CONGRÈS RÉUNION 5es Rencontres Nord-Sud IMEA-IRD Antirétroviraux en Afrique : l’épreuve du temps Paris, Unesco, 29 novembre 2010 P. Campa* Qualité de vie et morbi-mortalité * Service des maladies infectieuses et tropicales, hôpital Saint-Antoine, Paris. Khoudia Sow (CRCF, Dakar, Sénégal) présente les données de l’impact des antirétroviraux (ARV) sur la qualité de vie et la sexualité des patients au cours du suivi à 10 ans de la cohorte ANRS 1215 au Sénégal. La cohorte concerne 403 personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Dakar, traitées par ARV, suivies de 1998 à 2010. L’évaluation socio-psychologique a été faite par entretiens avec une trentaine de patient(e)s, et par questionnaires (n = 185/269). Le suivi médian était de 97 mois. La charge virale restait indétectable chez 70 % d’entre eux. Une lipodystrophie clinique était signalée chez 24 % des patients, une hypertension artérielle chez 30 % et un diabète chez 14 %. Le taux de CD4 moyen avait augmenté de 128/mm3 à 501/mm3. La mortalité au cours du suivi de cette cohorte est élevée, surtout pendant la première année de suivi. Le VIH/sida est un peu “dédramatisé”, mais les représentations sociales restent très péjoratives. L’utilisation des traitements traditionnels est fréquente. Les femmes ont une meilleure observance au long cours que les hommes, mais plusieurs patients déclarent vouloir arrêter leur traitement pour “détoxification”. Les soignants sont moins empathiques vis-à-vis des PVVIH au fil des années, et on note une usure de la relation soignant/ soigné. Le risque de dépression chez ces patients est de 21 % en moyenne (n = 185), en 2001 comme en 2010. L’activité professionnelle a repris : en 2001, 81 % des PVVIH étaient sans activité, contre 34 % en 2010, avec une plus grande fragilité des femmes. Néanmoins, la précarité économique des PVVIH reste comparable à celle de la population générale. Les femmes sont dans 50 % des cas non mariées ou seules, et 36 % d’entre elles n’ont jamais été en couple, tandis que 71 % des hommes sont en couple. Les femmes seules sont pour la plupart des veuves 10 | La Lettre de l’Infectiologue • Tome XXVI - n° 1 - janvier-février 2011 qui le restent. À noter que 39,7 % des hommes gardent le secret de leur séropositivité auprès de leur partenaire, contre 56,8 % des femmes, après 12 ans de suivi. La sexualité s’améliore, voire se normalise depuis 2005. Les enfants nés avant 2001 étaient le fruit de grossesses accidentelles, tandis qu’après 2005 les expériences de procréations planifiées se sont multipliées. Dix ans plus tard, un réel bénéfice est acquis ; l’équilibre reste encore très fragile, ce qui invite à demeurer attentifs. Par l’analyse des données regroupées de plusieurs cohortes de ce type en Afrique (cohorte ANRS 12911222, Burkina Faso ; cohortes ANRS 1203, 1220, 1201 1202, MTCT Plus, Côte d’Ivoire), Charlotte Lewden (ISPED, Bordeaux, France) pour le groupe morbi-mortalité ANRS 12222, a décrit l’incidence de la mortalité chez des PVVIH non traitées, selon les différentes strates de CD4 en Afrique de l’Ouest : 2 588 personnes ont été suivies, dont 80 % de femmes, sur une médiane de 1,9 année sans traitement ARV. Pour des seuils de CD4 au-dessus de 200/mm3, la mortalité est de 0,2 à 3 patients/année. En revanche, elle passe à 12 patients/année lorsque les CD4 descendent à moins de 200/mm3, puis à 43 lorsque les CD4 sont entre 100 et 50/mm3. Pour des CD4 inférieurs à 50/mm3, le taux de mortalité est de 126 patients/année. Les sorties d’étude sont dues au décès dans 15 % des cas, à la mise sous traitement ARV dans 31 % des cas et aux perdus de vue (plus de 6 mois sans suivi) dans 14 % des cas. Ces derniers éléments peuvent faire sous-estimer les données de mortalité. Transmission de la