1 Introduction

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Site Web Apsydia
Un an de « Conjoncture et Perspectives »
Version 1.0
Septembre 2013
Apsydia
Note / Procédure
Site Web Apsydia – Un an de Conjoncture et Perspectives
Objet
Version
Date
1.0
19/09/2013
Auteur
PHA
Commentaire
Création
1
INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 3
2
STATISTIQUES .................................................................................................................................................... 3
2.1
2.2
3
PAR ZONE GEOGRAPHIQUE ................................................................................................................................. 3
PAR MOIS ............................................................................................................................................................ 3
DETAIL DES ANNONCES PUBLIEES ............................................................................................................. 4
3.1
3.2
3.3
S2 2012 ............................................................................................................................................................... 4
S1 2013 ............................................................................................................................................................. 17
S2 2013 ............................................................................................................................................................. 23
2
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Apsydia
Note / Procédure
1 Introduction
Depuis le 19 septembre 2012, vous recevez les informations « Conjoncture et Perspectives » donnant un
état des lieux global de l’activité économique mondial. Plus de 140 annonces ont été publiées. Elles
concernent majoritairement la France et ses voisins immédiats, bien sûr, mais donnent aussi des
informations sur les situations et les évolutions économiques des autres zones géographiques.
Après un an d’existence, vous trouverez dans la suite de ce document une synthèse reprenant la totalité de
ces annonces. Et en première partie des statistiques sur cette première année d’existence. En particulier
vous constaterez qu’en mai 2013 il n’y a eu aucune annonce en raison du problème de diffusion de mail
que nous avons rencontré durant cette période.
Bonne lecture.
2 Statistiques
2.1 Par Zone Géographique
Zone
Amérique du Nord
Asie
Europe (hors France)
France
Supranational
Total
Nbr
15
6
86
22
12
141
%
10,6%
4,3%
61,0%
15,6%
8,5%
2.2 Par Mois
3
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Note / Procédure
3 Détail des annonces publiées
3.1 S2 2012
Date
publication
Zone
19-sept.-12
Allemagne
19-sept.-12
Suéde
19-sept.-12
Grèce
19-sept.-12
Union Européenne
19-sept.-12
Espagne
20-sept.-12
Etats-Unis
20-sept.-12
Japon
Commentaires
L'indice Zew, baromètre du moral des milieux financiers en Allemagne
L'indice a atteint -18,2 points [en septembre] contre -25,5 points en août
Les milieux financiers s'attendent à une dégradation accrue de la conjoncture allemande pour
les six prochains mois
Les commandes à l'export, en particulier, ont chuté alors que la demande mondiale s'est
repliée
L'annonce du nouveau programme de la Banque centrale européenne (BCE) de rachat de
dettes d'Etat a contribué à un regain d'optimisme
L'indice Zew reste dans tous les cas loin des abysses atteints lors de la crise financière de
l'automne 2008, où il était tombé sous les -60 points
Le risque pour la croissance allemande persiste, tant que la crise des dettes ne sera pas
résolue, et ce malgré les actions de la BCE
Les dirigeants de la Banque de Suède se sont montrés critiques et pessimistes sur la politique
économique de la zone euro
la situation dans la zone euro est toujours incertaine et que la crise là-bas sera durable
l'incertitude durera tant que des mesures crédibles n'auront pas été mises en oeuvre
Il n'y a toujours pas de message clair de la part des responsables politiques sur la façon dont
ils comptent résoudre ces problèmes
Le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, a prédit mardi un déficit public un peu plus
important que prévu en 2012
mais jugé la Grèce en bonne voie de réussir son ajustement budgétaire à condition que plus
de temps lui soit donné.
il l'a imputé à l'ampleur de la récession, qui doit selon lui dépasser 6% pour 2012, ainsi qu'aux
sérieux retards provoqués par les deux législatives successives de mai et juin
le Premier ministre Antonis Samaras confirme qu'Athènes réclame deux ans de plus, jusqu'en
2016, pour atteindre un déficit public < à 3% du PIB.
Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a placé mardi des obligations à six mois à un
taux moyen à nouveau négatif,
Le FESF a levé 1,84 milliard d'euros au taux moyen de -0,0181%.
Le fonds de secours européen emprunte de l'argent qu'il prête ensuite à un taux bonifié aux
gouvernements qui ne peuvent plus se financer seuls
Trois pays sont concernés (la Grèce, l'Irlande et le Portugal), et bientôt les banques
espagnoles.
L'Espagne a payé moins cher mardi pour lever 4,576 milliards d'euros
Les taux ont baissé à la fois sur l'échéance à 12 mois (2,835% contre 3,070% lors de la
dernière émission similaire, le 21 août)
et sur celle à 18 mois (3,072% contre 3,335% le 21 août), avec une demande soutenue pour la
dette espagnole (10,9 milliards).
Le vrai test sera donc jeudi, quand l'Espagne tentera d'emprunter 3,5 à 4,5 milliards d'euros en
obligations à trois et dix ans,
cette dernière échéance étant considérée comme un baromètre de la confiance du marché.
La Fed a décidé de donner un bon coup de pouce à la croissance
L'augmentation du concours financier fourni par la FED devrait donner un coup de pouce
appréciable à la croissance économique aux Etats-Unis
Elle a également promis de maintenir son taux directeur, quasi nul depuis plus de trois ans et
demi, à un niveau exceptionnellement bas jusqu'à mi-2015 au moins si nécessaire, alors que
cet engagement conditionnel ne courrait que jusqu'à fin 2014 au moins.
Le Président de la Fed de Richmond (Est des Etats-Unis), M. Lacker craint cependant que les
dernières mesures de la Fed n'aient d'autre conséquence que de provoquer plus d'inflation.
La Banque du Japon (BoJ) assouplit davantage sa politique monétaire
Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Japon (BoJ) a décidé d'augmenter
ses achats de bons et d'obligations du trésor nippons.
L'institut d'émission a par ailleurs maintenu, sans surprise, son principal taux directeur dans
une fourchette de 0,0% à 0,1%
Les économies étrangères ralentissent de façon plus marquée, a souligné la BoJ dans un
communiqué, malgré un certain apaisement sur les marchés financiers des craintes liées au
problème d'endettement européen.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
20-sept.-12
Etats-Unis
20-sept.-12
France
20-sept.-12
Espagne
20-sept.-12
Chine
20-sept.-12
Espagne
25-sept.-12
Etats-Unis
25-sept.-12
Chine
Commentaires
Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont bondi de 7,8% en août, à 4,82 millions de
transactions en rythme annualisé, soit une bonne surprise par rapport aux prévisions (4,58
millions).
Les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont ainsi rebondi en août, sans effacer
toutefois intégralement leur recul de juillet, avec 750.000 départs de chantiers en rythme
annualisé dans le pays contre une estimation médiane des analystes à 770.000.
En revanche, le nombre de permis de construire accordés par les autorités n'a reculé que de
1,0%, après avoir bondi en juillet à son niveau le plus élevé en quatre ans.
Plus fort repli du secteur privé depuis avril 2009 en septembre
L'activité dans le secteur privé a enregistré son plus fort repli depuis avril 2009, accélérant sa
contraction (industrie manufacturière et services), selon l'indice PMI publié par le cabinet
Markit.
l'indice est tombé à 44,1 points, contre 48 points en août, bien au-dessous du seuil des 50
points (frontière entre périodes d'expansion et de récession).
De plus, les contractions des nouvelles affaires et de l'emploi s'accélèrent tandis que les
perspectives d'activité des prestataires de services se révèlent négatives pour la première fois
depuis le début de l'année 2009.
La faiblesse de ces données laisse présager une contraction du produit intérieur brut (PIB) de
la France au troisième trimestre de cette année, après neuf mois consécutifs de stagnation
Cette tendance est attribuée à la faiblesse de la demande et au climat d'incertitude actuel
incitant les clients à la prudence
Adjudication à long terme réussie par l'Espagne.
Très suivie par les marchés, l'adjudication a permis à Madrid de lever jeudi 4,799 milliards
d'euros sur le marché obligataire, à des taux en baisse sur l'échéance phare à 10 ans,
considérée comme un baromètre de la confiance des investisseurs (à un taux moyen de
5,666%, bien loin du taux concédé le 2 août (6,647%)).
L'adjudication s'est bien déroulée la demande était solide et l'Espagne a réussi à attirer les
investisseurs. Mais pour les marchés financiers cela veut également dire que l'Espagne va
continuer à prendre son temps avant de demander une aide financière, ce qui n'est pas une
bonne nouvelle.
5,666% reste extrêmement élevé et tant que l'Espagne ne paiera pas de taux significativement
plus bas, le sauvetage est inévitable.
Nouvelle contraction de l'activité manufacturière en septembre --le onzième recul mensuel
consécutif-- malgré les récentes mesures de relance prises par les autorités.
Tensions régionales.
Les régions représentent le principal facteur de risque face à l'engagement du gouvernement à
réduire son déficit de 8,9% à 6,3% du PIB cette année, prévient la Fondation d'études
d'économie appliquée (Fedea) dans une étude.
Le problème n'est encore une fois pas du côté du gouvernement central mais du côté des
banques et des régions autonomes, renchérit Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis,
dans une note.
Pour les banques, les audits qui seront publiés le 28 septembre permettront de chiffrer leurs
besoins, limités selon le gouvernement à 60 milliards d'euros.
Quant aux régions, étranglées par une crise qui n'en finit pas, elles ont multiplié ces dernières
semaines les demandes d'aide auprès de l'Etat.
A commencer par la Catalogne, qui a sollicité 5 milliards d'euros, suivie de la région de
Valence, qui a besoin de 4,5 milliards, tandis que l'Andalousie a réclamé une avance d'un
milliard et pourrait ensuite demander 2,4 milliards d'aide, selon Natixis.
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont révélées plus élevées
qu'attendu, ne reculant que de 3.000 inscriptions pour s'établir à 382.000 demandes
d'allocations de chômage dans le pays du 9 au 15 septembre, ont relevé les analystes de RDQ
Economists.
La prévision médiane des analystes était de 375.000 inscriptions.
La Chine va continuer à jouer son rôle pour aider l'Europe à résoudre la crise de la dette, a
promis jeudi le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, à l'issue du 15e sommet UE-Chine.
M. Wen, qui a prévu de quitter la direction du Parti communiste chinois cet automne puis le
gouvernement en mars, a rappelé que la Chine était un ami de confiance et un partenaire pour
l'Union européenne.
Estimant que l'UE était sur la bonne voie pour résoudre sa crise de la dette, M. Wen a rappelé
que la Chine a déjà renforcé sa contribution au FMI en échange d'un renforcement de sa
quote-part. Il a exhorté les Européens à mettre pleinement en oeuvre les réformes sur la
gouvernance économique. C'est crucial, a-t-il insisté.
Au cours du sommet, la Chine a indiqué qu'elle allait continuer ses achats d'obligations à
travers la zone euro.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
25-sept.-12
Espagne
25-sept.-12
Espagne
25-sept.-12
Union Européenne
25-sept.-12
Royaume-Uni
25-sept.-12
FMI
Commentaires
L'Espagne s'achemine sans doute vers un nouveau dérapage budgétaire
Même si elle en a fait la priorité numéro un de sa politique économique, l'Espagne devrait,
selon les analystes, rater son objectif de déficit public en 2012, freinée dans ses efforts par la
récession et la mauvaise situation financière de ses régions
Si cette prédiction se confirme, l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, fera donc
figure de récidiviste, après avoir largement dépassé l'objectif fixé en 2011: au lieu des 6%
promis, le pays a affiché un déficit de 8,9%
Alors que le gouvernement table sur un recul du PIB de 1,5% en 2012, le FMI prévoit 1,7%, la
Commission européenne 1,8% et Natixis 2%
Et il ne faut pas oublier l'autre danger qui menace le déficit espagnol: les 17 régions
autonomes, coupables en 2011 des deux tiers du dérapage budgétaire
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, estime que les besoins de recapitalisation
des banques espagnoles devraient finalement être moins importants que prévu
Fin juin, l'Union européenne avait accordé jusqu'à 100 milliards d'euros d'aide à l'Espagne
pour venir en aide à ses banques, fragilisées par leur exposition à la grave crise de l'immobilier
dans le pays.
Un audit indépendant, dont les résultats doivent être publiés le 28 septembre, est actuellement
en cours en Espagne pour évaluer plus précisément le montant de recapitalisation requis.
En juin, le Fonds monétaire international avait évalué à au mois 40 milliards d'euros les
besoins de recapitalisation des banques espagnoles mais ce montant pourrait toutefois être
plus élevé aujourd'hui étant donné la dégradation continue de la situation dans le pays.
Paris et Berlin n'ont pas le même sentiment d'urgence. Le rythme de la gestion de la crise en
zone euro oppose de plus en plus la France, soucieuse d'aller vite sur les dossiers bancaire,
espagnol et grec, et l'Allemagne, qui ne partage pas le même sentiment d'urgence.
Le ministre allemand W. Schäuble a mis en doute la capacité des Européens de se doter d'un
tel mécanisme dès janvier 2013.
Perdre du temps c'est une faute, a rétorqué son homologue français Pierre Moscovici. Il a
ensuite reconnu discuter avec Berlin sur le rythme et l'ampleur de l'approche. Sur le fond
aussi, le couple franco-allemand peine à s'entendre: comme la Commission européenne, Paris
veut confier à la BCE la supervision des 6.000 banques de la zone euro, alors que Berlin
préfère limiter cette tâche aux plus gros établissements. Comme souvent, l'Allemagne prévient
donc que la sortie de crise prendra du temps. De quoi refroidir les ardeurs de François
Hollande, déterminé à obtenir des décisions sur tous ces sujets au sommet européen des 18
et 19 octobre, afin de rétablir un minimum de confiance dans l'espoir d'obtenir un rebond
salvateur de la croissance.
Les finances publiques du Royaume-Uni se sont légèrement dégradées le mois dernier, pour
atteindre un déficit record pour un mois d'août, ce qui devrait encore compliquer la tâche du
gouvernement dans son objectif de réduction de la dette.
La dette publique a atteint un total de 1.039,5 milliards de livres, soit 66,1% du produit intérieur
brut (PIB).
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE) Mervyn King a préparé le terrain, en affirmant
jeudi soir qu'il serait acceptable pour le Royaume-Uni de renoncer à son objectif de réduction
de la dette, si c'était en raison d'un ralentissement de la croissance mondiale.
Nous commençons à voir quelques signes de reprise mais cela sera une reprise lente, a aussi
mis en garde M. King
Pris en tenaille entre le plan d'austérité du gouvernement du conservateur David Cameron et
la crise de la zone euro voisine, le Royaume-Uni est retombé en récession au premier
trimestre et s'y est enfoncé au deuxième.
Le FMI estime que l'Espagne devrait ralentir le rythme de l'assainissement de ses finances
publiques, a estimé lundi sa directrice générale, Christine Lagarde
Quand c'est nécessaire et possible, (il faut) réduire le rythme de l'ajustement budgétaire. C'est
certainement une position que nous avons soutenue dans le cas du Portugal et de l'Espagne,
a déclaré Mme Lagarde lors d'un discours à Washington.
S'exprimant plus généralement sur les plans d'austérité mis en oeuvre dans les trois pays de la
zone euro sous assistance financière (Irlande, Grèce, Portugal), Mme Lagarde a estimé que
ces plans devaient être appliqués de la manière la plus judicieuse et souple possible.
Il y a des circonstances économiques qui sont telles que les objectifs ne seront pas atteints, a
précisé Mme Lagarde.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
26-sept.-12
France
26-sept.-12
Espagne
26-sept.-12
France
28-sept.-12
France
28-sept.-12
Allemagne
28-sept.-12
Portugal
Commentaires
Le moral des industriels français reste stable en septembre par rapport à août, à son niveau le
plus bas depuis 2010, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee).
L'indicateur synthétique du climat des affaires dans l'industrie s'établit en septembre à 90
points, comme le mois dernier et légèrement au dessus du mois de juillet (89 points). Mais il
reste à un niveau nettement inférieur à la moyenne depuis 1976 (100 points).
Les perspectives personnelles de production sont moroses: selon les industriels, l'activité
devrait rester atone au cours des prochains mois.
Ces statistiques suggèrent qu'il y a une stabilisation générale de la production manufacturière
au 3e trimestre, soit un paysage moins sombre que redouté.
