156 g - Les crustacés Appartenant à l`embranchement des

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g - Les crustacés
Appartenant à l'embranchement des Arthropodes, les crustacés forment une classe
d'invertébrés en majorité marins. Quelques espèces vivent en eau douce et certaines se sont
aventurées sur terre (cloportes).
Thierry GOMILA
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Plus de 30.000 espèces ont été recensées à ce jour, des rivages aux plus profond des abysses,
dont la taille peut aller de quelques fractions de millimètres à plusieurs mètres pour certains
crabes-araignées.
Les crustacés appartiennent à l’embranchement des Mandibulates (possèdent des mandibules)
ou Antennates (possèdent des antennes) qui a donné également naissance aux insectes et aux
myriapodes.
Le corps des crustacés est recouvert d'une cuticule rigide contenant toujours de la chitine et
formant un squelette externe. La carapace chitineuse est souvent imprégnée de sels de
calcium. La présence du squelette externe est incompatible avec une croissance continue et
oblige l'animal à muer pour grandir.
Le corps des crustacés peut-être divisé en une tête, un thorax et un abdomen. La tête porte 2
antennes. Les crustacés sont des animaux foncièrement aquatiques à respiration branchiale. Ils
ont une symétrie bilatérale.
La classe des crustacés
comporte un grand nombre
d'animaux microscopiques qui
sont
d'ailleurs
considérés
comme les insectes de la mer.
Nous ne nous intéresserons
qu'à ceux qui sont visibles à
l'oeil nu. Ce sont généralement
des décapodes. Chez ces
derniers, la carapace couvre et
unit la tête et le thorax : le
céphalothorax. Les 3 premières
paires
d'appendices
thoraciques sont transformées
en pattes-mâchoires, les 5
dernières paires servent à la
capture des aliments ou à la
locomotion.
L'abdomen est constitué par 6 segments, avec, sur chacun des 5 premiers, une paire
d'appendices. Les oeufs sont incubés, accrochés aux appendices abdominaux de la femelle.
Les décapodes sont, pour la plupart, carnivores et n'épargnent même pas leurs congénères
surtout ceux devenus sans défense pendant la mue. Ils sont classiquement divisés en :
- décapodes nageurs
- décapodes marcheurs
LES DECAPODES NAGEURS
Les décapodes nageurs sont les " crevettes " (Natantia). Leur corps est comprimé latéralement.
Les appendices sont bien développés et natatoires.
Penaeus ou crevettes sont des espèces dont les trois premières paires de pattes thoraciques
(P1, P2, P3) sont pourvues de pinces et le premier segment abdominal recouvre le deuxième.
On en pêche dans le golfe du Mexique 1.000 tonnes par an.
Thierry GOMILA
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Stenopus est une très belle crevette. Le corps et
les pattes sont blancs rayés de rouge. Les oeufs
sont bleus. P3 forme une grosse pince. Les
couples de stenopus s'observent en eau peu
profonde ( 2 à 4 m.), là où les poissons sont
abondants ou encore parmi les coraux dans les
trous. Ils sont détritivores et nettoient divers
poissons de récifs, en particulier les congres, les
gorettes, les chirurgiens et les mérous.
Stenopus hispidis (crevette nettoyeuse)
LES DECAPODES MARCHEURS
Les décapodes marcheurs marchent ou rampent. Ils ont généralement un corps comprimé
dorso-ventralement, de forts appendices locomoteurs et des appendices abdominaux réduits.
Des différences considérables dans le développement et la conformation de l'abdomen justifient
leur séparation en 3 groupes.
Les Macroures (Astacures et Palinures)
Les macroures ont un abdomen normalement développé, articulé, à téguments rigides, se
terminant en une large palette natatoire.
