N. Amoretti (1), O. Hericord (2), ME.

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N. Amoretti (1), O. Hericord (2), ME.
Amoretti (1), PY. Marcy (1), V. Lesbats
(1), L. Euller-Ziegler (1) - (1) Nice France, (2) Bruxelles - Belgique
Š
Objectifs
Savoir mesurer et évaluer la modification de la cyphose après kyphoplastie.
Matériels et méthodes
Nous avons réalisé une étude chez 40 patients consécutifs analysant la modification
peropératoire de la hauteur vertébrale et de l’angulation cyphotique pré et per
kyphoplastie. Une acquisition volumique était réalisée patient en procubitus avec billot
de lordose installe puis immédiatement après kyphoplastie selon le même protocole.
Résultats
La modification cyphotique perinterventionnel est très variable en fonction de l’étage
concerné, du degré de l’angulation cyphotique et de l’âge de la fracture.
Conclusion
La kyphoplastie permet de modifier l’angulation vertébrale de façon significative au
niveau des fractures fraiches dorsales. Au niveau lombaire, sur fracture ancienne, la
différence ne semble pas significative.
Š
Problématique : capacité de la kyphoplastie a
modifier en per-operatoire l’angulation
cyphotique post fracturaire (patient en
hyperlordose)
Š
les différentes études de la littératures sont
controversées quand à l 'efficacité de la
kyphoplastie sur la cyphose post traumatique.
Š
Des études montrent la modification
significative de la kyphoplastie sur la hauteur
vertebrale.
Hiwatashi A, et al
Kyphoplasty versus vertebroplasty to increase vertebral body height: a cadaveric study. Radiology. 2005
Dec;237(3):1115-9.
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Š
Certaines études témoignent d'une diminution
de la cyphose par la position hyperlordotique
lors de l'intervention,
Carlier RY, Gordji H, Mompoint DM, Vernhet N, Feydy A, Vallée C. Osteoporotic vertebral collapse: percutaneous
vertebroplasty and local kyphosis correction.Radiology. 2004 Dec;233(3):891-8.
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Š
D' autres études ne montrent pas de différence
significative entre vertebroplastie et
kyphoplastie .
Hiwatashi A, et al.Kyphoplasty and vertebroplasty produce the same degree of height restoration.AJNR Am
J Neuroradiol. 2009 Apr;30(4):669-73.
ƒ
Š
Etude prospective, monocentrique, non randomisée réalisée sur un période de 54
mois ( de Janvier 2006 à Juin 2010 ) dans le service de radiologie ostéo-articulaire
de l’Archet II, CHU de Nice.
ƒ
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Š
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Š
Type d’étude
Population
L’étude porte sur 60 patients consécutifs, consultant pour une fracture vertébrale
ostéopénique hyperalgique, pour laquelle a été pratiquée une kyphoplastie sous
tomodensitométrie.
Seuls 40 patients ont été retenus:
- 15 patients n’ont pas été retenus en raison de l’absence de spire
tomodensitométrique de contrôle en post interventionnel immédiat ( seul un
contrôle radiographique à distance était disponible ).
- 5 patients n’ont pas été retenus en raison d’artéfacts respiratoires empêchant les
mesures angulaires (vertèbres dorsales hautes chez des patients incapables de tenir
une apnée suffisamment longue)
Š
L’objectif est d’évaluer, dans le cas de fractures
vertébrales ostéoporotique, la correction per
opératoire
p
de la déformation cyphotique
yp
q p
par
une procédure de kyphoplastie, sous guidage
tomodensitométrique, en mode Smart-Step
(contrôle dans le plan axial) et sous guidage
Digiscopique (contrôle dans le plan sagittal).
 Bilan Radiologique initial:
Š
Avant que l’indication de kyphoplastie ne soit posée, un bilan d’imagerie complet est
effectué, associant des radiographies standards face/profil, une tomodensitométrie
spiralée de ou des vertèbres incriminées et une IRM avec séquences sagittales en
pondération T1 et T2 STIR (p
p
(pour jjuger
g de l’âge
g du tassement).
)
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Un hypersignal T2 STIR témoigne d’un œdème osseux et d’une fracture active.
