Patients suspects d'angor : le coroscanner apporte-t-il quelque chose à... charge ? Mis à jour le 04/09/2015 par SFR

publicité
Patients suspects d'angor : le coroscanner apporte-t-il quelque chose à la prise en
charge ?
Mis à jour le 04/09/2015 par SFR
Étude prospective multicentrique, incluant des sujets suspects d’angine de poitrine dans le cadre d’une atteinte coronaire connue ou non (1). Les
sujets ont été randomisés entre la prescription d’un scanner cardiaque associé à une prise en charge clinique classique, ou à une prise en charge
clinique classique. L’évaluation clinique classique consistait à évaluer le type de douleur thoracique, la présence de facteurs de risques
cardiovasculaires et la réalisation d’une épreuve d’effort sur bicyclette ou tapis roulant en fonction de la nécessité, laissée à la discrétion de
l’investigateur.
Le critère principal de jugement était la présence d'un diagnostic certain de maladie coronaire, évalué à la 6ème semaine.
Un total de 4146 sujets a été inclus. La moitié des participants (47 %) avait un diagnostic de coronaropathie connue. À six semaines, le scanner
cardiaque permettait de redresser le diagnostic dans 27 % des cas, et de confirmer le diagnostic de coronaropathie dans 23 % des cas. Les
modifications thérapeutiques induites par la réalisation du scanner cardiaque ont été observées dans 23 % des cas versus 5 % des cas seulement en
cas de prise en charge clinique classique. L’ensemble était associé à une réduction du risque de décès ou d'infarctus du myocarde non fatal de plus
de 38 %. Cette différence n'était néanmoins pas significative.
Les auteurs concluent que chez les sujets suspects d'angine de poitrine due à une maladie coronaire, le scanner cardiaque permet d'affiner le
diagnostic et de cibler des interventions thérapeutiques qui permettraient de réduire le risque futur d'infarctus du myocarde.
1. SCOT-HEART investigators. CT coronary angiography in patients with suspected angina due to coronary heart disease(SCOT-HEART): an openlabel, parallel-group, multicentre trial. Lancet. 2015 Jun 13;385(9985):2383-91.
Téléchargement