SESIC_Epreuves 12-01-2015

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CONCOURS DE SECRÉTAIRE
DES SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
NATURE DES ÉPREUVES
TOUTES LES ÉPREUVES SONT COMMUNES
AUX CONCOURS EXTERNE ET INTERNE
I - Épreuves écrites d'admissibilité :
1 - Rédaction d’une note de synthèse à partir d’un dossier à caractère technique pouvant
comporter des éléments chiffrés (données statistiques, comptables, financières, commerciales
et administratives simplifiées) et permettant de vérifier les qualités d’analyse et de synthèse
du candidat.
(durée : 3 heures ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire).
2 - Épreuve technique à option – le choix du candidat devant être formulé au moment de
l’inscription – portant sur les disciplines suivantes :
•
Informatique, concepteur logiciel
•
Informatique, infrastructures et assistance
•
Informatique, gestion électronique de l’information
(durée : 5 heures ; coefficient : 5 ; toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire).
L’épreuve technique, option «informatique, concepteur logiciel» pourra, sur la demande du
candidat formulée au moment de son inscription, contribuer à la reconnaissance de la
qualification de programmeur mais la note entrant en ligne de compte pour l’acquisition
des droits à cette qualification devra être au moins égale à 10 sur 20.
Les épreuves techniques, option «informatique, infrastructures et assistance» et option
«informatique, gestion électronique de l’information» pourront, sur la demande du candidat
formulée au moment de son inscription, contribuer à la reconnaissance de la qualification de
pupitreur mais la note entrant en ligne de compte pour l’acquisition des droits à cette
qualification devra être au moins égale à 10 sur 20.
3 - Épreuve à option – le choix du candidat devant être formulé au moment de l’inscription.
Composition pouvant comporter des exercices, des questions sur le programme et des
problèmes à résoudre parmi les options suivantes :
•
mathématiques
•
physique
•
électronique
(durée : 2 heures ; coefficient : 2 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire).
II - Épreuves orales d'admission :
1 - Conversation avec le jury à partir d’un texte ou d’une citation de portée générale
permettant d’apprécier les qualités de réflexion, la personnalité, les motivations et les
connaissances du candidat.
(préparation : 20 minutes ; conversation : 20 minutes ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à
8 sur 20 est éliminatoire).
2 - Conversation avec le jury sur un sujet ou un texte d’ordre technique tiré au sort, permettant
de vérifier l’aptitude et les connaissances du candidat dans la matière choisie en option à
l’épreuve technique informatique d’admissibilité. Cette conversation a comme point de départ
un exposé d’une durée de dix minutes au maximum.
(préparation : 20 minutes ; durée : 30 minutes ; coefficient : 4 ; toute note inférieure à 8 sur 20
est éliminatoire).
Pour obtenir la reconnaissance de la qualification soit de programmeur, soit de pupitreur,
les candidats devront obtenir une note au moins égale à 10 sur 20.
3 - Épreuve de travaux pratiques permettant de s’assurer des aptitudes du candidat aux
travaux manuels d’installation ou de maintenance de matériels informatiques ou de
communication.
(durée : 2 heures ; coefficient : 3 ; toute note inférieure à 6 sur 20 est éliminatoire).
4 - Épreuve de langue consistant en la lecture, la traduction et le commentaire d’un texte (qui
sera à caractère général sur un sujet lié aux techniques d’information) rédigé dans une langue
choisie par le candidat lors de son inscription sur la liste suivante : allemand, anglais, arabe
littéral, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, russe ou turc.
(préparation : 20 minutes ; durée : 20 minutes ; coefficient : 2 ; toute note inférieure à 6 sur 20
est éliminatoire).
III – Épreuve facultative :
Lors de leur inscription, les candidats externes et internes peuvent demander à subir l’épreuve
orale facultative suivante :
- Questions juridiques se rapportant aux technologies de l’information et de la
communication.
(préparation : 20 minutes ; durée : 20 minutes ; coefficient : 1 ; seuls les points obtenus au
dessus de 10 sur 20 sont pris en compte).
CORRECTION DES ÉPREUVES
Il est attribué à chaque épreuve une note de 0 à 20. Elle est multipliée par le coefficient fixé
pour chaque épreuve.
Peuvent seuls être admis à se présenter aux épreuves d’admission les candidats ayant obtenu,
pour l’ensemble des épreuves écrites d’admissibilité, un total de points, fixé par le jury, qui ne
pourra être inférieur, après application des coefficients, à 100. A l’issue des épreuves écrites
d’admissibilité, le jury établit, par ordre alphabétique, la liste des candidats déclarés
admissibles.
La note obtenue à l'épreuve facultative de langue n'entre en ligne de compte que pour
l'admission et seuls les points obtenus au-dessus de 10 sur 20 sont pris en compte.
Nul ne peut être définitivement admis s’il n’obtient, à l’issue des épreuves d’admission et
éventuellement de l’épreuve orale facultative, un total de points, fixé par le jury, qui ne pourra
être inférieur, après application des coefficients, à 220.
A l'issue des épreuves d’admission, le jury établit, par ordre de mérite, la liste de classement
des candidats définitivement admis ainsi que, le cas échéant, une liste complémentaire
d'admission.
Si plusieurs candidats réunissent le même nombre de points, la priorité est donnée à celui qui
a obtenu la meilleure note à l'épreuve d’admissibilité n° 2 et, en cas d'égalité, à l'épreuve n° 3
d'admissibilité et ensuite, en cas de nouvelle égalité, au candidat ayant obtenu la note la plus
élevée à l'épreuve n° 1 d'admissibilité.
Les notes sont uniquement consultables en ligne, pendant une période de 6 mois après la
publication des listes d’admis.
Les candidats peuvent consulter leurs copies en contactant le bureau des concours et
examens professionnels à l’adresse mail suivante [email protected]. Il
est toutefois précisé que, conformément aux usages en la matière, les copies ne comportent
aucune annotation ou commentaire ni, a fortiori, d’indication à caractère pédagogique. Cette
consultation ne peut être sollicitée qu’après proclamation des résultats définitifs du concours.
Il n’existe pas de “corrigé” des épreuves.
PROGRAMME
Les programmes des épreuves de mathématiques, physique, électronique et informatique
correspondent à ceux du baccalauréat technologique. Ces programmes figurent ci-après pour
chaque discipline, étant entendu que certaines rubriques figurant au programme des classes de
terminale technologique sont parfois communes à plusieurs spécialités (par exemple,
l’électronique se retrouve en informatique, etc.).
De même, les notions requises pour le baccalauréat technologique reposent non seulement sur
les programmes de terminale figurant ci-après mais sur les acquis des classes antérieures de
première, voire de seconde, des lycées techniques et technologiques.
