CINE PELLOCHE PRESENTE Mercredi 26 mai 2010 à 20h00 Actualités : Charly contre Jerry.... réalisateur: Philippe de Poix Publicité: à la manière de Philippe de Poix... Durée: 6minutes Documentaire: « La Commune de Paris » Production: « Les amis de la commune », réalisateur:Robert MEMEGOZ musique de KOSMA. Commentaires de Henri BASSIS, dit par Julien BERTHAU Durée: 25 minutes ENTRACTE FILM: LE CUIRASSE POTEMKINE (Bronenosez Potemkin) (URSS 1925) N/B (VO/STF) durée: 1h05 Longtemps censuré ce film dans sa version première est quasi perdue. En 1950, circula une version comportant une musique de N.KRIOUKOV. Version plus courte, des plans ayant été anastasiés. C'est la version, qu'à l'époque on découvrit dans les Ciné-Clubs. C'est celle de notre copie. En 1976, une version plus complète et plus proche de la version originelle fut accompagnée d'une musique de CHOSTAKOVITCH. C'est cette version qu'en 1984 la télévision présenta. Réalisateur : Serguei Mikhaïlovitch EISENSTEIN Scénaristes : Serguei Mikhaïlovitch EISENSTEIN, Nina AGADJANOVA Interprètes : .Alexandre ANTONOV (Vokoulintchouk), Grigori ALEXANDROV (lieutenant Guliatrovsky), non professinnels (marins et habitants d'Odessa), Vladimir BARSKY (Golikov), Beatrice VITOLDI (femme au laudau), I. BOBROV ( concrit humilié) Alxandre LIOUCHINE (officier), Andrei FAIT (officier au piano), Konstantin FELDMAN (étudiant), Yulia EINSENSTEIN (femme apportant de la nourriture aux mutins),k Mikhzil GOMAROV (marin), PROKOPENKO (mère du garconnet assassiné), REPNIKOVA (femme sur l'escalier)... Odessa 1905, La révolte éclate à bord du cuirassé Potemkine devant la mauvaise qualité de la nourriture. Des officiers sont jetés par-dessus bord mais la mutinerie est jugulée. La révolte gagne Odessa. C'est la fusillade sur le grand escalier. Elle ne pourra empêcher la fraternisation. Longtemps considéré comme le meilleur film du monde, interdit jusqu'en 1952 en France et censuré dans plusieurs pays d'Europe. L'originalité du film repose: sur le refus de la conception traditionnelle et littéraire du personnage au profit du type social et politique; sur un choix privilégié du cadrage en plans de détails et en plans serrés; sur leur articulation dans un montage au rythme très rapide, quasi paroxystique dans les scènes violentes (scènes de la révolte sur le cuirassé, scène de la répression sur l'escalier) qui caractérisent à la fois la démarche radicale du cinéaste et l'impact produit sur le public, littéralement bouleversé et soulevé par un enthousiasme communicatif, dans les conditions voisines de celle de l'exécution d'une partition musicale. Il frappa par son formalisme exacerbé (le montage-attraction, le côté théâtral et stylisé de la fusillade sur le grand escalier) et par son souffle révolutionnaire (le peuple est la véritable vedette du film) plus que par son souci de vérité historique. Il souffre aujourd'hui moins peut-être d'une désaffectation à l'égard de la révolution russe, que de ses recherches esthétiques. Le génie d'Einsenstein n'en est pas moins incontestable.