TS - Maths - Révisions Nombres complexes Exercice 1 LIBAN 2014 p On considère la suite de nombres complexes (z n ) définie par z 0 = 3 − i et pour tout entier naturel n : z n+1 = (1 + i)z n . Les parties A et B peuvent être traitées de façon indépendante. Partie A Pour tout entier naturel n, on pose u n = |z n |. 1. Calculer u 0 . 2. Démontrer que (u n ) est la suite géométrique de raison p 2 et de premier terme 2. 3. Pour tout entier naturel n, exprimer u n en fonction de n. 4. Déterminer la limite de la suite (u n ). 5. Etant donné un réel positif p, on souhaite déterminer, à l’aide d’un algorithme, la plus petite valeur de l’entier naturel n telle que u n > p. Recopier l’algorithme ci-dessous et le compléter par les instructions de traitement et de sortie, de façon à afficher la valeur cherchée de l’entier n. Variables : Initialisation : Entrée Traitement : : Sortie : u est un réel p est un réel n est un entier Affecter à n la valeur 0 Affecter à u la valeur 2 Demander la valeur de p Partie B 1. Déterminer la forme algébrique de z 1 . 2. Déterminer la forme exponentielle de z 0 et de 1 + i. En déduire la forme exponentielle de z 1 . 3. Déduire des questions précédentes la valeur exacte de cos (π) 12 Exercice 2 ANTILLES-GUYANE 2014 On note C l’ensemble des nombres complexes. ( − → ) Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé O ; → u,− v . On prendra comme unité 2 cm sur chaque axe. Le graphique sera fait sur une feuille de papier millimétré et complété au fur et à mesure des questions. On considère la fonction f qui à tout nombre complexe z associe f (z) = z 2 + 2z + 9. TS - Révisions - Complexes - Page 1/ 11 p 1. Calculer l’image de −1 + i 3 par la fonction f . 2. Résoudre dans C l’équation f (z) = 5. Ecrire sous forme exponentielle les solutions de cette équation. Construire alors sur le graphique, à la règle et au compas, les points A et B dont l’affixe est solution de l’équation (A étant le point dont l’affixe a une partie imaginaire positive). On laissera les traits de construction apparents. 3. Soit λ un nombre réel. On considère l’équation f (z) = λ d’inconnue z. Déterminer l’ensemble des valeurs de λ pour lesquelles l’équation f (z) = λ admet deux solutions complexes conjuguées. 4. Soit (F) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixe z vérifie | f (z) − 8| = 3. Prouver que (F) est le cercle de centre Ω(−1 ; 0) et de rayon Tracer (F) sur le graphique. p 3. 5. Soit z un nombre complexe, tel que z = x + iy où x et y sont des nombres réels. (a) Montrer que la forme algébrique de f (z) est x 2 − y 2 + 2x + 9 + i(2x y + 2y). (b) On note (E) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixe z est telle que f (z) soit un nombre réel. Montrer que (E) est la réunion de deux droites D 1 et D 2 dont on précisera les équations. Compléter le graphique de l’annexe en traçant ces droites. 6. Déterminer les coordonnées des points d’intersection des ensembles (E) et (F). Exercice 3 PONDICHERY 2013 ( → ) − → − Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O ; u , v . On note i le nombre complexe tel que i2 = −1. On considère le point A d’affixe z A = 1 et le point B d’affixe z B = i. à tout point M d’affixe z M = x + iy, avec x et y deux réels tels que y ̸= 0, on associe le point M ′ d’affixe z M ′ = −iz M . On désigne par I le milieu du segment [AM ]. Le but de l’exercice est de montrer que pour tout point M n’appartenant pas à (OA), la médiane (OI ) du triangle OAM est aussi une hauteur du triangle OBM ′ (propriété 1) et que BM ′ = 2OI (propriété 2). 