mère à l’enfant Renaud Becquet (INSERM U 897, Bordeaux, France) et Didier EkouevI (programme PAC-CI, Abidjan, Côte d’Ivoire) ont étudié l’incidence et le devenir des gros- CONGRÈS RÉUNION sesses sous ARV en Afrique. Le virus VIH reste une des principales causes de mortalité chez l’enfant : 50 % des enfants infectés par le VIH décèdent en l’absence de prise en charge avant l’âge de 2 ans. En l’absence d’intervention, le taux de transmission maternofœtale est de l’ordre de 15 à 30 % in utero, et de 10 à 20 % pendant l’allaitement. La première phase de prévention (1995-2006) a allié des programmes de traitement ARV pendant la grossesse et/ou l’accouchement, partiellement efficaces et à risque de transmission de virus résistants, à un allaitement artificiel (difficile à appliquer dans les conditions de vie africaine). La seconde phase (2006-2010) a posé l’indication d’un traitement antirétroviral (HAART) chez les mères en ayant besoin pour elles-mêmes, associé à un allaitement protégé avec poursuite du traitement antirétroviral. Néanmoins, une transmission de la mère à l’enfant (TME) résiduelle − de 3 à 6 % −, est constatée 12 mois après la naissance chez les bébés dont la mère a bénéficié d’un HAART. Or, il est prouvé qu’avant l’ère des HAART, le taux de TME était corrélé au taux de CD4 chez la mère : de 15,3 % si le taux de CD4 était inférieur à 200/mm3 contre 6 % pour un taux d’au moins 200/mm3 (Vertical Transmission Study, Afrique du Sud) ; de 12,6 % pour un taux de CD4 inférieur à 350/mm3 et de 4,8 % pour un taux de CD4 d’au moins 350/mm3 (ANRS Ditrame Plus Study, Côte d’Ivoire). Aussi, les nouvelles recommandations de l’OMS (2010) considèrent que les femmes ayant un taux de CD4 inférieur à 350/mm3 devront prendre un HAART pendant toute la grossesse, l’allaitement et poursuivre ce traitement au-delà, tandis que les femmes ayant un taux de CD4 d’au moins 350/mm3 prendront un traitement HAART pendant la grossesse et tant que l’allaitement perdurera, avec une option alternative : traitement court maternel et traitement long infantile post-partum. Deux études sont en cours pour évaluer ces deux schémas chez les mères non éligibles à un HAART pour elles-mêmes (Promise PEP ANRS 12174, ANRS 12200). Or, en 2008, seules 18 % des femmes enceintes avaient bénéficié d’un dépistage VIH et seules 34 % des femmes nécessitant une PTME ont été prises en charge en Afrique. On estime qu’il faudrait une couverture de 95 % d’intervention en PTME pour qu’elle soit efficace à grande échelle et que la TME cesse dans le monde… Complications néoplasiques Après un rappel de l’épidémiologie des néoplasies en Occident parmi la population infectée par le VIH (études de morbi-mortalité 2000 et 2005, FHDH), Vincent Le Moing (CHU, IRD Montpellier, France) aborde celle de l’Afrique : les facteurs environnementaux sont moindres et il semblerait que le surrisque de cancer non classant sida dans la population VIH africaine soit moindre que dans la même population occidentale. Il est possible que les décès dus aux autres infections opportunistes du VIH expliquent cette différence. Seul le carcinome épidermoïde de la conjonctive est fortement lié au VIH, avec comme facteurs de risque le soleil et human papillomavirus (HPV) 16-18. La première cause de carcinome hépatocellulaire (CHC) en Afrique est le virus VHB, tandis qu’il s’agit plutôt du VHC au nord. Cependant, dans certaines régions africaines, la prévalence du VHC est de 25 % chez les porteurs du VIH. En Afrique, le portage d’HPV oncogène, la fréquence des dysplasies cervicales et de carcinomes in situ sont plus fréquents parmi les femmes infectées par le VIH, avec un surrisque retrouvé en cas de séropositivité VIH-2. Les dysplasies cervicales sont également corrélées à un taux