Le but est de confirmer l’existence d’une fracture-tassement ou d’une lésion vertébrale
fragilisant la vertèbre et surtout d’établir un lien certain entre cette fracture et les
douleurs du patient.
De même ce bilan permet une étude étiologique.
 Matériel spécifique à la procédure
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Š
- Un trocart de vertébroplastie guidée 13 Gauges
(T’AM thiebaud®, France) pour maitriser le trajet
et l’anesthésie locale pendant toute la procédure.
- Deux sets Osteo Introducer®
d
Kyphyx®
h
-Deux ballonnets gonflables Kyphyx® Xpander®
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Š
La technique de guidage est celle proposée par Gangi. Elle
consiste à associer l’utilisation du scanner et de la
radioscopie.
Alors que le scanner permet un guidage dans un plan axial,
notamment lors de la procédure d’abord du corps vertébral,
la radioscopie permet un contrôle en vue sagittale lors du
gonflage des ballonnets et de l’injection du ciment acrylique
(notamment pour contrôler l’absence de fuite intra
canalaire) .
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Š
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L’intervention est réalisée en salle de tomodensitométrie
interventionnelle avec un scanner GE LightSpeed 8 et un
arceau de radioscopie GE C-arm.
L’arceau est positionné parallèlement à la gantry du scanner,
perpendiculairement à la table. Le détecteur est placé du
coté de ll’opérateur.
opérateur. La vitre plombée mobile de protection
est placée à 1m50 de haut et à 1m de la table du scanner.
Les écrans de contrôle de la radioscopie et du smartstep sont
situés de face à l’opérateur, de l’autre coté de la table du
scanner.
Š
1: Vitre Plombée 2: Gantry 3: Ecran smartstep 4:
Ecran scopie 5: Radioscopie 6: patient
Š
Le patient, perfusé, à jeun depuis au moins 6 heures est
installé en procubitus avec billot en fonction de la
morphologie du patient. L’hyperlordose participe à la
réduction de la déformation cyphotique mais le billot
permet aussi de placer la vertèbre fracturée dans un
plan le plus axial possible ce qui facilite son abord sous
scanner. En cas de besoin une prémédication
anxiolytique peut être administrée.
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Š
Une acquisition volumique de
la vertèbre fracturée est
réalisée avant de débuter la
procédure. Elle permet de
choisir les points d’entrée
cutanée. Ceux ci sont ensuite
reportés sur la peau du patient
et de nouveau contrôlés grâce
à la mise en place de repères
métalliques .
Š
L’ensemble de la procédure est réalisée sous
anesthésie locale selon la technique classique
de vertébroplastie avec trocart guidée 13
gauges permettant une anesthésie efficace et
prépare le
l trajet pour lle matériell d
de
kyphoplastie.
Š
3cc de xylocaine 1%
injecté
progressivement
jusqu’au contact
périosté à l’aide de
l’aiguille chiba guide
20 gauges 20 cm.
Š
Utilisation de l’aiguille
chiba comme guide
par section de sa
portion proximale.
Š
la voie intercostovertébrale uni ou bilatérale est
choisie pour les vertèbres thoraciques car le
pédicule est souvent trop étroit pour un abord
trans-pédiculaire et l’emploi du scanner permet
de s’affranchir des complications pleuro
parenchymateuses
Š
Nous réalisons délicatement un mouvement
circulaire pour élargir le point d’introduction
pédiculaire afin d’introduire plus facilement la
canule de travail couplée au foret.
Š
Š digiscopie latérale permet de visualiser la progression du matériel
La
et de contrôler son angulation dans un plan sagittal.
Š
La mèche de précision est retirée et chacun des
ballonnets est introduit dans chaque canal créé
jusqu’à 4-5mm du mur antérieur du corps
vertébral, à travers la canule.
Les deux ballonnets sont ensuite gonflés simultanément par l’injection
calibrée de produit de contraste radio opaque avec des seringues jusqu'à la
restauration de la hauteur du corps vertébral. L’opérateur contrôle en
permanence le volume et la pression des ballonnets sous digiscopie.
