• Mise en ligne des outils OMEDIT sur le site internet OMEDIT (A

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OMEDIT PACA CORSE
Compte rendu de la réunion du 19/04/2012
Etaient présents : B. Auge, C. Boronad, , C Demichelis, E. Fougereau, M Gandoin, E. Garbez, MFGuglieri, MH Legros, L. Martin, G Michel, A Mirrione, L Peillard V. Pellissier, S
Raetz P. Rathelot, S Riehl, M Roche, A. Mousnier
Absents et excusés : M Cornet, S. Dumas, C Jacob M Lambert, M Larue , P. Pascual, , C Pellevoizin, P Rathelot, E. Schmitt,
POINTS EVOQUES
DISCUSSION
Points divers
• Mise en ligne des outils OMEDIT sur le site internet OMEDIT (A Mousnier, V Pellissier)
http://omedit.e-santepaca.fr/
L'ancien site e-omedit posait des problèmes d'accessibilité d'une part en raison de la nécessité de codes d'accès, mais aussi en raison
des blocages rencontrés avec les antivirus des établissements. la décision a été prise de faire migrer l'ancien site sur la plate forme e
santé PACA qui abrite désormais le nouveau site OMEDIT. Ce site est totalement ouvert au public. Pour les documents de travail,
l'OMEDIT a choisi d'utiliser l'espace dédié AGORA sur la plate forme qui permet de disposer d'un espace virtuel abritant la
bibliothèque de documents de travail et accessible à tous les membres de l'OMEDIT qui en font la demande.(mail aux
coordonnatrices précisant coordonnées mail et numéro RPPS)
Sécurité d'emploi
des solutions
concentrées
d'électrolytes en
établissement de
santé
•
Documents
Sécurité d'emploi des solutions concentrées d'électrolytes en établissement de santé
Suite à la réunion précédente, un travail d'analyse des démarches étrangères a été effectué par les coordonatrices de l'OMEDIT.
Une synthèse est présentée sur les différentes mesures édictées depuis plusieurs années aux USA, au Canada, Royaume Uni, USA et
sert de base de discussion avec l'ensemble des membres présents.
Emmanuelle Fougereau présente ensuite la démarche de l'IPC, en explicitant les raisons ayant conduit à ce choix de mesures et en
comparaison aux références étrangères présentées.
Concernant la pertinence des indications possibles pour le KCL, un travail exploratoire avait été confié à Christian Jacob, Marie
Hélène Legros et Marie Gandoin.
L'enquête menée auprès des services gros utilisateurs de KCl au CHU de Nice par Christian Jacob apporte les éléments suivants:
Cette enquête a été conduite sur la base d'un questionnaire (en fichier joint) qui m'a servi de support dans les unités de soins
interrogées(Réanimation neurochirurgicale, réanimation en cardiologie, en pneumologie, STC en néphrologie et STC en chirurgie
thoracique). Ces 5 UF représentant 84% de la consommation en KCl de l'établissement. De plus, pour compléter l'enquête, CJ a
rencontré pour chaque UF, un médecin sénior et une ou deux IDE.
Les résultats sont:
Indications: Hypokalièmies, en particulier chez des patients avec sonde gastrique sous aspiration (fuite de K ++++), en cas de
1
POINTS EVOQUES
DISCUSSION
diarrhées aigües, avec des fortes doses de diurétiques hypokaliémiants, en cas d'hyperaldostéronisme, en cas d'acidocétose chez le
diabétique (il faut 1g de K+ pour 10 UI d'insuline), en cas de déshydratation et aussi chez l'alcoolique chronique.
Un réanimateur m'a confié vouloir prescrire du GLUCIDION 250 ml. Ne disposant que de 500 ml et de litre (250 ml non
référencé au CHU), l'IDE le prépare à partir de G5% + Na et K. De même il m'a été précisé que chez certains insuffisants
cardiaques, un G5% additionné de potassium était utilisé à la place du GLUCIDION (-> perfusion sans sodium)
Dilution: G5% principalement. une seule unité utilise du NaCl 0,9%. La concentration est toujours bien inférieure à 4g/l. En cas
d'utilisation de seringue autopousseuse (SAP), il n'y a pas de dilution.
Posologie: Elle est évidemment fonction de l'hypokaliémie mais le plus souvent elle est de 3 à 6 g /24h. Mais elle peut être de 12 g
sur 12h00 chez le patient aspiré avec sonde gastrique par exemple et toujours 1g/h en cas d'acidocétose du diabétique (soit 12 à
24g/jour !)
Mode d'administration: S'agissant principalement de réa ou de STC, les perfusions sont réalisées soit en VVP soit en VVC. Pour
les SAP, les ampoules sont administrées sans dilution (ex: 4g en 6h soit 6,7 ml/h)
Surveillance: l'ionogramme est fait de façon systématique (SAP posée le matin et ionogramme à 16h par exemple), monitoring
cardiovasculaire systématique (ce sont des réa !) mais l'ECG n'est pas fait à chaque fois.
