149 Les nudibranches sont sans coquille à l`état adulte. Parmi les

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ENVIRONNEMENT
Les nudibranches sont sans coquille à l'état adulte. Parmi les nudibranches, les doridiens ont
un corps plutôt aplati et portent des branchies médio-dorsales disposées en rosette autour de
l'anus à l’arrière du corps. Les éolidiens portent des appendices dorsaux disposés en rangées.
Les phylidiens ont une consistance dure et un aspect véruqueux.
Philinopsis cyanea
Halgerda Sp.
Glossodoris cincta
Kentrodoris rubescens
Hexabranchus sanguineus
Thierry GOMILA
Glossodoris symmetricus
Risbecia pulchella
Glossodoris atromarginata
Glossodoris hikuerensis
Favorinus mirabilis
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ENVIRONNEMENT
Gymnodoris ceylonica
Halgerda formosa
Phyllidia varicosa
Phyllidia ocellata
Phyllidiella meandrina
Phyllidiella pustulosa
Phyllidiopsis cardinalis
Cadlinella ornatissima
Hypselodoris bullocki
Hypselodoris mouaci
Thierry GOMILA
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Chromodoris geminus
ENVIRONNEMENT
Pteraeolidia ianthina
Flabellina exoptata
Armina Sp.
Philinopsis Sp.
Chromodoris Sp.
Thierry GOMILA
Thecacera pacifiea
Bohadschia graeffei juvénile
copiant une Phyllidia varicosa
(holothurie)
Notodoris minor
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Les bivalves ou lamellibranches
On les appelle :
- bivalves car le corps, à symétrie bilatérale, est enfermé dans une coquille bivalve, chacune
des valves, droite et gauche, étant doublée par un lobe du manteau, et
- lamellibranches à cause de la structure lamellaire des branchies qui pendent de chaque côté
du corps dans la cavité palléale. Cette structure des branchies sert de base à la classification.
Tous les bivalves sont aquatiques, benthiques, typiquement suspensivores. Ils collectent la
nourriture (particules et organismes minuscules) par filtration. Beaucoup de bivalves sont
comestibles.
Charnière
Tube digestif
Coquille
Tube digestif
Coquille
Glande digestive
Manteau
Cténidies
Coeur
Pied
Entrée et
sortie d’eau
Cavité
branchiale
Manteau
Pied
Sipnons
Cténidie
Pteria ou avicule : Cette espèce a une coquille ovale et des
valves asymétriques. La charnière longue occupe la
branche la plus fine. Intérieur nacré dans sa partie médiane,
le pourtour mince, fragile et jaune.
Elle se rencontre très souvent fixée sur des gorgones.
Pteria avicula
Moule : Consommée depuis la préhistoire, elle abonde
sur les grèves rocheuses du monde entier. La charnière
est sans dents. Ce coquillage triangulaire bleu à intérieur
nacré se rensontre généralement depuis les zones
tidales jusqu’à 10 m de fond.. Modiolus vit fixée par son
byssus aux pierres et aux rochers.
Mytilus edulis (moule)
Pinna ou éventail de mer ou jambon de mer est un gros
bivalve de forme triangulaire. Les pinna vivent à la partie
périphérique des herbiers, piqués dans la vase par la pointe
où se trouve la charnière, mais leur fixation est assurée
surtout par un byssus long et soyeux qui les relie à quelque
pierre ou madrépore, enfoui dans le sol. Les valves sont
fragiles et transparentes, parfois verruqueuses.
Pinna muricata
Thierry GOMILA
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Argopecten gibbus ou coquille St Jacques : la
valve droite de la coquille St Jacques est plus
bombée que sa valve gauche (valve supérieure). La
charnière a des "oreilles" de chaque côté. Elle nage
par claquement des valves et expulsion brusque de
l'eau. Elle vit sur les fonds de sable et d'algues
calcaires.
Argopecten gibbus (coquille St Jacques)
Palourde : elle a des valves lourdes et une longue empreinte
musculaire antérieure. Elle vit enfouie dans le sable ou la
vase, au milieu des algues ou autres végétaux dans des
eaux peu profondes. Les pêcheurs les récoltent en piétinant
le sol.
Codakia divergens
Le bénitier géant (Tridacna gigas) est le plus gros mollusque bivalve. Cette espèce comestible
est protégée car elle est en danger d'extinction.
Il se trouve sur les fonds récifaux coralliens peu profonds de 50cm à 15 mètres.
Lorsqu’il est jeune, l’animal sécrète un byssus, touffe de
filaments qui passe par l’ouverture de la coquille et par
laquelle il se fixe au fond marin. Les valves légèrement
écartées laissent entrevoir le manteau brillamment coloré
en vert, en rouge, ou en bleu. Les bords de ce manteau
sont hérissés de protubérance enfermant les organes
hyalins, sortes de lentilles qui concentrent la lumière dans
les profondeurs des tissus et y favorisent par la
photosynthèse, la multiplication d’algues microscopiques.
Ces algues constitueraient la nourriture principale du
mollusque, dont le tube digestif est fortement réduit chez
l’adulte. Entre les lobes du manteau s’ouvrent deux tubes,
les siphons inhalant et exhalant par lesquels pénètre et sort
Tridacna gigas (bénitier géant)
un courant d’eau mettant la cavité palléale en
communication avec le milieu ambiant.