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Le couplage tomodensitométrie / digiscopie
permet un guidage et un positionnement optimaux
des trocarts et canules et permet un contrôle précis
du gonflage des ballonnets.
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Bien que le ciment KyphX® HV-R™ contienne du sulfate de baryum qui le rend opaque,
nous le mélangeons quand même avec 4g de poudre de tungstène. Il a la particularité
d’avoir une viscosité élevée, rendant son utilisation optimale pour la kyphoplastie par
ballonnets: meilleur effet plastique et réduction du risque de fuite.
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Š
Une fois le remplissage jugé satisfaisant, la canule
d’injection est retirée et le guide broche est
réintroduit pour évacuer le ciment résiduel dans le
trocart. Le trocart est ensuite retiré le plus vite
possible pour éviter sa prise dans le ciment.
ciment
Une acquisition spiralée de contrôle est réalisée sur
la vertèbre traitée notamment pour vérifier
l’absence de fuite de ciment et pour évaluer les
modifications cyphotiques post-opératoire
immédiats..
Š
Nous avons voulu analyser la réduction peropératoire de l’angulation cyphotique par
gonflement des ballonnets et mise en place du
ciment avec une acquisition volumique avant
et après patient sur la table scanner.
Choix de la méthode de mesure
Š
Il existe p
plusieurs méthodes de mesure de
l’angulation vertébrale. La plupart ont été
conçues pour mesurer des angulations sur des
radiographies conventionnelles.
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Š
Š
Š
Cette analyse tomodensitométrique ciblée à la région
d'intérêt , restreint le choix de la méthode de mesure à:
- La méthode de Cobb
- La méthode des centroïdes
- La méthode de Harrison.
Nous avons retenu la méthode de Cobb 4 et celle des tangentes postérieures de
Harrison.
a) Méthode de Cobb1 b) Méthode des Centroïdes c) Méthode des tangentes de Harrison
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Si il existe une préservation totale du mur postérieur dans tous les cas de fracture
vertébrale que nous avons sélectionnés, facilitant la mesure par la méthode de Harrison,
il n’en est pas de même en ce qui concerne l’état des plateaux vertébraux dont dépend la
mesure selon la méthode de Cobb-1.
De nombreuses études montrent la bonne reproductibilité intra et inter opérateur de la
méthode de Cobb et une étude démontre que la sous méthode Cobb 4 (peut sensible aux
déformations des plateaux) et la méthode des tangentes postérieurs de Harrison sont les
deux méthodes qui montrent la plus grande reproductibilité intra et inter observateur.
Certains des examens étaient acquis avec des spires très courtes il a été décidé de ne
conserver que la méthode de Cobb 4 pour évaluer la correction de la déformation
cyphotique (quelques mesures de la tangentes de Harrison impossibles)
cyphotique.(quelques
Method Coefficient (range)
Cobb–4
C
bb 4 00.98
98 (0
(0.94–0.99)
94 0 99)
Harrison posterior tangent 0.95 (0.91–0.97)
Cobb–1 0.87 (0.81–0.90)
Cobb–3 0.84 (0.79–0.89)
Centroid 0.81 (0.73–0.84)
Cobb–2 0.71 (0.65–0.76)
Lee SW, Hong JT, Son BC, Sung JH, Kim IS, Park CK.Analysis of accuracy of kyphotic angle measurement for vertebral osteoporotic compression
fractures.J Clin Neurosci. 2007 Oct;14(10):961-5
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Š
Š
Š
Š
Š
Method % Agreement
Cobb-4 97.8
Harrison posterior tangent 93.3
Cobb-1 76.7
Cobb-3 57.8
Centroid 44.4
Cobb-2 42.2
Š
Il a fallu choisir une
méthode de
reconstruction des
scanners pour
obtenir une image
bi-dimensionnelle,
reproductible,
d ibl sur
laquelle une
mesure de Cobb-4
puisse être
facilement faite.
L’examen est lancé
dans le module 3D
MPR du logiciel
Osirix™.