de CD4 bas et à une charge virale VIH élevée (études au Sénégal, au Nigéria, en Afrique du Sud et en Zambie). Or, le frottis cervico-vaginal est très rentable pour le dépistage, voire pour le traitement de lésions suspectes lors de l’examen. Par ailleurs, la fréquence des cancers du col de l’utérus n’a pas augmenté depuis l’instauration des HAART, et la prévalence ainsi que l’incidence du portage de l’HPV ont diminué en Occident. Le surrisque de cancer non classant sida en Occident est corrélé à l’immunodépression, en particulier à la durée du déficit immunitaire. Prévenir les néoplasies en Afrique passera donc par la prévention du déficit immunitaire en introduisant les HAART à un taux de CD4 supérieur à 350/mm3, par le dépistage fréquent des dysplasies cervicales et par le traitement des virus hépatotropes. Épidémiologie des maladies cardio-vasculaires D’après la communication de Jean-Baptiste AnzouanKacou (Institut de cardiologie, Abidjan, Côte d’Ivoire), si seulement 10 % des décès dus aux maladies cardiovasculaires surviennent en Afrique (2008), l’épidémiologie cardio-vasculaire est en transition, avec des pathologies carentielles et rhumatismales, autrefois au premier plan, actuellement en recul. La mortalité infantile et la mortalité de la population générale, toutes deux dues aux infections, régressent grâce aux vaccinations et à une meilleure prise en charge primaire. L’allongement de l’espérance de vie survient La Lettre de l’Infectiologue • Tome XXVI - n° 1 - janvier-février 2011 | 11 CONGRÈS RÉUNION concomitamment à l’augmentation de la consommation de graisses, aux modifications comportementales (tabagisme, sédentarité) et environnementales (urbanisation) : l’exposition aux facteurs de risque cardiovasculaires se majore. Les pathologies de surcharges métaboliques se développent, comme en témoigne l’augmentation de la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) entre 1994 et 2005. Or, en Afrique, 40 % de personnes hypertendues ne sont pas dépistées, 30 % sont traitées et seules 0,4 à 16,8 % sont suivies et contrôlées. S’ajoute à cela le facteur de stress social (ex. : le pic significatif d’infarctus en septembre/octobre 2002 après la déclaration de guerre en Côte d’Ivoire). Concomitamment, les grandes pandémies (VIH, tuberculose, fièvre jaune, paludisme) se poursuivent voire réaugmentent. Les cardiopathies dans le contexte africain regroupent celles d’étiologies cosmopolites : hypertensive (première grande cause cardio-vasculaire en Afrique), ischémique (en augmentation), rhumatismale (en régression), cardiomyopathie dilatée, etc. et celles plus spécifiques liées au VIH, aux infections parasitaires (maladie de Chagas, bilharziose), aux carences (béribéri, anémie) et à l’éthylisme. Le VIH provoque plus spécifiquement des atteintes myocardiques (significativement associées à un taux bas de CD4, compliquées d’infections opportunistes parasitaires), des atteintes péricardiques dominées par la tuberculose, des endocardites marastiques ou infectieuses, des coronaropathies s’ajoutant aux facteurs de risque cardio-vasculaire connus et des hypertensions artérielles pulmonaires. Évaluation des traitements antirétroviraux Pierre-Marie Girard (IMEA, hôpital Saint-Antoine, Paris) présente les résultats de la cohorte LIPOAFRI : elle a concerné 245 patients naïfs d’origine africaine (69 patients dans 4 hôpitaux franciliens, 176 à Abidjan), suivis trimestriellement pendant 3 ans et mis sous traitement ARV après la première visite ayant eu lieu entre mai 2005 et janvier 2007. Les traitements ARV étaient à la discrétion des cliniciens. Les objectifs étaient de déterminer les facteurs de risque et l’incidence de la lipodystrophie et du syndrome métabolique. La lipodystrophie survient plus