Site Web Apsydia Un an de « Conjoncture et Perspectives » Version 1.0 Septembre 2013 Apsydia Note / Procédure Site Web Apsydia – Un an de Conjoncture et Perspectives Objet Version Date 1.0 19/09/2013 Auteur PHA Commentaire Création 1 INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 3 2 STATISTIQUES .................................................................................................................................................... 3 2.1 2.2 3 PAR ZONE GEOGRAPHIQUE ................................................................................................................................. 3 PAR MOIS ............................................................................................................................................................ 3 DETAIL DES ANNONCES PUBLIEES ............................................................................................................. 4 3.1 3.2 3.3 S2 2012 ............................................................................................................................................................... 4 S1 2013 ............................................................................................................................................................. 17 S2 2013 ............................................................................................................................................................. 23 2 748935771 Apsydia Note / Procédure 1 Introduction Depuis le 19 septembre 2012, vous recevez les informations « Conjoncture et Perspectives » donnant un état des lieux global de l’activité économique mondial. Plus de 140 annonces ont été publiées. Elles concernent majoritairement la France et ses voisins immédiats, bien sûr, mais donnent aussi des informations sur les situations et les évolutions économiques des autres zones géographiques. Après un an d’existence, vous trouverez dans la suite de ce document une synthèse reprenant la totalité de ces annonces. Et en première partie des statistiques sur cette première année d’existence. En particulier vous constaterez qu’en mai 2013 il n’y a eu aucune annonce en raison du problème de diffusion de mail que nous avons rencontré durant cette période. Bonne lecture. 2 Statistiques 2.1 Par Zone Géographique Zone Amérique du Nord Asie Europe (hors France) France Supranational Total Nbr 15 6 86 22 12 141 % 10,6% 4,3% 61,0% 15,6% 8,5% 2.2 Par Mois 3 748935771 Apsydia Note / Procédure 3 Détail des annonces publiées 3.1 S2 2012 Date publication Zone 19-sept.-12 Allemagne 19-sept.-12 Suéde 19-sept.-12 Grèce 19-sept.-12 Union Européenne 19-sept.-12 Espagne 20-sept.-12 Etats-Unis 20-sept.-12 Japon Commentaires L'indice Zew, baromètre du moral des milieux financiers en Allemagne L'indice a atteint -18,2 points [en septembre] contre -25,5 points en août Les milieux financiers s'attendent à une dégradation accrue de la conjoncture allemande pour les six prochains mois Les commandes à l'export, en particulier, ont chuté alors que la demande mondiale s'est repliée L'annonce du nouveau programme de la Banque centrale européenne (BCE) de rachat de dettes d'Etat a contribué à un regain d'optimisme L'indice Zew reste dans tous les cas loin des abysses atteints lors de la crise financière de l'automne 2008, où il était tombé sous les -60 points Le risque pour la croissance allemande persiste, tant que la crise des dettes ne sera pas résolue, et ce malgré les actions de la BCE Les dirigeants de la Banque de Suède se sont montrés critiques et pessimistes sur la politique économique de la zone euro la situation dans la zone euro est toujours incertaine et que la crise là-bas sera durable l'incertitude durera tant que des mesures crédibles n'auront pas été mises en oeuvre Il n'y a toujours pas de message clair de la part des responsables politiques sur la façon dont ils comptent résoudre ces problèmes Le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, a prédit mardi un déficit public un peu plus important que prévu en 2012 mais jugé la Grèce en bonne voie de réussir son ajustement budgétaire à condition que plus de temps lui soit donné. il l'a imputé à l'ampleur de la récession, qui doit selon lui dépasser 6% pour 2012, ainsi qu'aux sérieux retards provoqués par les deux législatives successives de mai et juin le Premier ministre Antonis Samaras confirme qu'Athènes réclame deux ans de plus, jusqu'en 2016, pour atteindre un déficit public < à 3% du PIB. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a placé mardi des obligations à six mois à un taux moyen à nouveau négatif, Le FESF a levé 1,84 milliard d'euros au taux moyen de -0,0181%. Le fonds de secours européen emprunte de l'argent qu'il prête ensuite à un taux bonifié aux gouvernements qui ne peuvent plus se financer seuls Trois pays sont concernés (la Grèce, l'Irlande et le Portugal), et bientôt les banques espagnoles. L'Espagne a payé moins cher mardi pour lever 4,576 milliards d'euros Les taux ont baissé à la fois sur l'échéance à 12 mois (2,835% contre 3,070% lors de la dernière émission similaire, le 21 août) et sur celle à 18 mois (3,072% contre 3,335% le 21 août), avec une demande soutenue pour la dette espagnole (10,9 milliards). Le vrai test sera donc jeudi, quand l'Espagne tentera d'emprunter 3,5 à 4,5 milliards d'euros en obligations à trois et dix ans, cette dernière échéance étant considérée comme un baromètre de la confiance du marché. La Fed a décidé de donner un bon coup de pouce à la croissance L'augmentation du concours financier fourni par la FED devrait donner un coup de pouce appréciable à la croissance économique aux Etats-Unis Elle a également promis de maintenir son taux directeur, quasi nul depuis plus de trois ans et demi, à un niveau exceptionnellement bas jusqu'à mi-2015 au moins si nécessaire, alors que cet engagement conditionnel ne courrait que jusqu'à fin 2014 au moins. Le Président de la Fed de Richmond (Est des Etats-Unis), M. Lacker craint cependant que les dernières mesures de la Fed n'aient d'autre conséquence que de provoquer plus d'inflation. La Banque du Japon (BoJ) assouplit davantage sa politique monétaire Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Japon (BoJ) a décidé d'augmenter ses achats de bons et d'obligations du trésor nippons. L'institut d'émission a par ailleurs maintenu, sans surprise, son principal taux directeur dans une fourchette de 0,0% à 0,1% Les économies étrangères ralentissent de façon plus marquée, a souligné la BoJ dans un communiqué, malgré un certain apaisement sur les marchés financiers des craintes liées au problème d'endettement européen. 4 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 20-sept.-12 Etats-Unis 20-sept.-12 France 20-sept.-12 Espagne 20-sept.-12 Chine 20-sept.-12 Espagne 25-sept.-12 Etats-Unis 25-sept.-12 Chine Commentaires Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont bondi de 7,8% en août, à 4,82 millions de transactions en rythme annualisé, soit une bonne surprise par rapport aux prévisions (4,58 millions). Les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont ainsi rebondi en août, sans effacer toutefois intégralement leur recul de juillet, avec 750.000 départs de chantiers en rythme annualisé dans le pays contre une estimation médiane des analystes à 770.000. En revanche, le nombre de permis de construire accordés par les autorités n'a reculé que de 1,0%, après avoir bondi en juillet à son niveau le plus élevé en quatre ans. Plus fort repli du secteur privé depuis avril 2009 en septembre L'activité dans le secteur privé a enregistré son plus fort repli depuis avril 2009, accélérant sa contraction (industrie manufacturière et services), selon l'indice PMI publié par le cabinet Markit. l'indice est tombé à 44,1 points, contre 48 points en août, bien au-dessous du seuil des 50 points (frontière entre périodes d'expansion et de récession). De plus, les contractions des nouvelles affaires et de l'emploi s'accélèrent tandis que les perspectives d'activité des prestataires de services se révèlent négatives pour la première fois depuis le début de l'année 2009. La faiblesse de ces données laisse présager une contraction du produit intérieur brut (PIB) de la France au troisième trimestre de cette année, après neuf mois consécutifs de stagnation Cette tendance est attribuée à la faiblesse de la demande et au climat d'incertitude actuel incitant les clients à la prudence Adjudication à long terme réussie par l'Espagne. Très suivie par les marchés, l'adjudication a permis à Madrid de lever jeudi 4,799 milliards d'euros sur le marché obligataire, à des taux en baisse sur l'échéance phare à 10 ans, considérée comme un baromètre de la confiance des investisseurs (à un taux moyen de 5,666%, bien loin du taux concédé le 2 août (6,647%)). L'adjudication s'est bien déroulée la demande était solide et l'Espagne a réussi à attirer les investisseurs. Mais pour les marchés financiers cela veut également dire que l'Espagne va continuer à prendre son temps avant de demander une aide financière, ce qui n'est pas une bonne nouvelle. 5,666% reste extrêmement élevé et tant que l'Espagne ne paiera pas de taux significativement plus bas, le sauvetage est inévitable. Nouvelle contraction de l'activité manufacturière en septembre --le onzième recul mensuel consécutif-- malgré les récentes mesures de relance prises par les autorités. Tensions régionales. Les régions représentent le principal facteur de risque face à l'engagement du gouvernement à réduire son déficit de 8,9% à 6,3% du PIB cette année, prévient la Fondation d'études d'économie appliquée (Fedea) dans une étude. Le problème n'est encore une fois pas du côté du gouvernement central mais du côté des banques et des régions autonomes, renchérit Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis, dans une note. Pour les banques, les audits qui seront publiés le 28 septembre permettront de chiffrer leurs besoins, limités selon le gouvernement à 60 milliards d'euros. Quant aux régions, étranglées par une crise qui n'en finit pas, elles ont multiplié ces dernières semaines les demandes d'aide auprès de l'Etat. A commencer par la Catalogne, qui a sollicité 5 milliards d'euros, suivie de la région de Valence, qui a besoin de 4,5 milliards, tandis que l'Andalousie a réclamé une avance d'un milliard et pourrait ensuite demander 2,4 milliards d'aide, selon Natixis. Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont révélées plus élevées qu'attendu, ne reculant que de 3.000 inscriptions pour s'établir à 382.000 demandes d'allocations de chômage dans le pays du 9 au 15 septembre, ont relevé les analystes de RDQ Economists. La prévision médiane des analystes était de 375.000 inscriptions. La Chine va continuer à jouer son rôle pour aider l'Europe à résoudre la crise de la dette, a promis jeudi le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, à l'issue du 15e sommet UE-Chine. M. Wen, qui a prévu de quitter la direction du Parti communiste chinois cet automne puis le gouvernement en mars, a rappelé que la Chine était un ami de confiance et un partenaire pour l'Union européenne. Estimant que l'UE était sur la bonne voie pour résoudre sa crise de la dette, M. Wen a rappelé que la Chine a déjà renforcé sa contribution au FMI en échange d'un renforcement de sa quote-part. Il a exhorté les Européens à mettre pleinement en oeuvre les réformes sur la gouvernance économique. C'est crucial, a-t-il insisté. Au cours du sommet, la Chine a indiqué qu'elle allait continuer ses achats d'obligations à travers la zone euro. 5 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 25-sept.-12 Espagne 25-sept.-12 Espagne 25-sept.-12 Union Européenne 25-sept.-12 Royaume-Uni 25-sept.-12 FMI Commentaires L'Espagne s'achemine sans doute vers un nouveau dérapage budgétaire Même si elle en a fait la priorité numéro un de sa politique économique, l'Espagne devrait, selon les analystes, rater son objectif de déficit public en 2012, freinée dans ses efforts par la récession et la mauvaise situation financière de ses régions Si cette prédiction se confirme, l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, fera donc figure de récidiviste, après avoir largement dépassé l'objectif fixé en 2011: au lieu des 6% promis, le pays a affiché un déficit de 8,9% Alors que le gouvernement table sur un recul du PIB de 1,5% en 2012, le FMI prévoit 1,7%, la Commission européenne 1,8% et Natixis 2% Et il ne faut pas oublier l'autre danger qui menace le déficit espagnol: les 17 régions autonomes, coupables en 2011 des deux tiers du dérapage budgétaire La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, estime que les besoins de recapitalisation des banques espagnoles devraient finalement être moins importants que prévu Fin juin, l'Union européenne avait accordé jusqu'à 100 milliards d'euros d'aide à l'Espagne pour venir en aide à ses banques, fragilisées par leur exposition à la grave crise de l'immobilier dans le pays. Un audit indépendant, dont les résultats doivent être publiés le 28 septembre, est actuellement en cours en Espagne pour évaluer plus précisément le montant de recapitalisation requis. En juin, le Fonds monétaire international avait évalué à au mois 40 milliards d'euros les besoins de recapitalisation des banques espagnoles mais ce montant pourrait toutefois être plus élevé aujourd'hui étant donné la dégradation continue de la situation dans le pays. Paris et Berlin n'ont pas le même sentiment d'urgence. Le rythme de la gestion de la crise en zone euro oppose de plus en plus la France, soucieuse d'aller vite sur les dossiers bancaire, espagnol et grec, et l'Allemagne, qui ne partage pas le même sentiment d'urgence. Le ministre allemand W. Schäuble a mis en doute la capacité des Européens de se doter d'un tel mécanisme dès janvier 2013. Perdre du temps c'est une faute, a rétorqué son homologue français Pierre Moscovici. Il a ensuite reconnu discuter avec Berlin sur le rythme et l'ampleur de l'approche. Sur le fond aussi, le couple franco-allemand peine à s'entendre: comme la Commission européenne, Paris veut confier à la BCE la supervision des 6.000 banques de la zone euro, alors que Berlin préfère limiter cette tâche aux plus gros établissements. Comme souvent, l'Allemagne prévient donc que la sortie de crise prendra du temps. De quoi refroidir les ardeurs de François Hollande, déterminé à obtenir des décisions sur tous ces sujets au sommet européen des 18 et 19 octobre, afin de rétablir un minimum de confiance dans l'espoir d'obtenir un rebond salvateur de la croissance. Les finances publiques du Royaume-Uni se sont légèrement dégradées le mois dernier, pour atteindre un déficit record pour un mois d'août, ce qui devrait encore compliquer la tâche du gouvernement dans son objectif de réduction de la dette. La dette publique a atteint un total de 1.039,5 milliards de livres, soit 66,1% du produit intérieur brut (PIB). Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mervyn King a préparé le terrain, en affirmant jeudi soir qu'il serait acceptable pour le Royaume-Uni de renoncer à son objectif de réduction de la dette, si c'était en raison d'un ralentissement de la croissance mondiale. Nous commençons à voir quelques signes de reprise mais cela sera une reprise lente, a aussi mis en garde M. King Pris en tenaille entre le plan d'austérité du gouvernement du conservateur David Cameron et la crise de la zone euro voisine, le Royaume-Uni est retombé en récession au premier trimestre et s'y est enfoncé au deuxième. Le FMI estime que l'Espagne devrait ralentir le rythme de l'assainissement de ses finances publiques, a estimé lundi sa directrice générale, Christine Lagarde Quand c'est nécessaire et possible, (il faut) réduire le rythme de l'ajustement budgétaire. C'est certainement une position que nous avons soutenue dans le cas du Portugal et de l'Espagne, a déclaré Mme Lagarde lors d'un discours à Washington. S'exprimant plus généralement sur les plans d'austérité mis en oeuvre dans les trois pays de la zone euro sous assistance financière (Irlande, Grèce, Portugal), Mme Lagarde a estimé que ces plans devaient être appliqués de la manière la plus judicieuse et souple possible. Il y a des circonstances économiques qui sont telles que les objectifs ne seront pas atteints, a précisé Mme Lagarde. 6 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 26-sept.-12 France 26-sept.-12 Espagne 26-sept.-12 France 28-sept.-12 France 28-sept.-12 Allemagne 28-sept.