INFORMATIQUE
Programme spécifique à l’option «informatique, gestion électronique de l’information»,
qualification «pupitreur»
1) Connaissance de base :
•
Représentation élémentaire de l'information
•
Quantité d'information
•
Saisie et contrôle de l'information
•
Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation)
Architecture et matériels
•
Eléments constitutifs d’une configuration informatique
•
Processeurs et mémoires : types, fonctionnement
•
Principaux périphériques
•
Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de
travail, micro-ordinateurs
•
Unités de stockage
•
Réseaux de stockage : NAS, SAN
•
Architecture multi-niveaux
Environnement programmation système
•
Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux
•
Programmes utilitaires
Organisation du système d'information et des travaux de programmation
•
Conduite de projet
•
Maintenance des programmes
•
Méthodes de sauvegardes et de reprises
•
Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation,
journaux de bord
Centre de traitement de l'information
•
Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information
•
Organisation du travail, tâches et qualification
•
Contrôle
Réseau de transmission de données
•
Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications
•
Topologie LAN, MAN, WAN
•
Eléments constitutifs d’un réseau
•
Notion d’adressage
Sécurité des données et du matériel
•
Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature
électronique, antivirus
•
Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé
physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation)
•
Niveaux de protection des informations
2) Connaissances spécifiques pour l’option «gestion électronique de l’information» :
Acquisition, circulation et diffusion de l’information
•
Numérisation
•
Annuaires
•
Messagerie
•
Outils de travail collaboratif
•
Workflow
•
Tutoriels, didacticiels
•
Plateforme de formation en ligne
•
Site Web, portail
•
Téléprocédures
•
Référencement
•
Moteur d’indexation, de recherche
•
Mode de diffusion, mobilité, nomadisme
•
Visioconférence
•
Traçabilité
•
Droits, partage, contrôle des accès
Structuration des informations
•
Fichiers : organisation et utilisation
•
Bases de données et SGBD
•
Bases documentaires, GED
•
Evaluation des volumes
•
Temps de réponse
Internet - intranet - extranet
•
Principes de fonctionnement et d’utilisation
•
Approche des techniques : HTTP, HTML, XML, URL, DNS
•
Outils de gestion de contenus
Description et catégorisation de l’information
•
Normalisation
•
Thésaurus et plan de classement
•
Indexation
•
Métadonnées
•
Modes opératoires
Archivage électronique
•
Support de conservation
•
Migration des données
•
Sauvegarde, fiabilité
•
Pérennité de l’information
•
Intégrité
3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de
l’information :
•
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
•
Autorité de régulation des télécommunications (ART)
•
Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI)
•
Loi informatique et libertés du 6 août 2004
•
Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004
•
Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense
nationale (IG 1300 du 25/08/2003)
•
Interception des communications électroniques
•
Secret des correspondances
•
Protection des oeuvres de l’esprit
•
Chartes et codes de bon usage
Programme spécifique à l’option «informatique, infrastructures et assistance»,
qualification «pupitreur»
1) Connaissance de base :
•
Représentation élémentaire de l'information
•
Quantité d'information
•
Saisie et contrôle de l'information
•
Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation)
Architecture et matériels
•
Eléments constitutifs d’une configuration informatique
•
Processeurs et mémoires : types, fonctionnement
•
Principaux périphériques
•
Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de
travail, micro-ordinateurs
•
Unités de stockage
•
Réseaux de stockage : NAS, SAN
•
Architecture multi-niveaux
Environnement programmation système
•
Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux
•
Programmes utilitaires
Organisation du système d'information et des travaux de programmation
•
Conduite de projet
•
Maintenance des programmes
•
Méthodes de sauvegardes et de reprises
•
Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation,
journaux de bord
Centre de traitement de l'information
•
Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information
•
Organisation du travail, tâches et qualification
•
Contrôle
Réseau de transmission de données
•
Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications
•
Topologie LAN, MAN, WAN
•
Eléments constitutifs d’un réseau
•
Notion d’adressage
Sécurité des données et du matériel
•
Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature
électronique, antivirus
•
Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé
physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation)
•
Niveaux de protection des informations
2) Connaissance spécifiques pour l’option «infrastructures et assistance» :
Organisation du système d’information
•
Urbanisation matérielle du système d’information
•
Systèmes centraux, départementaux et répartis : historique et évolutions, répartition
des données, des programmes entre stations et serveurs, et entre serveurs
Centre de secours, backup
•
Organisation et structure d’un centre de secours
Infrastructures de gestion de clés
•
Organisation et structure d’une IGC
Réseau de transmission de données
•
Architecture en couches normalisées (OSI) et architecture TCP/IP
•
Ethernet
Réseau d’opérateur
•
Réseaux terrestres et satellitaires
•
Réseaux sans fil, réseaux de mobiles
•
Réseaux privés virtuels
Téléphonie
•
Principes fondamentaux de la téléphonie
•
Autocommutateurs
•
Terminaux classiques ou numériques
Internet - intranet - extranet
•
Principes de fonctionnement et d’utilisation
•
Approche des techniques : HTTP, HTML, XML, URL, DNS
•
Sécurité : pare-feu, DMZ
•
Gestion de la mobilité et du nomadisme, accès distants
Messagerie et annuaire
•
Principes de fonctionnement et d’utilisation, principaux protocoles
•
Offres du marché
Méthodes et gestion de l’assistance
•
Organisation et moyens de l’assistance : prise en charge initiale, établissement et
formalisation d’un diagnostic d’incident, niveau d’intervention, intervention physique
•
Relation avec les utilisateurs
•
Contrôle qualité, indicateurs
•
Gestion de parc et outils nécessaires
3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de
l’information :
•
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
•
Autorité de régulation des télécommunications (ART)
•
Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI)
•
Loi informatique et libertés du 6 août 2004
•
Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004
•
Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense
nationale (IG 1300 du 25/08/2003)
•
Interception des communications électroniques
•
Secret des correspondances
•
Protection des oeuvres de l’esprit
•
Chartes et codes de bon usage
Programme spécifique à l’option «informatique, concepteur logiciel», qualification
«programmeur»
1) Connaissance de base :
•
Représentation élémentaire de l'information
•
Quantité d'information
•
Saisie et contrôle de l'information
•
Supports de l’information (types, caractéristiques, utilisation)
Architecture et matériels
•
Eléments constitutifs d’une configuration informatique
•
Processeurs et mémoires : types, fonctionnement
•
Principaux périphériques
•
Types de machines : ordinateurs de grande puissance, mini-ordinateurs, stations de
travail, micro-ordinateurs
•
Unités de stockage
•
Réseaux de stockage : NAS, SAN
•
Architecture multi-niveaux