fréquemment en Île-de-France qu’à Abidjan (15,1/100 patients/ année versus 4,6/100 patients/année) [p < 0,01]. Le syndrome métabolique survient chez 9,6/100 patients/ année en Île-de-France, tandis qu’il survient chez 4,6/100 patients/année à Abidjan (p = 0,04). Les facteurs de risque identifiés de lipodystrophie sont le traitement par stavudine et/ou par inhibiteur de 12 | La Lettre de l’Infectiologue • Tome XXVI - n° 1 - janvier-février 2011 protéase (pas de différence faite entre lipoatrophie ou lipohypertrophie). La lipodystrophie est corrélée à l’absence de pratique sportive et à la vie francilienne. Mar Pujades-Rodriguez (MSF, Épicentre, Paris) fait part de l’évaluation des traitements antirétroviraux de seconde ligne dans 14 pays d’Afrique et d’Asie, en comparant les patients en échec (CV > 1 000 copies/ ml) après au moins 6 mois de traitement de seconde ligne, par rapport à des patients en succès de seconde ligne. Les facteurs de risque d’échec sont de commencer le traitement de seconde ligne avec un taux de CD4 inférieur à 100/mm3 versus supérieur ou égal à 200/mm3 (ratio d’incidence ajusté [RIA] = 3 ; p < 0,001), tandis qu’avec un taux de CD4 compris entre 100 et 200/mm3, le RIA est de 1,59 (p < 0,001) d’avoir un traitement à base de nelfinavir et d’être pris en charge en centre hospitalier par rapport au centre de santé (ce dernier favorisant l’observance). Le risque de décès est trois fois plus important en cas d’échec de seconde ligne qu’en l’absence d’échec. Roland Landman (IMEA, hôpital Bichat, Paris) analyse la possibilité de troisième ligne d’ARV en Afrique. Les pays ayant instauré les ARV dans les années 1990 sont confrontés actuellement à la mise sous traitement de seconde ligne des patients en échec. Or, la mortalité à 1 an des patients en échec de première ligne avec néanmoins maintien de la première ligne (11,7 %) est plus importante que celle des patients en succès de première ligne (2,2 %), et que celle des patients mis en seconde ligne d’ARV (4,2 %) [différence non expliquée par l’âge, le nadir de CD4 ou par les patients perdus de vue ; p < 0,001). Le risque d’échec de seconde ligne est d’autant plus élevé que les critères d’échec de première ligne sont fondés sur la clinique et sur le taux de CD4 (et non pas sur la charge virale), et que le taux de CD4 est bas à son instauration. S’ajoutant au retard de diagnostic de l’échec et à la moindre observance, la prescription d’une seconde ligne suboptimale par défaut de disponibilité d’ARV provoque l’accumulation de résistances virales objectivées dans plusieurs études. L’OMS a donc recommandé en 2009 la mise à disposition d’ARV de troisième ligne efficaces sur les résistances décrites, à moindre coût, et bien tolérés. Or, le coût actuel d’une troisième ligne par darunavir/ritonavir, raltégravir et étravirine est 23 fois supérieur à celui de la première ligne (zidovudine/ lamivudine/névirapine). Les brevets pour l’exploitation du darunavir seront disponibles en 2013, de l’atazanir en 2017, de l’étravirine et du maraviroc en 2019 et du raltégravir en 2022. Les mobilisations associatives et scientifiques ont commencé, mais des mobilisations politiques sont également nécessaires. CONGRÈS RÉUNION Formation à la prise en charge du VIH Charles Kouanfack (Yaoundé, Cameroun), devant la pénurie de la population médicale en Afrique, milite pour une délégation des tâches dans la gestion des ARV et de la prise en charge des PVVIH auprès d’infirmiers formés, et ce d’autant que des programmes de ce type existent déjà, dont celui de la tuberculose, ce qui pourrait permettre de coupler les efforts. Il illustre son propos notamment par l’expérience au Mali dans la prise en charge des femmes enceintes (conférence de Casablanca, 2010) : la délégation