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Š
Ensuite nous avons
appliqué un moyennage
de l’intensité des pixels
sur une épaisseur de
10mm pour se
rapprocher le plus d’une
image simulant une
radiographie
conventionnelle
Ce moyennage gomme
les irrégularités
corticales des plateaux
pour faire ressortir leur
orientation moyenne.
Cette reconstruction est
effectuée pour la spire
pré opératoire
Š
Puis elle est
réalisée à
l’identique
sur la spire
post
opératoire.
Š
Enfin les mesures de l’angle de Cobb-4 sont
réalisées deux fois (à plusieurs semaines
d’intervalle) par deux observateurs différents
(deux internes sénior de radiologie) en double
aveugle.
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Š
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La population de l’étude consiste en 40 patients atteints
d’une fracture vertébrale d’origine ostéoporotique
traitée par kyphoplastie dans le service de radiologie
interventionnelle osseuse du CHU l’archet II de Nice.
On compte 8 hommes( moyenne d’âge de 68 ans) et 32
femmes (moyenne d'âge de 73 ans).
La population de départ comportait 60 patients dont 15
ont été éliminés en raison de l’absence de spire
tomodensitométrique de contrôle et dont 5 ont été
éliminés en raison d’artéfacts de respiration qui
rendaient les mesures angulaires trop hasardeuses.
Š
Š
Š
La reproductibilité de la mesure intra observateur est bonne
avec une moyenne de la différence entre deux mesures
distinctes du même patient de 0,35° avec une écart type de
1,17°.
De même la reproductibilité inter observateur est bonne
avec une moyenne de la différence entre deux mesures du
même patient de 0,59° avec un écart type de 1,28°.
les reproductibilités obtenues sont meilleures que celle
obtenues dans la littérature pour des mesure d’angulation
avec la méthode de Cobb: Il faut probablement imputé cela
au fait que les mesures dans la littérature sont effectuées sur
des radiographies.
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Š
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40% des fractures se situaient à l’étage lombaire (n=16)
et 60% des fractures se situaient à l’étage dorsal (n=24).
Si l’on considère la charnière dorso lombaire comme
étant composée des vertèbres D12 et L1, elle contient
alors 52,5%
52 5% (n
(n=21)
21) des fractures de cet échantillon de
population
A elle seule la fracture de la vertèbre D12 représente
37,5% (n=15) des fractures traitées et la deuxième
vertèbre la plus fracturée dans cette échantillon est L1
et représente 15% (n=6) du total.
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Š
Š
Š
Š
Conformément à la littérature, nous avons considéré que la correction de
la déformation est significative pour un angle supérieur à 2° [45] (qui
correspond de plus à 2 fois notre différence moyenne intra et inter
observateur ):
Pour l’observateur 1 et l’observateur 2 les corrections de la déformation
cyphotique se répartissent selon des proportions comparables :
1/ Les deux observateurs évaluent respectivement la proportion de
correction significative (supérieure à 2°) à 30 et 28% de la population
2/ Pour une correction significative supérieure ou égale à 2° les deux
observateurs évaluent respectivement la proportion de fracture en région
dorsale à 83% et 82%
3/ Pour une correction non significative inférieure à 2° les deux
observateurs évaluent respectivement la proportion de fracture en région
dorsale à 46% et 52%
Š
Répartition selon l’âge
La répartition par sexe montre une meilleure réponse au traitement
pour les hommes: nature du mécanisme de fracture tassement plus traumatique
que purement ostéoporotique ? Cependant ce résultat est a pondéré par la taille très
réduite de l’échantillon masculin (n=8).
La meilleure réponse thérapeutique sur le segment dorsal
se confirme dans cette répartition par sexe.
Š
Pour les patients obtenant les meilleures
mesures de correction angulaire nous avons
superposé dans un logiciel de traitement
d’image les spires tomodensitométriques pré
et post interventionnelles.
Apres
Avant
Cela nous a permis de confirmer la mesure et de produire une imagerie
extrêmement explicite sur l’ampleur de la correction et ses bénéfices.
(Cette technique nécessitant une hauteur d’acquisition beaucoup plus
grande nous ne l’avons pas généralisée)
Š
Acquisition volumique postopératoire immédiate patient
toujours sur la table
à La population
Š
Notre échantillon de population est comparable aux
données de la littérature avec une moyenne d'âge de 70
ans et une très nette prédominance féminine.