1. Dans cette question et uniquement dans cette question, on prend π z M = 2e−i 3 . (a) Déterminer la forme algébrique de z M . p (b) Montrer que z M ′ = − 3 − i. Déterminer le module et un argument de z M ′ . ( − → ) (c) Placer les points A, B, M , M ′ et I dans le repère O ; → u,− v en prenant 2 cm pour unité graphique. Tracer la droite (OI ) et vérifier rapidement les propriétés 1 et 2 à l’aide du graphique. 2. On revient au cas général en prenant z M = x + iy avec y ̸= 0. (a) Déterminer l’affixe du point I en fonction de x et y. (b) Déterminer l’affixe du point M ′ en fonction de x et y. (c) Ecrire les coordonnées des points I , B et M ′ . TS - Révisions - Complexes - Page 2/ 11 (d) Montrer que la droite (OI ) est une hauteur du triangle OBM ′ . (e) Montrer que BM ′ = 2OI . Exercice 4 PONDICHERY 2014 ( − → ) Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé O ; → u,− v . Pour tout entier naturel n, on note A n le point d’affixe z n défini par : ( p ) 3 3 z 0 = 1 et z n+1 = + i zn . 4 4 On définit la suite (r n ) par r n = |z n | pour tout entier naturel n. p 3 3 1. Donner la forme exponentielle du nombre complexe + i. 4 4 p 3 2. (a) Montrer que la suite (r n ) est géométrique de raison . 2 (b) En déduire l’expression de r n en fonction de n. (c) Que dire de la longueur OA n lorsque n tend vers +∞ ? 3. On considère l’algorithme suivant : Variables n entier naturel R réel P réel strictement positif Demander la valeur de P R prend la valeur 1 n prend la valeur 0 Tant que R > P n prend la valeur n + 1 p 3 R prend la valeur R 2 Fin tant que Afficher n Entrée Traitement Sortie (a) Quelle est la valeur affichée par l’algorithme pour P = 0, 5 ? (b) Pour P = 0, 01 on obtient n = 33. Quel est le rôle de cet algorithme ? 4. (a) Démontrer que le triangle OA n A n+1 est rectangle en A n+1 . (b) On admet que z n = r n eí nπ 6 . Déterminer les valeurs de n pour lesquelles A n est un point de l’axe des ordonnées. (c) Compléter la figure donnée en annexe, à rendre avec la copie, en représentant les points A 6 , A 7 , A 8 et A 9 . Les traits de construction seront apparents. Exercice 5 ( − → ) Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O ; → u,− v . On note C l’ensemble des nombres complexes. NOUVELLE CALEDONIE 2013 Pour chacune des propositions suivantes, dire si elle est vraie ou fausse en justifiant la réponse. 1. Proposition : Pour tout entier naturel n : (1 + i)4n = (−4)n . TS - Révisions - Complexes - Page 3/ 11 ( ) 2. Soit (E) l’équation (z − 4) z 2 − 4z + 8 = 0 où z désigne un nombre complexe. Proposition : Les points dont les affixes sont les solutions, dans C, de (E) sont les sommets d’un triangle d’aire 8. 3. Proposition : Pour tout nombre réel α, 1 + e2i α = 2eiα cos(α). 1 4. Soit A le point d’affixe z A = (1+i) et M n le point d’affixe (z A )n où n désigne un entier naturel supérieur 2 ou égal à 2. Proposition : si n − 1 est divisible par 4, alors les points O, A et M n sont alignés. 