Cette résistance à la baisse conduit à envisager un effet négatif d'ampleur et de durée limitée
avec un seul trimestre de contraction du produit intérieur brut (le troisième) et sur un recul de
0,1%.
L'Espagne est restée en récession au troisième trimestre, son PIB baissant à un rythme
significatif, a estimé mercredi la banque centrale Espagnole
Les prévisions de la banque centrale sont généralement confirmées par les chiffres officiels,
dont les données provisoires seront connues le 30 octobre.
Le gouvernement table sur un recul du PIB de 1,5% en 2012, puis de 0,5% en 2013, mais ces
prévisions sont jugées optimistes par les analystes: le Fonds monétaire international (FMI)
prévoit -1,7% en 2012, puis -1,2% en 2013, tandis que Standard & Poor's attend -1,8% en
2012 et -1,4% en 2013.
L'annonce de la Banque d'Espagne survient alors que le pays souffre d'un regain de tension
sur marché obligataire, le taux d'emprunt à dix ans de l'Espagne remontait à 5,955%.
Le chef du gouvernement a cependant fait un pas en direction des investisseurs, dans un
entretien au Wall Street Journal publié mercredi : si les taux d'emprunt de l'Espagne se
maintenaient à un niveau très élevé pendant trop longtemps, je peux vous assurer à 100% que
nous demanderions ce sauvetage, a-t-il dit.
Le cap symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en
métropole a été franchi en août, a confirmé mercredi le ministre du Travail Michel Sapin
Le ministre avait déjà préparé les esprits début septembre en annonçant que ce seuil était
franchi. L'explosion des chiffres en juillet le laissait présager. Avec 41.300 inscrits de plus à
Pôle emploi dans la catégorie A (sans aucune activité), le nombre frôlait déjà les trois millions
en métropole à 2,987 millions.
En incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite, quelquefois juste quelques
heures dans le mois, 4,453 millions de personnes étaient fin juillet en quête d'emploi.
Pour nombre d'investisseurs, la période de calme et d'optimisme raisonné qui s'était emparée
des marchés depuis la fin juillet a pris fin. Principalement en raison des sombres perspectives
macroéconomiques mondiales, le regain de tension en zone euro et les incertitudes sur
l'Espagne.
Les investisseurs auront les regards rivés sur ce pays, qui présente son budget 2013 et qui
publiera vendredi son audit sur les banques du pays. Les taux espagnols étaient au-dessus de
la barre symbolique des 6%, à 6,090%.
Les tensions réapparaissent par ailleurs sur d'autres dossiers européens et notamment sur la
mise en oeuvre d'une supervision bancaire unifiée.
Aux Etats-Unis, les patrons viennent de se déclarer inquiets de l'impasse budgétaire et du
ralentissement de la demande en Europe et en Chine. Leurs perspectives ont chuté
brusquement au troisième trimestre pour atteindre leur plus bas niveau depuis trois ans.
Le marché du travail allemand s'est légèrement détérioré en septembre. L'évolution plus faible
de l'économie a des conséquences sur le marché du travail, même s'il se montre cependant
robuste dans l'ensemble.
Le marché du travail allemand est relativement solide vu l'environnement agité actuel, a
cependant jugé la ministre allemande du Travail Ursula von der Leyen.
Le ministère allemand de l'Economie a indiqué mi-septembre tabler sur une évolution stable de
la première économie européenne au second semestre, après une croissance de 0,5% du
produit intérieur brut au premier trimestre, puis de 0,3% au deuxième.
Le déficit budgétaire du Portugal s'est établi à 6,8% du PIB au premier semestre 2012, un
chiffre que le pays sous assistance financière de l'UE et du FMI s'est engagé à ramener à 5%
d'ici la fin de l'année, a annoncé vendredi l'Institut national de statistiques (Ine).
Début septembre, les créanciers du Portugal ont accordé à Lisbonne un délai supplémentaire
d'un an pour assainir ses finances publiques, en exigeant de lui de réduire son déficit à 5% du
PIB cette année, contre 4,5% auparavant, puis à 4,5% du PIB en 2013, contre les 3% prévus
lors de son sauvetage en mai 2011.
Le ministre des Finances Vitor Gaspar a indiqué récemment qu'il comptait recourir à des
mesures supplémentaires de contrôle des dépenses et des hausses d'impôts sur le patrimoine
et le capital afin d'atteindre l'objectif de 5% à la fin de l'année.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
28-sept.-12
Zone
France
4-oct.-12
Union Européenne
4-oct.-12
Union Européenne
4-oct.-12
Portugal
4-oct.-12
Union Européenne
Commentaires
Les Français seront soumis en 2013 à une cure de rigueur historique pour ramener le déficit
public à 3% du PIB, au prix d'un effort de 36,9 milliards d'euros dont 24 milliards de hausses
d'impôts, selon le projet de budget adopté vendredi par le gouvernement.
Le projet prévoit 20 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires (10 sur les ménages,
10 sur les entreprises), auxquels s'ajoutent 4,4 milliards déjà votés durant l'été, ainsi que 10
milliards d'économies sur les dépenses de l'Etat et 2,5 milliards sur les dépenses d'assurance
maladie.
Le chômage touche désormais plus de 18 millions de personnes dans la zone euro. Il s'est
établi à 11,4% en août dans l'Union monétaire, selon l'office européen de statistiques Eurostat.
Sachant que la zone euro devrait voir son économie se contracter au troisième trimestre et
risque la même chose au trimestre suivant, le chômage devrait encore fortement grimper. Il y a
même un danger réel que le chômage de la zone euro atteigne 12% en 2013.
Une situation qui risque de freiner les dépenses de consommation des ménages dans les mois
prochains, d'autant plus que l'inflation a accéléré en zone euro en septembre, à 2,7%, et que
les politiques d'austérité se multiplient.
En un an, 2,14 millions de personnes sont venues grossir les rangs de chômeurs. Première
victime, l'Espagne. Le chômage touche 25,1% et plus d'un jeune sur deux (52,9%). En Grèce,
où les dernières données disponibles datent de juin, le chômage s'est élevé à 24,4%. A
l'inverse, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en Autriche (4,5%), au
Luxembourg (5,2%), aux Pays-Bas (5,3%) ainsi qu'en Allemagne (5,5%).
Les activités les plus risquées des banques devraient être séparées du reste de leurs activités
et regroupées dans des entités à part au sein des groupes bancaires, selon un rapport remis à
la Commission européenne (groupe de travail présidé par le gouverneur de la Banque de
Finlande Erkki Liikanen). La principale recommandation est d'instaurer une séparation légale
entre les activités classiques des banques et leurs activités de trading à haut risque. Cela
comprendrait les activités pour compte propres sur les titres et produits dérivés, et certaines
autres activités étroitement liées aux marchés de titres et dérivés.
Le rapport propose que cette séparation n'intervienne que lorsque les activités de trading
atteignent un certain seuil ou un certain volume au sein des activités des banques. Il suggère
de ne pas l'appliquer aux banques dont les activités de trading représentent moins de 15 à
25% des actifs ou moins de 100 milliards d'euros. Il fait également des recommandations en
matière de gouvernance et de contrôle des banques ainsi que sur le niveau de capitalisation,
en particulier pour le financement des prêts immobiliers, précisant qu'ils ont joué un rôle
important dans les crises bancaires passées.
Le gouvernement portugais doit présenter mercredi des mesures d'austérité pour 2013 afin de
remplacer celles qu'il a abandonnées face au mécontentement populaire. Ces mesures seront
inscrites dans le budget 2013, qui sera présenté au parlement le 15 octobre.
Le Premier ministre de centre-droit, Pedro Passos Coelho, fervent adepte de la rigueur
budgétaire, a donné récemment quelques pistes en indiquant que son gouvernement prévoyait
notamment des hausses d'impôts sur le revenu des salariés du secteur privé parallèlement à
des impositions supplémentaires sur les revenus du capital et du patrimoine. Le gouvernement
pourrait également annoncer une baisse des charges patronales et une taxation des
opérations financières.
Pour tester les marchés, le gouvernement devait procéder le 3 octobre à un échange
d'obligations afin de repousser jusqu'à 2015 l'échéance fixée à septembre 2013 pour le
remboursement d'au moins une partie des quelque 10 milliards d'euros qui ne sont pas
couverts par le plan d'aide.
Mais alors que le gouvernement continue de bénéficier de la confiance de ses bailleurs de
fonds, celle de la population, qui jusqu'à présent semblait résignée
à l'austérité, commence à lui faire sérieusement défaut.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé, à
0,75%, un plus bas niveau historique auquel il stationne depuis juillet. Cette décision était
largement attendue malgré la situation économique toujours aussi mauvaise en zone euro. En
outre, M. Draghi ne va probablement pas annoncer de nouvelles mesures anti-crise, après
l'adoption de l'OMT qui prévoit un rachat illimité de dette des pays en difficulté sur le marché
secondaire, où s'échangent les titres déjà émis.
Adopté face à la défiance affichée des investisseurs envers la zone euro, et en particulier
l'Espagne et l'Italie, dont les taux d'emprunt ont grimpé cet été à des niveaux jugés
insoutenables, ce programme n'a toutefois toujours pas été enclenché. Pour en bénéficier, les
Etats sont contraints de faire appel à l'aide des fonds de secours européens, et donc se plier à
un programme de réformes en échange, comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Or Madrid,
pressenti pour inaugurer ce nouveau programme OMT, après avoir déjà bénéficié d'une aide
européenne pour ses banques, rechigne à en arriver à cette extrémité.
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748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
4-oct.-12
Espagne
5-oct.-12
France
5-oct.-12
Union Européenne
5-oct.-12
Allemagne
5-oct.-12
Espagne
Commentaires
La Banque d'Espagne a averti jeudi d'un risque de nouveau dérapage budgétaire en 2012 puis
d'une récession plus forte que prévue en 2013, dans un climat de pression des marchés pour
que le pays. Le problème le plus urgent auquel est confrontée l'économie espagnole est de
retrouver la confiance des marchés a estimé le gouverneur de la banque centrale, Luis Maria
Linde. Il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver que de remplir les objectifs de consolidation
budgétaire.
L'Etat central présentait, fin août, un déficit de 4,77% du PIB, supérieur au plafond fixé pour
2012 (4,5%), dans le cadre d'un objectif global de 6,3%. Si elle présente en 2012 un déficit
plus élevé que prévu, l'Espagne fera figure de récidiviste, après avoir largement dépassé
l'objectif fixé en 2011, avec 9,4% au lieu des 6% promis.
M. Linde a par ailleurs critiqué les prévisions de croissance du gouvernement: la prévision
d'une chute de 0,5% du PIB en 2013 est certainement optimiste, en comparaison avec les
prévisions de la majorité des organisations internationales et des analystes, situées autour de 1,5%.
La France semble s'installer durablement dans une période de stagnation économique, avec
un enchaînement inédit de cinq trimestres consécutifs de croissance zéro et un chômage qui
continue de s'envoler, selon l'Insee qui a révisé jeudi à la baisse sa prévision pour 2012.
L'Institut national de la statistique et des études économiques table désormais sur une
croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'année.
Le taux de chômage va donc franchir le cap symbolique des 10% de la population active en
France métropolitaine pour la première fois depuis mi-1999.
Dans ce contexte plombé, le salut pourrait venir d'une solution à la crise de la zone euro: un
apaisement durable des tensions sur les dettes espagnole et italienne serait de nature à
permettre un redémarrage de l'activité, notamment de l'investissement, a estimé Jean-François
Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle de l'Insee.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a affiché jeudi une
certaine satisfaction concernant l'action de son institution face à la crise de la dette, qui a
contribué selon lui à éloigner le spectre d'un éclatement de la zone euro.
Pour M. Draghi, l'OMT(Outright monetary transactions - programme de rachat de dette des
Etats en difficulté) est l'arme adéquate contre la spéculation, qui ne demande qu'à être
employée.
Il appartient aux pays qui auraient besoin de l'intervention de la BCE de faire le prochain pas,
c'est-à-dire demander une aide aux fonds de secours européens, a-t-il répété.
L'Espagne, confrontée à la perte de confiance des investisseurs, est pressentie pour inaugurer
ce programme. Mais elle s'y refuse jusqu'ici, de peur de devoir se plier à un nouveau train de
réformes.
Comme attendu, l'institution monétaire a laissé son principal taux directeur inchangé à 0,75%,
son plus bas niveau historique atteint en juillet. Face à une situation économique qui ne cesse
de se dégrader, les économistes s'attendent toutefois à ce que l'institution monétaire baisse
une nouvelle fois ses taux d'ici la fin de l'année. Pour Cédric Thellier, de Natixis, cela pourrait
intervenir en décembre en parallèle avec la révision à la baisse des prévisions de
croissance (de la BCE) pour 2013 et une première estimation pour 2014 qui devrait s'avérer
morose.
Les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 1,3% en août sur un mois, selon un
chiffre du ministère de l'Economie. Après une petite éclaircie en juillet, les commandes
industrielles sont de nouveau en déclin en Allemagne. En juin déjà elles avaient reculé de
1,6% sur un mois. La baisse de la demande s'explique par la faible demande intérieure, qui a
chuté de 3%, alors que la demande en provenance de l'étranger est restée inchangée. Sur un
an, les commandes de la zone euro ont chuté de 12,6%, tandis que les commandes hors zone
euro ont au contraire augmenté de 5,1%.
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance en
Allemagne, à 0,9% en 2012 et 2013, contre une fourchette d'estimation précédente comprise
de 1 à 1,4%.
Une demande de sauvetage de l'Espagne n'est pas imminente car rien ne presse au vu des
conditions de refinancement de la dette espagnole sur les marchés (sources européennes
sous couvert d'anonymat). La situation des marchés est très différente de celle qui nous
inquiétait il y a un an, et une éventuelle demande de l'Espagne, si elle a lieu, n'est pas
imminente, selon cette source.
L'Espagne a réussi jeudi à emprunter 3,992 milliards d'euros à des coûts globalement en
baisse, signe de marchés détendus.
Le pays n'a aucunement besoin d'un plan de sauvetage, a assuré jeudi à Londres le ministre
espagnol des Finances Luis de Guindos, soulignant que son pays jouissait d'une économie
compétitive et viable. Le secrétaire d'Etat espagnol à l'Economie, Fernando Latorre, a déclaré
vendredi que l'Espagne analysait avec les institutions européennes les alternatives possibles
avant de prendre une décision sur un éventuel plan de sauvetage.
9
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
9-oct.-12
France
9-oct.-12
Union Européenne
9-oct.-12
Portugal
9-oct.-12
FMI
9-oct.-12
FMI
11-oct.-12
Union Européenne
Commentaires
La Banque de France (BdF) a confirmé lundi son estimation d'un recul de 0,1% du Produit
intérieur brut (PIB) de la France au troisième trimestre, après trois trimestres consécutifs de
stagnation de l'activité économique du pays. Il s'agira, si cette troisième estimation de la BdF
est confirmée par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), du
premier trimestre de contraction de l'économie depuis que la France est sortie de la récession
au printemps 2009.
Sous l'effet de cette stagnation, l'économie devrait selon l'Insee continuer de détruire des
emplois en 2012: 67.000 emplois marchands non agricoles en moins au second semestre. Le
taux de chômage va donc franchir le cap symbolique des 10% de la population active en
France métropolitaine pour la première fois depuis mi-1999. Il passera de 9,7% au deuxième
trimestre à 10% au troisième puis 10,2% en fin d'année (de 10,2% à 10,4% puis 10,6% en
intégrant l'Outre-Mer).
La zone euro lance lundi son principal instrument anti-crise, alors que l'Espagne reste au
centre des interrogations sur la nécessité ou non d'un plan de sauvetage global du pays.
Réunis au sein du conseil des gouverneurs du Mécanisme européen de stabilité (MES), les
ministres des Finances vont d'abord signer l'acte de naissance de cet instrument financier
permanent qui remplacera à terme le Fonds de secours actuel, le FESF.
Cet instrument pourra servir à recapitaliser directement les banques de la zone euro, sans
alourdir la dette des Etats. A condition toutefois que les Européens mettent en place un
mécanisme de supervision bancaire, prévu au mieux début 2013.
Mais l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande --les pays les plus durs de la zone euro-- ont
récemment laissé entendre que la recapitalisation directe ne s'appliquerait pas aux banques
déjà en difficulté avant l'entrée en vigueur du mécanisme. Cette position, qui semble exclure
l'Espagne, devrait être discutée à Luxembourg.