Environnement programmation système
•
Langage de commande, enchaînement des phases et des travaux
•
Programmes utilitaires
Organisation du système d'information et des travaux de programmation
•
Conduite de projet
•
Maintenance des programmes
•
Méthodes de sauvegardes et de reprises
•
Documentation : dossier d'analyse, dossier de programmation, dossier d'exploitation,
journaux de bord
Centre de traitement de l'information
•
Objectifs et structure d'un centre de traitement de l'information
•
Organisation du travail, tâches et qualification
•
Contrôle
Réseau de transmission de données
•
Principes généraux des technologies de réseaux et télécommunications
•
Topologie LAN, MAN, WAN
•
Eléments constitutifs d’un réseau
•
Notion d’adressage
Sécurité des données et du matériel
•
Mesures logiques : contrôle d’accès, authentification, intégrité, chiffrement, signature
électronique, antivirus
•
Mesures physiques : sauvegardes, journaux, redondance matérielle, réplication, clé
physique, DMZ, pare-feux, matériels de servitude (énergie de secours, climatisation)
•
Niveaux de protection des informations
2) Connaissance spécifiques pour l’option «concepteur de logiciel» :
Conception et réalisation du système d’information
•
Bases méthodologiques nécessaires à la conception et à la réalisation des systèmes
d’information
•
Indépendance structures de données et programmes
Méthodologie des systèmes d’information
•
Urbanisation applicative du système d'information
•
Schéma directeur
•
Phases du cycle de vie d’un projet : recensement des besoins, phase de conception,
prototypage, programmation, tests, intégration, qualification, installation, exploitation
et maintenance
•
Conduite de projet : prévision et suivi de réalisation, documents, étapes, instances de
validation
Spécification du système d'information
•
Objectifs et contraintes
•
Gestion documentaire (GED), Bases de données et SGBD : organisation des données,
fonctions et utilisation
•
Evaluation des volumes, périodicités, temps de réponse
•
Choix de la structure adaptée et offres du marché
Organisation des traitements
•
Méthodes d'organisation des traitements
•
Arbres programmatiques (les structures séquentielles, alternatives, répétitives)
•
Récursivité et réentrance
•
Systèmes centraux, départementaux et répartis : historique et évolutions, répartition
des données, des programmes entre stations et serveurs, et entre serveurs
•
Architectures multi niveaux
Réalisation
•
Connaissance approfondie d’un langage de programmation, au choix du candidat
(C/C++, Basic/Visual Basic, Cobol, Java, Powerbuilder)
•
Outils d’aide à la conception, la réalisation et la validation des applications
informatiques (atelier de génie logiciel, outils de test, etc)
•
Concepts des langages orientés objet et applets
3) Notions générales sur l’environnement juridique des nouvelles technologies de
l’information :
•
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
•
Autorité de régulation des télécommunications (ART)
•
Direction centrale de la sécurité des systèmes d'Information (DCSSI)
•
Loi informatique et libertés du 6 août 2004
•
Loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004
•
Instruction générale interministérielle sur la protection du secret de la défense
nationale (IG 1300 du 25/08/2003)
•
Interception des communications électroniques
•
Secret des correspondances
•
Protection des oeuvres de l’esprit
•
Chartes et codes de bon usage
MATHÉMATIQUES
Programme de terminale STI
Arrêté du 10 juin 1994
(BO spécial n° 8 du 7 juillet 1994
et rectificatif au B.O. n° 18 du 15 décembre 1994)
ALGÈBRE, GÉOMÉTRIE, PROBABILITÉS
1. Nombres complexes
Les premiers éléments de l’étude des nombres complexes ont été mis en place en Première.
L’objectif est de compléter cet acquis pour fournir des outils utilisés en algèbre, en
trigonométrie et en sciences physiques. Les élèves doivent connaître les notations a + bi et a +
bj, cette dernière étant utilisée en électricité. Le temps consacré à cette partie du programme
doit être plus important dans les spécialités génie électronique et génie électrotechnique où
une interprétation géométrique de quelques transformations complexes élémentaires est
introduite en vue des applications en électronique.
Module, module d’un produit, inégalité triangulaire.
Argument d’un nombre complexe non nul, notation
reiq.
Relation e iθe iθ’ = ei(θ+θ’), lien avec les formules
d’addition ; formule de Moivre.
Formules d’Euler :
cosq = ½ (e iθ+e -iθ), sinθ = ½i(eiθ-e-iθ).
Interprétation géométrique de z → z + a et de z a
eiaz.
Les élèves doivent savoir interpréter
géométriquement le module de b - a.
Toute autre formulation de propriétés
géométriques à l’aide de nombres
complexes doit faire l’objet
d’indications.
Ceci n’est au programme que des
spécialités génie électronique et génie
électrotechnique.
Travaux pratiques
Résolution des équations du second degré à
coefficients réels.
La résolution d’équations à
coefficients complexes et l’étude des
racines nièmes de l’unité sont hors
programme.
Exemples de mise en œuvre des formules de Moivre
et d’Euler (linéarisation de polynômes
trigonométriques, etc.).
On se bornera à des exposants peu
élevés ; les formules trigonométriques
ainsi obtenues n’ont pas à être
mémorisées de même que les formules
de conversion de sommes en produits
et de produits en sommes.
2. Géométrie
Cette partie est au programme des seules spécialités génie mécanique, génie civil, génie
énergétique et génie des matériaux.
Les activités géométriques répondent à deux objectifs principaux :
•
entretenir la pratique des objets géométriques usuels du plan et de l’espace ;
•
exploiter des situations géométriques comme sources de problèmes, notamment en
analyse, et, inversement, entretenir une vision géométrique grâce à la mise en œuvre
systématique d’activités graphiques (tracé de courbes, schémas, etc.) permettant de
représenter les objets mathématiques étudiés dans les différentes parties du
programme. Le programme de géométrie ne comporte que des travaux pratiques
mettant en œuvre les connaissances de géométrie du plan et de l’espace figurant aux
programmes des classes antérieures.
Travaux pratiques
Exemples d’étude de problèmes portant sur les
objets usuels du plan et de l’espace (calculs de
distances, d’angles, d’aires, de volumes, etc.).
On étudiera quelques exemples simples
d’analyse de la forme d’un objet usuel
(par projection cylindrique ou famille de
sections planes) et de modes de
génération de tels objets (surfaces de
révolution, etc.) ; aucune connaissance
spécifique sur ces questions n’est
exigible et toutes les indications utiles
devront être fournies.
3. Probabilités
Quelques notions de calcul des probabilités ont été introduites en Première ; en Terminale, on
poursuit l’étude de phénomènes aléatoires. Le programme comporte une consolidation des
acquis de Première et l’introduction, sur des exemples simples, du concept de variable
aléatoire. On se limite à des ensembles finis ; toute théorie formalisée est exclue et les
notions de probabilité conditionnelle, d’indépendance et de probabilité produit ne sont pas au
programme.
Pour les variables aléatoires, le programme ne porte que sur l’étude d’exemples.
Variable aléatoire (réelle) prenant un nombre fini
de valeurs et loi de probabilité associée ; fonction
de répartition, espérance mathématique, variance,
écart-type.
On prendra un point de vue très simple :
certaines situations de probabilité
s’expriment commodément par
l’affectation de probabilités p1, p2, ..., pp
aux valeurs x1, x2, ..., xπ d’une grandeur
numérique X associée à une expérience
aléatoire ; on dit alors que X est une
variable aléatoire.