-12 Portugal Commentaires Le moral des industriels français reste stable en septembre par rapport à août, à son niveau le plus bas depuis 2010, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'indicateur synthétique du climat des affaires dans l'industrie s'établit en septembre à 90 points, comme le mois dernier et légèrement au dessus du mois de juillet (89 points). Mais il reste à un niveau nettement inférieur à la moyenne depuis 1976 (100 points). Les perspectives personnelles de production sont moroses: selon les industriels, l'activité devrait rester atone au cours des prochains mois. Ces statistiques suggèrent qu'il y a une stabilisation générale de la production manufacturière au 3e trimestre, soit un paysage moins sombre que redouté. Cette résistance à la baisse conduit à envisager un effet négatif d'ampleur et de durée limitée avec un seul trimestre de contraction du produit intérieur brut (le troisième) et sur un recul de 0,1%. L'Espagne est restée en récession au troisième trimestre, son PIB baissant à un rythme significatif, a estimé mercredi la banque centrale Espagnole Les prévisions de la banque centrale sont généralement confirmées par les chiffres officiels, dont les données provisoires seront connues le 30 octobre. Le gouvernement table sur un recul du PIB de 1,5% en 2012, puis de 0,5% en 2013, mais ces prévisions sont jugées optimistes par les analystes: le Fonds monétaire international (FMI) prévoit -1,7% en 2012, puis -1,2% en 2013, tandis que Standard &amp; Poor's attend -1,8% en 2012 et -1,4% en 2013. L'annonce de la Banque d'Espagne survient alors que le pays souffre d'un regain de tension sur marché obligataire, le taux d'emprunt à dix ans de l'Espagne remontait à 5,955%. Le chef du gouvernement a cependant fait un pas en direction des investisseurs, dans un entretien au Wall Street Journal publié mercredi : si les taux d'emprunt de l'Espagne se maintenaient à un niveau très élevé pendant trop longtemps, je peux vous assurer à 100% que nous demanderions ce sauvetage, a-t-il dit. Le cap symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole a été franchi en août, a confirmé mercredi le ministre du Travail Michel Sapin Le ministre avait déjà préparé les esprits début septembre en annonçant que ce seuil était franchi. L'explosion des chiffres en juillet le laissait présager. Avec 41.300 inscrits de plus à Pôle emploi dans la catégorie A (sans aucune activité), le nombre frôlait déjà les trois millions en métropole à 2,987 millions. En incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite, quelquefois juste quelques heures dans le mois, 4,453 millions de personnes étaient fin juillet en quête d'emploi. Pour nombre d'investisseurs, la période de calme et d'optimisme raisonné qui s'était emparée des marchés depuis la fin juillet a pris fin. Principalement en raison des sombres perspectives macroéconomiques mondiales, le regain de tension en zone euro et les incertitudes sur l'Espagne. Les investisseurs auront les regards rivés sur ce pays, qui présente son budget 2013 et qui publiera vendredi son audit sur les banques du pays. Les taux espagnols étaient au-dessus de la barre symbolique des 6%, à 6,090%. Les tensions réapparaissent par ailleurs sur d'autres dossiers européens et notamment sur la mise en oeuvre d'une supervision bancaire unifiée. Aux Etats-Unis, les patrons viennent de se déclarer inquiets de l'impasse budgétaire et du ralentissement de la demande en Europe et en Chine. Leurs perspectives ont chuté brusquement au troisième trimestre pour atteindre leur plus bas niveau depuis trois ans. Le marché du travail allemand s'est légèrement détérioré en septembre. L'évolution plus faible de l'économie a des conséquences sur le marché du travail, même s'il se montre cependant robuste dans l'ensemble. Le marché du travail allemand est relativement solide vu l'environnement agité actuel, a cependant jugé la ministre allemande du Travail Ursula von der Leyen. Le ministère allemand de l'Economie a indiqué mi-septembre tabler sur une évolution stable de la première économie européenne au second semestre, après une croissance de 0,5% du produit intérieur brut au premier trimestre, puis de 0,3% au deuxième. Le déficit budgétaire du Portugal s'est établi à 6,8% du PIB au premier semestre 2012, un chiffre que le pays sous assistance financière de l'UE et du FMI s'est engagé à ramener à 5% d'ici la fin de l'année, a annoncé vendredi l'Institut national de statistiques (Ine). Début septembre, les créanciers du Portugal ont accordé à Lisbonne un délai supplémentaire d'un an pour assainir ses finances publiques, en exigeant de lui de réduire son déficit à 5% du PIB cette année, contre 4,5% auparavant, puis à 4,5% du PIB en 2013, contre les 3% prévus lors de son sauvetage en mai 2011. Le ministre des Finances Vitor Gaspar a indiqué récemment qu'il comptait recourir à des mesures supplémentaires de contrôle des dépenses et des hausses d'impôts sur le patrimoine et le capital afin d'atteindre l'objectif de 5% à la fin de l'année. 7 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication 28-sept.-12 Zone France 4-oct.-12 Union Européenne 4-oct.-12 Union Européenne 4-oct.-12 Portugal 4-oct.-12 Union Européenne Commentaires Les Français seront soumis en 2013 à une cure de rigueur historique pour ramener le déficit public à 3% du PIB, au prix d'un effort de 36,9 milliards d'euros dont 24 milliards de hausses d'impôts, selon le projet de budget adopté vendredi par le gouvernement. Le projet prévoit 20 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires (10 sur les ménages, 10 sur les entreprises), auxquels s'ajoutent 4,4 milliards déjà votés durant l'été, ainsi que 10 milliards d'économies sur les dépenses de l'Etat et 2,5 milliards sur les dépenses d'assurance maladie. Le chômage touche désormais plus de 18 millions de personnes dans la zone euro. Il s'est établi à 11,4% en août dans l'Union monétaire, selon l'office européen de statistiques Eurostat. Sachant que la zone euro devrait voir son économie se contracter au troisième trimestre et risque la même chose au trimestre suivant, le chômage devrait encore fortement grimper. Il y a même un danger réel que le chômage de la zone euro atteigne 12% en 2013. Une situation qui risque de freiner les dépenses de consommation des ménages dans les mois prochains, d'autant plus que l'inflation a accéléré en zone euro en septembre, à 2,7%, et que les politiques d'austérité se multiplient. En un an, 2,14 millions de personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs. Première victime, l'Espagne. Le chômage touche 25,1% et plus d'un jeune sur deux (52,9%). En Grèce, où les dernières données disponibles datent de juin, le chômage s'est élevé à 24,4%. A l'inverse, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,5%), au Luxembourg (5,2%), aux Pays-Bas (5,3%) ainsi qu'en Allemagne (5,5%). Les activités les plus risquées des banques devraient être séparées du reste de leurs activités et regroupées dans des entités à part au sein des groupes bancaires, selon un rapport remis à la Commission européenne (groupe de travail présidé par le gouverneur de la Banque de Finlande Erkki Liikanen). La principale recommandation est d'instaurer une séparation légale entre les activités classiques des banques et leurs activités de trading à haut risque. Cela comprendrait les activités pour compte propres sur les titres et produits dérivés, et certaines autres activités étroitement liées aux marchés de titres et dérivés. Le rapport propose que cette séparation n'intervienne que lorsque les activités de trading atteignent un certain seuil ou un certain volume au sein des activités des banques. Il suggère de ne pas l'appliquer aux banques dont les activités de trading représentent moins de 15 à 25% des actifs ou moins de 100 milliards d'euros. Il fait également des recommandations en matière de gouvernance et de contrôle des banques ainsi que sur le niveau de capitalisation, en particulier pour le financement des prêts immobiliers, précisant qu'ils ont joué un rôle important dans les crises bancaires passées. Le gouvernement portugais doit présenter mercredi des mesures d'austérité pour 2013 afin de remplacer celles qu'il a abandonnées face au mécontentement populaire. Ces mesures seront inscrites dans le budget 2013, qui sera présenté au parlement le 15 octobre. Le Premier ministre de centre-droit, Pedro Passos Coelho, fervent adepte de la rigueur budgétaire, a donné récemment quelques pistes en indiquant que son gouvernement prévoyait notamment des hausses d'impôts sur le revenu des salariés du secteur privé parallèlement à des impositions supplémentaires sur les revenus du capital et du patrimoine. Le gouvernement pourrait également annoncer une baisse des charges patronales et une taxation des opérations financières. Pour tester les marchés, le gouvernement devait procéder le 3 octobre à un échange d'obligations afin de repousser jusqu'à 2015 l'échéance fixée à septembre 2013 pour le remboursement d'au moins une partie des quelque 10 milliards d'euros qui ne sont pas couverts par le plan d'aide. Mais alors que le gouvernement continue de bénéficier de la confiance de ses bailleurs de fonds, celle de la population, qui jusqu'à présent semblait résignée à l'austérité, commence à lui faire sérieusement défaut. La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé, à 0,75%, un plus bas niveau historique auquel il stationne depuis juillet. Cette décision était largement attendue malgré la situation économique toujours aussi mauvaise en zone euro. En outre, M. Draghi ne va probablement pas annoncer de nouvelles mesures anti-crise, après l'adoption de l'OMT qui prévoit un rachat illimité de dette des pays en difficulté sur le marché secondaire, où s'échangent les titres déjà émis. Adopté face à la défiance affichée des investisseurs envers la zone euro, et en particulier l'Espagne et l'Italie, dont les taux d'emprunt ont grimpé cet été à des niveaux jugés insoutenables, ce programme n'a toutefois toujours pas été enclenché. Pour en bénéficier, les Etats sont contraints de faire appel à l'aide des fonds de secours européens, et donc se plier à un programme de réformes en échange, comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Or Madrid, pressenti pour inaugurer ce nouveau programme OMT, après avoir déjà bénéficié d'une aide européenne pour ses banques, rechigne à en arriver à cette extrémité. 8 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 4-oct.-12 Espagne 5-oct.-12 France 5-oct.-12 Union Européenne 5-oct.-12 Allemagne 5-oct.-12 Espagne Commentaires La Banque d'Espagne a averti jeudi d'un risque de nouveau dérapage budgétaire en 2012 puis d'une récession plus forte que prévue en 2013, dans un climat de pression des marchés pour que le pays. Le problème le plus urgent auquel est confrontée l'économie espagnole est de retrouver la confiance des marchés a estimé le gouverneur de la banque centrale, Luis Maria Linde. Il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver que de remplir les objectifs de consolidation budgétaire. L'Etat central présentait, fin août, un déficit de 4,77% du PIB, supérieur au plafond fixé pour 2012 (4,5%), dans le cadre d'un objectif global de 6,3%. Si elle présente en 2012 un déficit plus élevé que prévu, l'Espagne fera figure de récidiviste, après avoir largement dépassé l'objectif fixé en 2011, avec 9,4% au lieu des 6% promis. M. Linde a par ailleurs critiqué les prévisions de croissance du gouvernement: la prévision d'une chute de 0,5% du PIB en 2013 est certainement optimiste, en comparaison avec les prévisions de la majorité des organisations internationales et des analystes, situées autour de 1,5%. La France semble s'installer durablement dans une période de stagnation économique, avec un enchaînement inédit de cinq trimestres consécutifs de croissance zéro et un chômage qui continue de s'envoler, selon l'Insee qui a révisé jeudi à la baisse sa prévision pour 2012. L'Institut national de la statistique et des études économiques table désormais sur une croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'année. Le taux de chômage va donc franchir le cap symbolique des 10% de la population active en France métropolitaine pour la première fois depuis mi-1999. Dans ce contexte plombé, le salut pourrait venir d'une solution à la crise de la zone euro: un apaisement durable des tensions sur les dettes espagnole et italienne serait de nature à permettre un redémarrage de l'activité, notamment de l'investissement, a estimé Jean-François Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle de l'Insee. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a affiché jeudi une certaine satisfaction concernant l'action de son institution face à la crise de la dette, qui a contribué selon lui à éloigner le spectre d'un éclatement de la zone euro. Pour M. Draghi, l'OMT(Outright monetary transactions - programme de rachat de dette des Etats en difficulté) est l'arme adéquate contre la spéculation, qui ne demande qu'à être employée. Il appartient aux pays qui auraient besoin de l'intervention de la BCE de faire le prochain pas, c'est-à-dire demander une aide aux fonds de secours européens, a-t-il répété. L'Espagne, confrontée à la perte de confiance des investisseurs, est pressentie pour inaugurer ce programme. Mais elle s'y refuse jusqu'ici, de peur de devoir se plier à un nouveau train de réformes. Comme attendu, l'institution monétaire a laissé son principal taux directeur inchangé à 0,75%, son plus bas niveau historique atteint en juillet. Face à une situation économique qui ne cesse de se dégrader, les économistes s'attendent toutefois à ce que l'institution monétaire baisse une nouvelle fois ses taux d'ici la fin de l'année. Pour Cédric Thellier, de Natixis, cela pourrait intervenir en décembre en parallèle avec la révision à la baisse des prévisions de croissance (de la BCE) pour 2013 et une première estimation pour 2014 qui devrait s'avérer morose. Les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 1,3% en août sur un mois, selon un chiffre du ministère de l'Economie. Après une petite éclaircie en juillet, les commandes industrielles sont de nouveau en déclin en Allemagne. En juin déjà elles avaient reculé de 1,6% sur un mois. La baisse de la demande s'explique par la faible demande intérieure, qui a chuté de 3%, alors que la demande en provenance de l'étranger est restée inchangée. Sur un an, les commandes de la zone euro ont chuté de 12,6%, tandis que les commandes hors zone euro ont au contraire augmenté de 5,1%. Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance en Allemagne, à 0,9% en 2012 et 2013, contre une fourchette d'estimation précédente comprise de 1 à 1,4%. Une demande de sauvetage de l'Espagne n'est pas imminente car rien ne presse au vu des conditions de refinancement de la dette espagnole sur les marchés (sources européennes sous couvert d'anonymat). La situation des marchés est très différente de celle qui nous inquiétait il y a un an, et une éventuelle demande de l'Espagne, si elle a lieu, n'est pas imminente, selon cette source. L'Espagne a réussi jeudi à emprunter 3,992 milliards d'euros à des coûts globalement en baisse, signe de marchés détendus. Le pays n'a aucunement besoin d'un plan de sauvetage, a assuré jeudi à Londres le ministre espagnol des Finances Luis de Guindos, soulignant que son pays jouissait d'une économie compétitive et viable. Le secrétaire d'Etat espagnol à l'Economie, Fernando Latorre, a déclaré vendredi que l'Espagne analysait avec les institutions européennes les alternatives possibles avant de prendre une décision sur un éventuel plan de sauvetage. 9 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 9-oct.-12 France 9-oct.-12 Union Européenne 9-oct.-12 Portugal 9-oct.-12 FMI 9-oct.-12 FMI 11-oct.