Rangement des ampoules: Le plus souvent dans un placard au dessus du poste de soins avec les autres ions. Pour une seule unité,
le rangement est fait dans un tiroir (avec les autres ions) en bas de l'armoire à médicaments.
Les ampoules de KCl côtoient donc (dans des bacs séparés et identifiés quand même !) des ampoules de NaCl 0,9%, 10 et 20%, des
ampoules de MgCl2, de gluconate de Ca et de phosphate mono P. Sans vouloir "fâcher" les IDE rencontrées, je leur ai signalé que
ce mode de rangement pouvait induire un risque d'erreur, notamment dans l'urgence. Pratiquement toutes m'ont répondu qu'elles
étaient sensibilisées (information Afssaps relayée par l'équipe pharmacie/pharmacovigilance au CHU), qu'elles "faisaient bien
attention" et que l'étiquetage était, selon elles, bien différencié (couleur rouge de l'écriture essentiellement). Elles m'ont souvent dit
qu'elles risquaient plus de se tromper avec les deux NaCl (10 et 20%).
Documents
Marie Gandoin (groupe Tzanck, Saint Laurent du Var) a pu recenser au sein de son établissement les utilisations suivantes,
notamment en réanimation cardiaque
KCL hypertonique: traitement des hypokaliémies de dilution et des diurétiques
MG CL2 /Traitement des torsades de pointe et dans le post infarctus
CACL2/Traitement des troubles de la coagulation, hypocalcémies ; utilise en CEC
LES SOLUTES PRE MIX NE PEUVENT EN AUCUN CAS REMPLACER CES AMPOULES EN REANIMATION
Marie Hélène Legros ( Hôpital saint Joseph) souligne la difficulté de sensibiliser les prescripteurs à ce risque, une enquête menée
auprès de 150 praticiens de son établissement n'a permis de recueillir qu'un très faible nombre de réponses, une seule réponse
précisant l'indication d'hypokalièmie si le patient ne peut avaler, les autres réponses provenaient soit de médecins non concernés par
ce type de prescription, soit d'un médecin mettant en cause la responsabilité de l'AFSSAPS dans ce domaine.
Sabine Raetz et Géraldine Michel présentent le document d'enquête à destination des IDE). Elles précisent que globalement, les
IDE sont favorables à la démarche car certaines sont conscientes de la gravité des erreurs avec les sels de potassiu.
A la suite de ces présentations, il est proposé de finaliser l'ensemble des documents afin de les mettre à disposition de la région .
L'ensemble des documents finalisés sera validé en séance à la prochaine réunion avant diffusion à l'ensemble de l'interrégion. dans
l'attente, ces documents sont disponibles à l'ensemble du groupe sur l'espace AGORA de la plate forme sécurisée de santé
(accessible uniquement par mot de passe)
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POINTS EVOQUES
DISCUSSION
Documents
Médicaments
à Cyril Boronad avait évoqué à la précédente réunion le travail conduit sur le même thème au CH de Cannes. ce document est achevé
risque
"Personnes et fait l'objet d'une présentation au groupe.
âgées"
Il rappelle les exigences inscrites dans la certification, critère 20b qui sont les suivants
Diaporama et
- Une réflexion est menée dans l’établissement sur les prescriptions médicamenteuses inappropriées chez le sujet âgé.
document à
- Des guides/outils de bonne prescription chez le sujet âgé sont mis à disposition des professionnels
télécharger
- Des actions de sensibilisation et/ou de formation des professionnels sont menées au niveau de l’établissement
- La prescription médicamenteuse chez le sujet âgé est évaluée
- Des actions d’amélioration et leurs suivis sont mises en œuvre
Prochaine réunion
Il présente ensuite la démarche du CH de Cannes , tout d'abord une évaluation sur dossiers de la prescription chez le sujet âgé qui a
constitué un premier état des lieux et a permis d'initier la démarche de sensibilisation sur les bonnes pratiques de prescription chez
le sujet âgé.
Dans le cadre de ce programme d'actions, il a été proposé de rédiger un recueil de recommandations générales sur la prescription
médicamenteuse chez le sujet âgé poly-médicamenté à destination de l’ensemble des unités de soins de l’hôpital et adapté à
l'établissement.
Nouveau calendrier à fixer
La prochaine réunion aura lieu le 24 juin 2012,
Le lieu de la réunion est prévue au CH de Brignoles, salle du conseil d'administration
• Points à aborder à la prochaine réunion
- Actualités et veille concernant toutes les informations en lien avec la politique du médicament
- Validation des documents du projet régional de bonne utilisation du KCL en établissement de santé,(responsables projets)
- Politique achat régionale, avancement du projet PHARE
- Personne âgée et risque médicamenteux
- Médicaments à risque
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