Panulirus ou langouste le pédoncule antennaire est robuste, le fouet est long. L'antenne sert
à la fois à la locomotion et au combat
Panulirus penicillatus ou brésilienne vit de
préférence
sur les petits fonds rocheux ou
Panulirus ornatus ou royale peut atteindre
le poids exceptionnel de 8 kg mais les coralliens. Elle est reconnaissable du fait que la
exemplaires de 2 à 3 kg ne sont pas rares. carapace et les pattes sont parsemées de
tâches claires.
Elle aime les zones d'herbiers.
Scyllarides ou cigale de mer ou
ravet ont des antennes en forme
d'écailles à bord non découpé. Le
bord du céphalothorax est lisse.
Scyllarides vit dans les massifs de
coraux.
D’un comportement grégaire, elle se
Arctides regalis
nourrit
de
petits
invertébrés,
généralement des mollusques.
Elle est occasionnellement nécrophage, et se fait souvent prendre
dans les nasses et filets où elle est entrée pour dévorer les appâts
et les poissons capturés.
Son activité est plutôt nocturne.
Thierry GOMILA
Parribacus antarcticus
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Stomatopoda ou crevette mante : Malgré leur nom, ce ne sont ni des crevettes, ni des mantes.
Elles possèdent des pinces comparables à celles repliées de la mante religieuse (d'où son
nom). Avec leurs pinces, lestées de calcaire, d'une très grande force, elles brisent coquilles et
carapaces. Pour certaines espèces, il a été calculé que les pinces se projetaient sur leur proie
en 2 millièmes de seconde. Leurs yeux bougent en pivotant indépendamment l'un de l'autre et
leur cornée en 3 bandes donne à chaque oeil une vision tridimensionnelle, en relief.
C'est par conséquent l'un des animaux qui possèdent une des meilleures visions connues du
règne animal.
Lysiosquillina lisa (alpha-squille)
Odontodactylus scyllarus (squille)
Les Anomoures
Les anomoures ont un abdomen anormal, asymétrique.
Dardanus, Aniculus & Ciliopagurus : les pagures
ou " Bernard l'ermite " s'abritent à l'intérieur de
coquilles vides de gastéropodes qu'ils traînent avec
eux, l'abdomen est mou. Certains pagures, tels les
coenobita, sont adaptés à la vie terrestre.
Cependant, ils sont obligés d'aller se reproduire
dans l'eau, aussi ne s'éloignent-ils pas de plus de
2,5 km de la mer. Ils se nourrissent de détritus
Aniculus maximus
animaux et végétaux.
Hippa ou ravet de mer : vivent à la limite des vagues et s'enfouissent prestement quand la
vague s'est retirée. Ils présentent un mimétisme.
Les Brachyoures
Ce sont les crabes. L'abdomen, très réduit surtout
chez les mâles, est rabattu sous le céphalothorax.
Cardisoma ou crabe de terre : creuse son trou jusque
dans les jardins. Il est comestible.
Gecarcinus vit surtout dans le sable, non loin de la
mer, au pied des cocotiers. Son corps est orné de
dessin rouge. Il est comestible.
Ucides : creuse son trou dans la boue à la limite des
mangroves. Les pattes sont très poilues chez le mâle.
Il est comestible.
Uca ou crabe c'est ma faute : se rencontre sous les
palétuviers, à la limite des mangroves. Les pinces
présentent un dimorphisme chez le mâle, alors que la
femelle a 2 pinces égales.
Thierry GOMILA
Ocypode cordimanus
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Grapsus ou Zagalas : vit sur les côtes rocheuses battues par les vagues. On trouve souvent sa
mue accrochée sur les rochers. En effet, il mue la nuit à l'air libre. La mue devient rouge au
soleil.
Carpillus ou tourteau : est un crabe rouge qui vit caché sous les rochers. Il est très estimé des
gourmets.
Mithrax ou araignée de mer : ce crabe a un céphalothorax triangulaire. Couvert d'algues, il vit
dans les trous des rochers. Il est comestible.
Trapezia :
ce
sont des crabes
trapézoïdaux
qui vivent dans
les
coraux
Pocciloporas ou
Stylophoras.