-12 Union Européenne Commentaires La Banque de France (BdF) a confirmé lundi son estimation d'un recul de 0,1% du Produit intérieur brut (PIB) de la France au troisième trimestre, après trois trimestres consécutifs de stagnation de l'activité économique du pays. Il s'agira, si cette troisième estimation de la BdF est confirmée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), du premier trimestre de contraction de l'économie depuis que la France est sortie de la récession au printemps 2009. Sous l'effet de cette stagnation, l'économie devrait selon l'Insee continuer de détruire des emplois en 2012: 67.000 emplois marchands non agricoles en moins au second semestre. Le taux de chômage va donc franchir le cap symbolique des 10% de la population active en France métropolitaine pour la première fois depuis mi-1999. Il passera de 9,7% au deuxième trimestre à 10% au troisième puis 10,2% en fin d'année (de 10,2% à 10,4% puis 10,6% en intégrant l'Outre-Mer). La zone euro lance lundi son principal instrument anti-crise, alors que l'Espagne reste au centre des interrogations sur la nécessité ou non d'un plan de sauvetage global du pays. Réunis au sein du conseil des gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité (MES), les ministres des Finances vont d'abord signer l'acte de naissance de cet instrument financier permanent qui remplacera à terme le Fonds de secours actuel, le FESF. Cet instrument pourra servir à recapitaliser directement les banques de la zone euro, sans alourdir la dette des Etats. A condition toutefois que les Européens mettent en place un mécanisme de supervision bancaire, prévu au mieux début 2013. Mais l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande --les pays les plus durs de la zone euro-- ont récemment laissé entendre que la recapitalisation directe ne s'appliquerait pas aux banques déjà en difficulté avant l'entrée en vigueur du mécanisme. Cette position, qui semble exclure l'Espagne, devrait être discutée à Luxembourg. La zone euro a donné lundi son feu vert au versement d'une tranche d'aide au Portugal pour un montant de 4,3 milliards d'euros. L'Eurogroupe salue les actions déterminées entreprises par le gouvernement portugais, qui a annoncé ces derniers jours une hausse générale des impôts pour répondre aux exigences de la troïka de ses créanciers (UE, BCE et FMI). Confronté à une forte récession économique et à un chômage record, Lisbonne a obtenu début septembre un assouplissement de son objectif de déficit public, revu à 5% du PIB cette année et à 4,5% l'an prochain. Le FMI, qui a abaissé ses prévisions de croissance pour la France, se montre tout aussi pessimiste pour l'ensemble de la zone euro. La crise dans la zone euro reste la plus claire menace sur les perspectives mondiales, assure-t-il dans ses perspectives économiques, publiées lundi 8 octobre. Malgré de récentes avancées, la récession semble plus forte que prévu cette année en zone euro et le rebond s'annonce limité en 2013, pire, la crise pourrait encore s'aggraver sans nouvelles mesures immédiates, prévient le FMI, qui participe aux trois plans d'aide en cours dans la région (Grèce, Irlande, Portugal). La crise de la zone euro s'est aggravée en dépit des décisions politiques visant à la résoudre, constate-t-il. Les indicateurs restent dans le rouge, ce qui suggère que la faiblesse se répand de la périphérie vers l'ensemble de la zone euro, touchant tous les pays, y compris l'Allemagne. Le Fonds s'attend désormais à une récession de 0,4 % en zone euro cette année, contre 0,3 % dans ses précédentes prévisions en juillet. Le rebond de la croissance devrait être aussi plus limité qu'attendu: +0,2 % l'an prochain au lieu de +0,7 %. Le Fonds monétaire international a brossé mardi un sombre tableau de l'économie mondiale et exhorté l'Union européenne et les Etats-Unis à agir d'urgence pour faire face aux risques considérables et lever les incertitudes qui pèsent encore sur la reprise. La question-clé est de savoir si l'économie mondiale traverse simplement une nouvelle zone de turbulences (...) ou si le ralentissement actuel pourrait durer. Selon le Fonds, l'Union européenne (UE) doit rapidement mettre sur pied son nouveau fonds de secours, faire avancer une union bancaire actuellement balbutiante et amorcer une plus grande intégration budgétaire. La crise dans la zone euro reste la plus claire menace sur les perspectives mondiales. Se tournant de l'autre côté de l'Atlantique, le FMI rappelle que l'économie américaine pourrait retomber en récession avec des conséquences catastrophiques sur le reste du monde. De leur côté, les pays émergents, qui devraient connaître une croissance de 5,3% cette année, devront conserver une situation budgétaire solide et maintenir l'inflation à un taux modéré. Enfin, le Fonds relève un autre risque important qui pèse sur l'économie mondiale: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient, notamment en Iran, qui pourraient doper les prix du baril de brut. Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a estimé mardi que la zone euro, qui a lancé officiellement lundi son Mécanisme européen de stabilité (MES) de 500 milliards d'euros, était engagée sur un "chemin plus prometteur" pour résoudre la crise que par le passé. Le secrétaire au Trésor a salué l'action de la Banque centrale européenne (BCE) pour rassurer les marchés financiers et les efforts de réformes engagés en Espagne et en Italie. 10 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 11-oct.-12 Union Européenne 11-oct.-12 Allemagne 12-oct.-12 OIT 12-oct.-12 Allemagne 16-oct.-12 Allemagne 16-oct.-12 OCDE Commentaires Onze pays européens, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne se sont dits prêts mardi à instaurer rapidement une taxe sur les transactions financières, un projet qui va devoir être précisé et qui suscite toujours l'hostilité de certains de leurs partenaires. La Commission aimerait pouvoir présenter une proposition de coopération renforcée lors de la prochaine réunion des ministres européens des Finances le 13 novembre, en vue d'un accord d'ici la fin de l'année. La base des discussions est la proposition faite par la Commission européenne en septembre 2011. Elle prévoit de taxer toutes les transactions effectuées entre institutions financières. Les échanges d'actions et d'obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats dérivés à 0,01%. Le ministre britannique, George Osborne, dont le pays accueille les trois quarts des transactions financières en Europe, a réitéré l'opposition du Royaume-Uni à une taxe qui ne s'appliquerait pas aux autres places financières majeures dans le monde, comme New York, Hong Kong et Singapour. Plusieurs pays sont totalement contre, comme les Pays-Bas. Nous avons vu trois études montrant que l'introduction d'une TTF aurait des résultats dévastateurs, a déclaré le ministre néerlandais, Jan Kees de Jager. Les principaux instituts de recherche économique en Allemagne ont dressé un tableau morne de l'économie allemande. Ils avertissent que la croissance économique va rester faible pour le moment et semble bien n'être en mesure que de se redresser légèrement dans le courant de l'année prochaine. Ils ont divisé par deux leur prévision de croissance pour 2013, à 1%, contre 2% auparavant, et celle de 2012, à 0,8%, contre 0,9% anticipé au printemps. Le Fonds monétaire international (FMI) vient aussi de modifier ses prévisions de croissance pour l'Allemagne, et table sur une hausse de 0,9% du PIB à la fois en 2012 et en 2013. Organisation Internationale du Travail Le monde compte trente millions de chômeurs de plus qu'avant le début de la crise il y a quatre ans, déplore le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder. Plus de 200 millions de chomeurs dans le monde. Dont 75 millions ont moins de 25 ans. Et pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, 900 millions d'entre eux sont incapables de gagner suffisamment pour leur permettre d'être au-dessus du seuil de pauvreté de deux dollars par jour relève encore M. Ryder pour qui il est temps de faire une pause dans les politiques d'austérité. Les dommages provoqués par les mesures d'austérité ont été plus profonds que ce qui avait été d'abord envisagé, ajoute le directeur général de l'OIT. Dans ces conditions, il est maintenant urgent de revoir les calendriers établis pour revenir à l'équilibre budgétaire Le gouvernement allemand va réviser à la hausse sa prévision de croissance pour 2012, attendue désormais à 1% contre 0,7% précédemment, mais va abaisser sa prévision pour 2013. Berlin table désormais sur une croissance de 1% en 2012 et 2013. En mai dernier, le gouvernement allemand misait sur une croissance de 0,7% pour l'année en cours et de 1,6% pour l'année suivante. Berlin a opposé mardi un non catégorique à toute forme d'émission commune de dette, comme le propose le rapport du président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy. Dans cette nouvelle version de la feuille de route qui a été confiée à M. Van Rompuy en juin et qui doit encore être peaufinée d'ici décembre, le président de l'UE ne va pas jusqu'à parler ouvertement d'euro-obligations. Mais il évoque un budget central de la zone euro, dont un élément clé serait sa capacité à emprunter. Il évoque notamment des instruments de dette à court terme (Treasury bills), mais aussi un fonds d'amortissement de la dette des Etatsmembres. Michael Link (ministre délégué aux Affaires européennes allemand) a aussi rappelé que son pays n'était pas favorable à ce que le nouveau superviseur bancaire unique soit mis en place d'ici au premier janvier 2013. Berlin défendant une mise en place pas à pas de ce superviseur bancaire unique, adossé à la Banque centrale européenne (BCE). Une faible croissance et un fort taux de chômage représentent un dangereux cocktail pour le monde, a mis en garde mardi le secrétaire général de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), Angel Gurria. Les pays de l'OCDE comptent quelque 50 millions de chômeurs, soit 15 millions de plus qu'en 2008, a souligné Angel Gurria. Selon les indicateurs composites avancés publiés la semaine dernière par l'OCDE, l'affaiblissement de la croissance en cours dans les grandes économies va se poursuivre dans les prochains mois, notamment en zone euro, mais la dégradation en Chine semble se stabiliser. Dans la zone euro, et plus particulièrement dans ses trois premières économies (Allemagne, France et Italie), les indicateurs continuent d'indiquer un affaiblissement de la croissance, selon l'OCDE. 11 748935771 Apsydia Date publication Note / Procédure Zone 16-oct.-12 Union Européenne 19-oct.-12 Espagne 19-oct.-12 Union Européenne 25-oct.-12 Allemagne 25-oct.-12 Royaume-Uni 25-oct.-12 Portugal Commentaires L'instauration d'une taxe sur les transactions financières en Europe a franchi mardi une nouvelle étape, neuf pays ayant désormais envoyé une lettre à la Commission européenne en ce sens. A la France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche et la Grèce se sont ajoutées l'Italie lundi et l'Espagne mardi, selon la Commission. La Commission souhaite présenter une proposition de coopération renforcée lors de la prochaine réunion des ministres européens des Finances le 13 novembre, et espère un accord d'ici la fin de l'année. Les échanges d'actions et d'obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats dérivés à un taux de 0,01%. La taxe s'appliquerait dès lors qu'au moins un établissement financier participant à la transaction est établi dans l'UE, même si la transaction a lieu hors de l'Union. Les taux d'emprunts espagnols se détendaient nettement mercredi matin sur le marché obligataire, les investisseurs saluant le répit accordé à l'Espagne par Moody's qui n'a pas relégué la dette du pays dans la catégorie des investissements spéculatifs. Le rendement de l'emprunt à 10 ans de l'Espagne reculait fortement à 5,588%, contre 5,805% mardi sur le marché secondaire. L'agence d'évaluation financière Moody's a maintenu à Baa3 la note de solvabilité financière qu'elle attribue à l'Espagne. L'Espagne reste néanmoins sous la menace des agences puisque, comme Standard & Poor's, Moody's associe une perspective négative à la note du pays. Signe qu'elle pourrait l'abaisser encore à moyen terme, ce qui relèguerait automatiquement les obligations d'Etat espagnoles dans la catégorie des valeurs à haut risque, dite spéculative. Les dirigeants européens se sont engagés à mettre en oeuvre en 2013 la supervision des banques de la zone euro. Pour la supervision bancaire, l'objectif est d'avoir un accord sur le cadre législatif d'ici le 1er janvier 2013. Le travail pour la mise en oeuvre opérationnelle aura lieu dans le courant de l'année 2013, selon les conclusions du conseil européen. Berlin obtient une mise en place graduelle du mécanisme. De son côté, Paris a obtenu que la supervision s'applique aux 6.000 banques de la zone euro, et pas seulement aux plus importantes. La question de la supervision bancaire est très sensible car c'est la condition pour qu'une recapitalisation directe des banques par le nouveau pare-feu de la zone euro, le MES, voie le jour sans alourdir la dette du pays. Ce mécanisme doit empêcher que les crises bancaires ne se transforment en crise de la dette. Mais avec le compromis trouvé au sommet, Madrid voit s'éloigner la possibilité de bénéficier très rapidement de cette recapitalisation directe. La croissance allemande va nettement ralentir au dernier trimestre 2012, estime le ministère des Finances (Philipp Roesler) dans son rapport mensuel d'octobre. L'activité industrielle de la première économie européenne s'est révélée robuste au mois de septembre, souligne le ministère. Au dernier trimestre 2012, l'Allemagne devrait pourtant connaître un net ralentissement économique. Le ministère cite également l'indice Ifo de la confiance des entrepreneurs allemands, qui a reculé en septembre pour le cinquième mois d'affilée. Le gouvernement allemand a récemment révisé légèrement à la hausse sa prévision de croissance pour 2012, à 0,8%, contre 0,7% dans ses précédentes prévisions. Mais Berlin a également abaissé ses prévisions pour 2013, à 1% contre 1,6% auparavant, à cause de la crise en zone euro et du ralentissement dans les pays émergents. Le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1% par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation de l'Office des statistiques nationales (ONS), qui peut encore être révisée. Cette hausse - la plus importante enregistrée depuis cinq ans - est encore meilleure que la croissance de 0,6% attendue par les économistes. L'annonce s'ajoute à une série de rares bonnes nouvelles, avec une baisse du chômage et une poursuite du ralentissement de l'inflation, qui ont récemment donné un peu de répit à des ménages dont le pouvoir d'achat est sous pression. Le spectaculaire rebond du troisième trimestre a été alimenté par des conditions exceptionnelles, et il est peu probable que l'économie britannique continue sur un rythme aussi soutenu (Jeux Olympiques de Londres entre autres, avec une progression marquée dans le secteur des services). Le Royaume-Uni n'est cependant pas sorti de l'auberge et une nouvelle rechute reste une possibilité très réelle. La croissance devrait être entravée par l'austérité budgétaire, le resserrement des conditions de crédit et les problèmes toujours graves de la zone euro. Avec une croissance sous-jacente - en ne tenant pas compte des effets exceptionnels - de seulement 0,3%, le pays encourt le danger bien réel de tomber une nouvelle fois en récession en 2013. Le Fonds monétaire international a estimé jeudi que le Portugal était désormais confronté à des risques accrus dans la réalisation de son programme d'ajustement, notamment en raison d'une contestation sociale en forte hausse. Les risques pesant sur les objectifs du programme se sont nettement accrus et la résistance politique et sociale à l'ajustement a augmenté, s'est inquiété le FMI dans un rapport d'étape sur la mise en œuvre du plan d'aide internationale de 78 milliards d'euros. 12 748935771 Apsydia Date publication Note / Procédure Zone 26-oct.-12 Etats-Unis 26-oct.-12 Espagne 31-oct.-12 Union Européenne 31-oct.-12 Union Européenne 14-nov.