La zone euro a donné lundi son feu vert au versement d'une tranche d'aide au Portugal pour
un montant de 4,3 milliards d'euros. L'Eurogroupe salue les actions déterminées entreprises
par le gouvernement portugais, qui a annoncé ces derniers jours une hausse générale des
impôts pour répondre aux exigences de la troïka de ses créanciers (UE, BCE et FMI).
Confronté à une forte récession économique et à un chômage record, Lisbonne a obtenu
début septembre un assouplissement de son objectif de déficit public, revu à 5% du PIB cette
année et à 4,5% l'an prochain.
Le FMI, qui a abaissé ses prévisions de croissance pour la France, se montre tout aussi
pessimiste pour l'ensemble de la zone euro. La crise dans la zone euro reste la plus claire
menace sur les perspectives mondiales, assure-t-il dans ses perspectives économiques,
publiées lundi 8 octobre.
Malgré de récentes avancées, la récession semble plus forte que prévu cette année en zone
euro et le rebond s'annonce limité en 2013, pire, la crise pourrait encore s'aggraver sans
nouvelles mesures immédiates, prévient le FMI, qui participe aux trois plans d'aide en cours
dans la région (Grèce, Irlande, Portugal). La crise de la zone euro s'est aggravée en dépit des
décisions politiques visant à la résoudre, constate-t-il. Les indicateurs restent dans le rouge, ce
qui suggère que la faiblesse se répand de la périphérie vers l'ensemble de la zone euro,
touchant tous les pays, y compris l'Allemagne.
Le Fonds s'attend désormais à une récession de 0,4 % en zone euro cette année, contre 0,3
% dans ses précédentes prévisions en juillet. Le rebond de la croissance devrait être aussi
plus limité qu'attendu: +0,2 % l'an prochain au lieu de +0,7 %.
Le Fonds monétaire international a brossé mardi un sombre tableau de l'économie mondiale et
exhorté l'Union européenne et les Etats-Unis à agir d'urgence pour faire face aux risques
considérables et lever les incertitudes qui pèsent encore sur la reprise. La question-clé est de
savoir si l'économie mondiale traverse simplement une nouvelle zone de turbulences (...) ou si
le ralentissement actuel pourrait durer.
Selon le Fonds, l'Union européenne (UE) doit rapidement mettre sur pied son nouveau fonds
de secours, faire avancer une union bancaire actuellement balbutiante et amorcer une plus
grande intégration budgétaire. La crise dans la zone euro reste la plus claire menace sur les
perspectives mondiales.
Se tournant de l'autre côté de l'Atlantique, le FMI rappelle que l'économie américaine pourrait
retomber en récession avec des conséquences catastrophiques sur le reste du monde.
De leur côté, les pays émergents, qui devraient connaître une croissance de 5,3% cette année,
devront conserver une situation budgétaire solide et maintenir l'inflation à un taux modéré.
Enfin, le Fonds relève un autre risque important qui pèse sur l'économie mondiale: les tensions
géopolitiques au Moyen-Orient, notamment en Iran,
qui pourraient doper les prix du baril de brut.
Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a estimé mardi que la zone euro, qui a
lancé officiellement lundi son Mécanisme européen de stabilité (MES) de 500 milliards d'euros,
était engagée sur un "chemin plus prometteur" pour résoudre la crise que par le passé. Le
secrétaire au Trésor a salué l'action de la Banque centrale européenne (BCE) pour rassurer
les marchés financiers et les efforts de réformes engagés en Espagne et en Italie.
10
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
11-oct.-12
Union Européenne
11-oct.-12
Allemagne
12-oct.-12
OIT
12-oct.-12
Allemagne
16-oct.-12
Allemagne
16-oct.-12
OCDE
Commentaires
Onze pays européens, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne se sont dits prêts mardi
à instaurer rapidement une taxe sur les transactions financières, un projet qui va devoir être
précisé et qui suscite toujours l'hostilité de certains de leurs partenaires. La Commission
aimerait pouvoir présenter une proposition de coopération renforcée lors de la prochaine
réunion des ministres européens des Finances le 13 novembre, en vue d'un accord d'ici la fin
de l'année.
La base des discussions est la proposition faite par la Commission européenne en septembre
2011. Elle prévoit de taxer toutes les transactions effectuées entre institutions financières. Les
échanges d'actions et d'obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats dérivés à
0,01%.
Le ministre britannique, George Osborne, dont le pays accueille les trois quarts des
transactions financières en Europe, a réitéré l'opposition du Royaume-Uni à une taxe qui ne
s'appliquerait pas aux autres places financières majeures dans le monde, comme New York,
Hong Kong et Singapour.
Plusieurs pays sont totalement contre, comme les Pays-Bas. Nous avons vu trois études
montrant que l'introduction d'une TTF aurait des résultats dévastateurs,
a déclaré le ministre néerlandais, Jan Kees de Jager.
Les principaux instituts de recherche économique en Allemagne ont dressé un tableau morne
de l'économie allemande. Ils avertissent que la croissance économique va rester faible pour le
moment et semble bien n'être en mesure que de se redresser légèrement dans le courant de
l'année prochaine.
Ils ont divisé par deux leur prévision de croissance pour 2013, à 1%, contre 2% auparavant, et
celle de 2012, à 0,8%, contre 0,9% anticipé au printemps.
Le Fonds monétaire international (FMI) vient aussi de modifier ses prévisions de croissance
pour l'Allemagne, et table sur une hausse de 0,9% du PIB à la fois en 2012 et en 2013.
Organisation Internationale du Travail
Le monde compte trente millions de chômeurs de plus qu'avant le début de la crise il y a
quatre ans, déplore le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), Guy
Ryder. Plus de 200 millions de chomeurs dans le monde. Dont 75 millions ont moins de 25
ans. Et pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, 900 millions d'entre eux sont incapables
de gagner suffisamment pour leur permettre d'être au-dessus du seuil de pauvreté de deux
dollars par jour relève encore M. Ryder pour qui il est temps de faire une pause dans les
politiques d'austérité.
Les dommages provoqués par les mesures d'austérité ont été plus profonds que ce qui avait
été d'abord envisagé, ajoute le directeur général de l'OIT. Dans ces conditions, il est
maintenant urgent de revoir les calendriers établis pour revenir à l'équilibre budgétaire
Le gouvernement allemand va réviser à la hausse sa prévision de croissance pour 2012,
attendue désormais à 1% contre 0,7% précédemment, mais va abaisser sa prévision pour
2013. Berlin table désormais sur une croissance de 1% en 2012 et 2013. En mai dernier, le
gouvernement allemand misait sur une croissance de 0,7% pour l'année en cours et de 1,6%
pour l'année suivante.
Berlin a opposé mardi un non catégorique à toute forme d'émission commune de dette,
comme le propose le rapport du président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy.
Dans cette nouvelle version de la feuille de route qui a été confiée à M. Van Rompuy en juin et
qui doit encore être peaufinée d'ici décembre, le président de l'UE ne va pas jusqu'à parler
ouvertement d'euro-obligations. Mais il évoque un budget central de la zone euro, dont un
élément clé serait sa capacité à emprunter. Il évoque notamment des instruments de dette à
court terme (Treasury bills), mais aussi un fonds d'amortissement de la dette des Etatsmembres.
Michael Link (ministre délégué aux Affaires européennes allemand) a aussi rappelé que son
pays n'était pas favorable à ce que le nouveau superviseur bancaire unique soit mis en place
d'ici au premier janvier 2013. Berlin défendant une mise en place pas à pas de ce superviseur
bancaire unique, adossé à la Banque centrale européenne (BCE).
Une faible croissance et un fort taux de chômage représentent un dangereux cocktail pour le
monde, a mis en garde mardi le secrétaire général de l'OCDE (Organisation de Coopération et
de Développement Economiques), Angel Gurria. Les pays de l'OCDE comptent quelque 50
millions de chômeurs, soit 15 millions de plus qu'en 2008, a souligné Angel Gurria.
Selon les indicateurs composites avancés publiés la semaine dernière par l'OCDE,
l'affaiblissement de la croissance en cours dans les grandes économies va se poursuivre dans
les prochains mois, notamment en zone euro, mais la dégradation en Chine semble se
stabiliser.
Dans la zone euro, et plus particulièrement dans ses trois premières économies (Allemagne,
France et Italie), les indicateurs continuent d'indiquer un affaiblissement de la croissance,
selon l'OCDE.
11
748935771
Apsydia
Date
publication
Note / Procédure
Zone
16-oct.-12
Union Européenne
19-oct.-12
Espagne
19-oct.-12
Union Européenne
25-oct.-12
Allemagne
25-oct.-12
Royaume-Uni
25-oct.-12
Portugal
Commentaires
L'instauration d'une taxe sur les transactions financières en Europe a franchi mardi une
nouvelle étape, neuf pays ayant désormais envoyé une lettre à la Commission européenne en
ce sens. A la France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche et la Grèce
se sont ajoutées l'Italie lundi et l'Espagne mardi, selon la Commission.
La Commission souhaite présenter une proposition de coopération renforcée lors de la
prochaine réunion des ministres européens des Finances le 13 novembre, et espère un accord
d'ici la fin de l'année.
Les échanges d'actions et d'obligations seraient taxés à un taux de 0,1% et les contrats
dérivés à un taux de 0,01%.
La taxe s'appliquerait dès lors qu'au moins un établissement financier participant à la
transaction est établi dans l'UE, même si la transaction a lieu hors de l'Union.
Les taux d'emprunts espagnols se détendaient nettement mercredi matin sur le marché
obligataire, les investisseurs saluant le répit accordé à l'Espagne par Moody's qui n'a pas
relégué la dette du pays dans la catégorie des investissements spéculatifs. Le rendement de
l'emprunt à 10 ans de l'Espagne reculait fortement à 5,588%, contre 5,805% mardi sur le
marché secondaire.
L'agence d'évaluation financière Moody's a maintenu à Baa3 la note de solvabilité financière
qu'elle attribue à l'Espagne. L'Espagne reste néanmoins sous la menace des agences
puisque, comme Standard & Poor's, Moody's associe une perspective négative à la note du
pays. Signe qu'elle pourrait l'abaisser encore à moyen terme, ce qui relèguerait
automatiquement les obligations d'Etat espagnoles dans la catégorie des valeurs à haut
risque, dite spéculative.
Les dirigeants européens se sont engagés à mettre en oeuvre en 2013 la supervision des
banques de la zone euro. Pour la supervision bancaire, l'objectif est d'avoir un accord sur le
cadre législatif d'ici le 1er janvier 2013. Le travail pour la mise en oeuvre opérationnelle aura
lieu dans le courant de l'année 2013, selon les conclusions du conseil européen.
Berlin obtient une mise en place graduelle du mécanisme. De son côté, Paris a obtenu que la
supervision s'applique aux 6.000 banques de la zone euro, et pas seulement aux plus
importantes.
La question de la supervision bancaire est très sensible car c'est la condition pour qu'une
recapitalisation directe des banques par le nouveau pare-feu de la zone euro, le MES, voie le
jour sans alourdir la dette du pays. Ce mécanisme doit empêcher que les crises bancaires ne
se transforment en crise de la dette.
Mais avec le compromis trouvé au sommet, Madrid voit s'éloigner la possibilité de bénéficier
très rapidement de cette recapitalisation directe.
La croissance allemande va nettement ralentir au dernier trimestre 2012, estime le ministère
des Finances (Philipp Roesler) dans son rapport mensuel d'octobre. L'activité industrielle de la
première économie européenne s'est révélée robuste au mois de septembre, souligne le
ministère. Au dernier trimestre 2012, l'Allemagne devrait pourtant connaître un net
ralentissement économique.
Le ministère cite également l'indice Ifo de la confiance des entrepreneurs allemands, qui a
reculé en septembre pour le cinquième mois d'affilée.
Le gouvernement allemand a récemment révisé légèrement à la hausse sa prévision de
croissance pour 2012, à 0,8%, contre 0,7% dans ses précédentes prévisions. Mais Berlin a
également abaissé ses prévisions pour 2013, à 1% contre 1,6% auparavant, à cause de la
crise en zone euro et du ralentissement dans les pays émergents.
Le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1% par rapport au trimestre précédent, selon une
première estimation de l'Office des statistiques nationales (ONS), qui peut encore être révisée.
Cette hausse - la plus importante enregistrée depuis cinq ans - est encore meilleure que la
croissance de 0,6% attendue par les économistes.
L'annonce s'ajoute à une série de rares bonnes nouvelles, avec une baisse du chômage et
une poursuite du ralentissement de l'inflation, qui ont récemment donné un peu de répit à des
ménages dont le pouvoir d'achat est sous pression.
Le spectaculaire rebond du troisième trimestre a été alimenté par des conditions
exceptionnelles, et il est peu probable que l'économie britannique continue sur un rythme aussi
soutenu (Jeux Olympiques de Londres entre autres, avec une progression marquée dans le
secteur des services).
Le Royaume-Uni n'est cependant pas sorti de l'auberge et une nouvelle rechute reste une
possibilité très réelle. La croissance devrait être entravée par l'austérité budgétaire, le
resserrement des conditions de crédit et les problèmes toujours graves de la zone euro. Avec
une croissance sous-jacente - en ne tenant pas compte des effets exceptionnels - de
seulement 0,3%, le pays encourt le danger bien réel de tomber une nouvelle fois en récession
en 2013.
Le Fonds monétaire international a estimé jeudi que le Portugal était désormais confronté à
des risques accrus dans la réalisation de son programme d'ajustement, notamment en raison
d'une contestation sociale en forte hausse.
Les risques pesant sur les objectifs du programme se sont nettement accrus et la résistance
politique et sociale à l'ajustement a augmenté, s'est inquiété le FMI dans un rapport d'étape
sur la mise en œuvre du plan d'aide internationale de 78 milliards d'euros.
12
748935771
Apsydia
Date
publication
Note / Procédure
Zone
26-oct.-12
Etats-Unis
26-oct.-12
Espagne
31-oct.-12
Union Européenne
31-oct.-12
Union Européenne
14-nov.-12
Union Européenne
Commentaires
De juillet à septembre, le produit intérieur brut du pays a progressé de 2,0% en rythme
annualisé par rapport au deuxième trimestre, où il avait crû de 1,3%, a indiqué le département
du Commerce. La hausse du PIB annoncée par le ministère est légèrement supérieure à ce
que donnait la prévision médiane des analystes (1,9%).
Le taux de croissance officiel reste cependant inférieur au minimum requis (2,3 à 2,5% selon la
banque centrale) pour permettre au chômage de baisser.
Selon le département du Commerce, la croissance économique a été soutenue au troisième
trimestre par la consommation des ménages, la dépense publique, essentiellement en matière
de défense, et l'investissement dans le logement. Elle a été freinée à l'inverse par le commerce
extérieur, l'investissement privé hors logement et la baisse des stocks agricoles provoquée par
la sécheresse qui touche le pays.
A la fin du mois de septembre, l'Espagne comptait 5.778.100 chômeurs, soit 25,02% des actifs
et 85.000 de plus que le trimestre précédent (24,63%), selon l'Institut national de la statistique
(Ine). Le chômage reste dramatique chez les jeunes, malgré un léger recul, à 52,34% pour les
16-24 ans contre 53,27% à la fin juin.
Ces mauvaises nouvelles sur le front de l'emploi s'ajoutent à la poursuite attendue de la
récession, dans laquelle l'Espagne est retombée à la fin 2011: la Banque d'Espagne prévoit
pour le troisième trimestre un recul du PIB de 0,4%, alors que le gouvernement attend un repli
de 1,5% sur l'année.
Afin de réduire son déficit public, l'Espagne a lancé un vaste programme de rigueur visant à
récupérer 150 milliards d'euros entre 2012 et 2014, dont 39 milliards en 2013, rendant très
compliqué le retour à la croissance et à l'emploi (hausses d'impôts, dont TVA, coupes
salariales dans la fonction publique, baisse des indemnités chômage et des réductions
budgétaires dans la santé et l'éducation). Le mécontentement social a grandi ces derniers
mois face à cette politique qui étrangle une large partie de la population
Le gouvernement de droite a dû admettre que son objectif de réduction du déficit public,
négocié avec Bruxelles à 6,3% du PIB en 2012 après 9,4% en 2011,
devrait être revu à la hausse, jusqu'à 7,4% du PIB, à cause de l'aide publique apportée aux
banques.