2π . 5. Soit j le nombre complexe de module 1 et d’argument 3 Proposition : 1 + j + j2 = 0. ANNEXE EXERCICE 3 b A4 A3 b A2 b b A5 A1 b b A0 O ANNEXE EXERCICE 4 8 6 A3 b 4 2 b A4 −4 0 −2 A5 −2 b b A6 b 2 4 6 8 10 12 14 A0 16 TS - Révisions - Complexes - Page 4/ 11 TS - Maths - Révisions Nombres complexes CORRECTION Exercice 1 LIBAN 2014 p On considère la suite de nombres complexes (z n ) définie par z 0 = 3 − i et pour tout entier naturel n : z n+1 = (1 + i)z n Partie A Pour tout entier naturel n, on pose u n = |z n |. ¯p ¯ 1. u 0 = |z 0 | = ¯ 3 − i¯ = 2. 2. u n+1 = |z n+1 | = |(1 + i)z n | = |1 + i| × |z n | = p p 2|z n | = 2u n (p )n 3. p D’après le cours, pour tout entier naturel n, on a u n = 2 2 ; (u n ) est la suite géométrique de raison 2 et de premier terme u 0 = 2. p 4. (u n ) est une suite géométrique de raison 2 > 1 et de premier terme strictement positif, elle diverge donc vers +∞. 5. Variables : Initialisation : Entrée Traitement : : Sortie : u est un réel p est un réel n est un entier Affecter à n la valeur 0 Affecter à u la valeur 2 Demander la valeur de p Tant que u É p Faire Affecter à n la valeur n + 1 p Affecter à u la valeur 2 × u Fin du Tant Que Afficher n Partie B p p p 1. z 1 = (1 + i) × ( 3 − i) = 1 + 3 + i( 3 − 1). (p ) 3 1 2. z 0 = 2 − i = 2e−iπ/6 2 2 p 1 + i = 2eiπ/4 . p p z 1 = 2e−iπ/6 × 2eiπ/4 = 2 2eiπ/12 . 3. Des deux questions précédentes, on obtient que ( π )) (π) p p ( p p + i sin 1 + 3 + i( 3 − 1) = 2 2eiπ/12 = 2 2 cos 12 12 D’où ( π ) 1 + p3 p2 + p6 cos = p = 12 4 2 2 TS - Révisions - Complexes - Page 5/ 11 Exercice 2 ANTILLES GUYANE 2014 On note C l’ensemble des nombres complexes. ( − → ) Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé O ; → u,− v . On considère la fonction f qui à tout nombre complexe z associe f (z) = z 2 + 2z + 9. p ) ( p )2 p ) p p ( ( 1. f −1 + i 3 = −1 + i 3 + 2 −1 + i 3 + 9 = 1 − 2i 3 − 3 − 2 + 2i 3 + 9 = 5 2. On résout dans C l’équation f (z) = 5 : ( p )2 f (z) = 5 ⇐⇒ z 2 + 2z + 9 = 5 ⇐⇒ z 2 + 2z + 4 = 0 ; ∆ = 4 − 16 = −12 = − 2 3 p p p −2 + 2i 3 Donc l’équation admet deux racines complexes conjuguées : = −1 + i 3 et −1 − i 3 2 p p On appelle A le point d’affixe z A = −1 + i 3 et B le point d’affixe z B = −1 − i 3 p |z A | = 1 + 3 = 2 1 cos θ A = − 2π 2 p Soit θ A un argument de z A : =⇒ θ A = + k2π où k ∈ Z 3 3 sin θ A = 2 2iπ 3 Donc z A = 2e Les nombres complexes z A et z B sont conjugués, donc ils ont le même module et des arguments op2iπ posés donc z B = 2e− 3 |z A | = 2 donc le point A se trouve sur le cercle de centre O et de rayon 2. De plus la partie réelle de A vaut −1 donc A se trouve sur la droite d’équation x = −1. Idem pour B . Voir graphique page 7. 