Il s'agit du plus grand coquillage du monde : sa coquille peut mesurer 1,5 m et peser 250 kg.
Huitre corallicole ou Peigne iridescent : Pectinidé
incrusté dans un corail hôte. Manteau de couleur variable,
souvent violette à mauve. Yeux le long du manteau.
On trouve ce bivalve toujours associé avec des coraux
vivants, depuis les premiers mètres jusqu’à 15 à 20 m de
profondeur. Il préfère les eaux calmes. On ne le trouve pas
en milieu intertidal car il ne résiste pas à la dessiccation.
Pedum spondyloideum est un pectinidé qui peut atteindre
6 cm.
Thierry GOMILA
Pedum spondyloideum
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Spondyle épineux (Spondylus varius) : les valves
épaisses portent des prolongements épineux pointus
ou en lamelles. La charnière est munie de dents
puissantes avec un gros ligament interne. Les
spondyles vivent accrochés par leur valve inférieure à
tout substrat dur, sur les rochers et bien souvent sur la
coquille morte d'un autre spondyle, dans les
anfractuosités et les cavernes, entre 5 et 50 mètres,
où il peut se protéger du rayonnement solaire.
Il se fixe à son support grâce à une substance de
nature calcaire et peut mesurer jusqu’à 25 cm.
Spondylus varius (Spondyle épineux)
Les céphalopodes
Les Céphalopodes sont les mollusques les plus élevés en organisation. Ils doivent leur nom au
fait que le pied, organe de locomotion est déplacé vers l'avant et s'est subdivisé en 2 parties : la
couronne de bras ou tentacules et l'entonnoir, placé ventralement par rapport à la tête et au
travers duquel est expulsé l'eau pour la propulsion de l'animal. Les yeux sont remarquablement
grands et très perfectionnés. La bouche est munie d'une radula et de deux mâchoires cornées
en bec de perroquet.
Il existe véritablement un cerveau protégé par une capsule cérébrale cartilagineuse. Chez les
mâles, les deux bras ventraux sont des organes copulateurs.
Les céphalopodes ont une poche à "encre", substance qui est sécrétée en cas de défense.
Tête
Cerveau
Coquille
Tube digestif
Vec de perroquet
Manteau
Entonnoir
Tentacules
Gonade
Cténidie
Coeur
Les décapodes
Ils possèdent 8 bras munis de ventouses sur toute leur face
interne et 2 tentacules plus longs où les ventouses
n'existent qu'à l'extrémité et qui sont adaptés à la capture
des proies. De plus, les décapodes ont une coquille interne
et des nageoires latérales qui en font d'excellents nageurs.
De nombreuses espèces existent qui peuvent mesurer de
quelques millimètres à plus de 20 m. (tentacules compris).
Sepia ou seiche : la coquille interne est dure sur sa face
dorsale et tendre sur l'autre face. Elle se termine vers
l'arrière par une pointe fragile. On l'appelle vulgairement "
os de seiche " et son utilisation courante consiste à la
suspendre dans les cages des oiseaux pour aiguiser leur
bec.
Thierry GOMILA
Calmar
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Loligo ou calmar : le corps est mince et allongé. Dans le manteau se trouve une sorte de
coquille cornée en forme de plume. Les nageoires latérales rejoignent l'extrémité postérieure du
corps.
Les octopodes
Ils possèdent 8 bras égaux. Ils sont
complètement dépourvus de coquille et de
nageoires. Ils rampent plus qu'ils ne nagent au
voisinage du fond.
Octopus ou pieuvre : possède 8 bras de
section triangulaire munis de 2 rangées de
ventouses. La pieuvre vit dans les eaux peu
profondes. Il habite un trou au milieu des
rochers et des madrépores. Il chasse la nuit.
C'est un prédateur de mollusques. Il est doué
de mimétisme.
Les aplacophores
Ce terme signifie "qui ne porte pas de plaque". Ces mollusques n'ont ni tête, ni pied, ni coquille,
mais un corps vermiforme de quelques centimètres hérissé d'épines calcaires. Leur système
nerveux est disposé en cordons longitudinaux. Ils vivent en général en eau profonde,
consomment les détritus du sol ou des plantes et des animaux fixés (coraux). On connaît
environ une centaine d'espèces.
Les monoplacophores
Ce groupe était considéré comme totalement fossile jusqu'à la découverte de Neopilina
galathea en 1952 à 3.600 m. de profondeur. Recouvert d'une coquille en cône aplati, ce
mollusque repose au sol par un pied arrondi cerné d'un vaste sillon où s'ouvre la bouche,
bordée de fins tentacules. L'animal se nourrit de fins débris.
Les scaphopodes
Comptant 8 familles et plus de 350 espèces, ils sont également appelés " dentales " car leur
coquille ressemble à une longue dent creuse fichée dans le sable. L'extrémité antérieure, la
plus large, est enfouie et laisse passer le pied.
La tête porte des tentacules
longs et fins qui cherchent et
Manteau
Coquille
porte les aliments à la bouche.
Gonade
Dépourvus de branchies, les
scaphopodes
respirent
Tube digestif
directement au travers de leur
Cavité du
peau et de leurs tentacules.
manteau
Le coeur est très simple sans
ventricule ni oreillette. Ils se
Captacules
nourrissent
de
particules
organiques et d'organismes
Pied
microscopiques
surtout
animaux. Les sexes mâles et
femelles sont portés par des
individus différents.
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