L'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs s'est à nouveau dégradé
en octobre dans la zone euro, atteignant son plus bas niveau en plus de trois ans (38 mois).
L'indice s'est inscrit à 84,5 points, en baisse de 0,7 point par rapport à septembre, selon des
données publiées mardi par la Commission européenne. Il s'agit de son huitième mois
consécutif de baisse. Ce recul est un nouveau coup dur pour les espoirs de croissance dans la
zone euro, surtout après l'indice PMI qui a montré que l'activité du secteur privé a enregistré
en octobre sa plus forte contraction en 40 mois.
Parmi les pays de la zone euro, l'indice s'est fortement dégradé en France (-1,8) et en
Allemagne (-1,4). En revanche, il a progressé de 1,8 point en Espagne et plus modestement
aux Pays-Bas (+0,8) et en Italie (+0,5). Ces chiffres montrent combien pèsent les mesures
d'austérité, le ralentissement de la croissance et l'absence de solution pour résoudre la crise.
L'amélioration sur les marchés financiers après les annonces de la Banque centrale
européenne (BCE) concernant son programme de rachat de dette n'a pas encore eu de
répercussions sur l'économie réelle.
Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,6% en septembre. Il s'agit d'un niveau
record, qui se traduit par 18,49 millions de personnes au chômage en septembre, dans les 17
pays de l'Union monétaire. En un mois, 146.000 personnes sont venues grossir les rangs de
chômeurs au sein de la zone euro et 2,17 millions en un an.
Signe de la violence de la crise, la situation s'est fortement aggravée en un an dans les pays
les plus fragiles: le taux de chômage a bondi de 17,8% à 25,1% entre juillet 2011 et juillet 2012
en Grèce. Il est passé de 8,5% à 12,2% à Chypre, de 22,4% à 25,8% en Espagne et de 13,1%
à 15,7% au Portugal.
En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en septembre en Autriche
(4,4%), au Luxembourg (5,2%), en Allemagne ainsi qu'aux Pays-Bas (5,4% chacun).
L'activité du secteur manufacturier s'est contractée pour le quinzième mois consécutif en
octobre dans la zone euro selon les données publiées par la société Markit. Le PMI
manufacturier s'est établi à 45,4. L'activité se contracte quand l'indice est inférieur à 50 points,
et accélère quand il dépasse ce seuil.
L'industrie manufacturière de la zone euro connaît un début de quatrième trimestre difficile,
relève Rob Dobson, économiste à Markit, qui souligne que les secteurs des biens de
consommation, des biens intermédiaires et des biens d'équipement enregistrent tous trois un
repli de production.
Pour Howard Archer, analyste d'ING Global Insight, le niveau de l'indice en octobre est
décevant en Allemagne et inquiétant en France. Selon lui, il semble désormais probable que la
zone euro se dirige à nouveau vers une contraction du PIB au quatrième trimestre, après un
probable recul de 0,2% au troisième trimestre. Pour relancer l'économie, et étant donné que
l'inflation sous-jacente semble loin d'être alarmante dans la zone euro, il estime que la BCE
devrait en fin de compte réduire son taux directeur. Cela ne devrait toutefois pas intervenir lors
de sa prochaine réunion jeudi, mais plus probablement en décembre
ou début 2013, estime cet analyste.
13
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
14-nov.-12
France
14-nov.-12
Espagne
14-nov.-12
Grèce
14-nov.-12
Union Européenne
20-nov.-12
France
20-nov.-12
Union Européenne
20-nov.-12
France
Commentaires
L'emploi salarié dans les secteurs marchands a perdu 50.400 postes au 3e trimestre 2012 (0,3% sur trois mois), dont les deux tiers dans l'intérim, selon des estimations provisoires
publiées mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Sur un an, 63.800 postes ont disparu en France (-0,4%). Hors intérim, l'économie française a
continué à détruire des emplois au troisième trimestre (-17.600), notamment dans l'industrie (9.800).
La dette nette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne (BCE) a baissé
en octobre pour le deuxième mois consécutif, à 341,6 milliards d'euros, signe d'une légère
détente des marchés même si cette dette reste très élevée. il y a un an, cette dette n'était
cependant que de 76 milliards.
Après avoir grimpé jusqu'à 131,9 milliards d'euros en juillet 2010, la dette des banques
espagnoles vis-à-vis de la BCE avait ensuite régulièrement baissé, descendant jusqu'à 42,2
milliards en avril 2011. Puis elle était repartie à la hausse, en partie dopée par l'injection de
liquidités par la BCE, qui avait réalisé en décembre et février deux opérations de prêt sur trois
ans, à des taux avantageux, aux banques de la zone euro.
Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a chuté de 7,2% sur un an au troisième trimestre
2012. Le pays accuse une chute cumulée du PIB estimée officiellement à 22% depuis 2008.
L'économie de la Grèce, fondée surtout sur la consommation interne, a été frappée de plein
fouet par la brutale chute du pouvoir d'achat provoquée par la cure d'austérité administrée au
pays depuis 2010, après l'éclatement de la crise de la dette.
L'étau de l'austérité à tous crins semble commencer à se desserrer très lentement, plusieurs
économistes et responsables politiques appelant à plus de souplesse face à des objectifs
budgétaires jugés irréalistes voire néfastes. Début octobre, le Fonds monétaire international
(FMI) a reconnu avoir sous-estimé l'impact de l'austérité sur la croissance de pays comme la
Grèce. La pédagogie du FMI vis-à-vis de l'Allemagne, de la Commission européenne et de la
Banque centrale européenne devrait avoir préparé le terrain à une évolution.
Le G20 a donc subtilement adapté son message. Il insiste désormais sur les objectifs à moyen
terme et recommande un rythme de consolidation budgétaire approprié pour soutenir la
reprise. Pour l'instant, la Commission européenne, gardienne du temple budgétaire, refuse
d'acter un assouplissement général mais les appels au réalisme se multiplient.
Tout en gardant le cap, le tempo peut être un peu plus souple, plaide le FMI, mettant l'accent
sur les mesures structurelles de réduction des déficits plutôt que sur des cibles chiffrées.
La zone euro gagnant en crédibilité en affichant des objectifs réalistes plutôt que d'ajuster sans
cesse, a posteriori, des engagements intenables.
La croissance de l'économie française a légèrement rebondi de 0,2% au troisième trimestre
par rapport au précédent, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee) qui tablait encore début octobre sur une stagnation.
L'acquis de croissance pour l'ensemble de l'année 2012, c'est-à-dire le résultat qui sera
constaté si le PIB devait stagner au dernier trimestre, est de 0,2%. Cela signifie qu'il faudra
une nouvelle progression du PIB au quatrième trimestre pour atteindre l'objectif du
gouvernement, qui table sur une croissance modeste de 0,3% en 2012.
La zone euro est entrée officiellement en récession au troisième trimestre 2012, pour la
deuxième fois en trois ans, selon une première estimation jeudi de l'office européen de
statistiques Eurostat. Le Produit intérieur brut a reculé de 0,1% au 3e trimestre, après s'être
déjà replié de 0,2% au trimestre précédent. L'activité économique de la zone euro est
désormais à environ -2,5% de son niveau d'avant crise, estime Martin Van Vliet, de la banque
ING. Les chiffres publiés jeudi confirment, selon lui, le scénario de récession en double creux
("double dip recession") que craignaient les marchés depuis des mois. L'économiste ne voit
pas l'horizon s'éclaircir et table sur une récession plus profonde au quatrième trimestre 2012.
Le Vieux continent reste à la traîne face aux Etats-Unis et au Japon, qui ont respectivement
enregistré des PIB en hausse de 2,3% et de 0,2% au troisième trimestre.
L'inflation a par ailleurs ralenti en octobre sur un an, à 2,5% contre 2,6% en septembre, selon
Eurostat dans sa deuxième estimation de cet indicateur. La BCE maintient depuis l'été son
taux directeur inchangé à 0,75%, un niveau historiquement bas, preuve qu'elle ne craint pas le
retour à une hausse des prix et que
sa priorité est plutôt la relance de l'économie. L'institut monétaire prévoit une hausse des prix
de 2,5% en 2012 (contre 2,4% dans sa précédente évaluation)
et de 1,9% en 2013 (contre 1,6% auparavant).
Les vingt banques internationales chargées de placer la dette française auprès des
investisseurs ont été reconduites pour trois ans dans leur fonction, a annoncé lundi l'Agence
France Trésor (AFT). Ces établissements, appelés "spécialistes en valeurs du Trésor", doivent
participer aux emprunts de la France, placer les titres de dette auprès des investisseurs et
assurer la liquidité sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
Dans le détail, figurent sur la liste, Bank of America-Merrill Lynch, Barclays Capital, BNP
Paribas, Crédit Agricole, Citigroup, Commerzbank, Credit Suisse, Deutsche Bank, Goldman
Sachs, HSBC, JPMorgan, Morgan Stanley, Natixis, Nomura, Royal Bank of Canada, Royal
Bank of Scotland, Santander, Scotiabank, Société Générale et UBS.
14
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
20-nov.-12
France
27-nov.-12
Grèce
27-nov.-12
OCDE
30-nov.-12
Union Européenne
7-déc.-12
Union Européenne
Commentaires
La dette publique de long terme de la France est désormais notée Aa1 par Moody's, soit un
cran en-dessous de la meilleure distinction dont elle jouissait jusque-là. Moody's assorti cette
note d'une perspective négative, ce qui signifie qu'elle menace de l'abaisser à nouveau à
moyen terme. Standard and Poor's (SP) avait dégainé la première, en retirant le "tripe A" de la
France le 13 janvier 2012. La troisième agence, Fitch est désormais la seule à noter la France
"triple A", même si elle menace aussi de l'abaisser, en 2013.
Pour justifier sa décision, Moody's a invoqué un "risque" qui plane sur la croissance
économique de la France, et donc sur ses finances publiques, en raison de multiples défis
structurels, dont une perte de compétitivité graduelle mais continue et des rigidités des
marchés du travail, des biens et des services.
L'agence salue les réformes récemment annoncées par le gouvernement, et son fort
engagement à les mettre en oeuvre. Mais elle rappelle que la France a rarement réussi à faire
aboutir de telles réformes ces vingt dernières années, et juge que les mesures promises aux
entreprises ne devraient pas, seules, avoir l'ampleur suffisante pour rétablir la compétitivité.
La zone euro et le FMI ont conclus un accord sur les moyens de réduire nettement la dette
grecque (pour qu'elle soit soit ramenée à 124% du PIB d'ici 2020) et sur le versement de l'aide
financière vitale pour un pays au bord de l'asphyxie.
Pour réduire la dette grecque sans en passer par un effacement, les ministres de l'Eurogroupe
ont dû plancher sur un paquet de mesures souvent complexes.
1/ Rachat par la Grèce de titres de dette, à condition de ne pas aller au-delà d'un certain prix
sur le marché.
2/ Réduction significative des taux d'intérêt des prêts bilatéraux consentis à Athènes, un
allongement de 15 ans de la durée de remboursement des prêts et un report de 10 ans pour le
paiement des intérêts.
3/ Les gains réalisés par les banques centrales nationales et la BCE sur les obligations
grecques qu'elles détiennent seront rétrocédés au pays sur un compte bloqué.
Les ministres européens ont en outre décidé de débourser un total de 43,7 milliards d'euros
bloqués depuis des semaines. Une première tranche d'un peu plus de 34 milliards devrait être
versée le 13 décembre. Le versement du solde se fera en trois tranches au cours du premier
trimestre 2013.
Après cinq ans de crise, l'économie mondiale faiblit à nouveau, constate l'Organisation de
Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Aux Etats-Unis, la croissance est
toujours là, mais moins forte qu'attendu. Elle serait de 2,2% cette année et de 2% en 2013,
avant de rebondir à 2,8% en 2014. Mais c'est surtout dans la zone euro, dont la crise demeure
la principale menace pour l'économie mondiale, que la situation s'aggrave. La récession dans
l'Union monétaire serait plus forte qu'attendu en 2012, avec un produit intérieur brut (PIB) en
recul de 0,4%, et, fait nouveau, se poursuivrait l'an prochain (-0,1%).
Du coup, le chef économiste de l'OCDE appelle à éviter tout assainissement excessif des
finances publiques à court terme, des deux côtés de l'Atlantique. Et, en cas d'aggravation
ultérieure (de la croissance des PIB), les Etats devraient ralentir l'assainissement budgétaire
voire, pour les plus vertueux comme l'Allemagne, prendre des mesures temporaires de
relance. Mais la zone euro doit aussi aller vite dans sa stratégie de sortie de crise, notamment
avec une vraie union bancaire, car ses réponses ont été pour l'instant tardives et insuffisantes.
Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à 11,7% de la population active en octobre,
contre 11,6% le mois précédent, qui se traduit par 18,70 millions de personnes au chômage en
octobre, dans les 17 pays de l'Union monétaire. Le taux de chômage est monté à 26,2% en
octobre en Espagne et à 16,3% au Portugal. En Grèce, où les dernières données disponibles
datent d'août, il s'est élevé à 25,4%.
En revanche, les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en octobre en Autriche
(4,3%), au Luxembourg (5,1%), en Allemagne (5,4%) et aux Pays-Bas (5,5%).
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage s'est établi à 10,7% en octobre
contre 10,6% en septembre. Au total, 25,91 millions de personnes étaient au chômage dans
l'UE en octobre.
En comparaison, le taux de chômage était de 7,9% en octobre aux Etats-Unis et s'est établi à
4,2% au Japon, où les dernières données disponibles datent de septembre.
La zone euro est restée ancrée en récession en novembre. L'indice PMI composite, publié
mercredi, s'est inscrit à 46,5 en novembre. Lorsque l'indice PMI dépasse 50 points, cela
signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se contracte s'il est inférieur à ce seuil.
L'indice est à 49,2 en Allemagne, 44,4 en Italie, 44,3 en France et 43,4 en Espagne. L'Irlande
fait figure d'exception parmi les pays couverts par l'étude: l'indice PMI pour ce pays est à 55,3
en novembre.
Le cabinet Markit note que le plus fort de la récession pourrait toutefois être derrière nous, le
taux de contraction semblant avoir plafonné. Il souligne que la production manufacturière
enregistre son plus faible recul depuis sept mois, et que le rebond est particulièrement marqué
pour le secteur des services. L'indice PMI dans les services se redresse en effet à 46,7, son
plus haut niveau depuis trois mois.
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748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
7-déc.-12
Union Européenne
7-déc.-12
Allemagne
19-déc.-12
Grèce
28-déc.-12
France
28-déc.-12
France
Commentaires
Alors que la région est entrée en récession au troisième trimestre, la BCE prévoit désormais
un recul de son PIB de 0,3% en 2013, alors qu'en septembre elle tablait encore sur une
croissance de 0,5%. Mario Draghi, a répété qu'il s'attendait à ce que la zone euro ne
commence à se remettre de la crise que graduellement, et pas avant la seconde moitié de
2013.
Mais la BCE a laissé ses taux inchangés". Et en particulier le principal taux directeur, à 0,75%
soit son plus bas niveau historique auquel il stationne depuis juillet.
Les prévisions pessimistes de la BCE, le ton sombre de son communiqué et le fait que M.
Draghi ait admis une discussion sur une baisse potentielle de taux laissent cependant la porte
ouverte à une baisse de taux début 2013.
Par ailleurs, M. Draghi a réaffirmé le soutien de son institution aux banques de la zone euro,
dont il espère qu'elles relâchent enfin les conditions du crédit afin d'encourager la croissance.
La banque centrale allemande table sur une croissance du PIB de l'Allemagne à 0,7% pour
2012, contre 1% jusque-là, et de 0,4% pour 2013, contre 1,6% précédemment, selon son
rapport de décembre. En pointant la récession en zone euro mais aussi le ralentissement
global de l'économie. Cette tendance ne devrait pourtant pas durer avec un PIB attendu en
hausse de 1,9% en 2014.
Nos projections sont cependant caractérisées par un fort degré d'incertitude, a admis la
Bundesbank vendredi. Il est envisageable que la zone euro se redresse plus rapidement et
que l'économie mondiale accélère davantage que nous ne le supposons maintenant, a-t-elle
souligné.
L'agence de notation Standard and Poor's a pour la première fois depuis le début de la crise
de la dette inversé la tendance pour la Grèce, en relevant mardi sa note de six crans à "B-" au
vu du soutien réaffirmé de la zone euro au pays. En la faisant passer de "défaut sélectif" (SD)
à "B-" (spéculatif), en qualifiant de "stable" sa perspective à long terme.