-12 Union Européenne Commentaires De juillet à septembre, le produit intérieur brut du pays a progressé de 2,0% en rythme annualisé par rapport au deuxième trimestre, où il avait crû de 1,3%, a indiqué le département du Commerce. La hausse du PIB annoncée par le ministère est légèrement supérieure à ce que donnait la prévision médiane des analystes (1,9%). Le taux de croissance officiel reste cependant inférieur au minimum requis (2,3 à 2,5% selon la banque centrale) pour permettre au chômage de baisser. Selon le département du Commerce, la croissance économique a été soutenue au troisième trimestre par la consommation des ménages, la dépense publique, essentiellement en matière de défense, et l'investissement dans le logement. Elle a été freinée à l'inverse par le commerce extérieur, l'investissement privé hors logement et la baisse des stocks agricoles provoquée par la sécheresse qui touche le pays. A la fin du mois de septembre, l'Espagne comptait 5.778.100 chômeurs, soit 25,02% des actifs et 85.000 de plus que le trimestre précédent (24,63%), selon l'Institut national de la statistique (Ine). Le chômage reste dramatique chez les jeunes, malgré un léger recul, à 52,34% pour les 16-24 ans contre 53,27% à la fin juin. Ces mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi s'ajoutent à la poursuite attendue de la récession, dans laquelle l'Espagne est retombée à la fin 2011: la Banque d'Espagne prévoit pour le troisième trimestre un recul du PIB de 0,4%, alors que le gouvernement attend un repli de 1,5% sur l'année. Afin de réduire son déficit public, l'Espagne a lancé un vaste programme de rigueur visant à récupérer 150 milliards d'euros entre 2012 et 2014, dont 39 milliards en 2013, rendant très compliqué le retour à la croissance et à l'emploi (hausses d'impôts, dont TVA, coupes salariales dans la fonction publique, baisse des indemnités chômage et des réductions budgétaires dans la santé et l'éducation). Le mécontentement social a grandi ces derniers mois face à cette politique qui étrangle une large partie de la population Le gouvernement de droite a dû admettre que son objectif de réduction du déficit public, négocié avec Bruxelles à 6,3% du PIB en 2012 après 9,4% en 2011, devrait être revu à la hausse, jusqu'à 7,4% du PIB, à cause de l'aide publique apportée aux banques. L'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs s'est à nouveau dégradé en octobre dans la zone euro, atteignant son plus bas niveau en plus de trois ans (38 mois). L'indice s'est inscrit à 84,5 points, en baisse de 0,7 point par rapport à septembre, selon des données publiées mardi par la Commission européenne. Il s'agit de son huitième mois consécutif de baisse. Ce recul est un nouveau coup dur pour les espoirs de croissance dans la zone euro, surtout après l'indice PMI qui a montré que l'activité du secteur privé a enregistré en octobre sa plus forte contraction en 40 mois. Parmi les pays de la zone euro, l'indice s'est fortement dégradé en France (-1,8) et en Allemagne (-1,4). En revanche, il a progressé de 1,8 point en Espagne et plus modestement aux Pays-Bas (+0,8) et en Italie (+0,5). Ces chiffres montrent combien pèsent les mesures d'austérité, le ralentissement de la croissance et l'absence de solution pour résoudre la crise. L'amélioration sur les marchés financiers après les annonces de la Banque centrale européenne (BCE) concernant son programme de rachat de dette n'a pas encore eu de répercussions sur l'économie réelle. Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,6% en septembre. Il s'agit d'un niveau record, qui se traduit par 18,49 millions de personnes au chômage en septembre, dans les 17 pays de l'Union monétaire. En un mois, 146.000 personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an. Signe de la violence de la crise, la situation s'est fortement aggravée en un an dans les pays les plus fragiles: le taux de chômage a bondi de 17,8% à 25,1% entre juillet 2011 et juillet 2012 en Grèce. Il est passé de 8,5% à 12,2% à Chypre, de 22,4% à 25,8% en Espagne et de 13,1% à 15,7% au Portugal. En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en septembre en Autriche (4,4%), au Luxembourg (5,2%), en Allemagne ainsi qu'aux Pays-Bas (5,4% chacun). L'activité du secteur manufacturier s'est contractée pour le quinzième mois consécutif en octobre dans la zone euro selon les données publiées par la société Markit. Le PMI manufacturier s'est établi à 45,4. L'activité se contracte quand l'indice est inférieur à 50 points, et accélère quand il dépasse ce seuil. L'industrie manufacturière de la zone euro connaît un début de quatrième trimestre difficile, relève Rob Dobson, économiste à Markit, qui souligne que les secteurs des biens de consommation, des biens intermédiaires et des biens d'équipement enregistrent tous trois un repli de production. Pour Howard Archer, analyste d'ING Global Insight, le niveau de l'indice en octobre est décevant en Allemagne et inquiétant en France. Selon lui, il semble désormais probable que la zone euro se dirige à nouveau vers une contraction du PIB au quatrième trimestre, après un probable recul de 0,2% au troisième trimestre. Pour relancer l'économie, et étant donné que l'inflation sous-jacente semble loin d'être alarmante dans la zone euro, il estime que la BCE devrait en fin de compte réduire son taux directeur. Cela ne devrait toutefois pas intervenir lors de sa prochaine réunion jeudi, mais plus probablement en décembre ou début 2013, estime cet analyste. 13 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 14-nov.-12 France 14-nov.-12 Espagne 14-nov.-12 Grèce 14-nov.-12 Union Européenne 20-nov.-12 France 20-nov.-12 Union Européenne 20-nov.-12 France Commentaires L'emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au 3e trimestre 2012 (0,3% sur trois mois), dont les deux tiers dans l'intérim, selon des estimations provisoires publiées mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques. Sur un an, 63.800 postes ont disparu en France (-0,4%). Hors intérim, l'économie française a continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-17.600), notamment dans l'industrie (9.800). La dette nette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne (BCE) a baissé en octobre pour le deuxième mois consécutif, à 341,6 milliards d'euros, signe d'une légère détente des marchés même si cette dette reste très élevée. il y a un an, cette dette n'était cependant que de 76 milliards. Après avoir grimpé jusqu'à 131,9 milliards d'euros en juillet 2010, la dette des banques espagnoles vis-à-vis de la BCE avait ensuite régulièrement baissé, descendant jusqu'à 42,2 milliards en avril 2011. Puis elle était repartie à la hausse, en partie dopée par l'injection de liquidités par la BCE, qui avait réalisé en décembre et février deux opérations de prêt sur trois ans, à des taux avantageux, aux banques de la zone euro. Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a chuté de 7,2% sur un an au troisième trimestre 2012. Le pays accuse une chute cumulée du PIB estimée officiellement à 22% depuis 2008. L'économie de la Grèce, fondée surtout sur la consommation interne, a été frappée de plein fouet par la brutale chute du pouvoir d'achat provoquée par la cure d'austérité administrée au pays depuis 2010, après l'éclatement de la crise de la dette. L'étau de l'austérité à tous crins semble commencer à se desserrer très lentement, plusieurs économistes et responsables politiques appelant à plus de souplesse face à des objectifs budgétaires jugés irréalistes voire néfastes. Début octobre, le Fonds monétaire international (FMI) a reconnu avoir sous-estimé l'impact de l'austérité sur la croissance de pays comme la Grèce. La pédagogie du FMI vis-à-vis de l'Allemagne, de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne devrait avoir préparé le terrain à une évolution. Le G20 a donc subtilement adapté son message. Il insiste désormais sur les objectifs à moyen terme et recommande un rythme de consolidation budgétaire approprié pour soutenir la reprise. Pour l'instant, la Commission européenne, gardienne du temple budgétaire, refuse d'acter un assouplissement général mais les appels au réalisme se multiplient. Tout en gardant le cap, le tempo peut être un peu plus souple, plaide le FMI, mettant l'accent sur les mesures structurelles de réduction des déficits plutôt que sur des cibles chiffrées. La zone euro gagnant en crédibilité en affichant des objectifs réalistes plutôt que d'ajuster sans cesse, a posteriori, des engagements intenables. La croissance de l'économie française a légèrement rebondi de 0,2% au troisième trimestre par rapport au précédent, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui tablait encore début octobre sur une stagnation. L'acquis de croissance pour l'ensemble de l'année 2012, c'est-à-dire le résultat qui sera constaté si le PIB devait stagner au dernier trimestre, est de 0,2%. Cela signifie qu'il faudra une nouvelle progression du PIB au quatrième trimestre pour atteindre l'objectif du gouvernement, qui table sur une croissance modeste de 0,3% en 2012. La zone euro est entrée officiellement en récession au troisième trimestre 2012, pour la deuxième fois en trois ans, selon une première estimation jeudi de l'office européen de statistiques Eurostat. Le Produit intérieur brut a reculé de 0,1% au 3e trimestre, après s'être déjà replié de 0,2% au trimestre précédent. L'activité économique de la zone euro est désormais à environ -2,5% de son niveau d'avant crise, estime Martin Van Vliet, de la banque ING. Les chiffres publiés jeudi confirment, selon lui, le scénario de récession en double creux ("double dip recession") que craignaient les marchés depuis des mois. L'économiste ne voit pas l'horizon s'éclaircir et table sur une récession plus profonde au quatrième trimestre 2012. Le Vieux continent reste à la traîne face aux Etats-Unis et au Japon, qui ont respectivement enregistré des PIB en hausse de 2,3% et de 0,2% au troisième trimestre. L'inflation a par ailleurs ralenti en octobre sur un an, à 2,5% contre 2,6% en septembre, selon Eurostat dans sa deuxième estimation de cet indicateur. La BCE maintient depuis l'été son taux directeur inchangé à 0,75%, un niveau historiquement bas, preuve qu'elle ne craint pas le retour à une hausse des prix et que sa priorité est plutôt la relance de l'économie. L'institut monétaire prévoit une hausse des prix de 2,5% en 2012 (contre 2,4% dans sa précédente évaluation) et de 1,9% en 2013 (contre 1,6% auparavant). Les vingt banques internationales chargées de placer la dette française auprès des investisseurs ont été reconduites pour trois ans dans leur fonction, a annoncé lundi l'Agence France Trésor (AFT). Ces établissements, appelés "spécialistes en valeurs du Trésor", doivent participer aux emprunts de la France, placer les titres de dette auprès des investisseurs et assurer la liquidité sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Dans le détail, figurent sur la liste, Bank of America-Merrill Lynch, Barclays Capital, BNP Paribas, Crédit Agricole, Citigroup, Commerzbank, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, Morgan Stanley, Natixis, Nomura, Royal Bank of Canada, Royal Bank of Scotland, Santander, Scotiabank, Société Générale et UBS. 14 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 20-nov.-12 France 27-nov.-12 Grèce 27-nov.-12 OCDE 30-nov.-12 Union Européenne 7-déc.-12 Union Européenne Commentaires La dette publique de long terme de la France est désormais notée Aa1 par Moody's, soit un cran en-dessous de la meilleure distinction dont elle jouissait jusque-là. Moody's assorti cette note d'une perspective négative, ce qui signifie qu'elle menace de l'abaisser à nouveau à moyen terme. Standard and Poor's (SP) avait dégainé la première, en retirant le "tripe A" de la France le 13 janvier 2012. La troisième agence, Fitch est désormais la seule à noter la France "triple A", même si elle menace aussi de l'abaisser, en 2013. Pour justifier sa décision, Moody's a invoqué un "risque" qui plane sur la croissance économique de la France, et donc sur ses finances publiques, en raison de multiples défis structurels, dont une perte de compétitivité graduelle mais continue et des rigidités des marchés du travail, des biens et des services. L'agence salue les réformes récemment annoncées par le gouvernement, et son fort engagement à les mettre en oeuvre. Mais elle rappelle que la France a rarement réussi à faire aboutir de telles réformes ces vingt dernières années, et juge que les mesures promises aux entreprises ne devraient pas, seules, avoir l'ampleur suffisante pour rétablir la compétitivité. La zone euro et le FMI ont conclus un accord sur les moyens de réduire nettement la dette grecque (pour qu'elle soit soit ramenée à 124% du PIB d'ici 2020) et sur le versement de l'aide financière vitale pour un pays au bord de l'asphyxie. Pour réduire la dette grecque sans en passer par un effacement, les ministres de l'Eurogroupe ont dû plancher sur un paquet de mesures souvent complexes. 1/ Rachat par la Grèce de titres de dette, à condition de ne pas aller au-delà d'un certain prix sur le marché. 2/ Réduction significative des taux d'intérêt des prêts bilatéraux consentis à Athènes, un allongement de 15 ans de la durée de remboursement des prêts et un report de 10 ans pour le paiement des intérêts. 3/ Les gains réalisés par les banques centrales nationales et la BCE sur les obligations grecques qu'elles détiennent seront rétrocédés au pays sur un compte bloqué. Les ministres européens ont en outre décidé de débourser un total de 43,7 milliards d'euros bloqués depuis des semaines. Une première tranche d'un peu plus de 34 milliards devrait être versée le 13 décembre. Le versement du solde se fera en trois tranches au cours du premier trimestre 2013. Après cinq ans de crise, l'économie mondiale faiblit à nouveau, constate l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Aux Etats-Unis, la croissance est toujours là, mais moins forte qu'attendu. Elle serait de 2,2% cette année et de 2% en 2013, avant de rebondir à 2,8% en 2014. Mais c'est surtout dans la zone euro, dont la crise demeure la principale menace pour l'économie mondiale, que la situation s'aggrave. La récession dans l'Union monétaire serait plus forte qu'attendu en 2012, avec un produit intérieur brut (PIB) en recul de 0,4%, et, fait nouveau, se poursuivrait l'an prochain (-0,1%). Du coup, le chef économiste de l'OCDE appelle à éviter tout assainissement excessif des finances publiques à court terme, des deux côtés de l'Atlantique. Et, en cas d'aggravation ultérieure (de la croissance des PIB), les Etats devraient ralentir l'assainissement budgétaire voire, pour les plus vertueux comme l'Allemagne, prendre des mesures temporaires de relance. Mais la zone euro doit aussi aller vite dans sa stratégie de sortie de crise, notamment avec une vraie union bancaire, car ses réponses ont été pour l'instant tardives et insuffisantes. Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,7% de la population active en octobre, contre 11,6% le mois précédent, qui se traduit par 18,70 millions de personnes au chômage en octobre, dans les 17 pays de l'Union monétaire. Le taux de chômage est monté à 26,2% en octobre en Espagne et à 16,3% au Portugal. En Grèce, où les dernières données disponibles datent d'août, il s'est élevé à 25,4%. En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en octobre en Autriche (4,3%), au Luxembourg (5,1%), en Allemagne (5,4%) et aux Pays-Bas (5,5%). Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage s'est établi à 10,7% en octobre contre 10,6% en septembre. Au total, 25,91 millions de personnes étaient au chômage dans l'UE en octobre. En comparaison, le taux de chômage était de 7,9% en octobre aux Etats-Unis et s'est établi à 4,2% au Japon, où les dernières données disponibles datent de septembre. La zone euro est restée ancrée en récession en novembre. L'indice PMI composite, publié mercredi, s'est inscrit à 46,5 en novembre. Lorsque l'indice PMI dépasse 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se contracte s'il est inférieur à ce seuil. L'indice est à 49,2 en Allemagne, 44,4 en Italie, 44,3 en France et 43,4 en Espagne. L'Irlande fait figure d'exception parmi les pays couverts par l'étude: l'indice PMI pour ce pays est à 55,3 en novembre. Le cabinet Markit note que le plus fort de la récession pourrait toutefois être derrière nous, le taux de contraction semblant avoir plafonné. Il souligne que la production manufacturière enregistre son plus faible recul depuis sept mois, et que le rebond est particulièrement marqué pour le secteur des services. L'indice PMI dans les services se redresse en effet à 46,7, son plus haut niveau depuis trois mois. 15 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 7-déc.-12 Union Européenne 7-déc.-12 Allemagne 19-déc.-12 Grèce 28-déc.-12 France 28-déc.