette allergie est plus souvent rencontrée dans le bassin méditerranéen et se développe par promiscuité avec l’arbre. Des allergies croisées existent avec le frêne, le jasmin, le troène, le syringa (lilas de la famille des oléacées) et les graminées. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Le Tilleul Arbre de la famille des tiliacées, il mesure environ 45 m. Son port est majestueux avec une cime arrondie et des branches basses retombantes en parasol. Le feuillage est simple, dentée. Ses fleurs jaunâtres sont odorantes. Il se plait sur des sols frais et sert d’arbre d’ornement ou d’alignement. Son bois, tendre, est employé en menuiserie d’intérieur et pour la fabrication de divers objets comme des pianos. Sa durée de vie : environ 600 ans. La pollinisation s’étend de juin à fin juillet. Le pollen diffuse très difficilement. Le niveau de risque allergisant est moyen La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Le Hêtre De la famille des fagacées, sa cime conique ou arrondie culmine entre 25 et 45 m. Son écorce est grise et lisse, son feuillage à bord ondulé est lustré sur le dessus. Il apprécie les régions océaniques et montagneuse jusqu’à 1700 m, ombragées, fraîches et d’humidité abondante. Il produit environ 10 kg de pollens par hectare. La pollinisation s’étend d’avril à mai et son niveau de risque allergique est moyen. Le Peuplier De la famille des salicacées, sa croissance est rapide (13 m en 20 ans), il atteint 30 m, se plait dans les milieux frais ou humides. Il est souvent planté comme arbre d’alignement au bord des routes ou au bord des stades. De forme conique ou triangulaire avec des feuilles triangulaires se terminant par une longue pointe. Il peut vivre jusqu’à 400 ans. Bois léger et tendre il entre dans la confection de meubles, de palettes, des allumettes et est utilisé dans l’emballage. Sa période de pollinisation s’étend de Février à fin Avril. Son niveau d’allergie est moyen. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. Les graminées Les graminées regroupent plus de 12 000 espèces hétéroclites. Parmi elles, 20 espèces réparties ne 3 sous familles sont responsables de la majorité des allergies aux pollens de graminées Ce sont des plantes ligneuses à tiges cylindriques creuses comportant des nœuds, zones d’insertions des feuilles. Elles peuvent ne présenter qu’une seule fleur, se disposer en épi ou en pannicule. Elles se rencontrent sur toute la planète et fournissent 20 % de la végétation allant de la steppe à la végétation alpine. Cette espèce fournit les céréales qui assurent une grande partie de la nourriture de la planète : canne à sucre, riz, blé, orge, avoine, seigle … mais aussi graminées pour le gazon des terrains de sports par exemple. La quantité de pollens produite va de 4600 à 14000 grains par mètre cube (m 3 ). Le seuil d’action n’est que de 25 à 80 grains /m3. Les protéines allergisantes libérées par les grains de pollens de graminées sont en petit nombre. 11 groupes d’allergènes ont été identifiés parmi les différentes espèces: Ceux du groupe 1 de la famille des Pocacées se retrouvent dans toutes les espèces de graminées. Ceux des groupes 2,3 et 5 appartiennent à la sous-famille des Pooidae. Les allergènes des groupes 1 et 5 sont responsables de 80 % des sources d’allergies. Les allergènes du groupe 1 ont un degré de ressemblance de 90% et de 55 à 85 % pour ceux du groupe 5. Cette constatation trouve son application dan la désensibilisation. La désensibilisation est pratique avec un mélange de cinq allergènes seulement. Le temps fort de cette allergie aux graminées se situe entre Avril et juillet. Pendant cette période, les plantes libèrent un maximum de pollens. Il existe des variations selon les conditions météorologiques, la pluviosité en hiver et au printemps, l’altitude, la période de l’année avec un rebond en septembre – octobre. Le chiendent Connue sous le nom de mauvaise herbe, elle atteint 40 cm à 1 m de hauteur. La floraison va de juin à septembre et le pouvoir allergisant est fort. Dactyle Plante vivant dans les prairies en Europe et Asie centrale, elle possède un potentiel allergique fort. Phléole des prés Vivant dans les pré et pâturages, c’est une plante vivace de 20 à 80 cm qui sert comme plante fourragère. Il existe de nombreuses allergies croisées avec d’autres pollens : avoine, houlque, flouve, chiendent, orge, seigle, blé … Le risque allergisant de ces plantes est très fort Le bouleau Le bouleau débute sa saison pollinique dès le mois de MARS et se poursuit sur 4 à 5 semaines. Bien sûr, le climat local influence le début de pollinisation. Description Le bouleau appartient à la famille des bétulacées comme l’aulne, le charme et le noisetier. Implanté sur l’ensemble du territoire français et surtout en Europe du Nord, il se reconnaît à son écorce blanche qui se détache en lanières. Il peut pousser jusqu’à une altitude de 2000 mètres, sa taille peut atteindre jusqu’à 20 ou 30 mètres et ses feuilles tombent en automne. Il orne jardins publics et espaces privés. C’est le pollen d’arbre le plus allergisant en Europe centrale, du nord et de l’Est. Sa croissance rapide le privilégie pour la fabrication de pâte à papier. Pollinisation La production est de 6 millions de grains de pollens par fleurs soit environ 30 kg par hectare. La quantité de grains nécessaires pour entraîner les symptômes d’allergie varie de 35 à 252 grains par m3 selon la sensibilité de chacun et en sachant que la quantité de grains qui diffusent lors de la période de pollinisation va de 1440 à 6700 grains par mètre cube selon les années et les endroits. La carte du risque allergique est actualisée sur le site RNSA. L’allergie au bouleau est classique avec ses symptômes ORL (rhinite), oculaire (conjonctivite) et respiratoires (toux, asthme). Le diagnostic est porté par l’interrogatoire qui retrouve les circonstances déclenchantes, les tests cutanés remplacés par des dosages d’IgE spécifiques en cas de grossesse, de dermographisme ou de prise de bêtabloquants. Les allergènes responsables sont bien connus. Ce sont Bet v1 et Bet v2.