Cette décision fait suite à la conclusion de l'opération de rachat par la Grèce d'une partie de sa
dette au tiers de son prix. Athènes a mené à bien cette opération en recevant 31,9 milliards
d'euros de la part de ses prêteurs privés.
Des risques importants continuent cependant de peser sur la situation économique en Grèce,
avec la poursuite de la récession attendue en 2013 pour la sixième année consécutive et les
risques d'instabilité politique au vu de la sévérité de la cure de redressement. Avec un PIB qui
devrait décliner d'environ 4 à 5% l'année prochaine et une cohésion sociale mise à l'épeuvre
par des nouvelles mesures d'austérité, les risques sur le plan d'aide de l'UE et du FMI restent
encore importants.
Les doutes sur la viabilité de la dette persisteront tant que la croissance ne sera pas de retour.
La dette publique de la France a diminué de 14,5 milliards d'euros par rapport à la fin juin, pour
s'établir à 1.818,1 milliards d'euros fin septembre, soit 89,9% du Produit intérieur brut (PIB), a
annoncé jeudi l'INSEE. La dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi
reculé de 1,1 point par rapport à la fin du deuxième trimestre. La dette cumulée de l'Etat, des
collectivités locales et de la Sécurité sociale atteignait en effet 91,0% du PIB fin juin.
La croissance de l'économie française au troisième trimestre a été révisée à la baisse à 0,1%
contre une précédente estimation de 0,2%, a annoncé vendredi l'Insee. Cet acquis rend
difficilement accessible l'objectif officiel de 0,3% de croissance en 2012 car il faudrait 0,7% de
croissance au quatrième trimestre pour y parvenir.
La France échappe néanmoins à la récession, techniquement définie comme au moins deux
trimestres consécutifs de contraction de l'activité, une situation qui devrait se maintenir au
moins jusque fin juin, l'Insee prévoyant une croissance de 0,1% sur chaque trimestre au
premier semestre 2013.
Le détail des contributions intérieure et extérieure à la croissance montrent que la demande
intérieure hors stocks a contribué positivement à hauteur de 0,2 point, avec une hausse des
dépenses de consommation et une baisse de l'investissement. Les variations de stocks ont
contribué négativement (-0,4 point). Le solde du commerce extérieur a apporté un plus de 0,3
point.
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748935771
Apsydia
Note / Procédure
3.2 S1 2013
Date
publication
Zone
10-janv.-13
Union Européenne
24-janv.-13
Espagne
24-janv.-13
Davos
24-janv.-13
FMI
24-janv.-13
Espagne
25-janv.-13
Union Européenne
Commentaires
Malgré la récession et un niveau de chômage jamais atteint dans la zone euro, la Banque
centrale européenne (BCE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à 0,75%. La
BCE n'a pas jugé le moment opportun pour baisser ses taux, les derniers indicateurs publiés
montrant une certaine stabilisation économique, et les taux d'emprunt des pays en difficulté de
la région continuant leur détente. Jeudi, l'Espagne et l'Italie ont toutes deux réussi le test de
leurs premiers emprunts de l'année, marqués par des taux en baisse.
L'institution a en outre livré des prévisions pessimistes de croissance : elle s'attend à un recul
du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro de 0,3% en 2013, contre une hausse de 0,5%
pronostiquée en septembre. Si la reprise escomptée à partir de la fin du premier semestre ne
se profile pas, elle pourrait être amenée à entreprendre de nouvelles actions.
Le recul de l'économie espagnole s'est accentué au quatrième trimestre 2012, même si, sur
l'ensemble de l'année, la récession s'avère moins profonde que prévu.Le PIB de l'Espagne a
baissé de 0,6% par rapport au troisième trimestre. Sur l'ensemble de l'année 2012, le PIB
espagnol a reculé de 1,3% par rapport à 2011.
L'élite financière mondiale a renoué cette année à Davos avec un certain optimisme, tempéré
néanmoins par les risques d'une rechute que la finance internationale pourrait toujours
provoquer. En ce moment, les choses vont beaucoup mieux qu'il y a un an, a reconnu le
numéro trois du Fonds monétaire international (FMI), le Chinois Zhu Min. Le secteur bancaire
est cependant trop gros, trop opaque et trop endetté, a ajouté de son côté Paul Singer, patron
d'Elliot Management, un fonds spéculatif (hedge fund). Les banques doivent tourner la page de
la crise, beaucoup d'entre elles se portent bien, elles continuent à se développer et à prêter de
l'argent, a ajouté de son côté Jamie Dimon, patron de JP Morgan. Si banquiers et régulateurs
font les choses correctement, on s'en sortira. Si nous ne le faisons pas, ça peut encore durer
dix ans, a assuré M. Dimon.
L'édition 2013 du forum de Davos est surtout marquée par un retour au calme un an après les
soubresauts vécus par une zone euro qui paraissait alors au bord de l'éclatement.
Les grands patrons sont d'ailleurs moins pessimistes quant à leurs prévisions pour l'économie
mondiale cette année, par rapport à 2012, mais restent
néanmoins prudents, selon une étude publiée mardi à Davos.
La croissance mondiale devrait être moins forte que prévu en 2013, freinée par les nouvelles
faiblesses d'une zone euro qui se dirige vers une deuxième année consécutive de récession, a
estimé le Fonds monétaire international (FMI). L'activité dans la périphérie de la zone euro a
été encore plus déprimée que prévu, avec des signes de retombées plus marquées sur le
noyau dur de la région, souligne le Fonds. Selon le FMI, l'incertitude demeure par ailleurs sur
l'issue de la crise en Europe et une stagnation prolongée n'est pas exclue si l'élan réformateur
(supervision bancaire, union politique...) tourne court.
Dans ce contexte, la France voit encore sa prévision abaissée cette année, de 0,4% à 0,3%.
L'Allemagne n'est guère mieux lotie et voit sa prévision sabrée de 0,3 point, à +0,6%.
Pour les Etats-Unis, le FMI préconise que la première puissance économique mondiale se
garde d'une réduction excessive de ses déficits à court terme pour ne pas étouffer une
croissance fragile, qui devrait plafonner à 2% cette année.
Les pays développés en berne, la croissance mondiale devrait à nouveau être tirée par les
grands pays émergents : Chine (8,2%), Inde (5,9%), Brésil (3,5%),
ou encore Afrique subsaharienne (5,8%).
A l'heure où la régulation bancaire rencontre de fortes résistances, l'institution appelle, enfin, à
poursuivre la réforme du secteur financier international.
Le chômage en Espagne a encore grimpé au dernier trimestre 2012, à 26,02% de la
population active selon les chiffres officiels publiés jeudi, alors que le pays reste plongé dans la
récession et soumis à un effort de rigueur sans précédent. A la fin décembre, l'Espagne
comptait 5.965.400 chômeurs, soit 187.300 de plus qu'au trimestre précédent, a annoncé
l'Institut national de la statistique (INE).
L'année 2012 a été celle de l'euro, mais il faut désormais en faire plus pour relancer
l'économie, après l'embellie perceptible aujourd'hui sur les marchés financiers, a jugé vendredi
à Davos le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Après les mesures
prises par la BCE, comme les baisses des taux, les prêts massifs aux banques ou le
programme de rachat de dette lancé mi-2012, la situation s'est nettement améliorée, a-t-il
expliqué.
Selon la BCE, la zone euro va rester en récession cette année (2013) à -0,3%, avant de
rebondir en 2014 avec une croissance attendue de 1,2%.
Nous pouvons continuer à observer des développements positifs si les gouvernements
maintiennent le cap, à la fois dans la réduction des déficits, mais surtout dans le domaine des
réformes structurelles, a encore souligné M. Draghi.
Devant cet auditoire, le président de la BCE a à nouveau défendu le bilan de la zone euro,
soulignant, non seulement ses progrès accomplis sur le chemin de l'intégration, mais aussi ses
performances économiques en matière de productivité ou d'inflation qui la place, a-t-il dit,
parmi les économies les plus performantes de la planète.
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748935771
Apsydia
Date
publication
Note / Procédure
Zone
31-janv.-13
Etats-Unis
22-févr.-13
Union Européenne
26-févr.-13
Etats-Unis
28-févr.-13
Espagne
20-mars-13
Royaume-Uni
Commentaires
Selon les estimations avancées du PIB (chiffres définitifs le 28 février), le PIB américain a
progressé de 2,2% en 2012, après avoir augmenté de 1,8% en 2011, a indiqué le département
du Commerce. En dépit de cette amélioration, le taux de croissance économique officiel n'a
pas retrouvé son niveau de 2010 (2,4%).
Cela aurait pu être le cas si, comme l'indiquait la prévision médiane des analystes, le PIB avait
augmenté de 1,0% au quatrième trimestre, mais le ministère indique au contraire que celui-ci a
reculé de 0,1% en rythme annualisé, après avoir bondi de 3,1% de juillet à septembre.
Il s'agit du premier recul du produit intérieur brut annoncé depuis la fin de la dernière récession
(juin 2009).
Il résulte d'une baisse de la production stockée et d'un recul de la dépense publique qui ont fait
perdre chacun 1,3 point de croissance au pays. A l'inverse, l'accélération de la consommation
des ménages (dont la hausse est passée de 1,6% au troisième trimestre à 2,2% au dernier), a
assuré 1,5 point de croissance. La progression de l'investissement a apporté officiellement 1,2
point. La contribution du commerce international a coûté 0,25 point de croissance au pays.
Ses chiffres indiquent néanmoins que 2012 a été une année de confirmation et de
renforcement, quoique léger, de la reprise.
La zone euro sera de nouveau en récession cette année, avec une baisse de 0,3% du PIB, et
la reprise interviendra en 2014, selon la Commission européenne qui a revu à la baisse ses
prévisions. En novembre, la Commission tablait encore sur une sortie de la récession de la
zone euro cette année, avec une très faible croissance de 0,1%. Elle prévoit une reprise
seulement en 2014, avec une croissance de 1,4% en zone euro.
Dans ces conditions, le chômage va encore s'aggraver dans la zone euro et devrait dépasser
les 12% de la population active cette année. Après 11,4% l'an dernier, il devrait grimper à
12,2% cette année et se stabiliser à 12,1% en 2014, avec des pointes à plus de 25% en
Espagne et en Grèce.
Les chiffres sont très contrastés en fonction des Etats membres. Le taux de chômage va ainsi
atteindre 27% cette année en Grèce et 26,9% en Espagne, deux pays durement touchés par la
crise et les mesures d'austérité. Il ne décroîtra que très légèrement en 2014. Mais il sera de
5,7% en Allemagne et de 4,5% en Autriche.
La banque centrale des Etats-Unis (Fed) devrait maintenir le cap actuel de sa politique
monétaire au moins jusqu'en juillet.
La Réserve fédérale injecte actuellement 85 milliards de dollars de liquidités dans le système
chaque mois en rachetant des titres sur les marchés financiers
Ces rachats sont combinés à la promesse de maintenir le taux directeur de la Fed au plancher,
c'est-à-dire dans la fourchette de 0 à 0,25% au moins tant que le taux de chômage restera audessus de 6,5%, si cela ne remet pas en cause l'objectif d'inflation à moyen terme de la Fed
(2,0% sur un an).
Toutes ces mesures ont pour but de maintenir une pression maximale sur l'ensemble des taux
d'intérêt, du plus court au plus long terme, afin de favoriser l'investissement, la consommation
et le marché du logement et, in fine, de hâter la reprise du marché de l'emploi (le taux de
chômage officiel est encore de 7,9% aux Etats-Unis).
L'Espagne est parvenue en 2012 à réduire son déficit public à 6,7% du PIB, au prix d'une
politique de rigueur qui complique le retour à la croissance à l'horizon 2014 et creuse même la
récession dans laquelle est plongée la quatrième économie de la zone euro. La politique de
rigueur menée depuis un an, associée à un chômage de 26,02%, pèse en effet lourd sur la
demande intérieure et a contribué à accentuer le repli de l'économie espagnole en fin d'année.
Dans ce contexte, la prévision officielle d'un recul du PIB de 0,5% cette année, avant un retour
à une croissance de 1,2% en 2014, semble largement dépassée. La Commission européenne
attend ainsi une contraction de l'économie espagnole de 1,4% cette année, avant une
croissance de 0,8% en 2014.
Les prévisions officielles de croissance du Royaume-Uni ont été revues en baisse pour 2013 et
2014, a annoncé mercredi le ministre des Finances George Osborne, en présentant un
nouveau budget d'austérité.
Cette année, la croissance devrait s'inscrire à 0,6%, contre une précédente prévision de 1,2%
datant de décembre. La croissance devrait ensuite atteindre 1,8% en 2014 contre contre 2,0%.
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748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
25-mars-13
Chypre
27-mars-13
France
10-avr.-13
Etats-Unis
18-avr.-13
Allemagne
18-avr.-13
G20
Commentaires
Chypre a sauvé sa place dans la zone euro au prix d'un accord visant ses deux premières
banques et ayant pour effet de réduire considérablement la taille du secteur bancaire
chypriote, jugé surdimensionné par rapport à l'économie de l'île puisqu'il représente environ
huit fois son Produit intérieur brut.
Outre la restructuration du secteur bancaire, les autorités chypriotes vont également signer
dans les prochaines semaines avec la troïka (UE, Banque centrale européenne et FMI) un
protocole d'accord prévoyant des réformes structurelles, des privatisations et une hausse de
l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%. Parmi les efforts demandés à Chypre
figurera aussi la lutte contre le blanchiment d'argent, en fonction des résultats d'un audit
imminent.
En échange, une aide allant jusqu'à 10 milliards d'euros sera fournie essentiellement le
Mécanisme européen de stabilité (MES), mais comprendra également un apport du Fonds
monétaire international qui reste à chiffrer. Compte tenu des décisions qui ont été prises par
l'Eurogroupe, M. Poutine estime possible de soutenir les efforts du président de Chypre et de
la Commission européenne pour résoudre la crise.
Ce plan de sauvetage doit encore être approuvé d'ici mi-avril par plusieurs Parlements de pays
de la zone euro, dont l'Allemagne.
Le premier versement de l'aide devrait avoir lieu début mai
Le produit intérieur brut (PIB) français s'est replié de 0,3% au quatrième trimestre 2012, et la
croissance est restée nulle sur l'année avec un pouvoir d'achat en baisse pour les ménages, a
confirmé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Pour 2013, l'Insee ne table que sur une très légère amélioration, avec une croissance zéro au
premier trimestre et de 0,1% au deuxième.
Le pouvoir d'achat s'est contracté de 0,8% au quatrième trimestre, en raison notamment de
l'augmentation des impôts et d'une accélération des cotisations sociales à la charge des
salariés au quatrième trimestre (+2,0% après +0,7%), liée à la hausse du taux de cotisation et
la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires, a expliqué l'Insee.
L'Insee a également précisé que, malgré tout, la consommation des ménages avait progressé
de 0,2% au quatrième trimestre et s'était montrée plus dynamique que l'évolution des revenus.
Cette évolution a entraîné une baissse du taux d'épargne qui est passé de 16,2% à 15,6% au
quatrième trimestre et s'est établi à 16,0% en moyenne sur 2012 contre 16,2% en 2011.
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir revu en forte baisse ses prévisions de
croissance économique pour 2013 et 2014, à 2,3% et 3,2% respectivement.
La Maison-Blanche estime que le taux de chômage devrait continuer de refluer, à 7,7% en
2013 et 7,2% en 2014, et que l'inflation devrait être de 2,1% cette année, et de 2,2% l'année
prochaine, selon le projet de loi de finances pour l'exercice budgétaire 2014, qui commencera
le 1er octobre.
L'agence de notation Moody's a réaffirmé jeudi sa note "Aaa", la meilleure possible, attribuée à
la dette souveraine allemande, ainsi que sa perspective négative.
Dans un communiqué, Moody's évoque l'économie développée, diversifiée et extrêmement
compétitive du pays, de même qu'une politique macro-économique du gouvernement orientée
depuis longtemps vers la stabilité comme bases de son avis.En outre, Berlin a fait de
considérables progrès dans la consolidation de ses finances publiques, estime Moody's.
En juillet dernier l'agence, l'un des trois acteurs de référence du secteur, avait abaissé la
perspective de l'Allemagne de stable à négative.
