BROUILLON - exposé oral

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Correction eva finale Séquence 2 – 1ère partie (entrainement oral bac : exposé) Intro :
Pstation auteur : Du Bellay : (ne pas passer plus d’1min)
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co-fondateur de la pléiade (avec Ronsard)
Défense et illustration de la langue française : texte destiné aux poètes de son temps, i e
poètes futurs : renouveler le langage poétique franç, s’inspirer des anciens (antiquité +
Pétrarque) pour les égaler.
L’Olive : recueil sonnets (poésie amoureuse, pétrarquiste)
Voyage à Rome ac oncle Du Bellay, cardinal, dont il est secrétaire : Rome = espoir
humaniste (ville des antiquités), mais au final, déception, ennui.
2 recueils écrits là-bas : Les antiquités de Rome, Les Regrets
Pstation recueil : 191 sonnets. Recueil au titre polysémique (idée de nostalgie + idée d’erreur).
Recueil à dominante élégiaque, ms =ment satirique.
Pstation texte : « Vu le soin ménager dont travaillé je suis »= sonnet régulier en alexandrins +
alternance rimes masculines et féminines, schéma marotique. Poème = discours adressé à Olivier
Magny.
Lecture du texte (être expressif, faire attention à la ponct, ne pas oublier de syllabes.
Vous m’avez demandé en quoi on a affaire à un poème qui explique la fonction de la poésie pour Du
Bellay en même temps qu’il la réalise. Pour cela, je verrai que c’est un discours que le poète adresse
à un ami pour lui expliquer que la poésie sert à chanter sa douleur. Puis je verrai, qu’outre le fait
d’annoncer cette fonction, le poème en fait la démonstration puisqu’on y décèle la plainte du poète.
1er axe d’étude : Le poète s’adresse à Olivier Magny, un ami poète, pour lui expliquer à quoi servent
ses poèmes = se plaindre = fonction élégiaque)
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Il s’agit, pour être plus précis, d’une réponse que fait du Bellay à Magny : vers 4 : « tu
t’ébahis souvent comment chanter je puis » : DB rapporte de façon indirecte les propos de
Magny, qui est étonné du fait que Du Bellay puisse écrire de la poésie.
« ébahis » = marque d’étonnement fort, qui montre une expression du visage : il y aurait
donc qqch de contradictoire, d’étonnant, vu la réaction de Magny, à ce que DB écrive de la
poésie.
Contradiction repérable grâce au chp lex du tourment (« soin », v 1 / « travaillé », v. 1,
« Souci », / « tourmente », v.2) et du verbe « chanter » employé au vers 4 : connotation
heureuse : joie…
Le 2e quatrain résout la contradiction : Le poète commence par nier le fait qu’il chante, et
par expliquer la fonction : v 5 : « je ne chante, Magny, je pleure mes ennuis ». DB explique que
la poésie sert à exprimer ses tourments, et l’utilisation du vb « pleure » dit qu’on a de la
poésie élégiaque.
V. 6 : DB rectifie ce qu’il vient de dire : « ou, pour le dire mieux (épanorthose). Il revient sur
ce qu’il a dit au vers précédent, se contredit pour être plus précis : « en pleurant, je les
chante » : antithèse : pleurant / chante (tristesse / joie)
V. 5 et 6 : chiasme : je ne chante(a), je pleure(b)/ en pleurant (b), je les chante (a) qui permet
d’exprimer le caractère ambivalent de la poésie.
Verbe « chanter » répété (v. 4, 5, 6, 7, 8) : exprime l’idée d’écrire de la poésie : répétition
montre la place que celle-ci prend ds la vie du poète
Correction eva finale Séquence 2 – 1ère partie (entrainement oral bac : exposé) -­‐
V. 7 : transformation du verbe « chante » en « enchante » : caractère magique de la poésie
qui transforme les ennuis en qqch de sublime, de merveilleux, de beau.
Conclu partielle : DB explique dc à Magny que la poésie est pour lui un exutoire : elle lui permet
d’exprimer ses soucis, et de s’en soulager. La poésie est une plainte (élégiaque). Elle transforme
cette matière première ingrate (les soucis), en qqch de beau.
2e axe : cette théorie exposée à son ami, il la met en pratique dans le poème, qui lui permet de faire
entendre sa souffrance :
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DB rappelle les circonstances pour lesquelles Magny a exprimé sa surprise : 1er quatrain
(rappel chp lex tourment vu 1er axe)
Utilisation de synonymes à la même place dans le vers : « soin » / « souci »
« travaillé » : étymologie : trepalium (instrument de torture)
v. 2 : allitération en [s] : renforce l’expression du souci
3 X la même structure (v. 1, 2 et 3) : « vu… + subordonnée relative » (//isme de
construction) : dit 3 X la même ch = étant donné les soucis qui me tourmentent.
V.3 : passage au pluriel « regrets » ; renforcé par adverbe « tant » qui exprime une grande
quantité.
Fait entendre sa plainte aussi grâce à l’assonance en [ã] : voyelle nasale que l’on repère
dans les mots « ;;; », « ;;; », « ;;; » et surtout à la rime : « tourmente », « lamente »,
« chante », « enchante ». particulièrement présente ds le vers 7.
« Je chante jours et nuits » : dit combien les ennuis sont nombreux s’il doit y passer tout
son temps (commenter les pluriels utilisés : redouble la durée, donne l’impression que le
poète ne fait rien d’autre que d’exprimer ses ennuis)
Dans les deux tercets :
série de comparaisons mises en valeur par l’anaphore de « ainsi » à chaque vers. Le poète
s’assimile à d’autres personnes qui souffrent et qui se voient obligés de chanter.
A chq vers, un comparant :
« ouvrier », v. 7, « laboureur » v8 : idée d’un travail pénible, gens modestes (le travail
poétique est un labeur, humilité du poète). Isolexisme : ouvrier/ ouvrage ; laboureur /
labourage
« pèlerin », « aventurier », « marinier » : 3 voyageurs loin de chez eux (rappellent la situation
d’exilé du poète)
« prisonnier » : exprime le sentiment d’enfermement du poète à Rome.
Observation 4 derniers mots à la rime : « dame »/ « rame » ; « maison »/ « prison » : ce qu’ils
regrettent est exprimé en premier. Puis le deuxième mot exprime la difficulté présente.
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Conclu : Ainsi, ds ce poème DB expose à son ami poète ce à quoi la poésie lui
est utile : à chanter sa plainte, à soulager sa douleur. La poésie est donc un exutoire et
l’on voit là la fonction élégiaque de la poésie. De nombreux poèmes du recueil
s’inscrivent dans ce registre. DB montre le rôle qu’elle a pour lui, mais en se comparant
ds les 2 tercets à d’autres personnes souffrant, il généralise, universalise son
expérience et sa douleur. Ainsi d’autres doivent pouvoir y lire également leur douleur.
Elargissement / ouverture :
les ô poèmes qui parlent de la poésie.
La figure du marinier
O poèmes élégiaques
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