-12 France Commentaires Alors que la région est entrée en récession au troisième trimestre, la BCE prévoit désormais un recul de son PIB de 0,3% en 2013, alors qu'en septembre elle tablait encore sur une croissance de 0,5%. Mario Draghi, a répété qu'il s'attendait à ce que la zone euro ne commence à se remettre de la crise que graduellement, et pas avant la seconde moitié de 2013. Mais la BCE a laissé ses taux inchangés". Et en particulier le principal taux directeur, à 0,75% soit son plus bas niveau historique auquel il stationne depuis juillet. Les prévisions pessimistes de la BCE, le ton sombre de son communiqué et le fait que M. Draghi ait admis une discussion sur une baisse potentielle de taux laissent cependant la porte ouverte à une baisse de taux début 2013. Par ailleurs, M. Draghi a réaffirmé le soutien de son institution aux banques de la zone euro, dont il espère qu'elles relâchent enfin les conditions du crédit afin d'encourager la croissance. La banque centrale allemande table sur une croissance du PIB de l'Allemagne à 0,7% pour 2012, contre 1% jusque-là, et de 0,4% pour 2013, contre 1,6% précédemment, selon son rapport de décembre. En pointant la récession en zone euro mais aussi le ralentissement global de l'économie. Cette tendance ne devrait pourtant pas durer avec un PIB attendu en hausse de 1,9% en 2014. Nos projections sont cependant caractérisées par un fort degré d'incertitude, a admis la Bundesbank vendredi. Il est envisageable que la zone euro se redresse plus rapidement et que l'économie mondiale accélère davantage que nous ne le supposons maintenant, a-t-elle souligné. L'agence de notation Standard and Poor's a pour la première fois depuis le début de la crise de la dette inversé la tendance pour la Grèce, en relevant mardi sa note de six crans à "B-" au vu du soutien réaffirmé de la zone euro au pays. En la faisant passer de "défaut sélectif" (SD) à "B-" (spéculatif), en qualifiant de "stable" sa perspective à long terme. Cette décision fait suite à la conclusion de l'opération de rachat par la Grèce d'une partie de sa dette au tiers de son prix. Athènes a mené à bien cette opération en recevant 31,9 milliards d'euros de la part de ses prêteurs privés. Des risques importants continuent cependant de peser sur la situation économique en Grèce, avec la poursuite de la récession attendue en 2013 pour la sixième année consécutive et les risques d'instabilité politique au vu de la sévérité de la cure de redressement. Avec un PIB qui devrait décliner d'environ 4 à 5% l'année prochaine et une cohésion sociale mise à l'épeuvre par des nouvelles mesures d'austérité, les risques sur le plan d'aide de l'UE et du FMI restent encore importants. Les doutes sur la viabilité de la dette persisteront tant que la croissance ne sera pas de retour. La dette publique de la France a diminué de 14,5 milliards d'euros par rapport à la fin juin, pour s'établir à 1.818,1 milliards d'euros fin septembre, soit 89,9% du Produit intérieur brut (PIB), a annoncé jeudi l'INSEE. La dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi reculé de 1,1 point par rapport à la fin du deuxième trimestre. La dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale atteignait en effet 91,0% du PIB fin juin. La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été révisée à la baisse à 0,1% contre une précédente estimation de 0,2%, a annoncé vendredi l'Insee. Cet acquis rend difficilement accessible l'objectif officiel de 0,3% de croissance en 2012 car il faudrait 0,7% de croissance au quatrième trimestre pour y parvenir. La France échappe néanmoins à la récession, techniquement définie comme au moins deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité, une situation qui devrait se maintenir au moins jusque fin juin, l'Insee prévoyant une croissance de 0,1% sur chaque trimestre au premier semestre 2013. Le détail des contributions intérieure et extérieure à la croissance montrent que la demande intérieure hors stocks a contribué positivement à hauteur de 0,2 point, avec une hausse des dépenses de consommation et une baisse de l'investissement. Les variations de stocks ont contribué négativement (-0,4 point). Le solde du commerce extérieur a apporté un plus de 0,3 point. 16 748935771 Apsydia Note / Procédure 3.2 S1 2013 Date publication Zone 10-janv.-13 Union Européenne 24-janv.-13 Espagne 24-janv.-13 Davos 24-janv.-13 FMI 24-janv.-13 Espagne 25-janv.-13 Union Européenne Commentaires Malgré la récession et un niveau de chômage jamais atteint dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à 0,75%. La BCE n'a pas jugé le moment opportun pour baisser ses taux, les derniers indicateurs publiés montrant une certaine stabilisation économique, et les taux d'emprunt des pays en difficulté de la région continuant leur détente. Jeudi, l'Espagne et l'Italie ont toutes deux réussi le test de leurs premiers emprunts de l'année, marqués par des taux en baisse. L'institution a en outre livré des prévisions pessimistes de croissance : elle s'attend à un recul du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 0,3% en 2013, contre une hausse de 0,5% pronostiquée en septembre. Si la reprise escomptée à partir de la fin du premier semestre ne se profile pas, elle pourrait être amenée à entreprendre de nouvelles actions. Le recul de l'économie espagnole s'est accentué au quatrième trimestre 2012, même si, sur l'ensemble de l'année, la récession s'avère moins profonde que prévu.Le PIB de l'Espagne a baissé de 0,6% par rapport au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année 2012, le PIB espagnol a reculé de 1,3% par rapport à 2011. L'élite financière mondiale a renoué cette année à Davos avec un certain optimisme, tempéré néanmoins par les risques d'une rechute que la finance internationale pourrait toujours provoquer. En ce moment, les choses vont beaucoup mieux qu'il y a un an, a reconnu le numéro trois du Fonds monétaire international (FMI), le Chinois Zhu Min. Le secteur bancaire est cependant trop gros, trop opaque et trop endetté, a ajouté de son côté Paul Singer, patron d'Elliot Management, un fonds spéculatif (hedge fund). Les banques doivent tourner la page de la crise, beaucoup d'entre elles se portent bien, elles continuent à se développer et à prêter de l'argent, a ajouté de son côté Jamie Dimon, patron de JP Morgan. Si banquiers et régulateurs font les choses correctement, on s'en sortira. Si nous ne le faisons pas, ça peut encore durer dix ans, a assuré M. Dimon. L'édition 2013 du forum de Davos est surtout marquée par un retour au calme un an après les soubresauts vécus par une zone euro qui paraissait alors au bord de l'éclatement. Les grands patrons sont d'ailleurs moins pessimistes quant à leurs prévisions pour l'économie mondiale cette année, par rapport à 2012, mais restent néanmoins prudents, selon une étude publiée mardi à Davos. La croissance mondiale devrait être moins forte que prévu en 2013, freinée par les nouvelles faiblesses d'une zone euro qui se dirige vers une deuxième année consécutive de récession, a estimé le Fonds monétaire international (FMI). L'activité dans la périphérie de la zone euro a été encore plus déprimée que prévu, avec des signes de retombées plus marquées sur le noyau dur de la région, souligne le Fonds. Selon le FMI, l'incertitude demeure par ailleurs sur l'issue de la crise en Europe et une stagnation prolongée n'est pas exclue si l'élan réformateur (supervision bancaire, union politique...) tourne court. Dans ce contexte, la France voit encore sa prévision abaissée cette année, de 0,4% à 0,3%. L'Allemagne n'est guère mieux lotie et voit sa prévision sabrée de 0,3 point, à +0,6%. Pour les Etats-Unis, le FMI préconise que la première puissance économique mondiale se garde d'une réduction excessive de ses déficits à court terme pour ne pas étouffer une croissance fragile, qui devrait plafonner à 2% cette année. Les pays développés en berne, la croissance mondiale devrait à nouveau être tirée par les grands pays émergents : Chine (8,2%), Inde (5,9%), Brésil (3,5%), ou encore Afrique subsaharienne (5,8%). A l'heure où la régulation bancaire rencontre de fortes résistances, l'institution appelle, enfin, à poursuivre la réforme du secteur financier international. Le chômage en Espagne a encore grimpé au dernier trimestre 2012, à 26,02% de la population active selon les chiffres officiels publiés jeudi, alors que le pays reste plongé dans la récession et soumis à un effort de rigueur sans précédent. A la fin décembre, l'Espagne comptait 5.965.400 chômeurs, soit 187.300 de plus qu'au trimestre précédent, a annoncé l'Institut national de la statistique (INE). L'année 2012 a été celle de l'euro, mais il faut désormais en faire plus pour relancer l'économie, après l'embellie perceptible aujourd'hui sur les marchés financiers, a jugé vendredi à Davos le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Après les mesures prises par la BCE, comme les baisses des taux, les prêts massifs aux banques ou le programme de rachat de dette lancé mi-2012, la situation s'est nettement améliorée, a-t-il expliqué. Selon la BCE, la zone euro va rester en récession cette année (2013) à -0,3%, avant de rebondir en 2014 avec une croissance attendue de 1,2%. Nous pouvons continuer à observer des développements positifs si les gouvernements maintiennent le cap, à la fois dans la réduction des déficits, mais surtout dans le domaine des réformes structurelles, a encore souligné M. Draghi. Devant cet auditoire, le président de la BCE a à nouveau défendu le bilan de la zone euro, soulignant, non seulement ses progrès accomplis sur le chemin de l'intégration, mais aussi ses performances économiques en matière de productivité ou d'inflation qui la place, a-t-il dit, parmi les économies les plus performantes de la planète. 17 748935771 Apsydia Date publication Note / Procédure Zone 31-janv.-13 Etats-Unis 22-févr.-13 Union Européenne 26-févr.-13 Etats-Unis 28-févr.-13 Espagne 20-mars-13 Royaume-Uni Commentaires Selon les estimations avancées du PIB (chiffres définitifs le 28 février), le PIB américain a progressé de 2,2% en 2012, après avoir augmenté de 1,8% en 2011, a indiqué le département du Commerce. En dépit de cette amélioration, le taux de croissance économique officiel n'a pas retrouvé son niveau de 2010 (2,4%). Cela aurait pu être le cas si, comme l'indiquait la prévision médiane des analystes, le PIB avait augmenté de 1,0% au quatrième trimestre, mais le ministère indique au contraire que celui-ci a reculé de 0,1% en rythme annualisé, après avoir bondi de 3,1% de juillet à septembre. Il s'agit du premier recul du produit intérieur brut annoncé depuis la fin de la dernière récession (juin 2009). Il résulte d'une baisse de la production stockée et d'un recul de la dépense publique qui ont fait perdre chacun 1,3 point de croissance au pays. A l'inverse, l'accélération de la consommation des ménages (dont la hausse est passée de 1,6% au troisième trimestre à 2,2% au dernier), a assuré 1,5 point de croissance. La progression de l'investissement a apporté officiellement 1,2 point. La contribution du commerce international a coûté 0,25 point de croissance au pays. Ses chiffres indiquent néanmoins que 2012 a été une année de confirmation et de renforcement, quoique léger, de la reprise. La zone euro sera de nouveau en récession cette année, avec une baisse de 0,3% du PIB, et la reprise interviendra en 2014, selon la Commission européenne qui a revu à la baisse ses prévisions. En novembre, la Commission tablait encore sur une sortie de la récession de la zone euro cette année, avec une très faible croissance de 0,1%. Elle prévoit une reprise seulement en 2014, avec une croissance de 1,4% en zone euro. Dans ces conditions, le chômage va encore s'aggraver dans la zone euro et devrait dépasser les 12% de la population active cette année. Après 11,4% l'an dernier, il devrait grimper à 12,2% cette année et se stabiliser à 12,1% en 2014, avec des pointes à plus de 25% en Espagne et en Grèce. Les chiffres sont très contrastés en fonction des Etats membres. Le taux de chômage va ainsi atteindre 27% cette année en Grèce et 26,9% en Espagne, deux pays durement touchés par la crise et les mesures d'austérité. Il ne décroîtra que très légèrement en 2014. Mais il sera de 5,7% en Allemagne et de 4,5% en Autriche. La banque centrale des Etats-Unis (Fed) devrait maintenir le cap actuel de sa politique monétaire au moins jusqu'en juillet. La Réserve fédérale injecte actuellement 85 milliards de dollars de liquidités dans le système chaque mois en rachetant des titres sur les marchés financiers Ces rachats sont combinés à la promesse de maintenir le taux directeur de la Fed au plancher, c'est-à-dire dans la fourchette de 0 à 0,25% au moins tant que le taux de chômage restera audessus de 6,5%, si cela ne remet pas en cause l'objectif d'inflation à moyen terme de la Fed (2,0% sur un an). Toutes ces mesures ont pour but de maintenir une pression maximale sur l'ensemble des taux d'intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser l'investissement, la consommation et le marché du logement et, in fine, de hâter la reprise du marché de l'emploi (le taux de chômage officiel est encore de 7,9% aux Etats-Unis). L'Espagne est parvenue en 2012 à réduire son déficit public à 6,7% du PIB, au prix d'une politique de rigueur qui complique le retour à la croissance à l'horizon 2014 et creuse même la récession dans laquelle est plongée la quatrième économie de la zone euro. La politique de rigueur menée depuis un an, associée à un chômage de 26,02%, pèse en effet lourd sur la demande intérieure et a contribué à accentuer le repli de l'économie espagnole en fin d'année. Dans ce contexte, la prévision officielle d'un recul du PIB de 0,5% cette année, avant un retour à une croissance de 1,2% en 2014, semble largement dépassée. La Commission européenne attend ainsi une contraction de l'économie espagnole de 1,4% cette année, avant une croissance de 0,8% en 2014. Les prévisions officielles de croissance du Royaume-Uni ont été revues en baisse pour 2013 et 2014, a annoncé mercredi le ministre des Finances George Osborne, en présentant un nouveau budget d'austérité. Cette année, la croissance devrait s'inscrire à 0,6%, contre une précédente prévision de 1,2% datant de décembre. La croissance devrait ensuite atteindre 1,8% en 2014 contre contre 2,0%. 18 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 25-mars-13 Chypre 27-mars-13 France 10-avr.-13 Etats-Unis 18-avr.-13 Allemagne 18-avr.-13 G20 Commentaires Chypre a sauvé sa place dans la zone euro au prix d'un accord visant ses deux premières banques et ayant pour effet de réduire considérablement la taille du secteur bancaire chypriote, jugé surdimensionné par rapport à l'économie de l'île puisqu'il représente environ huit fois son Produit intérieur brut. Outre la restructuration du secteur bancaire, les autorités chypriotes vont également signer dans les prochaines semaines avec la troïka (UE, Banque centrale européenne et FMI) un protocole d'accord prévoyant des réformes structurelles, des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%. Parmi les efforts demandés à Chypre figurera aussi la lutte contre le blanchiment d'argent, en fonction des résultats d'un audit imminent. En échange, une aide allant jusqu'à 10 milliards d'euros sera fournie essentiellement le Mécanisme européen de stabilité (MES), mais comprendra également un apport du Fonds monétaire international qui reste à chiffrer. Compte tenu des décisions qui ont été prises par l'Eurogroupe, M. Poutine estime possible de soutenir les efforts du président de Chypre et de la Commission européenne pour résoudre la crise. Ce plan de sauvetage doit encore être approuvé d'ici mi-avril par plusieurs Parlements de pays de la zone euro, dont l'Allemagne. Le premier versement de l'aide devrait avoir lieu début mai Le produit intérieur brut (PIB) français s'est replié de 0,3% au quatrième trimestre 2012, et la croissance est restée nulle sur l'année avec un pouvoir d'achat en baisse pour les ménages, a confirmé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques. Pour 2013, l'Insee ne table que sur une très légère amélioration, avec une croissance zéro au premier trimestre et de 0,1% au deuxième. Le pouvoir d'achat s'est contracté de 0,8% au quatrième trimestre, en raison notamment de l'augmentation des impôts et d'une accélération des cotisations sociales à la charge des salariés au quatrième trimestre (+2,0% après +0,7%), liée à la hausse du taux de cotisation et la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires, a expliqué l'Insee. L'Insee a également précisé que, malgré tout, la consommation des ménages avait progressé de 0,2% au quatrième trimestre et s'était montrée plus dynamique que l'évolution des revenus. Cette évolution a entraîné une baissse du taux d'épargne qui est passé de 16,2% à 15,6% au quatrième trimestre et s'est établi à 16,0% en moyenne sur 2012 contre 16,2% en 2011. Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir revu en forte baisse ses prévisions de croissance économique pour 2013 et 2014, à 2,3% et 3,2% respectivement. La Maison-Blanche estime que le taux de chômage devrait continuer de refluer, à 7,7% en 2013 et 7,2% en 2014, et que l'inflation devrait être de 2,1% cette année, et de 2,2% l'année prochaine, selon le projet de loi de finances pour l'exercice budgétaire 2014, qui commencera le 1er octobre. L'agence de notation Moody's a réaffirmé jeudi sa note "Aaa", la meilleure possible, attribuée à la dette souveraine allemande, ainsi que sa perspective négative. Dans un communiqué, Moody's évoque l'économie développée, diversifiée et extrêmement compétitive du pays, de même qu'une politique macro-économique du gouvernement orientée depuis longtemps vers la stabilité comme bases de son avis.En outre, Berlin a fait de considérables progrès dans la consolidation de ses finances publiques, estime Moody's. En juillet dernier l'agence, l'un des trois acteurs de référence du secteur, avait abaissé la perspective de l'Allemagne de stable à négative. Le G20 aux prises avec une Europe en panne, veut avancer sur les paradis fiscaux Plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, veulent avancer sur l'échange automatique d'informations, seul moyen selon eux de lutter efficacement contre l'évasion fiscale. Ces échanges se font aujourd'hui "à la demande", uniquement en réponse à une requête officielle. L'OCDE présentera vendredi aux ministres du G20 un rapport préconisant de mettre en place un échange automatique d'informations devenant le nouveau "standard mondial" pour améliorer la transparence financière. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens, dont la France et l'Allemagne, y sont favorables, mais il n'est pas sûr que le G20 leur emboîte le pas, selon une source européenne. Mais c'est surtout le marasme en Europe qui inquiète les économies les plus importantes de la planète. Le ministre australien des Finances, Wayne Swan, a fustigé mercredi une austérité stupide en Europe qui pèse sur la relance de l'économie mondiale. La veille, les Etats-Unis s'étaient inquiétés d'une demande anémique dans la zone euro et d'une fatigue de l'austérité menaçant certains pays de la région engagés dans des plans d'assainissement budgétaire. Le marasme économique en Europe a une nouvelle fois contraint le Fonds monétaire international (FMI) à réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour cette année, à 3,3% contre 3,5% anticipés en janvier. 19 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 23-avr.-13 Union Européenne 26-avr.-13 Espagne 30-avr.-13 Espagne 30-avr.-13 Union Européenne 6-juin-13 France Commentaires L'activité dans les entreprises privées dans la zone euro a continué de se contracter en avril au même rythme que le mois précédent, avec des signes inquiétants en provenance d'Allemagne qui font craindre une intensification de la récession au deuxième trimestre. Le PMI composite s'est établi à 46,5 points en avril, soit le même niveau qu'en mars, selon le cabinet Markit qui publie mardi une première estimation de cet indice. Lorsqu'il dépasse 50 points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se contracte s'il est inférieur à ce seuil. La situation est d'autant plus préoccupante que l'Allemagne, première économie de la zone euro, a vu son activité se contracter en avril, avec un PMI à 48,8 points. Cela laisse craindre que le principal moteur de croissance de la région ne commence à se replier, entraînant le reste de la région dans son sillage alors que des contractions particulièrement fortes persistent en France, en Italie et en Espagne. Dans le détail, l'activité de la zone euro s'est contractée en avril tant dans le secteur manufacturier (46,5, le plus fort repli en quatre mois) que dans les services (46,6). L'Espagne verra son économie se contracter de 1,3% cette année avant un retour à une croissance de 0,5% en 2014, tandis que le chômage devrait commencer à reculer l'an prochain à 26,7% puis 25% en 2015, a annoncé vendredi le gouvernement. Retombée en récession à la fin 2011, la quatrième économie de la zone euro a terminé l'année 2012 sur un recul de 1,37% de son produit intérieur brut. Elle a franchi au premier trimestre 2013 la barre des six millions de chômeurs, à un taux record de 27,16%. Le produit intérieur brut de l'Espagne a reculé de 0,5% au premier trimestre 2013, selon les chiffres officiels provisoires publiés mardi, qui confirment la récession dans laquelle est plongé le pays depuis la fin 2011. Sur l'ensemble de l'année, le gouvernement prévoit une contraction du PIB de 1,3%. Ces chiffres s'expliquent par une contribution négative de la demande intérieure, partiellement compensée par la contribution positive de la demande extérieure. La demande intérieure, selon la Banque d'Espagne, a de nouveau diminué au premier trimestre, de 0,8%, alors que le chômage ne cesse de grimper et se situe à égalité avec celui de la Grèce, au plus haut niveau des pays industrialisés. Le gouvernement espagnol, engagé dans un effort de rigueur sans précédent prévoyant 150 milliards d'euros d'économies d'ici à la fin 2014, prévoit une sortie de la récession pour l'an prochain, avec le retour à une croissance de 0,5%. En revanche, Madrid a admis vendredi qu'il faudrait attendre 2016 pour ramener le déficit public sous le seuil de 3% du PIB imposé par Bruxelles et pour faire redescendre le chômage sous la barre des 25%. Le chômage a enregistré en mars un nouveau record absolu dans la zone euro, touchant 19,2 millions de personnes, soit 12,1% de la population active, selon les chiffres communiqués mardi par l'institut européen de statistiques Eurostat. Le chômage, qui vole de record en record en Europe, en est à son 23e mois consécutif de hausse dans la zone euro. Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait en mars 26,5 millions de personnes, soit un taux à 10,9%. La progression du chômage est spectaculaire par rapport à mars 2012: le taux de chômage était alors de 11,0% dans la zone euro et de 10,3% dans l'ensemble de l'UE. C'est toujours en Grèce que le taux est le plus élevé : il s'établit à 27,2%, selon les dernières données disponibles datant de janvier, contre 26,4% en décembre. Le taux espagnol monte également : il était de 26,7% en mars, contre 26,3% le mois précédent. Le taux de chômage des jeunes s'est élevé à 24% dans la zone euro en mars. Il atteignait 59,1% en Grèce (selon des données datant de janvier) et 55,9% en Espagne, mais aussi 38,4% en Italie et 38,3% au Portugal. La France est entrée en récession. Au premier trimestre 2013, le PIB a baissé de 0,2 %,une évolution similaire à celle du dernier trimestre 2012. Pour l'ensemble de l'année 2012, l'Insee a conservé son estimation d'une croissance nulle, après avoir révisé à la baisse la hausse du troisième trimestre 2012 (0,1% au lieu de 0,2%). L'ampleur de cette récession est sans rapport avec celle de 2009, quand la France avait connu une contraction de 3,1% de son PIB, mais elle confirme que l'activité reste proche de zéro depuis plus d'un an. Une courte récession, évaluée postérieurement par l'Insee, avait également eu lieu au premier semestre 2012 avant une timide reprise au troisième trimestre (+0,1%). Les mauvaises nouvelles n'arrivant jamais seules, le pouvoir d'achat des ménages français a enregistré une baisse de 0,9% en 2012, battant un vieux record de 30 ans. Traditionnel moteur de la croissance en France, la consommation des ménages ne s'est pas ressaisie début 2013 (-0,1% après 0% au trimestre précédent). 20 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 6-juin-13 Allemagne 6-juin-13 Union Européenne 6-juin-13 Japon 7-juin-13 Allemagne 17-juin-13 France Commentaires L'économie allemande a évité de peu la récession au premier trimestre, avec une croissance anémique de 0,1% qui laisse présager une année poussive et hypothèque sa capacité à jouer un rôle moteur pour l'ensemble de la zone euro. La faute en incombe essentiellement à l'hiver anormalement long et froid, a expliqué l'Office fédéral des statistiques, Destatis, qui a publié mercredi cette première estimation de la croissance du Produit intérieur brut (PIB). Certains secteurs comme le BTP ont beaucoup souffert de la météo. Une série d'indicateurs positifs en provenance de l'industrie avaient fait naître ces dernières semaines l'espoir d'un rebond plus prononcé. Mais la reprise est loin d'être complète, commentait Christian Schulz, économiste de Berenberg Bank, relevant que les perspectives étaient sombres pour l'export, traditionnel moteur de l'économie du pays. L'inflation a connu un ralentissement spectaculaire en avril dans la zone euro, à 1,2%, le plus bas enregistré depuis février 2010, selon les chiffres publiés jeudi par l'office européen de statistiques Eurostat, confirmant une première estimation. Ce chiffre illustre le ralentissement marqué de l'inflation depuis l'année dernière: le taux d'inflation dans la zone euro était de 2,6% en avril 2012, et atteignait encore 2% au début de l'année. La croissance du Japon s'est accélérée entre janvier et mars à 0,9%. La troisième puissance économique mondiale était sortie au dernier trimestre 2012 de six mois de récession (avril à septembre) sur fond de conjoncture mondiale déprimée. Selon ces statistiques officielles, l'activité s'est intensifiée au début 2013, encouragée par une certaine reprise de l'économie américaine ainsi que diverses mesures de soutien prises par le nouveau gouvernement au Japon. Principal moteur de l'activité, la consommation des ménages a grimpé de 0,9% au premier trimestre par rapport au précédent. Les exportations ont aussi augmenté en ce début d'année, à un rythme vigoureux (+3,8%), tirées par une hausse des ventes d'automobiles notamment vers les Etats-Unis et une accélération des livraisons de produits chimiques. Elles ont grimpé plus vite que les importations (+1,0%). Nombre d'économistes estiment que la récente dépréciation du yen, favorisée par la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, devrait continuer de doper l'industrie nationale. Après une croissance honorable de 2,0% enregistrée en 2012, le PIB japonais pourrait progresser de 1,6% en 2013 d'après les dernières estimations du FMI. La banque centrale allemande a légèrement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour l'Allemagne en 2013 et 2014, estimant tout de même que l'horizon s'éclaircit pour la première économie européenne après sa fin d'année 2012 difficile. La Bundesbank table désormais sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) allemand de 0,3% en 2013, contre 0,4% attendu jusqu'alors, et de 1,5% en 2014, contre 1,9% auparavant. Désormais, l'institution monétaire se trouve à peu près sur la même longueur d'ondes que le Fonds monétaire international (FMI), qui vient aussi d'abaisser sa prévision 2013 à 0,3%. L'horizon s'est de nouveau éclairci pour l'économie allemande après le ralentissement de la fin de 2012. L'économie mondiale va regagner en vigueur au cours de l'année. Dans la zone euro aussi, l'économie semble avoir atteint un plancher, explique la Bundesbank, dans son rapport mensuel. Cela dépendra de la stabilisation ou non des pays de la zone euro en crise et d'un véritable redressement de l'économie mondiale. Le rebond surprise de l'industrie en avril est une bouffée d'oxygène bienvenue pour l'économie française qui pourrait marquer le début d'un lent et laborieux redémarrage après une nouvelle récession. La production industrielle en France a fait un bond de 2,2% sur un mois après avoir reculé de 0,6% en mars, a annoncé lundi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les économistes s'attendaient en moyenne à une progression beaucoup plus modeste, d'environ 0,3%. Signe de la difficulté de la France à s'extirper de la crise, la production industrielle demeure toutefois, au cours des mois de février, mars et avril, inférieure de 1,8% au niveau enregistré durant la même période de 2012. Par ailleurs, la Banque de France a confirmé lundi sa prévision d'une légère reprise, avec un produit intérieur brut (PIB) qui augmenterait de 0,1% au printemps. Néanmoins, compte tenu des effets négatifs sur la croissance de la montée du chômage et de la restriction budgétaire, le scénario le plus probable reste, selon l'OCDE et de nombreux économistes, celui d'une atténuation de la récession au printemps, pas une sortie. 21 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication 19-juin-13 Zone Etats-Unis 21-juin-13 Etats-Unis 25-juin-13 Union Européenne 26-juin-13 France 27-juin-13 Etats-Unis Commentaires Les dirigeants de la Banque centrale américaine (Fed) achèvent mercredi une réunion de deux jours très surveillée par les marchés du monde entier, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a prévu d'annoncer sa décision et de publier de nouvelles prévisions sur la croissance, l'inflation et l'emploi de la première économie mondiale. Les économistes estiment globalement que la Fed confirmera le maintien de son taux directeur proche de zéro comme elle le fait depuis 2008. Elle devrait aussi poursuivre ses injections de liquidités dans le circuit financier, initiées au début de l'année, pour un montant de 85 milliards de dollars par mois en achats de bons du Trésor et titres hypothécaires afin de soutenir la croissance. Le Fonds monétaire international prévoit une croissance de 1,9% sur l'année du PIB américain, plus faible que la fourchette des projections de la Fed (2,3%-2,8%) qui datent du mois de mars.Le taux de chômage reste haut, à 7,6% en mai tandis que l'inflation est sous contrôle, n'ayant progressé en mai que de 0,1% et de 1,4% sur douze mois, selon les chiffres du gouvernement publiés mardi. Le président de la Banque centrale américaine a averti mercredi que le soutien massif apporté par son institution à l'économie ralentirait dès cette année, tout en dressant une feuille de route pour une sortie en douceur de cette politique monétaire ultra-accommodante. Ben Bernanke a déroulé un scénario selon lequel la Banque centrale pourrait diminuer ses injections de liquidités dès cette année et les cesser par étapes mesurées à la mi-2014 si le taux de chômage descend autour de 7%. Ensuite, lorsque le taux de chômage glissera à 6,5%, la Fed songera à relever son taux directeur. Outre le chômage, l'autre balise de la Fed est l'inflation qu'elle voudrait idéalement maintenir autour de 2% mais qui se situe bien en-dessous (1,4% en mai en rythme annuel). Depuis le début de l'année, la Fed dépense 85 milliards de dollars par mois en bons du Trésor (à hauteur de 45 milliards) et en titres adossés à des crédits immobiliers (40 milliards), une injection de liquidités destinée à soutenir l'investissement, la consommation et l'emploi. C'est son deuxième outil pour influencer la politique monétaire, a expliqué M. Bernanke. Le premier étant l'objectif du taux directeur qu'elle maintient depuis décembre 2008 à un niveau proche de zéro. La Banque centrale européenne (BCE) n'a pas l'intention de relever son principal taux directeur ni d'abandonner ses mesures exceptionnelles de soutien à la zone euro dans un futur proche, a laissé entendre mardi Benoît Coeuré, membre de son directoire. Un renversement de tendance (concernant la politique monétaire) ne serait pas justifié au regard des conditions économiques actuelles, a déclaré M. Coeuré, citant une croissance économique qui devrait rester faible et une inflation clairement sous les 2%, le seuil que se doit de faire respecter la BCE. Donc, au stade actuel, il ne devrait y avoir aucun doute sur le fait que notre sortie des mesures anti-crise est éloignée et que notre politique monétaire est et restera accommodante, a-t-il conclu. La BCE a abaissé son taux d'intérêt directeur à 0,50% début mai, soit son niveau le plus bas de son histoire. La France est bien entrée en récession en enchaînant deux trimestres consécutifs de contraction de son produit intérieur brut, a annoncé mercredi l'Insee qui a confirmé une baisse de 0,2% au premier trimestre 2013, équivalente à celle enregistrée au dernier trimestre 2012. L'acquis de croissance pour 2013 reste négatif (-0,3%), ce qui signifie que si la croissance était nulle sur les trois derniers trimestres, l'activité économique de la France se contracterait de 0,3% sur l'année. Dans ses dernières prévisions présentées jeudi dernier, l'Insee estimait que l'économie française allait rester atone toute l'année, avec une récession de 0,1% sur l'ensemble de l'année par rapport à 2012. L'économie américaine a finalement progressé à un rythme beaucoup plus lent que prévu au premier trimestre, selon la dernière estimation du gouvernement publiée mercredi, dont la forte révision en baisse est imputée à une consommation moins dynamique qu'espéré. Le Produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 1,8% au premier trimestre en rythme annualisé, selon la troisième et dernière estimation du gouvernement qui --fait rare, selon les analystes--, a été fortement révisée en baisse, amputant de 0,6 point son estimation précédente (2,4%). Les chiffres du département du Commerce montrent en effet que la consommation des Américains n'a pas été aussi dynamique qu'anticipé. Elle n'est plus en hausse que de 2,6% au lieu de 3,4% pour la précédente estimation. La consommation représente deux tiers de l'activité économique aux Etats-Unis. 22 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication 28-juin-13 Zone Commentaires Les banques japonaises sont sorties relativement indemnes de la crise de 2008, tout simplement parce que leurs dirigeants... ne parlaient pas anglais. C'est rien moins que l'actuel ministre japonais des Finances et vice-Premier ministre Taro Aso qui a avancé cette explication vendredi. Selon lui, les banquiers japonais étaient pour ainsi dire "lost in translation" pour comprendre les instruments et produits financiers qui ont conduit le système mondial au désastre avec la chute de la banque Lehman Brothers. De nombreuses personnes ont été piégées par des produits financiers douteux, les fameux subprimes. Les banques japonaises ne se sont pas jetées dessus comme les banques européennes. Les dirigeants des banques japonaises comprenaient à peine l'anglais, c'est pour ça qu'ils n'ont pas acheté, a affirmé Taro Aso lors d'un colloque à Tokyo. Japon 3.3 S2 2013 Date publication Commentaires Zone 1-juil.