3. Soit λ un nombre réel. On considère l’équation f (z) = λ d’inconnue z. f (z) = λ ⇐⇒ z 2 + 2z + 9 = λ ⇐⇒ z 2 + 2z + 9 − λ = 0 Pour que l’équation f (z) = λ admette deux solutions complexes conjuguées, il faut et il suffit que le discriminant du polynôme z 2 + 2z + 9 − λ soit strictement négatif. ∆ = 4 − 4(9 − λ) = 4 − 36 + 4λ = 4λ − 32 ; ∆ < 0 ⇐⇒ 4λ − 32 < 0 ⇐⇒ λ < 8 L’ensemble des valeurs de λ pour lesquelles l’équation f (z) = λ admet deux solutions complexes conjuguées est l’intervalle ] − ∞ ; 8[. ¯ ¯ 4. Soit (F) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixe z vérifie ¯ f (z) − 8¯ = 3 ¯ ¯ ¯ ¯ f (z) − 8 = z 2 + 2z + 9 − 8 = z 2 + 2z + 1 = (z + 1)2 ; donc ¯ f (z) − 8¯ = ¯(z + 1)2 ¯ = |z + 1|2 car le module d’un carré est égal au carré du module. ¯ ¯ p Donc ¯ f (z) − 8¯ = 3 ⇐⇒ |z + 1|2 = 3 ⇐⇒ |z + 1| = 3 Soit Ω leppoint d’affixe −1, donc de coordonnées (−1 ; 0) ; si on appelle M le point d’affixe z, alors p |z + 1| = 3 ⇐⇒ |z M − z Ω | = 3. p p L’ensemble des points M vérifiant |z M − z Ω | = 3 est le cercle de centre Ω et de rayon 3. On trace (F) sur le graphique (voir page 7). 5. Soit z un nombre complexe, tel que z = x + iy où x et y sont des nombres réels. (a) f (z) = z 2 + 2z + 9 = (x + iy)2 + 2(x + iy) + 9 = x 2 + 2ix y − y 2 + 2x + 2iy + 9 = x 2 − y 2 + 2x + 9 + i(2x y + 2y) (b) On note (E) l’ensemble des points du plan complexe dont l’affixe z est telle que f (z) soit un nombre réel. f (z) réel ⇐⇒ 2x y + 2y = 0 ⇐⇒ 2y(x + 1) = 0 ⇐⇒ y = 0 ou x = −1 Donc (E) est la réunion de deux droites D 1 d’équation y = 0 (l’axe des abscisses) et D 2 d’équation x = −1. TS - Révisions - Complexes - Page 6/ 11 p Le cercle (F) est de centre Ω d’affixe −1 et de rayon p 3.) Donc ( ( lesppoints ) d’intersection du cercle (F) avec l’axe des abscisses ont pour coordonnées −1 − 3 ; 0 et −1 + 3 ; 0 . Les points A et B ont pour affixes z A et z B dont les parties réelles sont égales à −1 ; donc A et B sont situés sur la droite D 2 . ¯ ¯ ¯p ¯ p p ΩA = |z A − z Ω | = ¯−1 + i 3 + 1¯ = ¯i 3¯ = 3 donc le point A appartient au cercle (F). ¯ ¯ ¯ p ¯ p p ΩB = |z B − z Ω | = ¯−1 − i 3 + 1¯ = ¯−i 3¯ = 3 donc le point B appartient au cercle (F). Les coordonnées des quatre points d’intersection des ensembles (E) et (F) sont : p p p ) ( p ) ( ) ( ) ( −1 − 3 ; 0 , −1 + 3 ; 0 , −1 ; 3 et −1 ; − 3 D2 A b (F) ⃗ v Ω b O ⃗ u D1 b B 6. Exercice 3 PONDICHERY 2013 π 1. Dans cette question et uniquement dans cette question, on prend z M = 2e−i 3 . ( p ) p 1 3 = 1 − i 3. (a) z M = 2 × −i 2 2 p p p (b) z M ′ = −iz M = −i(1 − i 3) = −i + i2 3 = − 3 − i. Module et argument méthode algébrique : √ p |z M ′ | = (− 3)2 + (−1)2 = 2 et si l’on nomme θ un argument de z M ′ alors, par propriété, p 3 cos θ = − 2 On reconnaît θ = − 5π (modulo 2π). 6 sin θ = − 1 2 Module et argument par la forme exponentielle : π |z M ′ | = | − i| × |z M | = 1 × |2e−i 3 | = 2 5π π π (module 2π). arg(z M ′ ) = arg (−i) + arg (z M ) = − − = − 2 3 6 TS - Révisions - Complexes - Page 7/ 11 b B b O 1 La figure n’est pas à l’échelle. (c) Graphiquement on vérifie les propriétés 1 et 2. −2 M′ −1 b A b 1 2 3 I b −1 b M −2 2. Cas général en prenant z M = x + iy avec y ̸= 0. z A + zM x + 1 y (a) z I = = +i . 2 2 2 ′ (b) z M = −i(x + iy) = y − i x. ( ) x +1 y (c) I , B(0 ; 1) et M ′ (y ; −x). ; 2 2 ( ) (y) x +1 xy 1 xy 1 −→ −−→′ (d) OI · BM = ×y+ × (−x − 1) = + − − = 0 donc les droites (OI ) et (BM ′ ) sont 2 2 2 2 2 2 perpendiculaires. √( ) √ √ x + 1 2 ( y )2 2 √ ′ 2 2 2 2 (e) BM = y + (−x − 1) = (x + 1) + y et d’autre part , 2OI = 2 = (x + 1)2 + y 2 + 2 2 2 donc 2OI = BM ′ . Exercice 4 ( − → ) Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé O ; → u,− v . PONDICHERY 2014 ( p ) 3 3 Pour tout entier naturel n, on note A n le point d’affixe z n défini par : z 0 = 1 et z n+1 = + i zn 4 4 On définit la suite (r n ) par r n = |z n | pour tout entier naturel n. ¯ ¯ v( ) ( p )2 √ √ √ ¯ 3 p3 ¯ u 3 2 3 9 3 12 3 sqr t 3 ¯ ¯ u t + = 1. ¯ + i¯ = + = = = ¯4 ¯ 4 4 4 16 16 16 4 2 p 3 ( ) p (p ) p p 3 p p3 3 3 3 3 4 2 3 2 3 3 1 4 + i= ×p + ×p i = + i p + p i = 4 4 2 3 2 4 4 2 2 2 3 3 3 2 2 p π 3 π 1 Or cos = et sin = . 