Trapezia flavopunctata
Trapezia rufopunctata
Trapezia septata
Trapezia bidentata
Crabe porcelaine des anémones (Neopetrolisthes
maculata) : il est blanc avec des points rouge ou brun.
Ils vivent sous la protection d'une anémone et mangent
de la nourriture planctonique.
Taille : Jusqu'à 3 cm.
Tapi entre les polypes à tentacules lisses d'un fil d'une
colonie d'Antipathaires, le Xenocarcinus tuberculatus
essaye de passer inaperçu. Il n'est pas bien grand, 2cm
environ. Sa carapace est lisse, hérissée de petites épines
pouvant faire croire aux tentacules des polypes du corail
noir.
Le mimétisme de forme et/ou de couleur est, dans la
nature, le moyen astucieux de se confondre avec son
support pour échapper aux prédateurs !
Xenocarcinus tuberculatus
Thierry GOMILA
Charybdis erythrodactyla
Neopetrolisthes maculata
Thalamita coeruleipes
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h - Les ascidies
Appartenant à l'embranchement des Urochordés, les ascidies sont des animaux fixés,
exclusivement marins. On dénombre environ 48.000 espèces. Par la présence chez leur larve
nageuse d'une chorde, sorte de colonne vertébrale embryonnaire, ces animaux forment un lien
entre invertébrés et vertébrés.
En se référant à leur aspect extérieur, on distingue trois groupes:
•
Ascidies simples : Elles ont une forme évoquant une outre munie de deux ouvertures, les
siphons. A l'intérieur, une sorte de sac à mailles fines, garni de cils vibratiles. Le
mouvement de ces cils provoque un courant d'eau, celle-ci entre par le siphon supérieur
(buccal), les particules en suspension dans l'eau sont agglomérées par le mucus qui
garnit le sac et dirigées vers le système digestif, les déchets sont expulsés par le rectum
qui débouche dans le siphon inférieur (cloacal). Les ascidies sont des animaux filtreurs.
Un coeur tubulaire et des vaisseaux rudimentaires constituent le système circulatoire. Le
sang est incolore. Ex. : ciona, phallusia, violet, halocynthia.
•
Ascidies sociales : C'est le même type d'organisation que les premières, avec la
présence d'une sorte de prolongement rampant, le stolon, le long duquel vont
bourgeonner d'autres individus, formant ainsi une colonie plus ou moins dense. Ex :
clavelines, stolonica
•
Ascidies composées (ou sociales) : Le schéma est semblable aux précédentes ascidies,
mais les individus se développent les uns contre les autres, englobés dans une même
tunique, les siphons cloacaux regroupés en une même ouverture. Ex : botrylles,
polyclinides, didemnides.
Les ascidies simples sont
complètement indépendantes.
Les ascidies sociales restent
distinctes entre elles, mais
elles sont reliées par des
stolons rampants. Les ascidies
composées voient leur corps
reliés
entre
eux
par
bourgeonnement
et
elles
vivent dans une tunique
commune.
On rencontre les ascidies
depuis les premiers mètres
sous la surface jusqu'à des
profondeurs excessives pour
le plongeur. Leur durée de vie
varie de 1 à 3 ans. Les
ascidies sont la proie d'un
certain nombre de prédateurs
comme
des
vers,
des
mollusques, des crabes, des
poissons et même l'homme.
Thierry GOMILA
Siphon buccal
Branchie
pharyngienne
Ganglion nerveux
Siphon cloacal
Tunique
Orifice génital
mâle
Orifice génital
femelle
Anus
Coeur
Appareil
digestif
Glandes
reproductrices
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i - Les échinodermes
Bien que très anciens, les échinodermes sont les premiers invertébrés à posséder une
organisation vraiment complexe. Tous sont individualisés.
Ce groupe entièrement marin comprend 5.000 à 6.000 espèces. La plupart des échinodermes
sont libres, seuls les lys de mer sont fixés au substrat par une tige.