Les événements (X=x1), (X=x2), ...,
(X=xπ) sont les événements élémentaires
de la loi de probabilité de X.
Pour la fonction de répartition, on
emploiera la convention F(x)=p(X≤x).
Travaux pratiques
Exemples d’emploi de partitions et de
représentations (arbres, tableaux, etc.) pour
organiser et dénombrer des données relatives à des
situations aléatoires.
L’étude du dénombrement des
permutations, arrangements et
combinaisons est hors programme.
Exemples d’étude de situations de probabilités
issues d’expériences aléatoires (modèles d’urnes,
jeux, etc.).
On conserve le même point de vue
qu’en Première ; en particulier, on
s’attachera à étudier des situations
permettant de bien saisir la démarche du
calcul des probabilités, et non des
exemples comportant des difficultés
techniques de dénombrement.
Exemples simples d’étude de situations menant à
l’étude d’une variable aléatoire.
Des indications doivent être données sur
la méthode à suivre.
ANALYSE
Le programme d’analyse porte essentiellement sur les fonctions, ce qui permet d’étudier des
situations continues. Il comporte aussi quelques notions sur les suites, en vue d’étudier
quelques situations discrètes simples.
•
Pour les fonctions, l’objectif principal est d’exploiter la pratique de la dérivation
pour l’étude globale et locale de fonctions usuelles et de fonctions qui s’en déduisent
de manière simple ainsi qu’une pratique élémentaire du calcul intégral. Quelques
problèmes majeurs fournissent un terrain pour cette étude : variations, recherche
d’extremums, équations et inéquations, comportements asymptotiques, approximation
d’une fonction au moyen d’une fonction plus simple, calcul de grandeurs
géométriques, physiques ou mécaniques.
•
Pour les suites, l’objectif est de consolider les acquis de Première sur les suites
arithmétiques et géométriques ; le programme ne comporte que des travaux pratiques,
sauf dans les spécialités génie électronique et génie électrotechnique où figure aussi
une brève étude de suites Un = f(n), mais il ne s’agit que d’un premier contact et les
exemples choisis doivent être simples.
Les activités sur les suites et les fonctions ne sauraient se borner à des exercices portant sur
des exemples donnés a priori ; il convient aussi d’étudier des situations issues de la géométrie,
des sciences et techniques et de la vie économique et sociale. De même, on exploitera
systématiquement les interprétations graphiques des notions et des résultats étudiés et les
problèmes numériques qui sont liés à cette étude.
1. Fonctions numériques : étude locale et globale
Pour l’étude des fonctions, on s’appuiera conjointement sur les interprétations graphiques
y=f(x), cinématiques x=f(t) et électriques (signaux relatifs à l’évolution d’une intensité,
d’une différence de potentiel, etc.).
Le programme se place dans le cadre des fonctions définies sur un intervalle et porte, pour
l’essentiel, sur le cas des fonctions possédant dans cet intervalle des dérivées jusqu’à un ordre
suffisant. Certaines situations (signaux, etc.) mettent en jeu des fonctions définies par
morceaux ; la mise en place d’un cadre théorique est exclue : l’étude sera menée intervalle par
intervalle. L’intervalle de définition sera indiqué. Toute recherche a priori d’ensembles de
définition est exclue.
Quelques énoncés sur les limites figurent au programme. Ils ne constituent pas un objectif en
soi, mais visent seulement à faciliter, le cas échéant, l’étude du comportement aux bornes de
l’intervalle et notamment du comportement asymptotique au voisinage de +¥ ; on évitera de
multiplier les exemples posés a priori et toutes les indications nécessaires doivent être
données. Pour la notion de limite le point de vue adopté reste le même qu’en Première ; les
définitions par (e, a) (e, A), etc. sont hors programme. La continuité en un point et la
continuité sur un intervalle sont hors programme.
Les fonctions étudiées dans ce paragraphe sont
définies sur un intervalle I de R.
Les notions et les énoncés de ce
paragraphe sont introduits à l’aide d’une
approche numérique et graphique ; ils ne
feront l’objet d’aucun développement
théorique.
α) Introduction de la notation lim f(x).
Lorsque a appartient à I, on s’appuiera sur
le cas lim g(h), abordé en Première.
A) Langage des limites
x→a
Notion d’asymptote verticale.
h→0
On convient que lim f(x) = f(a).
x→a
Dire que lim f(x) = L signifie aussi que x → a
lim f(a+ h) = L.
h→0
On soulignera le fait que, par translation,
l’étude d’une fonction x a f(x) au point a se
ramène à l’étude de la fonction h → f(a +
h) au point 0.
β) Limite en + ∞ des fonctions
x → x, x → x2, x → x3, x → √ x ; limite en + ∞
des fonctions
x → 1, x → 1 - x → 1- x → 1 x
x2
x3
√x
Introduction des notations lim f(x) et
x→+∞
lim f(x)
Pour cette introduction, on s’appuiera sur
des expérimentations numériques et
graphiques portant notamment sur les
fonctions de référence ci-contre. Pour
donner une idée du cas général, on peut
dire, par exemple, que f(x) est supérieur à
10, 102, ..., 109, 10p, ..., dès que x est assez
grand.
x→+∞
Notion d’asymptote horizontale.
γ) Dans le cas d’une limite finie L, dire que
lim f(x) = L signifie aussi que
x→a
lim 1 f(x) - L1 = 0 ou encore que
On dispose d’un énoncé analogue pour les
limites en + ∞ et en - ∞.
x→a
f(x) = L + (x), où lim (x) = 0.
x→a
B) Enoncés usuels sur les limites
(admis)
Opérations algébriques
Limite de la somme de deux fonctions, du
produit d’une fonction par une constante, du
produit de deux fonctions, de l’inverse d’une
fonction, du quotient de deux fonctions.
Comparaison
- Si pour x assez grand, f(x) ≤ u(x) et si
lim u(x) = + ∞, alors lim f(x) = + ∞ ;
x→+∞x→+∞
énoncé analogue lorsque f(x) ≤ v(x) et
lim v(x) = - ∞.
x→+∞
- Si, pour x assez grand, l f(x) - Ll ≤ u(x)
et si lim u(x)=0.
x→+∞
Ces énoncés doivent couvrir d’une part le
cas des limites finies, d’autre part celui des
limites infinies. Il n’y a pas lieu de
s’attarder à leur étude et d’en donner une
liste complète. Toute règle relative à des
cas d’indétermination est hors programme.