6 2 6 2 p p 3 3 3 π Donc le nombre complexe + i a pour module et pour argument donc sa forme exponentielle 4 4 2 6 p 3 iπ est e 6. 2 ¯( ¯ ) ¯ ¯ p ¯ 3 p3 ¯ ¯ 3 p3 ¯ 3 ¯ ¯ ¯ ¯ 2. (a) r n+1 = |z n+1 | = ¯ + i zn ¯ = ¯ + i¯ × |z n | = rn ¯ 4 ¯ ¯4 4 4 ¯ 2 p 3 Donc la suite (r n ) est géométrique de raison q = et de premier terme r 0 = |z 0 | = 1. 2 ( p )n 3 n . (b) La suite (r n ) est géométrique donc, pour tout n, r n = r 0 × q , donc r n = 2 TS - Révisions - Complexes - Page 8/ 11 ( p )n 3 (c) O A n = |z n | = r n = 2 p p 3 3 (r n ) est une suite géométrique de raison ; or −1 < < 1 donc la suite (r n ) converge vers 0. La 2 2 longueur O A n tend donc vers 0 quand n tend vers +∞. 3. (a) On fait tourner l’algorithme donné dans le texte en prenant pour P la valeur 0, 5 : n R P R >P Initialisations 0 1 0, 5 Vrai Traitement 1 0, 866 0, 5 Vrai 2 0, 75 0, 5 Vrai 3 0,649 5 0, 5 Vrai 4 0,562 5 0, 5 Vrai 5 0, 487 0, 5 Faux Sortie Afficher 5 La valeur affichée par l’algorithme pour P = 0, 5 est 5. (b) Cet algorithme s’arrête dès que R Ê P et affiche alors n, c’est-à-dire qu’il affiche la plus petite valeur de n pour laquelle R donc r n = O A n est inférieur ou égal à P . On peut donc dire que O A 32 > 0, 01 et que O A 33 g eq sl ant 0, 01. Vérification à la calculatrice : r 32 ≈ 0,010 02 et r 33 ≈ 0,008 68. 4. (a) On considère le triangle O A n A n+1 . O A n = r n donc (O A n )2 = r n2 p 3 3 O A n+1 = r n+1 = r n donc (O A n+1 )2 = r n2 2 4 ¯ ¯( ¯ ¯( ) ) ¯ ¯ ¯ ¯ 3 p3 ¯ ¯ 1 p3 ¯ ¯ 3 p3 ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ i zn − zn ¯ = ¯ + i − 1 z n ¯ = ¯− + i¯ × |z n | A n A n+1 = |z n+1 − z n | = ¯ + ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ 4 4 4 4 4 4 ¯ v u( )2 ( p )2 √ √ u 1 3 1 3 4 1 1 t − + × rn = + rn = r n = r n donc (A n A n+1 )2 = r n2 = 4 4 16 16 16 2 4 1 3 (A n A n+1 )2 + (O A n+1 )2 = r n2 + r n2 = r n2 = (O A n )2 4 4 D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle O A n A n+1 est rectangle en A n+1 . (b) On admet que z n = r n ei nπ 6 . Le point A n , d’affixe z n , appartient à l’axe des ordonnées si et seulement si son argument est π π 3π modulo 2π, c’est-à -dire modulo π, donc il peut s’écrire + kπ où k ∈ Z. 2 2 2 nπ nπ π Le nombre z n a pour argument ; = + kπ ⇐⇒ n = 3 + 6k. 6 6 2 Mais n est un entier naturel donc k doit être strictement positif donc appartenir à N. π 2 ou Donc si n s’écrit 3 + 6k avec k ∈ N, alors le point A n appartient à l’axe des ordonnées. 6π (c) Le point A 6 a pour affixe z 6 qui a pour argument = π ; ce point est donc sur l’axe des abscisses. 6 Comme le triangle O A 5 A 6 est rectangle en A 6 , on trace le cercle de diamètre O A 5 ; le point A 6 est à l’intersection de ce cercle et de l’axe des abscisses. 