Les échinodermes sont des animaux tous marins (5.000 à 6.000 espèces). Ils sont bâtis selon
une symétrie radiaire d'ordre 5 (exemple type : l'étoile de mer). Ils ont un squelette calcaire situé
sous la peau. Ce squelette peut être constitué de baguettes microscopiques (concombres de
mer), de plaques calcaires isolées (étoile de mer) ou encore soudées entre elles pour former
une carapace rigide appelée "test" chez les oursins. Ce squelette peut être prolongé à
l'extérieur par des piquants. Les échinodermes rassemblent des animaux de morphologie très
variée.
Cinq grandes classes relativement aisées à reconnaître:
les ophiures ou ophiuridés
les étoiles de mer ou
astéridés
les comatules ou crinoïdes
les concombres de mer ou holothuridés
les oursins ou échinidés
Les échinodermes se déplacent aisément sur le substrat à la recherche de leur nourriture. Ils
peuvent brouter comme les oursins, s'attaquer à des mollusques de bonne taille comme les
étoiles de mer, s'enfouir dans la vase ou le sable comme les holothuries à la recherche de
détritus. Mais ils peuvent nager comme les comatules. Il convient de signaler également les
ophiures qui effectuent des déplacements importants en groupes parfois très nombreux.
Thierry GOMILA
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ENVIRONNEMENT
Echinidae
Parechinidae
Echinometridae
Temnopleuridae
Toxopneustidae
Arbre phylogénétique des Equinodermes
LES ECHINIDES
Les échinidés rassemblent les oursins. On connaît dans la faune actuelle environ 900 espèces.
Ils ont un corps globuleux protégé par un squelette constitué de plaques calcaires soudées
entre elles. Leur corps est couvert de piquants, les radioles. Entre ces piquants, les nombreux
pieds, ou podia, sont les organes de la locomotion. On distingue deux types d'oursins : les
oursins " réguliers " et les oursins " irréguliers " selon que la forme de leur corps répond au
modèle classique décrit ci-dessus, ou en diffère.
Thierry GOMILA
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Anus
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Pole aboral
Orifice génital
Madréporite
Pied ambulacraire
(podia)
Gonade (x5)
Squelette
calcaire
Estomac
Intestin
Système
ambulacraire
Piquant
Oesophage
Pole oral
Bouche
Les oursins réguliers
Chez les oursins réguliers, le corps est sphérique ou hémisphérique. La bouche est sur la face
ventrale et l'anus situé au pôle opposé. Il existe quelques espèces couramment rencontrées en
plongée.
Diadema antillarium : l'oursin diadème est connu de
tous les plongeurs à cause de ses longs piquants
acérés. Ceux-ci, enduits d'une substance toxique,
provoquent des piqûres douloureuses. Il ne faut pas
chercher à extraire les débris des piquants de
diadème de la peau entièrement. Ils sont résorbés de
toute façon par l'organisme avec le temps. Les oursins
diadèmes sont herbivores. Réfugiés le jour dans un
creux de rocher, ils ne sortent que la nuit pour brouter
les algues.
Echinometra lucunter : ce petit oursin de couleur brunrouge habite les rochers battus par les vagues. Il est
capable de creuser dans les rochers des trous
hémisphériques qui servent d'abris. Contrairement aux
espèces précédentes, le test a une forme elliptique. Les
radioles sont courts, épais et pointus.
Thierry GOMILA
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Heterocentrotus mammillatus : cet oursin possède des
piquants épais qui lui ont valu le nom "d'oursin crayon"
ou "d'oursin baguette". On peut l'observer le jour caché
dans les trous de rochers et sous les coraux.
Tripneustes esculentus : l'oursin blanc est l'oursin qui est
consommé dans les Antilles. Son corps atteint 10 à 15 cm
de diamètre. Ses piquants sont courts et de couleur
blanche. Son habitat de prédilection est constitué par les
herbiers de phanérogames dont ils broutent les feuilles.
Taxopneustes pileolus : l’oursin toxique ou oursin fleur
ne laisse apparaitre que ces cupules sur tiges fines.