Le G20 aux prises avec une Europe en panne, veut avancer sur les paradis fiscaux
Plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis, veulent avancer sur l'échange automatique
d'informations, seul moyen selon eux de lutter efficacement contre l'évasion fiscale. Ces
échanges se font aujourd'hui "à la demande", uniquement en réponse à une requête officielle.
L'OCDE présentera vendredi aux ministres du G20 un rapport préconisant de mettre en place
un échange automatique d'informations devenant le nouveau "standard mondial" pour
améliorer la transparence financière. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens, dont la
France et l'Allemagne, y sont favorables, mais il n'est pas sûr que le G20 leur emboîte le pas,
selon une source européenne.
Mais c'est surtout le marasme en Europe qui inquiète les économies les plus importantes de la
planète. Le ministre australien des Finances, Wayne Swan, a fustigé mercredi une austérité
stupide en Europe qui pèse sur la relance de l'économie mondiale. La veille, les Etats-Unis
s'étaient inquiétés d'une demande anémique dans la zone euro et d'une fatigue de l'austérité
menaçant certains pays de la région engagés dans des plans d'assainissement budgétaire.
Le marasme économique en Europe a une nouvelle fois contraint le Fonds monétaire
international (FMI) à réviser à la baisse ses prévisions de croissance
mondiale pour cette année, à 3,3% contre 3,5% anticipés en janvier.
19
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
23-avr.-13
Union Européenne
26-avr.-13
Espagne
30-avr.-13
Espagne
30-avr.-13
Union Européenne
6-juin-13
France
Commentaires
L'activité dans les entreprises privées dans la zone euro a continué de se contracter en avril au
même rythme que le mois précédent, avec des signes inquiétants en provenance d'Allemagne
qui font craindre une intensification de la récession au deuxième trimestre.
Le PMI composite s'est établi à 46,5 points en avril, soit le même niveau qu'en mars, selon le
cabinet Markit qui publie mardi une première estimation de cet indice. Lorsqu'il dépasse 50
points, cela signifie que l'activité progresse, tandis qu'elle se contracte s'il est inférieur à ce
seuil. La situation est d'autant plus préoccupante que l'Allemagne, première économie de la
zone euro, a vu son activité se contracter en avril, avec un PMI à 48,8 points.
Cela laisse craindre que le principal moteur de croissance de la région ne commence à se
replier, entraînant le reste de la région dans son sillage alors que des contractions
particulièrement fortes persistent en France, en Italie et en Espagne. Dans le détail, l'activité
de la zone euro s'est contractée en avril tant dans le secteur manufacturier (46,5, le plus fort
repli en quatre mois) que dans les services (46,6).
L'Espagne verra son économie se contracter de 1,3% cette année avant un retour à une
croissance de 0,5% en 2014, tandis que le chômage devrait commencer à reculer l'an
prochain à 26,7% puis 25% en 2015, a annoncé vendredi le gouvernement.
Retombée en récession à la fin 2011, la quatrième économie de la zone euro a terminé l'année
2012 sur un recul de 1,37% de son produit intérieur brut. Elle a franchi au premier trimestre
2013 la barre des six millions de chômeurs, à un taux record de 27,16%.
Le produit intérieur brut de l'Espagne a reculé de 0,5% au premier trimestre 2013, selon les
chiffres officiels provisoires publiés mardi, qui confirment la récession dans laquelle est plongé
le pays depuis la fin 2011. Sur l'ensemble de l'année, le gouvernement prévoit une contraction
du PIB de 1,3%.
Ces chiffres s'expliquent par une contribution négative de la demande intérieure, partiellement
compensée par la contribution positive de la demande extérieure. La demande intérieure,
selon la Banque d'Espagne, a de nouveau diminué au premier trimestre, de 0,8%, alors que le
chômage ne cesse de grimper et se situe à égalité avec celui de la Grèce, au plus haut niveau
des pays industrialisés.
Le gouvernement espagnol, engagé dans un effort de rigueur sans précédent prévoyant 150
milliards d'euros d'économies d'ici à la fin 2014, prévoit une sortie de la récession pour l'an
prochain, avec le retour à une croissance de 0,5%.
En revanche, Madrid a admis vendredi qu'il faudrait attendre 2016 pour ramener le déficit
public sous le seuil de 3% du PIB imposé par Bruxelles et pour faire redescendre le chômage
sous la barre des 25%.
Le chômage a enregistré en mars un nouveau record absolu dans la zone euro, touchant 19,2
millions de personnes, soit 12,1% de la population active, selon les chiffres communiqués
mardi par l'institut européen de statistiques Eurostat. Le chômage, qui vole de record en record
en Europe, en est à son 23e mois consécutif de hausse dans la zone euro.
Dans l'ensemble de l'Union européenne, le chômage touchait en mars 26,5 millions de
personnes, soit un taux à 10,9%.
La progression du chômage est spectaculaire par rapport à mars 2012: le taux de chômage
était alors de 11,0% dans la zone euro et de 10,3% dans l'ensemble de l'UE.
C'est toujours en Grèce que le taux est le plus élevé : il s'établit à 27,2%, selon les dernières
données disponibles datant de janvier, contre 26,4% en décembre.
Le taux espagnol monte également : il était de 26,7% en mars, contre 26,3% le mois
précédent.
Le taux de chômage des jeunes s'est élevé à 24% dans la zone euro en mars. Il atteignait
59,1% en Grèce (selon des données datant de janvier) et 55,9% en Espagne, mais aussi
38,4% en Italie et 38,3% au Portugal.
La France est entrée en récession. Au premier trimestre 2013, le PIB a baissé de 0,2 %,une
évolution similaire à celle du dernier trimestre 2012. Pour l'ensemble de l'année 2012, l'Insee a
conservé son estimation d'une croissance nulle, après avoir révisé à la baisse la hausse du
troisième trimestre 2012 (0,1% au lieu de 0,2%).
L'ampleur de cette récession est sans rapport avec celle de 2009, quand la France avait connu
une contraction de 3,1% de son PIB, mais elle confirme que l'activité reste proche de zéro
depuis plus d'un an. Une courte récession, évaluée postérieurement par l'Insee, avait
également eu lieu au premier semestre 2012 avant une timide reprise au troisième trimestre
(+0,1%).
Les mauvaises nouvelles n'arrivant jamais seules, le pouvoir d'achat des ménages français a
enregistré une baisse de 0,9% en 2012, battant un vieux record de 30 ans. Traditionnel moteur
de la croissance en France, la consommation des ménages ne s'est pas ressaisie début 2013
(-0,1% après 0% au trimestre précédent).
20
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
6-juin-13
Allemagne
6-juin-13
Union Européenne
6-juin-13
Japon
7-juin-13
Allemagne
17-juin-13
France
Commentaires
L'économie allemande a évité de peu la récession au premier trimestre, avec une croissance
anémique de 0,1% qui laisse présager une année poussive et hypothèque sa capacité à jouer
un rôle moteur pour l'ensemble de la zone euro.
La faute en incombe essentiellement à l'hiver anormalement long et froid, a expliqué l'Office
fédéral des statistiques, Destatis, qui a publié mercredi cette première estimation de la
croissance du Produit intérieur brut (PIB). Certains secteurs comme le BTP ont beaucoup
souffert de la météo.
Une série d'indicateurs positifs en provenance de l'industrie avaient fait naître ces dernières
semaines l'espoir d'un rebond plus prononcé. Mais la reprise est loin d'être complète,
commentait Christian Schulz, économiste de Berenberg Bank, relevant que les perspectives
étaient sombres pour l'export, traditionnel moteur de l'économie du pays.
L'inflation a connu un ralentissement spectaculaire en avril dans la zone euro, à 1,2%, le plus
bas enregistré depuis février 2010, selon les chiffres publiés jeudi par l'office européen de
statistiques Eurostat, confirmant une première estimation.
Ce chiffre illustre le ralentissement marqué de l'inflation depuis l'année dernière: le taux
d'inflation dans la zone euro était de 2,6% en avril 2012, et atteignait encore 2% au début de
l'année.
La croissance du Japon s'est accélérée entre janvier et mars à 0,9%. La troisième puissance
économique mondiale était sortie au dernier trimestre 2012 de six mois de récession (avril à
septembre) sur fond de conjoncture mondiale déprimée. Selon ces statistiques officielles,
l'activité s'est intensifiée au début 2013, encouragée par une certaine reprise de l'économie
américaine ainsi que diverses mesures de soutien prises par le nouveau gouvernement au
Japon.
Principal moteur de l'activité, la consommation des ménages a grimpé de 0,9% au premier
trimestre par rapport au précédent. Les exportations ont aussi augmenté en ce début d'année,
à un rythme vigoureux (+3,8%), tirées par une hausse des ventes d'automobiles notamment
vers les Etats-Unis et une accélération des livraisons de produits chimiques. Elles ont grimpé
plus vite que les importations (+1,0%).
Nombre d'économistes estiment que la récente dépréciation du yen, favorisée par la politique
monétaire ultra-accommodante de la BoJ, devrait continuer de doper l'industrie nationale.
Après une croissance honorable de 2,0% enregistrée en 2012, le PIB japonais pourrait
progresser de 1,6% en 2013 d'après les dernières estimations du FMI.
La banque centrale allemande a légèrement abaissé vendredi ses prévisions de croissance
pour l'Allemagne en 2013 et 2014, estimant tout de même que l'horizon s'éclaircit pour la
première économie européenne après sa fin d'année 2012 difficile. La Bundesbank table
désormais sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) allemand de 0,3% en 2013, contre
0,4% attendu jusqu'alors, et de 1,5% en 2014, contre 1,9% auparavant.
Désormais, l'institution monétaire se trouve à peu près sur la même longueur d'ondes que le
Fonds monétaire international (FMI), qui vient aussi d'abaisser sa prévision 2013 à 0,3%.
L'horizon s'est de nouveau éclairci pour l'économie allemande après le ralentissement de la fin
de 2012. L'économie mondiale va regagner en vigueur au cours de l'année. Dans la zone euro
aussi, l'économie semble avoir atteint un plancher, explique la Bundesbank, dans son rapport
mensuel. Cela dépendra de la stabilisation ou non des pays de la zone euro en crise et d'un
véritable redressement de l'économie mondiale.
Le rebond surprise de l'industrie en avril est une bouffée d'oxygène bienvenue pour l'économie
française qui pourrait marquer le début d'un lent et laborieux redémarrage après une nouvelle
récession. La production industrielle en France a fait un bond de 2,2% sur un mois après avoir
reculé de 0,6% en mars, a annoncé lundi l'Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee). Les économistes s'attendaient en moyenne à une progression beaucoup
plus modeste, d'environ 0,3%. Signe de la difficulté de la France à s'extirper de la crise, la
production industrielle demeure toutefois, au cours des mois de février, mars et avril, inférieure
de 1,8% au niveau enregistré durant la même période de 2012.
Par ailleurs, la Banque de France a confirmé lundi sa prévision d'une légère reprise, avec un
produit intérieur brut (PIB) qui augmenterait de 0,1% au printemps.
Néanmoins, compte tenu des effets négatifs sur la croissance de la montée du chômage et de
la restriction budgétaire, le scénario le plus probable reste, selon l'OCDE et de nombreux
économistes, celui d'une atténuation de la récession au printemps, pas une sortie.
21
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
19-juin-13
Zone
Etats-Unis
21-juin-13
Etats-Unis
25-juin-13
Union Européenne
26-juin-13
France
27-juin-13
Etats-Unis
Commentaires
Les dirigeants de la Banque centrale américaine (Fed) achèvent mercredi une réunion de deux
jours très surveillée par les marchés du monde entier, le Comité de politique monétaire
(FOMC) de la Fed a prévu d'annoncer sa décision et de publier de nouvelles prévisions sur la
croissance, l'inflation et l'emploi de la première économie mondiale.
Les économistes estiment globalement que la Fed confirmera le maintien de son taux directeur
proche de zéro comme elle le fait depuis 2008.
Elle devrait aussi poursuivre ses injections de liquidités dans le circuit financier, initiées au
début de l'année, pour un montant de 85 milliards de dollars par mois en achats de bons du
Trésor et titres hypothécaires afin de soutenir la croissance.
Le Fonds monétaire international prévoit une croissance de 1,9% sur l'année du PIB
américain, plus faible que la fourchette des projections de la Fed (2,3%-2,8%) qui datent du
mois de mars.Le taux de chômage reste haut, à 7,6% en mai tandis que l'inflation est sous
contrôle, n'ayant progressé en mai que de 0,1% et de 1,4% sur douze mois, selon les chiffres
du gouvernement publiés mardi.
Le président de la Banque centrale américaine a averti mercredi que le soutien massif apporté
par son institution à l'économie ralentirait dès cette année, tout en dressant une feuille de route
pour une sortie en douceur de cette politique monétaire ultra-accommodante. Ben Bernanke a
déroulé un scénario selon lequel la Banque centrale pourrait diminuer ses injections de
liquidités dès cette année et les cesser par étapes mesurées à la mi-2014 si le taux de
chômage descend autour de 7%. Ensuite, lorsque le taux de chômage glissera à 6,5%, la Fed
songera à relever son taux directeur.
Outre le chômage, l'autre balise de la Fed est l'inflation qu'elle voudrait idéalement maintenir
autour de 2% mais qui se situe bien en-dessous (1,4% en mai en rythme annuel).
Depuis le début de l'année, la Fed dépense 85 milliards de dollars par mois en bons du Trésor
(à hauteur de 45 milliards) et en titres adossés à des crédits immobiliers (40 milliards), une
injection de liquidités destinée à soutenir l'investissement, la consommation et l'emploi. C'est
son deuxième outil pour influencer la politique monétaire, a expliqué M. Bernanke. Le premier
étant l'objectif du taux directeur qu'elle maintient depuis décembre 2008 à un niveau proche de
zéro.
La Banque centrale européenne (BCE) n'a pas l'intention de relever son principal taux
directeur ni d'abandonner ses mesures exceptionnelles de soutien à la zone euro dans un futur
proche, a laissé entendre mardi Benoît Coeuré, membre de son directoire.
Un renversement de tendance (concernant la politique monétaire) ne serait pas justifié au
regard des conditions économiques actuelles, a déclaré M. Coeuré, citant une croissance
économique qui devrait rester faible et une inflation clairement sous les 2%, le seuil que se doit
de faire respecter la BCE. Donc, au stade actuel, il ne devrait y avoir aucun doute sur le fait
que notre sortie des mesures anti-crise est éloignée et que notre politique monétaire est et
restera accommodante, a-t-il conclu.
La BCE a abaissé son taux d'intérêt directeur à 0,50% début mai, soit son niveau le plus bas
de son histoire.
La France est bien entrée en récession en enchaînant deux trimestres consécutifs de
contraction de son produit intérieur brut, a annoncé mercredi l'Insee qui a confirmé une baisse
de 0,2% au premier trimestre 2013, équivalente à celle enregistrée au dernier trimestre 2012.
L'acquis de croissance pour 2013 reste négatif (-0,3%), ce qui signifie que si la croissance était
nulle sur les trois derniers trimestres, l'activité économique de la France se contracterait de
0,3% sur l'année.
Dans ses dernières prévisions présentées jeudi dernier, l'Insee estimait que l'économie
française allait rester atone toute l'année, avec une récession de 0,1% sur l'ensemble de
l'année par rapport à 2012.
L'économie américaine a finalement progressé à un rythme beaucoup plus lent que prévu au
premier trimestre, selon la dernière estimation du gouvernement publiée mercredi, dont la forte
révision en baisse est imputée à une consommation moins dynamique qu'espéré.
Le Produit intérieur brut des Etats-Unis a augmenté de 1,8% au premier trimestre en rythme
annualisé, selon la troisième et dernière estimation du gouvernement qui --fait rare, selon les
analystes--, a été fortement révisée en baisse, amputant de 0,6 point son estimation
précédente (2,4%).
Les chiffres du département du Commerce montrent en effet que la consommation des
Américains n'a pas été aussi dynamique qu'anticipé.
Elle n'est plus en hausse que de 2,6% au lieu de 3,4% pour la précédente estimation. La
consommation représente deux tiers de l'activité économique aux Etats-Unis.
22
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
28-juin-13
Zone
Commentaires
Les banques japonaises sont sorties relativement indemnes de la crise de 2008, tout
simplement parce que leurs dirigeants... ne parlaient pas anglais.