7π ; donc les points A 1 , O et A 7 sont alignés. Le Le point A 7 a pour affixe z 7 qui a pour argument 6 point A 7 se trouve donc à l’intersection du cercle de diamètre O A 6 et de la droite (O A 1 ). TS - Révisions - Complexes - Page 9/ 11 Etc. (Voir figure en annexe) Remarque : les points A 3 et A 9 appartiennent à l’axe des ordonnées, ce qui correspond bien à la réponse trouvée à la question 4. b. Exercice 5 NOUVELLE CALEDONIE 2013 ( − → ) Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct O ; → u,− v . On note C l’ensemble des nombres complexes. ( )n ( )2 1. (1 + i)4n = (1 + i)4 et (1 + i)4 = (1 + i)2 (1 + i)2 = 1 + 2i + i2 = 1 + 2i − 1 = 2i ; donc (1 + i)4 = (2i)2 = 4i2 = −4 Donc (1 + i)4n = (−4)n ; la proposition est vraie. ( ) 2. On cherche les solutions de l’équation (E) : (z − 4) z 2 − 4z + 8 = 0. Il y a z = 4 qui annule z − 4. Pour z 2 − 4z + 8 = 0 : ∆ = (−4)2 − 4 × 1 × 8 = 16 − 32 = −16 < 0 L’équation admet p deux solutions complexes conjuguées : − (−4) + i 16 4 + 4i z1 = = = 2 + 2i et z 2 = 2 − 2i 2 2 { } L’équation (E) admet pour solutions 4, 2 + 2i, 2 − 2i . Représentons les points dont les affixes sont solutions de (E) : B ⃗ v H b b b A O ⃗ u b C Le triangle ABC est isocèle en A car les (points) B et − C sont symétriques par rapport à l’axe O , → u et A appartient à cet axe ; donc le milieu H de [BC] est aussi le pied de la hauteur issue de A dans le triangle. H a pour affixe 2 donc AH=2 ; de plus BC = |2 + 2i − 2 + 2i| = |4i| = 4. L’aire de ce triangle vaut donc : BC × AH 4 × 2 = =4 2 2 La proposition est fausse. 3. Soit α un nombre réel quelconque ; on sait que 1 = cos2 α + sin2 α. ( )2 1 + e2iα = 1 + eiα = 1 + (cos α + i sin α)2 = 1 + cos2 α + 2i sin α cos α + i2 sin2 α = cos2 α + sin2 α + cos2 α + 2i sin α cos α − sin2 α = 2 cos2 α + 2i sin α cos α = 2 (cos α + i sin α) cos α = 2eiα cos α La proposition est vraie. π π donc le nombre complexe (z A )n a pour argument n 4. Le nombre complexe z A a pour argument 4 4 (argument d’un produit). Les points O, A et M n sont alignés si et seulement π π si l’argument de l’affixe de M n est ou π + à 2π 4 4 prés. π + π4 ⃗ v A π 4 b O ⃗ u On suppose que n − 1 est divisible par 4 ; le nombre n − 1 peut alors s’écrire 4k avec k entier et donc n s’écrit 4k + 1. TS - Révisions - Complexes - Page 10/ 11 π π π π L’argument de l’affixe de M n qui est n peut s’écrire (4k + 1) = kπ + qui est bien équivalent à ou 4 4 4 4 π π + à 2π prés ; 4 donc si n − 1 est divisible par 4, alors les points O, A et M n sont alignés. La proposition est vraie. 5. Le nombre j a pour module 1 et argument 4π . 3 2π 2π donc j2 a pour module 12 = 1 et pour argument 2 × = 3 3 p 2π 2π 1 3 On a : j = cos + i sin =− + (propriétés du cercle trigonométrique). 3 3 2 p2 4π 4π 1 3 Et : j2 = cos + i sin =− − . 3 3p 2 2p 1 3 1 3 Donc 1 + j + j2 = 1 − + − − = 0. 2 2 2 2 La proposition est vraie. 2π Une solution plus élégante consiste à) écrire le nombre j sous la forme ei 3 pour prouver que j3 = 1. ( )( 2 Ensuite on développe 1 + j + j 1 − j en 1 − j3 qui ( donne ) ( donc ) 0. Et comme j n’est pas égal2 à 1, le 2 facteur 1−j n’est pas nul, mais comme le produit 1 + j + j 1 − j est nul, c’est le facteur 1+j+j qui est nul. TS - Révisions - Complexes - Page 11/ 11