à Importance de la correction angulaire
Š
Les superpositions d’image sont extrêmement
explicites: En effet, au niveau des fractures des
vertèbres dorsales basses et lombaires, une correction
minime en degré correspond à un redressement
important
Superposition avec mise en évidence en
rouge du gain angulaire
Š
De plus, le redressement que nous avons
mesuré n’est qu’une sous estimation du
redressement global:
- La position allongée sur le ventre avec un coussin
sous le
l bassin
b
est d
déjà à l’
l’origine d’une
d’
importante
réduction de l’angle cyphotique. L’intervention va
encore améliorer ce redressement dans le meilleur
des cas ou le stabiliser (fractures plus anciennes).
ƒ - Une fois en position debout, le redressement de la
vertèbre fracturée va restaurer une posture
physiologique et va donc redresser la colonne.
ƒ
Š
Ce rétablissement
de la posture va
diminuer la
pression sur la
partie antérieure
des disques
i
intervertébraux
éb
d’amont et donc
provoquer un
redressement
supplémentaire.
Š
Š
Même minime, la correction de la
déformation cyphotique est d’une
importance cruciale. Elle est totalement
négligée par les traitements conventionnels
et les implications sur la morbidité sont très
importantes.
La littérature confirme que la moindre
déformation cyphotique peut très souvent
entrainer des douleurs chroniques
invalidantes. En effet la statique est
modifiée avec un segment céphalique qui
part vers l’avant entrainant des importantes
modifications sur le tonus musculaire
dorsal.
Š
Pour les patients de notre étude chez qui la
correction angulaire a été maximale, nous
avons estimé que la réduction de la
déformation cyphotique per opératoire
correspondait à un recul du segment
céphalique d’environ 5cm (mesuré sur les
superposition des reconstructions). Cette
correction angulaire étant une sous évaluation
de la correction réelle, on peut espérer pour ces
patients des repositionnement du segment
céphalique beaucoup plus importants.
Š
Š
Cette étude confirme que pour les cas les plus
flagrant de correction angulaire (∆Cobb4 ≥ 2°)
on retrouve 4 fois p
plus de fracture dorsale q
que
de fracture lombaire (80% / 20%).
A contrario, pour les cas peu significatifs
(∆Cobb4 < 2°) les fractures vertébrales
lombaires et dorsales sont retrouvées en
proportion identique.
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Š
Š
Š
Cette étude constitue la première analyse per-opératoire fiable et
reproductible d’une réduction du foyer fracturaire vertébral en analysant
la modification de l’angle cyphotique patient sur la table opératoire du
scanner.
Toutes les études précédentes comparaient la déformation sur clichés
standards en position debout et ne différenciaient donc pas l’apport
exacte du gonflement des ballonnets en intra
intra-vertébral
vertébral.
Cette étude démontre une correction qui peut aller jusqu'à 8° et un taux
de correction angulaire significative (∆Cobb4≥2°) de plus de 30%.
Cette étude démontre l’apport essentiel d’une force de pression et
d’extension au sein de la fracture vertébrale et l’intérêt pour les industries
biomédicales de développer les outils permettant de déployer un matériel
au sein de la vertèbre. De nombreux laboratoires évaluent de nouveaux
systèmes similaires (stent intra-vertébral, implants, etc...).
Š
Š
Des corrections angulaire de cette amplitude au niveau de
vertèbres basses (D12 et lombaires) correspondent à des
redressements du tronc significatifs. Or le rétablissement de
la posture est un élément incontournable de la lutte contre
les douleurs chronique et de la lute contre les nouvelles
fractures
La déformation cyphotique est bien trop souvent méconnue,
puis banalisée par le radiologue et enfin négligée par le
thérapeute conventionnel. Les implications organiques et
fonctionnelles de cette déformation sont énormes. Au delà
de la douleur qui reste au premier plan et qui reste le motif
premier de consultation, cette déformation présente un
impact sur la posture et l’équilibre dont va découler une
morbidité importante.
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