-13 Union Européenne 4-juil.-13 Union Européenne 4-juil.-13 Union Européenne 4-juil.-13 Union Européenne Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à un nouveau niveau record en mai, à 12,1% de la population active. Résultat, quelque 19,22 millions de personnes étaient au chômage en mai dans les 17 pays de la zone euro, précise Eurostat dans son communiqué. En Espagne, le chômage est grimpé à 26,9% en mai. Il est à 26,8% en Grèce, mais les dernières données disponibles datent de mars. Conséquence de la crise, la situation s'est fortement dégradée en un an dans les pays les plus fragiles, comme Chypre. Dans ce pays qui a bénéficié d'un plan d'aide de 10 milliards d'euros, le taux de chômage a bondi de 11,4% à 16,3%. En Slovénie, vue par certains comme le nouveau maillon faible de la zone euro, le chômage est passé de 8,6% à 11,2% en douze mois. Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en mai en Autriche (4,7%), en Allemagne (5,3%) et au Luxembourg (5,7%). Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, principal thème du sommet européen jeudi et vendredi dernier à Bruxelles, était à 23,8% dans la zone euro en mai, avec des pics en Grèce (59,2% en mars), en Espagne (56,6%) et au Portugal (42,1%). La Commission européenne a annoncé mardi à Strasbourg la formation d'un groupe d'experts pour évaluer les avantages et les risques d'une mutualisation partielle de la dette au sein de la zone euro. Le rôle de ce groupe est d'analyser les avantages et obstacles à la mise en place d'un fonds d'amortissement, qui permettrait de mutualiser une partie de la dette de la zone euro, ou la mise en place d'"eurobills", des titres de dette communs à court terme. Le sujet est particulièrement délicat car l'Allemagne, qui emprunte à très bas coût sur le marché de la dette, refuse toute forme de mutualisation de la dette au sein de la zone euro. Le sujet a été maintes fois évoqué, et toujours repoussé à plus tard, sous la pression de Berlin. Ce groupe devait initialement présenter ses conclusions d'ici mars 2014, mais aucune indication calendaire n'a été fournie mardi. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a déclaré jeudi que sa politique monétaire resterait accommodante aussi longtemps que nécessaire, s'engageant à maintenir ses taux à leur niveau bas actuel voire à les baisser encore. Notre politique monétaire restera accommodante aussi longtemps que nécessaire, a déclaré l'Italien dans son discours introductif. En outre, le conseil des gouverneurs escompte que les taux directeurs de la BCE restent à leur niveau actuel ou plus bas pour une période prolongée, a-t-il ajouté, se refusant toutefois à donner plus de détails concernant cette période prolongée. D'un côté, les récents indicateurs de confiance ont montré des signes d'amélioration, a souligné M. Draghi. Mais l'économie réelle reste faible et la dynamique monétaire modeste, at-il poursuivi pour justifier le maintien de cette politique. L'institution monétaire européenne a décidé jeudi de laisser son principal taux directeur inchangé à 0,50%, soit le plus bas niveau de son histoire auquel il a été porté en mai. La zone euro devrait être sortie de la récession au printemps, mais la reprise de la croissance ne sera que très progressive d'ici la fin de l'année, selon des prévisions publiées jeudi par des instituts français, allemand et italien. Dans leur première estimation pour le dernier trimestre de 2013, ils pronostiquent une reprise qui commencerait à prendre un certain élan, avec une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% par rapport au trimestre précédent. L'amélioration progressive des exportations et le léger rétablissement de la demande intérieure au second semestre permettant une reprise de l'activité. Cependant, la consolidation budgétaire et la poursuite du désendettement du secteur bancaire dans plusieurs pays de la zone euro continueraient de peser sur la croissance. Selon ces prévisions, le marché du travail restera en outre "fortement dégradé" d'ici la fin de l'année. (Sources : l'Insee français, l'Ifo allemand et l'Istat italien) 23 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 9-juil.-13 France 9-juil.-13 FMI 11-juil.-13 Japon 23-juil.-13 Union Européenne 23-juil.-13 Espagne 1-août-13 Union Européenne Commentaires La Banque de France (BdF) a révisé lundi à la hausse sa prévision de croissance pour l'économie française au deuxième trimestre, à 0,2%. Dans ses deux précédentes prévisions, elle tablait sur une croissance limitée à 0,1%. L'Insee qui dévoilera mi-août les chiffres de la croissance enregistrée au printemps, s'attend également à une progression de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) par rapport au premier trimestre. Si ces prévisions se confirment, la France serait alors sortie de récession, après un recul de l'activité de 0,2% au dernier trimestre de 2012 ainsi qu'au premier de 2013. Mais ce timide rebond ne devrait pas empêcher une année sans croissance: l'Insee estime que la France sera en légère récession de 0,1% sur l'ensemble de 2013. Quoi qu'il en soit, l'exécutif, avec l'aval de ses partenaires européens, a d'ores et déjà prévenu qu'il ne donnerait pas de tour de vis budgétaire supplémentaire cette année si la conjoncture économique devait s'avérer plus mauvaise que prévu, bien décidé à profiter du délai concédé par Bruxelles pour ramener le déficit public de la France sous la barre de 3% du PIB, en 2015 plutôt qu'en 2013. Le FMI a abaissé mardi ses prévisions de croissance économique mondiale et mis en garde contre le risque "accru" d'un tassement des grands pays émergents (Brésil, Russie, Chine...), reléguant au second plan la crise persistante dans la zone euro. Selon ses nouvelles et brèves projections, la progression du produit intérieur brut mondial devrait stagner par rapport à 2012 et s'établir cette année à 3,1%, soit un recul de 0,2 point par rapport aux projections d'avril. Le rebond en 2014 devrait par ailleurs s'avérer plus modeste que prévu jusque-là, à 3,8% (-0,2 point). Au Brésil les perspectives de croissance ne sont plus que 2,5% cette année et 3,2%, en 2014, soit un recul de respectivement -0,5 et -0,8 point par rapport aux prévisions d'avril. Pour cette année, le FMI revoit aussi nettement à la baisse la croissance en Russie (-0,9 point à 2,5%), en Afrique du Sud (-0,8 point à 2,0%) et dans une moindre mesure en Chine (-0,3 point à 7,8%). La zone euro s'enfonce depuis six trimestres dans une récession qui devrait s'aggraver cette année davantage que prévu (à -0,6%, en recul de 0,2 point ), en raison notamment des retards à prévoir dans la mise en oeuvre des réformes. Les Etats-Unis se portent bien mieux mais restent entravés par la cure d'austérité automatique (coupes budgétaires, hausses d'impôts) qui ralentit la croissance, selon le Fonds qui abaisse de 0,2 point sa prévision cette année (+1,7%). Le Japon est un des seuls pays industrialisés à voir ses prévisions de croissance relevées, à 2,0%, soit 0,5 point de plus par rapport aux prévisions d'avril. Le comité de politique monétaire de la Banque du Japon a annoncé jeudi le maintien de sa politique ultra-accommodante, une décision prise à l'unanimité de ses neuf membres qui veulent ainsi débarrasser le pays de la déflation d'ici à deux ans. L'économie japonaise commence à se reprendre, a déclaré le comité dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de deux jours. Il a toutefois revu en très légère baisse ses prévisions de croissance et d'inflation pour l'année budgétaire en cours et la suivante. La dette publique s'est alourdie au premier trimestre 2013 dans la zone euro et son taux dépasse désormais 160% en Grèce et 130% en Italie, selon des données publiées lundi par l'office européen de statistiques Eurostat. En zon Euro, c'est la Grèce qui enregistrait le ratio d'endettement le plus élevé, à 160,5% du PIB contre 156,9% au trimestre précédent et 136,5% au premier trimestre 2012. La dette publique du Portugal est passée à 127,2% du PIB, contre 123,8% au trimestre précédent. Elle est passée en un trimestre de 117,4% à 125,1% en Irlande. Le ratio d'endettement a franchi au 1er trimestre la barre des 100% en Belgique, à 104,5% contre 99,8%, au trimestre précédent. Il était de 91,9%, en France contre 90,2% au trimestre précédent. Le Fonds monétaire international considère qu'une dette est supportable à long terme si elle ne dépasse pas 120% du PIB. L'économie espagnole est restée en récession au deuxième trimestre mais semble proche d'en sortir, avec un recul du PIB de seulement 0,1%, selon les estimations publiées mardi par la Banque d'Espagne, qui sont généralement confirmées par les chiffres officiels. La quatrième économie de la zone euro, plongée en récession depuis mi-2011, a vu son PIB baisser de 0,5% au premier trimestre 2013. L'organisme insiste toutefois sur le fait qu'au deuxième trimestre 2013, l'économie espagnole a modéré de manière significative le rythme de contraction de l'activité, grâce à la vigueur de la demande extérieure nette, stimulée par le dynamisme des exportations des biens et services, qui a contribué à hauteur de 0,4 point de pourcentage au rythme trimestriel du PIB. Dans un pays frappé par un taux de chômage record (27,16%), la consommation des ménages reste elle en berne, même si elle ne recule plus que de 0,6%, contre -0,7% trois mois plus tôt. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a prévenu jeudi que des risques à la baisse continuaient de peser sur l'économie de la zone euro, en dépit d'une manifeste stabilisation de celle-ci. La BCE avait auparavant maintenu son principal taux directeur à 0,50%, et au vu des risques continuant de peser sur la conjoncture, le conseil des gouverneurs s'attend à ce que les taux d'intérêt restent à ce niveau ou plus bas sur une longue période, a dit Mario Draghi. 24 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 8-août-13 Etats-Unis 8-août-13 Union Européenne 8-août-13 Etats-Unis 27-août-13 Grèce 27-août-13 Union Européenne Commentaires Le taux de chômage a baissé aux Etats-Unis en juillet à 7,4%, l'économie ayant créé 162.000 emplois nets, selon des chiffres publiés vendredi à Washington par le département du Travail. Les analystes s'attendaient, selon leur prévision médiane, à un chômage en léger recul à 7,5% contre 7,6% en juin mais à la création de davantage d'emplois à 175.000. Au cours des douze derniers mois, les gains d'emplois se sont élevés en moyenne à 189.000 par mois. Les emplois ont été créés surtout dans les secteurs du commerce de détail (47.000), dans les restaurants et les bars (38.000), dans les services financiers (15.000) et dans le commerce de gros (14.000). Les anticipations de croissance pour la zone euro en 2013 et 2014 ont encore été revues à la baisse par les prévisionnistes professionnels régulièrement interrogés par la Banque centrale européenne (BCE). Selon les participants à l'enquête, le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro se contractera de 0,6% cette année, contre 0,4% attendu jusqu'ici. En 2014, ils attendent une hausse de 0,9% de ce PIB (contre +1%), et en 2015 de 1,5% (contre +1,6%). Le principal facteur avancé est le niveau plus faible que prévu de la demande intérieure au premier trimestre 2013. En outre, des données décevantes relatives aux principales économies émergentes comme la Chine et le Brésil préfigurent une diminution à court terme de la contribution des exportations nettes à la croissance. Les prévisions d'inflation de ces professionnels sont également en baisse: ils attendent +1,5% en 2013 et 2014 et +1,8% en 2015, soit en dessous du seuil de 2% que se doit de faire respecter la BCE. Ces révisions s'expliquent principalement par le ralentissement de l'activité économique et la détérioration du marché du travail, la baisse des prix des matières premières, et de moindres contributions à l'inflation de la fiscalité indirecte et des prix administrés. Quant aux estimations relatives au taux de chômage dans la zone euro, elles s'établissent à 12,3% (inchangé) pour 2013, 12,4% (en hausse de 0,2 point de pourcentage) pour 2014 et 11,8% (en hausse de 0,2 point de pourcentage) pour 2015. Une responsable de la Banque centrale américaine (Fed) a estimé mercredi que le chômage demeurait préoccupant aux Etats-Unis et qu'une politique monétaire ultra-accommodante restait encore nécessaire. Avec un taux de chômage à 7,4% et une inflation à 1,3%, il est clair que l'économie n'est pas à la hauteur de nos objectifs d'inflation et de plein-emploi, a déclaré Sandra Pianalto, présidente de l'antenne de Cleveland de la Réserve fédérale (Fed) dans un discours prononcé dans l'Ohio (centre-est). Dans ces conditions, une politique monétaire hautement accommodante est encore nécessaire, a-t-elle ajouté. Elle rappelle que même si le programme d'achats d'actifs de la Fed était réduit, la Fed tiendrait son engagement de soutenir la croissance de l'emploi et la stabilité des prix. Le taux de chômage en Grèce a poursuivi sa montée en mai, à 27,6% de la population active contre 26,9% en avril, touchant principalement les jeunes dont plus de trois sur cinq sont sans emploi, a annoncé jeudi le service des statistiques grecques Elstat. Il y a un an, en mai 2012, le taux de chômage s'élevait à 23,8%. Le nombre de personnes ayant un emploi en mai a reculé de 171.356 (16,3%) sur un an et de 22.815 par rapport à avril 2013. Comptant six ans de récession et traversant la quatrième année de l'application d'une politique stricte d'austérité en échange de prêts de l'UE et du FMI, la Grèce continue d'être le pays de la zone euro le plus touché par le chômage. L'agence financière Moody's a relevé lundi des progrès dans la périphérie de la zone euro (Grèce, Espagne, Italie...) tout en assurant qu'ils ne sont pas suffisants pour renouer avec une croissance durable avant 2016-2017. Ce groupe de pays, dans lequel Moody's inclut également Chypre, le Portugal et l'Irlande, ont à des degrés divers mis en oeuvre des politiques d'austérité drastique pour faire face à leur endettement massif. Quatre d'entre eux (Grèce, Portugal, Irlande, Chypre) ont par ailleurs dû recourir à l'assistance financière internationale du FMI et de l'Union européenne pour éviter le défaut de paiement. Portés principalement par les échanges commerciaux, ces progrès ne constituent cependant pas en eux-mêmes une condition suffisante pour renouer avec une croissance durable selon l'agence qui ajoute qu'elle maintient une perspective négative sur l'ensemble de ces pays. Moody's indique ainsi qu'elle pourrait abaisser la note de solvabilité de ces pays dans les mois à venir en fonction de l'évolution de la situation. Selon l'agence, la lenteur de ce retour à la croissance est notamment lié au fait que la devise européenne empêche les Etats membres de dévaluer leur monnaie pour augmenter leur compétitivité à l'export. La zone euro a renoué avec la croissance au deuxième trimestre après six trimestres consécutifs de récession mais cette amélioration a surtout été portée par l'Allemagne et la France. 25 748935771 Apsydia Date publication Note / Procédure Zone 27-août-13 Allemagne 28-août-13 Etats-Unis 28-août-13 Union Européenne 30-août-13 Espagne 30-août-13 Allemagne 2-sept.