Les énoncés de ce paragraphe sont
introduits dans l’unique but de faciliter
l’étude des questions figurant au
programme (dérivées, comportements
asymptotiques) et non pour faire l’objet
d’un entraînement systématique à la
recherche de limites. En particulier, en
dehors du contexte de la dérivation, la
recherche de limites en un point a de I
n’est pas un objet du programme, et, pour
les comportements asymptotiques, les
travaux ne doivent porter que sur quelques
exemples très simples.
alors lim f(x)=L.
x→+∞
- Si, pour x assez grand, u(x) ≤ f(x) ≤ v(x)
et si lim u(x) = lim v(x) = L, alors
x → + ∞ x →+ ∞
lim f(x) = L.
x→+∞
Comptabilité avec l’ordre
- Si pour x assez grand, f(x) ≤ g(x) et si
lim f(x) = L et lim g(x) = L’, alors,
x→+∞x→+∞
De manière générale, dans la plupart des
situations de majorations et d’encadrement
intervenant dans le programme d’analyse,
les inégalités strictes doivent être réservées
au cas où elles sont indispensables.
L ≤ L’.
Limite d’une fonction composée :
Si lim f(x) = b et si lim g(y) = λ (où a,
x→ay→b
b, λ sont finis ou non),
alors lim (gof)(x) = λ.
Bien entendu, cet énoncé, condensé pour
faciliter la mémorisation, recouvre
plusieurs cas qu’il convient de distinguer
clairement et d’illustrer à l’aide
d’exemples. En dehors des cas du type t →
g(a + b), exp u, In u et ua, où aER, les
fonctions f et g doivent être indiquées.
x→a
La démonstration de cette règle n’est pas
au programme.
Dérivation d’une fonction composée.
En dehors des cas ci-contre, les fonctions
que l’on compose, doivent être
mentionnées explicitement.
Application à la dérivation de fonctions de la
forme un, nEZ, exp u, In u et ua, aER.
En liaison avec les sciences physiques, on
donnera aussi les notations
Dérivées successives ; notation f’, f’’, …
df, d²f, … La notion de différentielle est
dx,dx² hors programme, ainsi que toute
notion concernant la concavité ou les
points d’inflexion.
C) Calcul différentiel
Primitives d’une fonction dérivable sur un
intervalle :
Pour les primitives et le calcul intégral, le
Définition. Deux primitives d’une même fonction programme se limite au cas des fonctions
dérivables.
diffèrent d’une constante. Primitives des
fonctions usuelles par lecture inverse du tableau L’existence des primitives est admise.
des dérivées.
D) Fonctions usuelles
- Fonction logarithme népérien et fonction
exponentielle ; notation In et exp. Relation
fonctionnelle, dérivation, comportement
asymptotique. Approximation par une fonction
affine, au voisinage de 0, des fonctions h → exp
h et h → in (1 + h). Nombre e, notation ex.
Le mode d’introduction des fonctions In et
exp n’est pas imposé ; l’existence et la
dérivabilité de ces fonctions peuvent être
admises. Hormis les deux exemples de
l’exponentielle et de la racine nième, l’étude
des fonctions réciproques n’est pas au
programme.
Selon les besoins des autres disciplines, on
Définition de ab (a strictement positif, b réel).
pourra mentionner la fonction logarithme
décimal x → log x, mais aucune
Fonctions puissances x → xn (x réel et n entier) et
connaissance sur ce point n’est exigible
x → xa (x strictement positif et a réel).
des élèves en mathématiques. Les élèves
Dérivation, comportement asymptotique. Cas où
doivent avoir une bonne pratique des
= 1 (n entier strictement positif) ; notation n√x (x
représentations graphiques des fonctions
positif).
étudiées dans ce paragraphe et savoir en
Fonctions circulaires sinus, cosinus et tangente.
déduire celles des fonctions directement
apparentées, telles que t → cos (ω+), t →
eal.
Hormis les cas indiqués ici, l’étude de
fonctions de la forme x → f (cos x, sin x)
est hors programme.
- Croissance comparée des fonctions de référence
x a exp x, x a xa, x a In x au voisinage de + ∞ ;
Ces résultats sont admis et interprétés
graphiquement. Certaines études aux
bornes mettent en jeu des formes
indéterminées en + ∞ ou en - ∞, aucune
autre connaissance que celles mentionnées
ci-contre n’est exigible des élèves. L’étude
des formes indéterminées en un point a est
hors programme.
lim exp x = + ∞,
x → + ∞ Xa
lim xa.exp (- x) = 0 ;
x→+∞
Si a > 0, lim In x = 0.
Xa
x→+∞
Travaux pratiques
Dans l’ensemble des travaux pratiques, on
Programmation des valeurs d’une fonction d’une exploitera largement des situations issues de
variable.
la géométrie, des sciences physiques et de la
technologie.
Etude du sens de variation d’une fonction,
recherche de son signe, recherche des
extremums.
La résolution de certaines questions
nécessite l’étude d’une fonction auxiliaire ;
cette fonction doit alors être indiquée.
Recherche de la limite d’une fonction polynôme
ou d’une fonction rationnelle en + ∞ ou en - ∞.
Pour l’étude des comportements
asymptotiques en + ∞ (ou en - ∞), on
exploitera la comparaison de la fonction
donnée f à une fonction plus simple g telle
que lim + ∞
Exemples de recherche d’asymptotes ; exemples
d’étude du comportement local ou asymptotique
d’une fonction.
Tracé de la courbe représentative d’une fonction. (f-g) = 0 ; en dehors du cas des asymptotes
horizontales ou verticales, des indications
doivent être fournies sur la forme de la
fonction g à utiliser.
Etude d’équations f(x) = λ ou d’inéquations f(x)
≤ λ.
Etant donné une fonction f strictement
monotone sur I et un élément α de l tel que
f(α) = 0, les élèves doivent savoir comparer a
à un élément donné b de I en utilisant le
signe de f(β).
Exemples d’étude de situations décrites au
moyen de fonctions (issues de la géométrie des
sciences physiques, de la vie économique et
sociale, etc.).
On s’attachera à interpréter les résultats
(variations, signe, extremums, comportement
asymptotique, etc.). On étudiera quelques
problèmes d’optimisation.
Lecture de propriétés d’une fonction à partir de
sa représentation graphique.
Certains problèmes physiques (mouvement
d’un point, signaux électriques, etc.)
conduisent à l’étude de courbes planes
paramétrées telles que, par exemple, l’ellipse
sous la forme x = a cos t, y = b sin t : en
liaison avec l’enseignement des autres
disciplines on pourra étudier quelques
Exemples d’emploi de majorations et
d’encadrements d’une fonction par des fonctions exemples de ce type, mais aucune
plus simples (recherche de valeurs approchées en connaissance à ce sujet n’est au programme.
un point, etc.).
Pour tous les problèmes de majoration,
Exemples de recherche de solutions approchées d’encadrement et d’approximation des
fonctions, des indications doivent être
d’une équation numérique.
données sur la méthode à suivre.
On pourra, sur des exemples, explorer et
itérer quelques méthodes (dichotomie,
tangente, interpolation linéaire, etc.) mais
aucune connaissance sur ces méthodes n’est
exigible des élèves.
2. Suites
Pour toutes les spécialités de la série STI, le programme comporte une consolidation des
acquis de Première sur les suites arithmétiques et géométriques sous forme de travaux
pratiques.