Les pédicellaires (appendices squelettiques) portent
comme une ventouse à 3 mors munis de glandes à
venin. C'est un organe de préhension, sans cesse en
mouvement, qui nettoie l'oursin et empêche toute larve
de s'installer et également une arme passive de
défense !
L'animal mord, pour écarter les prédateurs! Son venin
peut être mortel. Il paralyse les muscles et trouble la
vision.
Les oursins irréguliers
Ces oursins ont pris l'habitude de s'enterrer dans le sable. Leur corps s'est modifié en
conséquence. Il s'est aplati pour faciliter la pénétration dans le sable. Les piquants qui
constituent alors une gêne, sont devenus très courts. Deux types d'alimentation existent chez
ces oursins. Certains d'entre-eux, enfouis pendant la journée, se déterrent la nuit pour brouter
les algues qui poussent sur le sable. D'autres n'émergent jamais et mangent directement le
sable duquel leur intestin extrait des débris de matière organique.
Mellita : les oursins appartenant au genre mellita sont appelés " dollars des sables ". Leur corps
aplati, de 10 cm de diamètre environ, est percé suivant les espèces de 5 ou 6 fentes disposées
en rayons.
Lovenia elongata : cette espèce globuleuse
est très commune sur les fonds de sable
corallien où son passage laisse de nombreux
sillons. Elle est facile à découvrir car elle est
enterrée sous quelques centimètres de sable
seulement. Son corps fait une bosse
caractéristique à la surface du sable.
Thierry GOMILA
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LES ASTERIDES
Les astéridés sont encore appelées étoiles de mer. Elles sont aplaties dorso-ventralement. La
partie centrale de l'individu renferme les organes essentiels de l'animal et est entourée en
principe de 5 bras (certaines espèces en possèdent plus). Leur alimentation varie beaucoup
selon les espèces. Certaines sont des carnivores qui se nourrissent de mollusques bivalves.
D'autres sont des brouteurs d'invertébrés comme les éponges ou les coraux. D'autres enfin
sont herbivores et se nourrissent d'algues. On a décrit environ 1.600 espèces d'étoiles de mer.
Les sexes sont séparés, mais quelques espèces sont hermaphrodites (astérina gibbosa par
ex.). Il existe également de nombreux cas de reproduction asexuée que l'on peut associer à
une remarquable aptitude à la régénération.
Fromia milleporella (étoile de mer rouge)
Fromia monilis (étoile de mer marbrée)
Acanthaster planci (coussin de belle-mère)
Culcita novaeguineae (coussin de Nouvelle-Guinée)
Choriaster granulatus (étoile coussin granuleuse)
Astropecten poluacanthus (étoile peigne)
Thierry GOMILA
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LES HOLOTHURIDES
Les holothuries présentent un corps mou et allongé d'où leur nom vernaculaire de " boudin de
mer " ou " concombre de mer ". La bouche s'ouvre à une extrémité du corps et l'anus à l'autre.
Elles rampent sur les fonds de sable et ont deux modes de nutrition. Certaines espèces
possèdent une couronne de tentacules autour de la bouche qui leur sert à capturer à la surface
du sable des débris organiques. D'autres avalent carrément le sable par la bouche, et au cours
du transit dans le tube digestif, les particules organiques qu'il contient sont digérées et la
fraction minérale est rejetée par l'anus. Lorsqu'elles sont dérangées, les holothuries sont
capables d'expulser tout leur tube digestif. Elles le régénèrent par la suite.
Stichopus chloronotus (holothurie verte)
Bohadschia drachi (holothurie brune)
Holothuria atra (holothurie noire)
Thelenota ananas (holothurie ananas)
Synapta maculata (cordon mauresque)
Holothuria scabra (holothurie de sable)
Thierry GOMILA
Holothuria leucospilota
(holothurie noire)
Holothuria fuscogilva
(grande holothurie récifale)
Bohadschia graeffei juvénile
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