C'est rien moins que l'actuel ministre japonais des Finances et vice-Premier ministre Taro Aso
qui a avancé cette explication vendredi.
Selon lui, les banquiers japonais étaient pour ainsi dire "lost in translation" pour comprendre
les instruments et produits financiers qui ont conduit le système mondial au désastre avec la
chute de la banque Lehman Brothers.
De nombreuses personnes ont été piégées par des produits financiers douteux, les fameux
subprimes. Les banques japonaises ne se sont pas jetées dessus comme les banques
européennes. Les dirigeants des banques japonaises comprenaient à peine l'anglais, c'est
pour ça qu'ils n'ont pas acheté, a affirmé Taro Aso lors d'un colloque à Tokyo.
Japon
3.3 S2 2013
Date
publication
Commentaires
Zone
1-juil.-13
Union Européenne
4-juil.-13
Union Européenne
4-juil.-13
Union Européenne
4-juil.-13
Union Européenne
Le taux de chômage de la zone euro s'est établi à un nouveau niveau record en mai, à 12,1%
de la population active. Résultat, quelque 19,22 millions de personnes étaient au chômage en
mai dans les 17 pays de la zone euro, précise Eurostat dans son communiqué.
En Espagne, le chômage est grimpé à 26,9% en mai. Il est à 26,8% en Grèce, mais les
dernières données disponibles datent de mars. Conséquence de la crise, la situation s'est
fortement dégradée en un an dans les pays les plus fragiles, comme Chypre. Dans ce pays qui
a bénéficié d'un plan d'aide de 10 milliards d'euros, le taux de chômage a bondi de 11,4% à
16,3%. En Slovénie, vue par certains comme le nouveau maillon faible de la zone euro, le
chômage est passé de 8,6% à 11,2% en douze mois.
Les taux de chômage les plus bas ont été enregistrés en mai en Autriche (4,7%), en
Allemagne (5,3%) et au Luxembourg (5,7%).
Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, principal thème du sommet européen jeudi et
vendredi dernier à Bruxelles, était à 23,8% dans la zone euro en mai, avec des pics en Grèce
(59,2% en mars), en Espagne (56,6%) et au Portugal (42,1%).
La Commission européenne a annoncé mardi à Strasbourg la formation d'un groupe d'experts
pour évaluer les avantages et les risques d'une mutualisation partielle de la dette au sein de la
zone euro.
Le rôle de ce groupe est d'analyser les avantages et obstacles à la mise en place d'un fonds
d'amortissement, qui permettrait de mutualiser une partie de la dette de la zone euro, ou la
mise en place d'"eurobills", des titres de dette communs à court terme.
Le sujet est particulièrement délicat car l'Allemagne, qui emprunte à très bas coût sur le
marché de la dette, refuse toute forme de mutualisation de la dette au sein de la zone euro. Le
sujet a été maintes fois évoqué, et toujours repoussé à plus tard, sous la pression de Berlin.
Ce groupe devait initialement présenter ses conclusions d'ici mars 2014, mais aucune
indication calendaire n'a été fournie mardi.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a déclaré jeudi que sa
politique monétaire resterait accommodante aussi longtemps que nécessaire, s'engageant à
maintenir ses taux à leur niveau bas actuel voire à les baisser encore. Notre politique
monétaire restera accommodante aussi longtemps que nécessaire, a déclaré l'Italien dans son
discours introductif.
En outre, le conseil des gouverneurs escompte que les taux directeurs de la BCE restent à leur
niveau actuel ou plus bas pour une période prolongée, a-t-il ajouté, se refusant toutefois à
donner plus de détails concernant cette période prolongée.
D'un côté, les récents indicateurs de confiance ont montré des signes d'amélioration, a
souligné M. Draghi. Mais l'économie réelle reste faible et la dynamique monétaire modeste, at-il poursuivi pour justifier le maintien de cette politique. L'institution monétaire européenne a
décidé jeudi de laisser son principal taux directeur inchangé à 0,50%, soit le plus bas niveau
de son histoire auquel il a été porté en mai.
La zone euro devrait être sortie de la récession au printemps, mais la reprise de la croissance
ne sera que très progressive d'ici la fin de l'année, selon des prévisions publiées jeudi par des
instituts français, allemand et italien.
Dans leur première estimation pour le dernier trimestre de 2013, ils pronostiquent une reprise
qui commencerait à prendre un certain élan, avec une progression du produit intérieur brut
(PIB) de 0,3% par rapport au trimestre précédent. L'amélioration progressive des exportations
et le léger rétablissement de la demande intérieure au second semestre permettant une
reprise de l'activité. Cependant, la consolidation budgétaire et la poursuite du désendettement
du secteur bancaire dans plusieurs pays de la zone euro continueraient de peser sur la
croissance.
Selon ces prévisions, le marché du travail restera en outre "fortement dégradé" d'ici la fin de
l'année. (Sources : l'Insee français, l'Ifo allemand et l'Istat italien)
23
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
9-juil.-13
France
9-juil.-13
FMI
11-juil.-13
Japon
23-juil.-13
Union Européenne
23-juil.-13
Espagne
1-août-13
Union Européenne
Commentaires
La Banque de France (BdF) a révisé lundi à la hausse sa prévision de croissance pour
l'économie française au deuxième trimestre, à 0,2%. Dans ses deux précédentes prévisions,
elle tablait sur une croissance limitée à 0,1%. L'Insee qui dévoilera mi-août les chiffres de la
croissance enregistrée au printemps, s'attend également à une progression de 0,2% du produit
intérieur brut (PIB) par rapport au premier trimestre.
Si ces prévisions se confirment, la France serait alors sortie de récession, après un recul de
l'activité de 0,2% au dernier trimestre de 2012 ainsi qu'au premier de 2013. Mais ce timide
rebond ne devrait pas empêcher une année sans croissance: l'Insee estime que la France
sera en légère récession de 0,1% sur l'ensemble de 2013.
Quoi qu'il en soit, l'exécutif, avec l'aval de ses partenaires européens, a d'ores et déjà prévenu
qu'il ne donnerait pas de tour de vis budgétaire supplémentaire cette année si la conjoncture
économique devait s'avérer plus mauvaise que prévu, bien décidé à profiter du délai concédé
par Bruxelles pour ramener le déficit public de la France sous la barre de 3% du PIB, en 2015
plutôt qu'en 2013.
Le FMI a abaissé mardi ses prévisions de croissance économique mondiale et mis en garde
contre le risque "accru" d'un tassement des grands pays émergents (Brésil, Russie, Chine...),
reléguant au second plan la crise persistante dans la zone euro.
Selon ses nouvelles et brèves projections, la progression du produit intérieur brut mondial
devrait stagner par rapport à 2012 et s'établir cette année à 3,1%, soit un recul de 0,2 point par
rapport aux projections d'avril. Le rebond en 2014 devrait par ailleurs s'avérer plus modeste
que prévu jusque-là, à 3,8% (-0,2 point).
Au Brésil les perspectives de croissance ne sont plus que 2,5% cette année et 3,2%, en 2014,
soit un recul de respectivement -0,5 et -0,8 point par rapport aux prévisions d'avril. Pour cette
année, le FMI revoit aussi nettement à la baisse la croissance en Russie (-0,9 point à 2,5%),
en Afrique du Sud (-0,8 point à 2,0%) et dans une moindre mesure en Chine (-0,3 point à
7,8%).
La zone euro s'enfonce depuis six trimestres dans une récession qui devrait s'aggraver cette
année davantage que prévu (à -0,6%, en recul de 0,2 point ), en raison notamment des retards
à prévoir dans la mise en oeuvre des réformes.
Les Etats-Unis se portent bien mieux mais restent entravés par la cure d'austérité automatique
(coupes budgétaires, hausses d'impôts) qui ralentit la croissance, selon le Fonds qui abaisse
de 0,2 point sa prévision cette année (+1,7%).
Le Japon est un des seuls pays industrialisés à voir ses prévisions de croissance relevées, à
2,0%, soit 0,5 point de plus par rapport aux prévisions d'avril.
Le comité de politique monétaire de la Banque du Japon a annoncé jeudi le maintien de sa
politique ultra-accommodante, une décision prise à l'unanimité de ses neuf membres qui
veulent ainsi débarrasser le pays de la déflation d'ici à deux ans.
L'économie japonaise commence à se reprendre, a déclaré le comité dans un communiqué
publié à l'issue d'une réunion de deux jours. Il a toutefois revu en très légère baisse ses
prévisions de croissance et d'inflation pour l'année budgétaire en cours et la suivante.
La dette publique s'est alourdie au premier trimestre 2013 dans la zone euro et son taux
dépasse désormais 160% en Grèce et 130% en Italie, selon des données publiées lundi par
l'office européen de statistiques Eurostat. En zon Euro, c'est la Grèce qui enregistrait le ratio
d'endettement le plus élevé, à 160,5% du PIB contre 156,9% au trimestre précédent et 136,5%
au premier trimestre 2012.
La dette publique du Portugal est passée à 127,2% du PIB, contre 123,8% au trimestre
précédent. Elle est passée en un trimestre de 117,4% à 125,1% en Irlande.
Le ratio d'endettement a franchi au 1er trimestre la barre des 100% en Belgique, à 104,5%
contre 99,8%, au trimestre précédent. Il était de 91,9%, en France contre 90,2% au trimestre
précédent.
Le Fonds monétaire international considère qu'une dette est supportable à long terme si elle
ne dépasse pas 120% du PIB.
L'économie espagnole est restée en récession au deuxième trimestre mais semble proche
d'en sortir, avec un recul du PIB de seulement 0,1%, selon les estimations publiées mardi par
la Banque d'Espagne, qui sont généralement confirmées par les chiffres officiels.
La quatrième économie de la zone euro, plongée en récession depuis mi-2011, a vu son PIB
baisser de 0,5% au premier trimestre 2013.
L'organisme insiste toutefois sur le fait qu'au deuxième trimestre 2013, l'économie espagnole a
modéré de manière significative le rythme de contraction de l'activité, grâce à la vigueur de la
demande extérieure nette, stimulée par le dynamisme des exportations des biens et services,
qui a contribué à hauteur de 0,4 point de pourcentage au rythme trimestriel du PIB. Dans un
pays frappé par un taux de chômage record (27,16%), la consommation des ménages reste
elle en berne, même si elle ne recule plus que de 0,6%, contre -0,7% trois mois plus tôt.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a prévenu jeudi que des
risques à la baisse continuaient de peser sur l'économie de la zone euro, en dépit d'une
manifeste stabilisation de celle-ci.
La BCE avait auparavant maintenu son principal taux directeur à 0,50%, et au vu des risques
continuant de peser sur la conjoncture, le conseil des gouverneurs s'attend à ce que les taux
d'intérêt restent à ce niveau ou plus bas sur une longue période, a dit Mario Draghi.
24
748935771
Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
8-août-13
Etats-Unis
8-août-13
Union Européenne
8-août-13
Etats-Unis
27-août-13
Grèce
27-août-13
Union Européenne
Commentaires
Le taux de chômage a baissé aux Etats-Unis en juillet à 7,4%, l'économie ayant créé 162.000
emplois nets, selon des chiffres publiés vendredi à Washington par le département du Travail.
Les analystes s'attendaient, selon leur prévision médiane, à un chômage en léger recul à 7,5%
contre 7,6% en juin mais à la création de davantage d'emplois à 175.000.
Au cours des douze derniers mois, les gains d'emplois se sont élevés en moyenne à 189.000
par mois. Les emplois ont été créés surtout dans les secteurs du commerce de détail (47.000),
dans les restaurants et les bars (38.000), dans les services financiers (15.000) et dans le
commerce de gros (14.000).
Les anticipations de croissance pour la zone euro en 2013 et 2014 ont encore été revues à la
baisse par les prévisionnistes professionnels régulièrement interrogés par la Banque centrale
européenne (BCE). Selon les participants à l'enquête, le produit intérieur brut (PIB) de la zone
euro se contractera de 0,6% cette année, contre 0,4% attendu jusqu'ici. En 2014, ils attendent
une hausse de 0,9% de ce PIB (contre +1%), et en 2015 de 1,5% (contre +1,6%).
Le principal facteur avancé est le niveau plus faible que prévu de la demande intérieure au
premier trimestre 2013. En outre, des données décevantes relatives aux principales
économies émergentes comme la Chine et le Brésil préfigurent une diminution à court terme
de la contribution des exportations nettes à la croissance.
Les prévisions d'inflation de ces professionnels sont également en baisse: ils attendent +1,5%
en 2013 et 2014 et +1,8% en 2015, soit en dessous du seuil de 2% que se doit de faire
respecter la BCE. Ces révisions s'expliquent principalement par le ralentissement de l'activité
économique et la détérioration du marché du travail, la baisse des prix des matières premières,
et de moindres contributions à l'inflation de la fiscalité indirecte et des prix administrés.
Quant aux estimations relatives au taux de chômage dans la zone euro, elles s'établissent à
12,3% (inchangé) pour 2013, 12,4% (en hausse de 0,2 point de pourcentage) pour 2014 et
11,8% (en hausse de 0,2 point de pourcentage) pour 2015.
Une responsable de la Banque centrale américaine (Fed) a estimé mercredi que le chômage
demeurait préoccupant aux Etats-Unis et qu'une politique monétaire ultra-accommodante
restait encore nécessaire.
Avec un taux de chômage à 7,4% et une inflation à 1,3%, il est clair que l'économie n'est pas à
la hauteur de nos objectifs d'inflation et de plein-emploi, a déclaré Sandra Pianalto, présidente
de l'antenne de Cleveland de la Réserve fédérale (Fed) dans un discours prononcé dans l'Ohio
(centre-est).
Dans ces conditions, une politique monétaire hautement accommodante est encore
nécessaire, a-t-elle ajouté.
Elle rappelle que même si le programme d'achats d'actifs de la Fed était réduit, la Fed tiendrait
son engagement de soutenir la croissance de l'emploi et la stabilité des prix.
Le taux de chômage en Grèce a poursuivi sa montée en mai, à 27,6% de la population active
contre 26,9% en avril, touchant principalement les jeunes dont plus de trois sur cinq sont sans
emploi, a annoncé jeudi le service des statistiques grecques Elstat.
Il y a un an, en mai 2012, le taux de chômage s'élevait à 23,8%.
Le nombre de personnes ayant un emploi en mai a reculé de 171.356 (16,3%) sur un an et de
22.815 par rapport à avril 2013.
Comptant six ans de récession et traversant la quatrième année de l'application d'une politique
stricte d'austérité en échange de prêts de l'UE et du FMI, la Grèce continue d'être le pays de la
zone euro le plus touché par le chômage.
L'agence financière Moody's a relevé lundi des progrès dans la périphérie de la zone euro
(Grèce, Espagne, Italie...) tout en assurant qu'ils ne sont pas suffisants pour renouer avec une
croissance durable avant 2016-2017. Ce groupe de pays, dans lequel Moody's inclut
également Chypre, le Portugal et l'Irlande, ont à des degrés divers mis en oeuvre des
politiques d'austérité drastique pour faire face à leur endettement massif. Quatre d'entre eux
(Grèce, Portugal, Irlande, Chypre) ont par ailleurs dû recourir à l'assistance financière
internationale du FMI et de l'Union européenne pour éviter le défaut de paiement.
Portés principalement par les échanges commerciaux, ces progrès ne constituent cependant
pas en eux-mêmes une condition suffisante pour renouer avec une croissance durable selon
l'agence qui ajoute qu'elle maintient une perspective négative sur l'ensemble de ces pays.
Moody's indique ainsi qu'elle pourrait abaisser la note de solvabilité de ces pays dans les mois
à venir en fonction de l'évolution de la situation.
Selon l'agence, la lenteur de ce retour à la croissance est notamment lié au fait que la devise
européenne empêche les Etats membres de dévaluer leur monnaie pour augmenter leur
compétitivité à l'export. La zone euro a renoué avec la croissance au deuxième trimestre après
six trimestres consécutifs de récession mais cette amélioration a surtout été portée par
l'Allemagne et la France.
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Apsydia
Date
publication
Note / Procédure
Zone
27-août-13
Allemagne
28-août-13
Etats-Unis
28-août-13
Union Européenne
30-août-13
Espagne
30-août-13
Allemagne
2-sept.-13
Union Européenne
Commentaires
L'indice Ifo, principal baromètre de la confiance des entrepreneurs allemands, a enregistré une
nouvelle hausse en août, faisant mieux que prévu par les analystes qui y voient un signe
supplémentaire du redémarrage de l'économie allemande.