Pour les seules spécialités génie électronique et génie électrotechnique, il s’agit aussi
d’aborder l’étude du comportement global et asymptotique de la suite des valeurs f(n) d’une
fonction ; on se place dans le cadre de suites définies pour tout entier naturel et on remarquera
brièvement que les notions et résultats s’étendent sans changement au cas des suites définies à
partir d’un certain rang.
A l’exception des suites arithmétiques et géométriques, les suites définies par Un+1 = f(Un) et
Uo sont hors programme.
a) Comportement global
Exemples de description d’uns situation à
l’aide d’une suite des valeurs f(n) d’une
fonction.
L’étude des suites définies par additions ou
multiplications répétées, telles que
Un=1 + 1 = +… + 1 ou Un= n I,
2
n
est exclu.
Suites croissantes, suites décroissantes.
L’étude des opérations sur les suites est hors
programme.
b) Langage des limites
La définition de la convergence par (ε, N) est
hors programme.
α) Limite des suites de terme général n, n2, n3,
√n.
Limite des suites de terme général
1, 1, 1, 1
n n2 n3 √n’
L’étude des suites de référence ci-contre et,
plus largement, des suites Un = f(n) est à
mener en relation étroite avec celle des
fonctions correspondantes. On signalera que
les énoncés de comparaison pour les suites et
les fonctions sont entièrement analogues.
Introduction du symbole lim Un.
na + ∞
Si une fonction f admet une limite L en + ∞,
alors la suite Un = f(n) converge vers L.
β) Limite d’une suite géométrique (kn), où k est
La démonstration de ce résultat n’est pas
exigible. En dehors de ce cas, l’étude de la
convergence d’une suite récurrente n’est pas
un objectif du programme.
strictement positif.
Travaux pratiques
Exemples d’étude de problèmes conduisant à
des suites arithmétiques ou géométriques
(Programme de l’ensemble des spécialités).
Exemples d’étude du comportement
asymptotique d’une suite Un = f(n)
(Programme des spécialités génie électronique
et génie électrotechnique).
On pourra prendre des problèmes issus des
sciences physiques, des techniques
industrielles ou de la vie économique et
sociale (radioactivité, intérêts simples,
intérêts composés, etc.).
3. Notions de calcul intégral
L’objectif est double :
•
Familiariser les élèves avec quelques problèmes relevant du calcul intégral et qui, en
retour, donnent du sens à la notion d’intégrale : calcul de grandeurs géométriques
(aires, volumes, etc.), de grandeurs physiques (calcul de la distance parcourue
connaissant la vitesse, valeur moyenne, valeur efficace, etc.).
•
Fournir aux élèves le symbolisme très efficace du calcul intégral.
On combinera les activités de calcul exact d’intégrales (qui mettent en œuvre le calcul de
primitives) et les activités d’encadrement et de calcul approché (qui, de façon complémentaire,
exploitent des idées géométriques à partir d’interprétation graphiques).
a) Intégrale d’une fonction sur un segment
Etant donné une fonction f dérivable sur un
intervalle I et un couple (a, b) de points de I, le
nombre F(b) - F(a), où F est une primitive de f,
est indépendant du choix de F ; on l’appelle
intégrale de a à b de f et on le note ∫ba(t) dt.
Dans le cas d’une fonction positive,
interprétation graphique de l’intégrale à l’aide
d’une aire.
b) Propriétés de l’intégrale
Relation de Chasles.
Aucune théorie de la notion d’aire n’est au
programme : on admettra son existence et
ses propriétés élémentaires. Les élèves
doivent connaître l’aire des domaines
usuels : rectangle, triangle, trapèze, secteur
d’un disque.
Il convient d’interpréter en termes d’aires
certaines de ces propriétés (relation de
Chasles, intégration d’inégalités, valeur
moyenne d’une fonction, etc.) afin d’éclairer
leur signification.
Linéarité :
∫ba(αf+βg)(t)dt = α∫baf(t)dt+β∫bag(t)dt.
Positivité : si a ≤ b et f ≤ 0, alors
∫baf(t)dt ≤ 0 ; intégration d’une inégalité.
Inégalité de la moyenne
Si m ≤ f ≤ M et a ≤ b, alors
m(b-a) ≤ ∫baf(t)dt ≤ M(b-a).
Valeur moyenne d’une fonction.
c) Techniques de calcul
Lecture inverse de formules de dérivation :
La notion de valeur moyenne est à relier à
l’enseignement de la physique.
Les élèves doivent savoir reconnaître si un
exemple donné de fonction est de l’une de
ces formes. Ils doivent aussi savoir exploiter
une périodicité ou une symétrie pour le
calcul d’intégrales, mais toute formule de
changement de variable est hors programme,
de même que l’intégration par parties.
primitives des fonctions de la forme
t → f’(at+b), (exp u)u’, uau’, où aER.
α≠-1, et u’
u
(u étant à valeurs strictement positives).
d) Equations différentielles
Résolution de l’équation différentielle y’ = ay,
où a est un nombre réel : existence
Pourcentages
•
Coefficient multiplicatif associé à un pourcentage.
•
Itération de pourcentages.
•
Analyse des variations d’un pourcentage.
•
Comparaison de pourcentages.
•
Approximation linéaire dans le cas de faibles pourcentages.
Feuilles automatisées de calcul
•
Exploration dynamique d’une feuille automatisée de calcul et explicitation des
relations entre diverses cellules de cette feuille.
•
Réalisation d’une feuille automatisée à partir d’un texte, écrit en langue naturelle,
comportant quelques règles et contraintes assez simples.
Représentations graphiques
•
Interprétation de l’information lisible sur un graphique : valeur exacte ou approchée,
influence sur l’allure de la courbe d’un changement de fenêtre graphique.
•
Interpolation linéaire.
•
Résolution graphique d’équations, d’inéquations et recherche d’extremum en
exploitant les changements de fenêtre graphique.
•
Lecture de courbes de niveaux et repérage d’un point par trois coordonnées.
•
Outils graphiques de dénombrement.
•
Diagrammes ; arbres.
Statistiques
•
Diagrammes en boîtes.
•
Intervalle inter-quartile.
•
Définition de l’intervalle interquartile.
•
Construction de diagrammes en boîtes (aussi appelés boîtes à moustaches ou boîtes à
pattes).
•
Variance, écart-type.
•
Introduction de l’écart-type pour des données gaussiennes.
•
Définition de la plage de normalité pour un niveau de confiance donné.
•
Tableaux croisés.
•
Analyse d’un tableau de grands effectifs.
•
Construction et interprétation :
o des marges ;
o du tableau des pourcentages en divisant chaque cellule par la somme de toutes
les cellules ;
o du tableau des pourcentages par ligne en divisant chaque cellule par la somme
des cellules de la même ligne ;
o du tableau des pourcentages par colonnes en divisant chaque cellule par la
somme des cellules de la même colonne.
