pathologies osseuses et musculaires

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PATHOLOGIES OSSEUSES ET MUSCULAIRES
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Sur la fiche d’inscription, dans ‘’intitulé de l’action’’ notez bien le titre (en gras sur ce
programme) de l’action que vous avez choisie
L’adulte jeune lombalgique. La place de l’imagerie
Devant une lombalgie ou une lombosciatique, aiguë ou récente, les recommandations font
une place déterminante à la clinique. Elle suffit généralement à éliminer les 5% de cas
symptomatiques (fracture, néoplasie, infection, inflammation) et les urgences
thérapeutiques. Dans les 95% restant, il s’agit de « lombalgie commune» où aucun
examen d’imagerie n’est utile dans les 7 premières semaines.
Or la radiographie n’apporte de données non attendues par la clinique que dans 1 cas
seulement sur 2500 chez les adultes de moins de 50 ans. Et le pourcentage d’anomalies
sur les IRM lombaires de patients asymptomatiques (bombement ou hernie discale) est
de près de 50% chez les moins de 50 ans, plus après 60 ans. Des constatations similaires
ont été faites avec radiographie simple et scanner. Une surconsommation de
prescription de radiographies pourrait être évitée en recentrant sur l’abord clinique et
en prenant le temps d’une décision partagée et argumentée.
Les membres inférieurs du sportif.
L'augmentation de la pratique sportive à des âges de plus en plus avancés est un
phénomène marquant des temps modernes. Entre course à pied, cyclisme, tennis, golf,
ski et différents sports d'équipe, la fréquence des traumatismes s'est largement
accrue. Parmi ces traumatismes, ce sont ceux des membres inférieurs qui représentent
le pourcentage le plus important, pathologie traumatique aiguë (entorses, rupture
méniscale et déchirures musculaires) et micro-traumatique chronique (tendinopathies et
chondropathies). Une analyse séméiologique fine pour étayer un diagnostic précis
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permet de limiter la prescription d'examens complémentaires parfois aussi inappropriés
que coûteux.
Fracture vertébrale de découverte fortuite après 50 ans. Que faire ?
Selon l’OMS, il y a 3 119 000 fractures ostéoporotiques dans les pays industrialisés par
an, ce qui correspond à 34,8% de toutes les fractures. Le risque de souffrir d’une
fracture ostéoporotique est chiffré entre 30-40%, ce qui est presque identique au
risque de la maladie coronaire. L’ampleur du problème de l’OP (en termes d’handicaps)
(disability index OMS) est aussi étendue qu’est celle de l’hypertension ou de l’arthrite
rhumatoïde, un peu moins que l’ampleur du diabète et de la BPCO. Bien qu’associées à une
morbidité significative elles restent fréquemment négligées ou, tout simplement
n’attirent pas l’attention. Asymptomatiques elles sont de ce fait l’objet de découverte
fortuite. Il s’agit d’un véritable problème de santé publique observé dans toutes les
régions du monde. Une mortalité prématurée des fractures ostéoporotiques chez
l’homme et chez la femme est cependant maintenant bien reconnue. Les personnes qui
présentent une fracture en rapport avec l’ostéoporose sont à risque accru de faire de
nouvelles fractures. La survenue d’une nouvelle fracture multiplie par 3 à 4 le risque de
mortalité à 5 ans.
 Objectifs :
 Repérer les fractures vertébrales asymptomatiques
 Définir une démarche diagnostique adaptée devant une fracture vertébrale de
découverte fortuite.
 Améliorer la prise en charge de ces fractures
Bien vieillir avec son arthrose.
Près de 40% des plus de 65 ans sont porteurs d’une arthrose symptomatique,
coxarthrose et gonarthrose en étant les deux manifestations les plus invalidantes.
Aucun traitement ne peut modifier l’évolution des altérations articulaires et osseuses.
En dehors de la chirurgie, les options thérapeutiques pour soulager la douleur sont
limitées (Bibliomed 628). Diverses mesures non pharmacologiques semblent d’autant plus
utiles et efficaces qu’elles sont centrées sur les réels besoins et préférences du
patient. A intégrer dans une véritable éducation thérapeutique du patient (ETP)
arthrosique ?
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Ostéoporose et vitamine D
Le vocable vitamine D regroupe un ensemble d’hormones lipophiles (essentiellement D2,
ergocalciférol, et D3, cholécalciférol) régulant l’équilibre calcique par l’intermédiaire du
tractus digestif, du rein, du squelette et des parathyroïdes. Ces vitamines viennent
surtout de la synthèse cutanée liée à l’exposition solaire, un peu de l’alimentation
(poissons gras, œufs et lait). Les carences sévères sont responsables du rachitisme, de
l'ostéomalacie et de myopathie. Un consensus européen et des synthèses nordaméricaines ont actualisé les données sur ce point
L’épaule douloureuse. De l’antalgie à la chirurgie
Une prise en charge qui relève le plus souvent des soins primaires et une évolution
souvent longue nécessitant une bonne coordination des soins et l’implication du patient.
La plupart des lésions de l’épaule résultant d’un surmenage articulaire peuvent être
traitées au cabinet du généraliste, sans avis spécialisé. La moitié des épisodes
douloureux se résolvent dans les 6 mois et certains persistent à un an. Si les antalgiques
doivent être recommandés en première intention, les AINS utilisés en courte durée en
l’absence de contre-indication, l’activité doit être encouragée. Le niveau de preuve de la
plupart des interventions spécialisées, incluant les infiltrations cortisoniques est
relativement faible. Il faut savoir, en se basant sur la recommandation de l’ANAES,
temporiser une demande insistante d’examens complémentaires ou de consultations
spécialisées inadaptées, et accompagner avec pédagogie son patient vers la guérison ou
la stabilisation, mais il faut aussi savoir quels patients peuvent bénéficier d’un geste
chirurgical guidé par une imagerie de deuxième intention en cas d’évolution inattendue
ou de persistance des symptômes.
 Objectif : permettre aux participants de diagnostiquer et prendre en charge
de façon adaptée leurs patients consultant pour une épaule douloureuse ou
enraidie.
Fractures vertébrales de découverte fortuite
Le risque de souffrir d’une fracture ostéoporotique est chiffré entre 30-40%, ce qui
est presque identique au risque de la maladie coronaire. Bien qu’associées à une
morbidité significative elles restent fréquemment négligées de découverte fortuite. Les
personnes qui présentent une fracture en rapport avec l’ostéoporose sont à risque accru
de faire de nouvelles fractures. La survenue d’une nouvelle fracture multiplie par 3 à 4
le risque de mortalité à 5 ans.
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Lombalgie et lombosciatique commune. Comment éduquer le patient
Selon les recommandations, la prise en charge du patient souffrant d’une lombosciatique
commune se doit d’informer, de rassurer le patient et de tout mettre en œuvre pour
éviter le déconditionnement physique. Pour optimiser la remise en mouvement du patient,
il convient de connaître des techniques appropriées, validées, de savoir les conseiller et
justifier leur recours. Le Tai Qi Chuan, l’école du dos sont deux exemples illustrant
cette étape de la prise en charge tout en évitant une surmédicalisation.
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