Cet indicateur a grimpé à 107,5 points contre 106,2 points le mois dernier, selon les chiffres
annoncés mardi par l'institut Ifo qui a interrogé près de 7.000 entreprises.
Le consensus d'économistes rassemblé par l'agence Dow Jones Newswires attendait une
hausse, mais plus légère, à 107 points.
Il s'agit de la quatrième progression d'affilée de cet indice
La banque JPMorgan Chase pourrait être contrainte de verser près de 6 milliards de dollars à
l'Etat américain pour fraude, a révélé le Financial Times mercredi 28 août. Elle est poursuivie
depuis 2011 aux côtés d'autres établissements pour avoir vendu entre 2005 et 2007 des
subprime aux géants américains du refinancement immobilier, Fannie Mae et Freddie Mac.
Dans sa plainte déposée contre l'établissement, l'Agence fédérale du financement du logement
(FHFA) affirmait que JPMorgan avait vendu pour 33 milliards de crédits subprime à Fannie et
Freddie en dissimulant le fait que ces produits financiers reposaient, in fine, sur des
emprunteurs insolvables.
L'ETAT AVAIT DÉBOURSÉ PRÈS DE 190 MILLIARDS DE DOLLARS
Pour sauver Fannie Mae et Freddie Mac de la faillite, l'Etat américain avait dû débourser 187,5
milliards de dollars avant de venir au secours de plusieurs banques (Citigroup...) et
compagnies d'assurance (AIG).
JPMorgan Chase, première banque américaine en termes d'actifs, fait l'objet de nombreuses
enquêtes aux Etats-Unis pour des ventes de produits hypothécaires, ses pratiques de saisies
immobilières illégales ou ses manipulations de prix de l'énergie.
L'octroi de crédits au secteur privé en zone euro a reculé plus fortement en juillet, enregistrant
une baisse de 1,9% après un repli de 1,6% en juin, en glissement annuel, a annoncé mercredi
la Banque centrale européenne (BCE).
Alors que les récents indicateurs montrent que la reprise économique en zone euro est
désormais plus assurée, une faiblesse persistante des crédits au secteur privé est attendue
dans les mois à venir, principalement expliquée par une demande encore faible et des
conditions d'octroi des prêts resserrées.
L'octroi de crédits est une source d'inquiétude depuis des mois en zone euro car faute de
prêts, pas d'investissement ni de consommation et pas de perspective de reprise économique
soutenue.
La BCE estime depuis des mois que le marasme des crédits au secteur privé s'explique moins
par le resserrement des conditions d'octroi des prêts bancaires que par la faible demande,
dans un contexte de récession en zone euro.
La récession dans laquelle l'Espagne, quatrième économie de la zone euro, est plongée
depuis deux ans, a été plus modérée au deuxième trimestre. Le PIB a reculé de 0,1% par
rapport au premier trimestre, a annoncé l'Institut national de la statistique (Ine), un chiffre
identique à celui avancé par la Banque d'Espagne.
L'Espagne, qui a replongé en récession mi-2011, a enregistré en 2012 une chute de 1,6% de
son Produit intérieur brut (PIB).
La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoyent de leur coté
un recul du PIB en 2013 de 1,5% pour le premier et 1,6% pour le second.
Dans un rapport, la Commission a souligné il y a peu que des risques persistent dans un
contexte de chômage élevé, de contraction de l'activité, d'une dette privée en Espagne et
envers l'extérieur toujours importante et d'une dette publique qui augmente rapidement.
Le taux de chômage s'est établi à 6,8% en août en Allemagne, comme le mois précédent, a
annoncé jeudi l'Agence pour l'emploi, qui a toutefois fait état d'une hausse surprise de 7.000
du nombre de chômeurs sur un mois.
Ces chiffres sont corrigés des variations saisonnières, et si le taux ressort en ligne avec les
attentes, la hausse du nombre de chômeurs a nettement contredit les prévisions du consensus
d'analystes compilé par DowJones Newswires qui misait sur une baisse de 5.000.
Désormais, 2,946 millions de personnes sont au chômage en Allemagne.
L'indice de confiance économique a continué de s'améliorer en août dans la zone euro pour le
quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans. L'indice s'est inscrit à
95,2 points, en hausse de 2,7 points par rapport à juillet, selon des données publiées par la
Commission européenne.
Le regain d'optimisme est notable dans tous les secteurs à l'exception de la construction (-0,9
point en un mois). C'est dans le commerce de détail (+3,3 points en un mois) que la situation
s'est le plus améliorée. Dans l'industrie, l'indice a gagné 2,7 points. L'embellie a également
gagné le secteur des services (+2,5 points) et les consommateurs (+1,8 point en un mois).
La confiance s'est améliorée dans quatorze pays de la zone euro, et en particulier dans ses
cinq principales économies: l'indice a grimpé de 5,2 points aux Pays-Bas, de 3,3 points en
Allemagne, de 2 points en Italie, de 1,6 point en France et de 0,8 point en Espagne.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
4-sept.-13
Union Européenne
4-sept.-13
France
5-sept.-13
G20
5-sept.-13
Union Européenne
5-sept.-13
France
Commentaires
La zone euro est sortie de la récession au deuxième trimestre après 18 mois de baisse de son
produit intérieur brut. L'activité a progressé de 0,3% dans la zone euro entre avril et juin.
Parmi les Etats membres de la zone euro pour lesquels des données sont disponibles, c'est le
Portugal qui a enregistré le plus fort taux de croissance (+1,1%) par rapport au trimestre
précédent, suivi de l'Allemagne et de la Finlande (+0,7% chacune). La France a vu son PIB
progresser de 0,5%. A l'inverse, Chypre a enregistré la baisse du PIB la plus marquée (-1,4%),
devant la Slovénie (-0,3%), l'Italie et les Pays-Bas (-0,2% chacun).
La France continue à reculer dans le classement annuel des pays les plus compétitifs établi
par le Forum économique mondial de Davos (WEF), passant de la 21e place en 2012 (18e
place en 2011) à la 23e cette année. L'étude est réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises
dans plus de 140 pays.
L'indice pour la France (5,1 sur une échelle de 7) ne varie pas et le recul s'explique d'abord par
l'amélioration des résultats pour d'autres pays.
La France obtient sa plus mauvaise note en matière de pratiques d'embauche et de
licenciement (144e position). Parmi ses plus mauvais résultats figurent aussi la question des
incitations fiscales à l'investissement (137e position), la dette publique (135e position), les
relations entre patrons et salariés (135e position), le taux d'imposition (134e position) ou
encore l'environnement macroéconomique (73e position), l'efficacité du marché du travail (71e
position), les institutions (31e position) et l'efficacité du marché de distribution (45e position).
Elle obtient en revanche de très bonnes notes en matière d'inflation (1ère position), de qualité
des routes (2e position), des infrastructures ferroviaires (4e position), de nombre de
téléphones fixes par habitants (3e position). La gestion de ses écoles est également bien
notée (5e position) ainsi que les dépenses des entreprises en Recherche et Développement
(15e position).
La Suisse a conservé sa position de pays le plus compétitif pour la cinquième année
consécutive. Dans le classement, Singapour occupe la deuxième place, suivi de la Finlande,
de l'Allemagne (qui progresse de deux places) et des Etats-Unis.
Sur fond de tensions autour d'une éventuelle intervention militaire en Syrie, le sommet doit
donner la priorité à la croissance et intervient à un moment où l'économie mondiale se trouve
de nouveau dans une zone à risque. Alors que la zone euro, sortie de récession, semble voir
la lumière au bout du tunnel, les pays émergents, Inde, Brésil et Turquie en tête, sont en prise
avec un plongeon de leur monnaie, conséquence du changement annoncé de la politique
monétaire américaine.
La banque centrale des Etats-Unis inonde depuis des années le système financier de liquidités
pour maintenir des taux d'intérêt à très bas niveau et soutenir l'activité économique.Cet argent
disponible à moindre frais s'est en grande partie orienté vers les marchés émergents, où les
taux d'intérêt plus élevés et la croissance plus rapide promettaient des rendements juteux.
Mais avec la reprise économique aux Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine (Fed) se
prépare à lever le pied et les investisseurs reviennent vers la première économie mondiale,
d'autant que la croissance a tendance à se tasser dans les pays émergents.
Les monnaies indiennes et turques ont affiché des chutes vertigineuses de près de 25% et
11% respectivement depuis le début de l'année. Au Brésil, où le réal a plongé de 15%.
Face à l'amélioration conjoncturelle observée en zone euro, la Banque centrale européenne
(BCE) devrait laisser ses taux directeurs inchangés jeudi, anticipent les analystes. Toutefois le
président de la BCE Mario Draghi devrait se garder de tout excès d'optimisme lors de sa
conférence de presse mensuelle à l'issue de la décision sur les taux. Les risques pour
l'économie ont diminué mais pas disparu, si le pire est peut-être derrière nous, l'avenir n'est
pas encore reluisant d'autant que de nouveaux risques externes sont apparus. Parmi eux la
crise syrienne, la hausse du prix du pétrole et le ralentissement de la croissance dans les pays
émergents.
M. Draghi devrait donc signifier que le léger mieux constaté n'affecte pas la promesse faite en
juillet de maintenir les taux bas aussi longtemps que nécessaire, voire de les baisser encore
en cas de dégradation.
Le taux de chômage a poursuivi à un rythme ralenti sa hausse au deuxième trimestre pour
atteindre 10,5% en métropole mais il s'infléchit chez les jeunes pour le deuxième trimestre
consécutif, selon les chiffres de l'Insee publiés jeudi.
Le niveau de chômage atteint est cependant inégalé depuis plus de quinze ans. Avec les
départements d'outre-mer, le taux de chômage s'élève à 10,9% au deuxième trimestre. Sur un
an, il augmente de 0,7 point.
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Apsydia
Note / Procédure
Date
publication
Zone
5-sept.-13
Union Européenne
6-sept.-13
Etats-Unis
6-sept.-13
G20
11-sept.-13
France
11-sept.-13
France
11-sept.-13
Royaume-Uni
11-sept.-13
Etats-Unis
Commentaires
Le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a dépassé 2% jeudi sur le marché obligataire pour
la première fois depuis mars 2012, un mouvement qui s'inscrit dans une remontée générale
des coûts d'emprunt (qui évolue en sens inverse de la demande).
Plus généralement, l'ensemble des taux d'emprunt des pays les plus solides de la zone euro,
comme la France, sont nettement remontés depuis trois mois, dans le sillage des taux
américains. La France a notamment levé des fonds jeudi matin à un taux à 10 ans le plus
élevé de 2013, à 2,57%.
Les investisseurs savent en effet que la politique monétaire de la banque centrale américaine
sera moins accommodante à l'avenir et anticipent une baisse de ses injections de liquidités,
qui ont longtemps soutenu le marché obligataire en zone euro.
En outre, l'amélioration de la conjoncture économique en Europe pousse les investisseurs à
prendre un peu plus de risque et à délaisser en partie les valeurs refuges, comme la dette
allemande, qui est peu rémunératrice.
Le taux de chômage a baissé de 0,1 point à 7,3% en août aux Etats-Unis, atteignant son plus
bas niveau depuis décembre 2008 et l'économie a créé 169.000 emplois, selon les chiffres
publiés vendredi à Washington par le département du Travail.
Les créations d'emplois sont toutefois décevantes pour août, les analystes s'attendant, selon
leur prévision médiane, à 177.000 nouvelles embauches tandis que les créations d'emplois
des deux mois précédents ont été drastiquement revues en baisse.
Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 ont estimé vendredi, à l'issue du sommet de
Saint-Pétersbourg, que la reprise économique mondiale restait trop faible, en raison de risques
liés notamment aux économies émergentes.
La reprise est trop faible et les risques persistent, constatent les leaders de pays riches et
émergents dans leur communiqué final, où ils assurent que le besoin le plus urgent est de
renforcer la reprise mondiale et de générer une croissance plus forte et de meilleurs emplois.
Le communiqué final vient valider une nouvelle fois la priorité donnée à la croissance par
rapport à la discipline budgétaire.
La situation s'est aggravée au 2e trimestre sur le front de l'emploi avec la disparition de près
de 35.000 postes dans le secteur marchand et, les perspectives restant moroses jusqu'à fin
2013, l'inversion promise de la courbe du chômage ne devrait pas venir des entreprises
privées.
Au 2e trimestre, tous les secteurs d'activité ont été frappés par cette dégradation, amorcée mi2012.
Signe jugé inquiétant par les économistes: après une fugace embellie au début de l'année,
l'intérim, sensible à la conjoncture et réputé précurseur des évolutions à venir du marché de
l'emploi, repart à la baisse (4.000 postes supprimés).
Au total, sur un an, 140.000 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%).
Pour Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis, que les chiffres
de l'emploi ne soient pas bons malgré le rebond du PIB n'est pas illogique, car il y a un effet
retard, la sortie de récession n'impliquant pas automatiquement reprise des embauches.
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a annoncé mercredi une révision à la baisse de la
prévision de croissance pour 2014, à 0,9%, et le maintien de celle de 2013 à 0,1%, lors d'une
conférence de presse.
Parallèlement, M. Moscovici a annoncé que le déficit public de la France s'établirait à 4,1% du
PIB cette année, un chiffre supérieur aux 3,7% annoncés au printemps.
Pour 2014, il a annoncé que la France serait à 3,6% de déficits contre 2,9% initialement
prévus, tout en maintenant l'objectif d'un retour sous les 3% en 2015.
Le taux de chômage a légèrement baissé à 7,7% au Royaume-Uni sur la période de trois mois
achevée fin juillet, après quatre mois de stabilité à 7,8%, a annoncé mercredi l'Office des
statistiques nationales (ONS).
La banque centrale a, quant à elle, opéré mi-août un changement majeur sous la houlette de
son nouveau gouverneur, le Canadien Mark Carney, en annonçant qu'elle ne relèverait pas
son taux d'intérêt, actuellement au niveau exceptionnellement bas de 0,50%, et ne réduirait
pas ses injections massives de liquidités tant que le taux de chômage sera supérieur à 7%.
Le plan de sauvetage de l'économie américaine, lancé il y a cinq ans après la faillite de
Lehman Brothers, a bien marché et a été moins coûteux que prévu selon le Trésor Américain.
Baptisé TARP (Troubled Asset Relief Program), ce programme d'aide centré sur les banques
et le secteur automobile aura coûté 421 milliards de dollars.
C'est le volet bancaire du plan, d'un coût initial de 238 milliards de dollars, qui a rapporté le
plus au gouvernement (environ 24 milliards de dollars, selon les chiffres du Trésor), via les
remboursements, les dividendes et le paiement d'intérêts.
Du côté de l'industrie automobile, où le gouvernement est venu au secours de General Motors
et de Chrysler, le Trésor s'attend en revanche à une perte d'environ 15 milliards de dollars.
Le volet d'aide à l'immobilier est lui aussi lourdement déficitaire et pourrait coûter entre 16 et
38 milliards de fonds publics, selon le Trésor.
Le TARP ne comprend par ailleurs pas les 188 milliards de dollars déboursés pour le
sauvetage des géants du refinancement immobilier Fannie Mae et Freddie Mac.
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748935771
Apsydia
Date
publication
13-sept.-13
Note / Procédure
Commentaires
Zone
Espagne
La dette publique de l'Espagne a atteint fin juin un nouveau record à 92,2% du PIB, dépassant
l'objectif annuel fixé par le gouvernement, ce dernier expliquant cette hausse par la récession
et la plus forte activité du Trésor public. Ce taux est d'ores et déjà supérieur au maximum visé
par le gouvernement pour la fin de l'année (91,4% du Produit intérieur brut), selon les chiffres
publiés vendredi par la Banque d'Espagne.
Ce rebond de la dette s'explique par la situation de récession de l'économie espagnole et le
niveau élevé d'émissions menées par le Trésor public, avec actuellement 80% des émissions
prévues sur l'année déjà réalisées.
Profitant de marchés plus sereins, après une année 2012 très tendue, le Trésor a accéléré son
rythme d'émissions et avait couvert fin juin (date de référence pour le chiffre de la dette
publique) 65% de ses besoins de financement. Début septembre, elle en était rendue à 79,8%.
En montant brut, l'endettement de l'Espagne atteignait 942,76 milliards d'euros au deuxième
trimestre.
FIN DU DOCUMENT
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