Exemple de types de croissance
•
Suites arithmétiques : croissance linéaire.
•
Exemples de suites ayant un accroissement constant ; calcul du n-ième terme.
•
Calcul sur tableur des n premiers termes d’une telle suite et représentation graphique
correspondante.
•
Pour une suite finie de nombres, reconnaissance à partir de sa représentation
graphique de sa nature arithmétique.
•
Suites géométriques ; croissance exponentielle.
•
Exemples de suites ayant un accroissement relatif constant ; calcul du n-ième terme.
•
Calcul sur tableur des n premiers termes d’une telle suite ; représentation graphique
correspondante ; comparaison avec le cas d’une croissance linéaire.
•
Autres exemples de croissance.
Activités d’ouverture
•
Figure géométrique obtenue par itération.
•
Analyse et production de pavages du plan.
PHYSIQUE
Electricité I (courant continu)
•
Tension et intensité ;
•
Caractéristique courant-tension d’un dipôle passif et d’un dipôle actif.
Electricité II (courant alternatif sinusoïdal)
•
Période, fréquence, valeurs efficace et maximale d’une tension sinusoïdale.
Mécanique
•
Conditions générales d’équilibre d’un solide.
Acoustique
•
Hauteur et fréquence.
•
Niveau d’intensité acoustique.
Optique
•
Réflexion.
•
Réfraction, angle limite.
Régime sinusoïdal monophasée
•
Valeurs instantanées d’une tension, de l’intensité d’un courant, pulsation.
•
Représentation de Fresnel.
•
Addition des tensions et additions des intensités.
•
Déphasage entre deux tensions, deux intensités, une tension et une intensité.
•
Impédance, déphasage entre tension et intensité pour un conducteur ohmique, une
bobine et un condensateur.
Régime sinusoïdal monophasé
•
Tension simple, tension composée.
•
Système équilibrés étoile et triangle.
•
Dans le cas d’un montage équilibré étoile ou triangle, intensité du courant de ligne et
intensité du courant dans une branche.
Transport et distribution
•
Rôle du transformateur.
•
Transport de l’énergie électrique.
•
Distribution (réseau monophasé, réseau triphasé).
Protection et sécurité
•
Danger de l’électricité.
•
Contact direct, contact indirect.
•
Règles générales de sécurité.
•
Régime neutre TT.
•
Protection des personnes.
•
Protection des installations.
Puissance électrique en courant continu
•
Puissance électrique reçue ou fournie par un dipôle.
•
Bilan des puissances, rendement.
1 - Puissance électrique en monophasé
o Puissances active, réactive, apparente.
o Facteur de puissance d’un appareil.
o Bilan des puissances, rendement.
2 - Puissance électrique en triphasé
Puissance active, réactive, apparente.
Facteur de puissance d’un appareil.
Bilan des puissances, rendement.
Etude des montages étoile et triangle.
Magnétisme et électromagnétisme
Propriétés des aimants.
Champ magnétique et vecteur champ magnétique.
Champ magnétique crée par une bobine.
Flux magnétique.
Existence du phénomène d’hystérésis.
Induction électromagnétique
Courants induits, loi de Faraday, loi de Lenz.
Courants de Foucault.
Principe du transformateur.
Force électromagnétique
Loi de Laplace (cas d’un conducteur droit).
Applications
Principes de fonctionnement du moteur à courant continu et du moteur asynchrone.
Moteurs à courant continu
Description et principe de fonctionnement d’un moteur à excitation indépendante.
Bilan des puissances, rendement.
Démarrage sous tension d’induit réglable.
Moteur asynchrone monophasé et triphasé
Description et principe de fonctionnement.
Fréquence de synchronisme.
Fréquence de rotation.
Glissement.
Facteur de puissance.
Bilan des puissances, rendement.
Couplage d’un moteur triphasé.
Charge et décharge d’un condensateur
•
Circuit R-C.
Redressement - Filtrage
•
Redressement double alternance d’une tension sinusoïdale.
•
Filtrage par condensateur.
•
Lissage par une bobine d’un courant redressé.
Amplificateur opérationnel
•
Fonction amplification (régime linéaire).
•
Fonction comparaison (régime de commutation).
ÉLECTRONIQUE
A) TRAITEMENT DES SIGNAUX ANALOGIQUES
fonction
éléments de structure mis en œuvre
amplification
amplificateur de tension
amplificateur de courant
amplificateur de puissance :
aspects technologiques
- problèmes thermiques
- rendement
opérations algébriques
comparateur
additionneur/soustracteur
diviseur/multiplieur
opérations mathématiques
intégrateur/dérivateur
filtrage
filtre passe-bas
filtre passe-haut
(filtres actifs du premier ordre utilisant
un amplificateur intégré).
conversion
générateur de
un courant.
générateur de
une tension.
générateur de
une tension.
générateur de
un courant.
modulation d’amplitude
démodulation d’amplitude
tension commandé par
courant commandé par
tension commandé par
courant commandé par
modulateur par multiplication avec
“multiplieur” intégré.
modulateur par résistance commandée
ou démodulateur par détection
d’enveloppe.
B) PRODUCTION DE SIGNAUX ANALOGIQUES
fonction
production de signaux sinusoïdaux
éléments de structure mis en œuvre
oscillateur RC
oscillateur utilisant des circuits
intégrés spécialisés
conformateur
production de signaux non sinusoïdaux générateur de signaux triangulaires
générateur de signaux rectangulaires
- astables
- monostables
utilisant des opérateurs logiques
ou des circuits spécialisés.
C) TRAITEMENT DES SIGNAUX LOGIQUES ET/OU NUMÉRIQUES
fonction
éléments de structure mis en œuvre
commutation
opérateurs logiques de base
Et/Ou/Non
Et-Non/Ou-Non
Ou exclusif
multiplexeur/démultiplexeur
codage
codeur
décodeur
transformation de code
transcodeur
opérations arithmétiques binaires
additionneur
soustracteur
comparateur
unité arithmétique et logique
comptage
compteur synchrone
(compteur binaire naturel ou codé
décimal prépositionnable ou non)
mémorisation
mémoire élémentaire :
bascules RS
bascules D
bascules JK
mémoire multiple à accès direct
mémoire à accès séquentiel
mémoire à lecture/écriture
mémoire à lecture seule
registre à décalage
fonction
traitement programmé de l’information
éléments de structure mis en œuvre
structure de bus
interfaces
- organisation matérielle :
- architecture fonctionnelle d’un
disposition utilisant la logique
programmée
- séquencement
- mémorisation
- échanges des informations
entre les entités fonctionnelles
- organisation logicielle :
- structure lagorithmiques de base :
- linéaire
- alternative
- itérative
- sous-programmes
- éléments de programmation
permettant la réalisation de fonctions
relatives à l’objet technique étudié.