-13 Union Européenne Commentaires L'indice Ifo, principal baromètre de la confiance des entrepreneurs allemands, a enregistré une nouvelle hausse en août, faisant mieux que prévu par les analystes qui y voient un signe supplémentaire du redémarrage de l'économie allemande. Cet indicateur a grimpé à 107,5 points contre 106,2 points le mois dernier, selon les chiffres annoncés mardi par l'institut Ifo qui a interrogé près de 7.000 entreprises. Le consensus d'économistes rassemblé par l'agence Dow Jones Newswires attendait une hausse, mais plus légère, à 107 points. Il s'agit de la quatrième progression d'affilée de cet indice La banque JPMorgan Chase pourrait être contrainte de verser près de 6 milliards de dollars à l'Etat américain pour fraude, a révélé le Financial Times mercredi 28 août. Elle est poursuivie depuis 2011 aux côtés d'autres établissements pour avoir vendu entre 2005 et 2007 des subprime aux géants américains du refinancement immobilier, Fannie Mae et Freddie Mac. Dans sa plainte déposée contre l'établissement, l'Agence fédérale du financement du logement (FHFA) affirmait que JPMorgan avait vendu pour 33 milliards de crédits subprime à Fannie et Freddie en dissimulant le fait que ces produits financiers reposaient, in fine, sur des emprunteurs insolvables. L'ETAT AVAIT DÉBOURSÉ PRÈS DE 190 MILLIARDS DE DOLLARS Pour sauver Fannie Mae et Freddie Mac de la faillite, l'Etat américain avait dû débourser 187,5 milliards de dollars avant de venir au secours de plusieurs banques (Citigroup...) et compagnies d'assurance (AIG). JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs, fait l'objet de nombreuses enquêtes aux Etats-Unis pour des ventes de produits hypothécaires, ses pratiques de saisies immobilières illégales ou ses manipulations de prix de l'énergie. L'octroi de crédits au secteur privé en zone euro a reculé plus fortement en juillet, enregistrant une baisse de 1,9% après un repli de 1,6% en juin, en glissement annuel, a annoncé mercredi la Banque centrale européenne (BCE). Alors que les récents indicateurs montrent que la reprise économique en zone euro est désormais plus assurée, une faiblesse persistante des crédits au secteur privé est attendue dans les mois à venir, principalement expliquée par une demande encore faible et des conditions d'octroi des prêts resserrées. L'octroi de crédits est une source d'inquiétude depuis des mois en zone euro car faute de prêts, pas d'investissement ni de consommation et pas de perspective de reprise économique soutenue. La BCE estime depuis des mois que le marasme des crédits au secteur privé s'explique moins par le resserrement des conditions d'octroi des prêts bancaires que par la faible demande, dans un contexte de récession en zone euro. La récession dans laquelle l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, est plongée depuis deux ans, a été plus modérée au deuxième trimestre. Le PIB a reculé de 0,1% par rapport au premier trimestre, a annoncé l'Institut national de la statistique (Ine), un chiffre identique à celui avancé par la Banque d'Espagne. L'Espagne, qui a replongé en récession mi-2011, a enregistré en 2012 une chute de 1,6% de son Produit intérieur brut (PIB). La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoyent de leur coté un recul du PIB en 2013 de 1,5% pour le premier et 1,6% pour le second. Dans un rapport, la Commission a souligné il y a peu que des risques persistent dans un contexte de chômage élevé, de contraction de l'activité, d'une dette privée en Espagne et envers l'extérieur toujours importante et d'une dette publique qui augmente rapidement. Le taux de chômage s'est établi à 6,8% en août en Allemagne, comme le mois précédent, a annoncé jeudi l'Agence pour l'emploi, qui a toutefois fait état d'une hausse surprise de 7.000 du nombre de chômeurs sur un mois. Ces chiffres sont corrigés des variations saisonnières, et si le taux ressort en ligne avec les attentes, la hausse du nombre de chômeurs a nettement contredit les prévisions du consensus d'analystes compilé par DowJones Newswires qui misait sur une baisse de 5.000. Désormais, 2,946 millions de personnes sont au chômage en Allemagne. L'indice de confiance économique a continué de s'améliorer en août dans la zone euro pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans. L'indice s'est inscrit à 95,2 points, en hausse de 2,7 points par rapport à juillet, selon des données publiées par la Commission européenne. Le regain d'optimisme est notable dans tous les secteurs à l'exception de la construction (-0,9 point en un mois). C'est dans le commerce de détail (+3,3 points en un mois) que la situation s'est le plus améliorée. Dans l'industrie, l'indice a gagné 2,7 points. L'embellie a également gagné le secteur des services (+2,5 points) et les consommateurs (+1,8 point en un mois). La confiance s'est améliorée dans quatorze pays de la zone euro, et en particulier dans ses cinq principales économies: l'indice a grimpé de 5,2 points aux Pays-Bas, de 3,3 points en Allemagne, de 2 points en Italie, de 1,6 point en France et de 0,8 point en Espagne. 26 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 4-sept.-13 Union Européenne 4-sept.-13 France 5-sept.-13 G20 5-sept.-13 Union Européenne 5-sept.-13 France Commentaires La zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre après 18 mois de baisse de son produit intérieur brut. L'activité a progressé de 0,3% dans la zone euro entre avril et juin. Parmi les Etats membres de la zone euro pour lesquels des données sont disponibles, c'est le Portugal qui a enregistré le plus fort taux de croissance (+1,1%) par rapport au trimestre précédent, suivi de l'Allemagne et de la Finlande (+0,7% chacune). La France a vu son PIB progresser de 0,5%. A l'inverse, Chypre a enregistré la baisse du PIB la plus marquée (-1,4%), devant la Slovénie (-0,3%), l'Italie et les Pays-Bas (-0,2% chacun). La France continue à reculer dans le classement annuel des pays les plus compétitifs établi par le Forum économique mondial de Davos (WEF), passant de la 21e place en 2012 (18e place en 2011) à la 23e cette année. L'étude est réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises dans plus de 140 pays. L'indice pour la France (5,1 sur une échelle de 7) ne varie pas et le recul s'explique d'abord par l'amélioration des résultats pour d'autres pays. La France obtient sa plus mauvaise note en matière de pratiques d'embauche et de licenciement (144e position). Parmi ses plus mauvais résultats figurent aussi la question des incitations fiscales à l'investissement (137e position), la dette publique (135e position), les relations entre patrons et salariés (135e position), le taux d'imposition (134e position) ou encore l'environnement macroéconomique (73e position), l'efficacité du marché du travail (71e position), les institutions (31e position) et l'efficacité du marché de distribution (45e position). Elle obtient en revanche de très bonnes notes en matière d'inflation (1ère position), de qualité des routes (2e position), des infrastructures ferroviaires (4e position), de nombre de téléphones fixes par habitants (3e position). La gestion de ses écoles est également bien notée (5e position) ainsi que les dépenses des entreprises en Recherche et Développement (15e position). La Suisse a conservé sa position de pays le plus compétitif pour la cinquième année consécutive. Dans le classement, Singapour occupe la deuxième place, suivi de la Finlande, de l'Allemagne (qui progresse de deux places) et des Etats-Unis. Sur fond de tensions autour d'une éventuelle intervention militaire en Syrie, le sommet doit donner la priorité à la croissance et intervient à un moment où l'économie mondiale se trouve de nouveau dans une zone à risque. Alors que la zone euro, sortie de récession, semble voir la lumière au bout du tunnel, les pays émergents, Inde, Brésil et Turquie en tête, sont en prise avec un plongeon de leur monnaie, conséquence du changement annoncé de la politique monétaire américaine. La banque centrale des Etats-Unis inonde depuis des années le système financier de liquidités pour maintenir des taux d'intérêt à très bas niveau et soutenir l'activité économique.Cet argent disponible à moindre frais s'est en grande partie orienté vers les marchés émergents, où les taux d'intérêt plus élevés et la croissance plus rapide promettaient des rendements juteux. Mais avec la reprise économique aux Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine (Fed) se prépare à lever le pied et les investisseurs reviennent vers la première économie mondiale, d'autant que la croissance a tendance à se tasser dans les pays émergents. Les monnaies indiennes et turques ont affiché des chutes vertigineuses de près de 25% et 11% respectivement depuis le début de l'année. Au Brésil, où le réal a plongé de 15%. Face à l'amélioration conjoncturelle observée en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser ses taux directeurs inchangés jeudi, anticipent les analystes. Toutefois le président de la BCE Mario Draghi devrait se garder de tout excès d'optimisme lors de sa conférence de presse mensuelle à l'issue de la décision sur les taux. Les risques pour l'économie ont diminué mais pas disparu, si le pire est peut-être derrière nous, l'avenir n'est pas encore reluisant d'autant que de nouveaux risques externes sont apparus. Parmi eux la crise syrienne, la hausse du prix du pétrole et le ralentissement de la croissance dans les pays émergents. M. Draghi devrait donc signifier que le léger mieux constaté n'affecte pas la promesse faite en juillet de maintenir les taux bas aussi longtemps que nécessaire, voire de les baisser encore en cas de dégradation. Le taux de chômage a poursuivi à un rythme ralenti sa hausse au deuxième trimestre pour atteindre 10,5% en métropole mais il s'infléchit chez les jeunes pour le deuxième trimestre consécutif, selon les chiffres de l'Insee publiés jeudi. Le niveau de chômage atteint est cependant inégalé depuis plus de quinze ans. Avec les départements d'outre-mer, le taux de chômage s'élève à 10,9% au deuxième trimestre. Sur un an, il augmente de 0,7 point. 27 748935771 Apsydia Note / Procédure Date publication Zone 5-sept.-13 Union Européenne 6-sept.-13 Etats-Unis 6-sept.-13 G20 11-sept.-13 France 11-sept.-13 France 11-sept.-13 Royaume-Uni 11-sept.-13 Etats-Unis Commentaires Le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a dépassé 2% jeudi sur le marché obligataire pour la première fois depuis mars 2012, un mouvement qui s'inscrit dans une remontée générale des coûts d'emprunt (qui évolue en sens inverse de la demande). Plus généralement, l'ensemble des taux d'emprunt des pays les plus solides de la zone euro, comme la France, sont nettement remontés depuis trois mois, dans le sillage des taux américains. La France a notamment levé des fonds jeudi matin à un taux à 10 ans le plus élevé de 2013, à 2,57%. Les investisseurs savent en effet que la politique monétaire de la banque centrale américaine sera moins accommodante à l'avenir et anticipent une baisse de ses injections de liquidités, qui ont longtemps soutenu le marché obligataire en zone euro. En outre, l'amélioration de la conjoncture économique en Europe pousse les investisseurs à prendre un peu plus de risque et à délaisser en partie les valeurs refuges, comme la dette allemande, qui est peu rémunératrice. Le taux de chômage a baissé de 0,1 point à 7,3% en août aux Etats-Unis, atteignant son plus bas niveau depuis décembre 2008 et l'économie a créé 169.000 emplois, selon les chiffres publiés vendredi à Washington par le département du Travail. Les créations d'emplois sont toutefois décevantes pour août, les analystes s'attendant, selon leur prévision médiane, à 177.000 nouvelles embauches tandis que les créations d'emplois des deux mois précédents ont été drastiquement revues en baisse. Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 ont estimé vendredi, à l'issue du sommet de Saint-Pétersbourg, que la reprise économique mondiale restait trop faible, en raison de risques liés notamment aux économies émergentes. La reprise est trop faible et les risques persistent, constatent les leaders de pays riches et émergents dans leur communiqué final, où ils assurent que le besoin le plus urgent est de renforcer la reprise mondiale et de générer une croissance plus forte et de meilleurs emplois. Le communiqué final vient valider une nouvelle fois la priorité donnée à la croissance par rapport à la discipline budgétaire. La situation s'est aggravée au 2e trimestre sur le front de l'emploi avec la disparition de près de 35.000 postes dans le secteur marchand et, les perspectives restant moroses jusqu'à fin 2013, l'inversion promise de la courbe du chômage ne devrait pas venir des entreprises privées. Au 2e trimestre, tous les secteurs d'activité ont été frappés par cette dégradation, amorcée mi2012. Signe jugé inquiétant par les économistes: après une fugace embellie au début de l'année, l'intérim, sensible à la conjoncture et réputé précurseur des évolutions à venir du marché de l'emploi, repart à la baisse (4.000 postes supprimés). Au total, sur un an, 140.000 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%). Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, que les chiffres de l'emploi ne soient pas bons malgré le rebond du PIB n'est pas illogique, car il y a un effet retard, la sortie de récession n'impliquant pas automatiquement reprise des embauches. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a annoncé mercredi une révision à la baisse de la prévision de croissance pour 2014, à 0,9%, et le maintien de celle de 2013 à 0,1%, lors d'une conférence de presse. Parallèlement, M. Moscovici a annoncé que le déficit public de la France s'établirait à 4,1% du PIB cette année, un chiffre supérieur aux 3,7% annoncés au printemps. Pour 2014, il a annoncé que la France serait à 3,6% de déficits contre 2,9% initialement prévus, tout en maintenant l'objectif d'un retour sous les 3% en 2015. Le taux de chômage a légèrement baissé à 7,7% au Royaume-Uni sur la période de trois mois achevée fin juillet, après quatre mois de stabilité à 7,8%, a annoncé mercredi l'Office des statistiques nationales (ONS). La banque centrale a, quant à elle, opéré mi-août un changement majeur sous la houlette de son nouveau gouverneur, le Canadien Mark Carney, en annonçant qu'elle ne relèverait pas son taux d'intérêt, actuellement au niveau exceptionnellement bas de 0,50%, et ne réduirait pas ses injections massives de liquidités tant que le taux de chômage sera supérieur à 7%. Le plan de sauvetage de l'économie américaine, lancé il y a cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, a bien marché et a été moins coûteux que prévu selon le Trésor Américain. Baptisé TARP (Troubled Asset Relief Program), ce programme d'aide centré sur les banques et le secteur automobile aura coûté 421 milliards de dollars. C'est le volet bancaire du plan, d'un coût initial de 238 milliards de dollars, qui a rapporté le plus au gouvernement (environ 24 milliards de dollars, selon les chiffres du Trésor), via les remboursements, les dividendes et le paiement d'intérêts. Du côté de l'industrie automobile, où le gouvernement est venu au secours de General Motors et de Chrysler, le Trésor s'attend en revanche à une perte d'environ 15 milliards de dollars. Le volet d'aide à l'immobilier est lui aussi lourdement déficitaire et pourrait coûter entre 16 et 38 milliards de fonds publics, selon le Trésor. Le TARP ne comprend par ailleurs pas les 188 milliards de dollars déboursés pour le sauvetage des géants du refinancement immobilier Fannie Mae et Freddie Mac. 28 748935771 Apsydia Date publication 13-sept.-13 Note / Procédure Commentaires Zone Espagne La dette publique de l'Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant l'objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession et la plus forte activité du Trésor public. Ce taux est d'ores et déjà supérieur au maximum visé par le gouvernement pour la fin de l'année (91,4% du Produit intérieur brut), selon les chiffres publiés vendredi par la Banque d'Espagne. Ce rebond de la dette s'explique par la situation de récession de l'économie espagnole et le niveau élevé d'émissions menées par le Trésor public, avec actuellement 80% des émissions prévues sur l'année déjà réalisées. Profitant de marchés plus sereins, après une année 2012 très tendue, le Trésor a accéléré son rythme d'émissions et avait couvert fin juin (date de référence pour le chiffre de la dette publique) 65% de ses besoins de financement. Début septembre, elle en était rendue à 79,8%. En montant brut, l'endettement de l'Espagne atteignait 942,76 milliards d'euros au deuxième trimestre. FIN DU DOCUMENT 29 748935771