de tâches s’est effectuée à partir de 2007. Le nombre de femmes enceintes ayant reçu un conseil prénatal et le nombre de tests VIH effectués ont été multipliés par 2,5 après délégation des tâches, tout en maintenant le taux de rendu de résultat stable à plus de 90 %. Après délégation de tâches, le nombre de femmes ne recevant pas de prophylaxie antirétrovirale diminue, le nombre de femmes recevant une prophylaxie complète d’un mois augmente, le nombre d’enfants nés vivants recevant une prophylaxie incomplète diminue et le nombre d’enfants recevant une prophylaxie complète augmente, le tout significativement (p < 0,001). Olivier Bouchaud (IMEA, hôpital Avicenne, Bobigny) propose une réflexion sur la formation des soignants dans le domaine du VIH. La notion de formation évoluant avec l’histoire du VIH devient plus évidente depuis les années 2000. Les propositions sont diverses, non coordonnées, allant d’organisations très locales à des formations internationales, compliquées par le problème des motivations financières reçues lors de ces formations, ce qui biaise les demandes. Les besoins de formation doivent tenir compte de l’instabilité du personnel, ce qui nécessite une répétition, des modifications dans les recommandations de prise en charge, des impératifs de la recherche clinique et la mise à jour des référentiels (difficiles à trouver dans le domaine paramédical). Ces formations doivent également être proposées aux personnels paramédicaux. La réflexion théorique autour de cette pédagogie spécifique est insuffisante pour améliorer l’efficacité des formations. Leur évaluation est nécessaire, mais quels seront les critères utilisés : les pratiques professionnelles ? le devenir des étudiants formés (qui, repérés, peuvent être attirés dans des instances internationales et quitter le terrain) ? Il faut donc adapter ces formations selon les besoins, en utilisant mieux les nouveaux outils : le réseau africain des formations sur le VIH/sida (RAF), créé en 2008 en Afrique francophone, le RATN en Afrique anglophone, le RTNW en Asie et le télé-enseignement. La légitimité supranationale des réseaux est à faire accepter, afin de coordonner les différents prestataires, en adaptant les formations aux différents besoins et aux cibles réelles ; il faut proposer des labellisations et harmoniser les programmes, afin de proposer une vraie réflexion pédagogique et faire cesser le système des “motivations”. Un débat a suivi : on retiendra la réflexion de Nathan Clumeck (hôpital Saint-Pierre, Bruxelles) : la primoprescription de traitement antirétroviral ne suffit pas pour considérer qu’un patient vivant avec le VIH est pris en charge. L’histoire ne fait que commencer et il faut soutenir les programmes d’observance et d’éducation thérapeutique, permettre la constitution d’un vrai dossier médical pour un suivi cohérent, mais aussi pouvoir appliquer les recommandations de suivis biologique et virologique et mettre à disposition des tests génotypiques de résistance. Benjamin Coriat (CNRS, Paris) s’érige contre la loi de l’économie de marché des laboratoires pharmaceutiques face à des pandémies comme le VIH et souhaite que la production de génériques puisse être régie par la législation indienne de 2005 dans ce domaine. ■ À toutes et à tous… merci en toutes lettres Éric Caumes et Pierre Tattevin remercient tous les auteurs des articles parus en 2010 dans de l’Infectiologue, ainsi que les lecteurs de ces articles, dont les critiques et les suggestions La Lettre Le contribuent aussi à la qualité de la revue. Parmi eux, Manuel Etienne, Luc Paris, Gentiane Monsel, Stéphanie Regnier, Stéphane Jaureguiberry ry et l’ensemble du comité de rédaction… La Lettre de l’Infectiologue • Tome XXVI - n° 1 - janvier-février 2011 | 13