D) CONVERSION DE GRANDEURS PHYSIQUES EN GRANDEURS
ÉLECTRIQUES
fonction
captage
captage
captage
captage
captage
: - position
:- vitesse
:- contrainte
:- température
:- rayonnement
conditionnement
éléments de structure mis en œuvre
capteur magnétoélectrique
capteur électrodynamique
capteur optique
capteur thermoélectrique
capteur de contrainte : piezoélectirque
capteur de contrainte :jauge
- oscillateur à :
-fréquence
- rapport cyclique
- amplitude
- commandé
- générateur de tension ou courant
- commandé
E) CONVERSION DE GRANDEURS ÉLECTRIQUES EN GRANDEURS
PHYSIQUES
fonction
éléments de structure mis en œuvre
transduction électrique/acoustique
haut parleur électrodynamique
(réversibilité)
transduction électrique/optique
diode électroluminescente
afficheur
- simple
- multipléxé
F) TRANSMISSION DE L’INFORMATION
fonction
éléments de structure mis en œuvre
conversion de données
convertisseur numérique/analogique
convertisseur analogique/numérique
convertisseur fréquence/tension
convertisseur tension/fdréquence
codage des informations
modulateur à déplacement de fréquence
transmission non galvanique
coupleur optique
transformateur
relais
transmission de données numériques
liaison série
liaison parallèle
G) CONVERSION ET CONTRÔLE DE L’ÉNERGIE
fonction
éléments de structure mis en œuvre
conversion électrique/mécanique
moteur à courant continu à aimants
permanents
moteur pas à pas
contrôle de l’énergie
redresseur
gradateur
hacheur série à transistors
régulateur
ÉLECTROMAGNÉTISME
•
Magnétisme et électromagnétisme.
•
Propriétés des aimants.
•
Champ magnétique et vecteur champ magnétique.
•
Champ magnétique créé par une bobine.
•
Flux magnétique.
•
Existence du phénomène d’hystérésis.
•
Induction électromagnétique.
•
Courants induits, loi de Faraday, loi de Lenz.
•
Courants de Foucault.
•
Principe du transformateur.
•
Force électromagnétique.
•
Loi de Laplace (cas d’un conducteur droit).
•
Applications :
o Principes de fonctionnement du moteur à courant continu et du moteur
asynchrone.
MOTEURS ÉLECTRIQUES
•
Moteurs à courant continu.
•
Description et principe de fonctionnement d’un moteur à excitation indépendante.
•
Bilan des puissances, rendement.
•
Démarrage sous tension d’induit réglable.
•
Moteur asynchrone monophasé et triphasé.
•
Description et principe de fonctionnement.
•
Fréquence de synchronisme.
•
Fréquence de rotation.
•
Glissement.
•
Facteur de puissance.
•
Bilan des puissances, rendement.
•
Couplage d’un moteur triphasé.
ELECTRONIQUE
•
Charge et décharge d’un condensateur.
•
Circuit R-C.
•
Redressement-filtrage.
•
Redressement double alternance d’une tension sinusoïdale.
•
Filtrage par condensateur.
•
Lissage par une bobine d’un courant redressé.
•
Amplificateur opérationnel.
•
Fonction amplification (régime linéaire).
•
Fonction comparaison (régime de commutation).
EPREUVE FACULTATIVE
QUESTIONS JURIDIQUES
I. Régulation de l’internet
•
Applicabilité du droit national ;
•
Lois spécifiquement adoptées en France (ex. loi du 1er août 2000) ;
•
Projets de loi en cours (ex. loi pour la confiance dans l’économie numérique, projet de
modification de la loi du 6 janvier 1978, projet de loi habilitant le gouvernement à
simplifier le droit, chapitre I généralités dont développement de l’administration
électronique) ;
•
Activités de régulation au niveau communautaire et international.
II. Informatique et droit d’auteur
•
Protection des programmes d’ordinateur par le droit d’auteur et ses conséquences ;
•
Application du droit d’auteur aux oeuvres dématérialisées.
III. Informatique et droit pénal
•
Fraude informatique, Code pénal, art. 323-1 à 323-7 ;
•
Publications interdites en ligne ;
•
Convention européenne sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001 ;
•
Interception des télécommunications et réglementation du chiffrement.
IV. Informatique et libertés
•
Loi du 6 janvier 1978 « informatique et libertés » ;
•
Directive du 24 octobre 1995 relative à la protection des données personnelles ;
•
Existence d’une autorité administrative indépendante : la CNIL ;
•
Champ d’application de la protection (fichiers de données nominatives, internet).
V. Informatique et droit du travail
•
Accès de l’employeur au poste informatique des salariés ;
•
Droits du salarié relatifs à l’usage de son poste informatique sur son lieu de travail ;
•
Arrêt Nikon, Cour de cassation, chambre sociale, 2 octobre 2001.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
•
Code de la Communication, éd. Dalloz.
•
Lamy, droit de l’informatique.
•
Lamy, droit de la communication.
•
AFTEL, le droit du multimédia, de la télématique à Internet, éd. du téléphone, 1996.
•
Bensoussan, le multimédia et le droit, éd. Hermès.
•
Bertrand et T. Piette-Coudol, Internet et la loi, éd. Dalloz, 1996.
•
G. Braibant, Données personnelles et société de l’information, La documentation
française, 1998.
•
Conseil d’Etat, Internet et les réseaux numériques, La documentation française, 1998.
•
M-P. Fenoll-Trousseau, Internet et la protection des données personnelles, éd. Litec,
2000.
•
J. Frayssinet, Informatique, fichiers et libertés, éd. Litec, 1992.
•
G. Lyon-Caen, Les libertés publiques et l’emploi, La documentation française, 1992.
•
Itéanu, Internet et le droit, éd. Eyrolles, 1997.
•
X. Linant de Bellefonds, L’informatique et le droit, PUF, collection “Que sais-je ?”,
1998.
•
Lucas, Le droit de l’informatique, PUF, Collection “Thémis”, 1997
•
Lucas, Le droit d’auteur et numérique, éd. Litec, 1992.
•
Nguyen Duc Long, La numérisation des oeuvres, aspects de droit d’auteur et droits
voisin, éd. Litec, 2001.
•
F. Olivier et E. Barbry, Droit du multimédia, PUF, collection “Que sais-je ?” 1996.
•
V. Sédallian, Droit de l’Internet, éd. AUI, 1997.
•
P. Truche, JP Faugere et P. Flichy, Données personnelles et administration
électronique, La documentation française, 2002.
Revues
•
Communication, commerce électronique, éd. Du Juris-Classeur, mensuel.
Sites Internet
•
Législation et jurisprudence françaises et européennes : www.legifrance.gouv.fr
•
Site de l’Assemblée Nationale : www.assembleenationale.fr
•
Site du Sénat : www.senat.fr
•
La documentation française : www.ladocfrancaise.gouv.fr
•
CNIL : www.cnil.fr
•
Forum des droits de l’internet : www.foruminternet.org
•
CEJEM : www.cejem.com
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