UN ROBOT EN RADIOTHÉRAPIE Dossier de presse Jeudi 3 juin 2010 2 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc TABLE DES MATIERES Introduction ..................................................................................................................................5 Le cancer : données générales......................................................................................................6 La radiochirurgie stéréotaxique crânienne à la CMSE de Namur..................................................7 La radiochirurgie crânienne sans cadre ("frameless") .................................................................8 Le système de radiochirurgie Novalis Tx : présentation du produit .......................................... 12 Système de radiochirurgie Novalis Tx™......................................................................................................................................... 12 Atouts du système de radiochirurgie Novalis Tx............................................................................................................................. 12 Précis ................................................................................................................................................................................... 12 Rapide .................................................................................................................................................................................. 12 Personnalisé.......................................................................................................................................................................... 12 Non invasif............................................................................................................................................................................ 13 Maladies traitées avec le Novalis Tx.............................................................................................................................................. 13 Biographies ................................................................................................................................ 14 Dr Vincent Remouchamps ............................................................................................................................................................ 14 Dr Jean-François Daisne .............................................................................................................................................................. 14 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 3 4 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc INTRODUCTION La Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth de Namur a le plaisir d’être le premier hôpital belge à mettre en service un robot de radiochirurgie et radiothérapie de dernière génération : le Novalis Tx. Cet outil technologique est destiné à offrir aux patients les meilleurs traitements de radiochirurgie, tant au niveau cérébral qu’extra-crânien. La radiochirurgie est un traitement par rayons un peu particulier dans la mesure où, contrairement aux traitements de radiothérapie conventionnelle, de fortes doses sont délivrées en une ou plusieurs séances avec une précision millimétrique. De par leurs spécificités, les traitements de radiochirurgie requièrent l’utilisation d’un matériel dédié. Les indications de radiochirurgie crânienne couvrent pour moitié les tumeurs malignes, en particulier les métastases de tumeurs solides. Le second pôle de patients ayant recours à ce traitement souffrent de tumeurs bénignes (schwannome, méningiome, adénome hypophysaire,...) pour lesquelles un traitement chirurgical pourrait s’avérer risqué. La radiochirurgie constitue alors une alternative non invasive à un geste neurochirurgical. L’intérêt du robot réside dans la possibilité de réaliser le traitement sans système de repositionnement invasif. Les traitements extra-crâniens sont la plupart du temps délivrés au niveau de petites tumeurs du poumon ou du foie, que ce soient des métastases d’autres cancers, ou bien des cancers originaires de ces deux organes. Une fois de plus, la radiochirurgie constitue une alternative thérapeutique dans les situations où un traitement chirurgical s’avère risqué pour le patient. La robotisation de la machine permet de compenser les mouvements de la tumeur liés à la respiration. Le Novalis Tx a la particularité d’être le robot de radiochirurgie et de radiothérapie le plus complet sur le plan technique à l’heure actuelle, tout en offrant une vitesse d’exécution optimale pour un plus grand confort. Fidèle à sa réputation de haut lieu de la cancérologie belge, le service de radiothérapie de la Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth (CMSE - Namur), soutenu par ses autorités, a trouvé dans le Novalis Tx la machine idéale permettant de répondre à son engagement continu visant à offrir les traitements les plus modernes aux patients souffrant de tumeurs. La présentation à la presse de ce robot révolutionnaire s’inscrit dans ce continuum. 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 5 LE CANCER : DONNÉES GÉNÉRALES En 2003, le rapport de l’International Agency for Research in Cancer (IARC) faisait état de 10 millions nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque année à l’échelon mondial, de 6 millions de morts liées au cancer, et de 22 millions de patients vivant avec cette maladie. Par rapport à l’année 1990, l’incidence du cancer dans le monde a augmenté de 19 %, et les prévisions pour la décennie à venir n’en prévoient pas le ralentissement. Il s’agit donc d’un problème de santé publique essentiel, dont l’importance relative est appelée à augmenter par rapport aux maladies infectieuses ou cardio-vasculaires. Les cancers les plus fréquents sont ceux du poumon, du sein chez la femme et du gros intestin. À eux trois, ils représentent plus du tiers des cas, le cancer du poumon se révélant par ailleurs le plus redoutable en termes de mortalité. La Belgique n’est pas épargnée par cette redoutable maladie : notre pays figure dans le haut du triste palmarès des pays les plus touchés. En 2005, le Registre du Cancer a relevé plus de 57 000 nouveaux cas, l’incidence étant particulièrement élevée chez les patients de plus de 60 ans. Il est estimé à l’heure actuelle qu’une personne sur trois a souffert ou souffrira un jour du cancer. Heureusement, aujourd’hui, les progrès de la médecine permettent d’offrir un espoir de guérison à plus de 50 % des patients. Parmi les diverses possibilités disponibles actuellement dans notre arsenal thérapeutique, la radiothérapie (utilisation de radiations ionisantes à visée thérapeutique) est une modalité essentielle contribuant pour moitié environ à la guérison de patients cancéreux. La radiothérapie dite « palliative » permet quant à elle de soulager les patients incurables des symptômes désagréables liés à la présence de leur tumeur, en particulier les douleurs. En 2010, on considère qu’un peu moins de la moitié des patients cancéreux bénéficient d’un traitement de radiothérapie à un moment donné de leur histoire. Parmi les déclinaisons de techniques de radiothérapie, la radiochirurgie stéréotaxique a particulièrement le vent en poupe grâce à l’évolution exponentielle du développement technologique. On entend par radiochirurgie stéréotaxique la délivrance d’une dose très élevée de rayons en relativement peu de séances (de une à dix en général), avec une précision millimétrique. Cette précision d’ordre chirurgical requiert l’utilisation d’un matériel dédié. Historiquement cantonnée au cerveau, la radiochirurgie connaît depuis quelques années un intérêt croissant pour l’irradiation de cibles extra-crâniennes grâce aux techniques de compensation des mouvements respiratoires. La démonstration sans équivoque de l’efficacité de la radiochirurgie, combinée au développement de la robotisation des appareils, permet de proposer aux patients une alternative non invasive à un traitement chirurgical, tant au niveau crânien (tumeurs bénignes ou métastases) qu’au niveau extra-crânien (métastases ou tumeurs primitives du foie et du poumon). La haute précision avec laquelle ces traitements sont délivrés permet de maximaliser les chances de guérison tout en en minimisant les risques d’effets secondaires. 6 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc LA RADIOCHIRURGIE STÉRÉOTAXIQUE CRÂNIENNE À LA CMSE DE NAMUR En 2008, le service de radiothérapie de la CMSE s’est équipé d’une solution de radiochirurgie provenant de la firme allemande BrainLAB, leader historique de la radiochirurgie par accélérateur linéaire. La solution technique acquise a permis de réaliser plus de 200 traitements au niveau cérébral (métastases pour la première moitié des patients, tumeurs bénignes difficilement opérables pour la seconde) à l’aide d’un système de fixation du crâne par cadre invasif. Le développement de la technique n’aurait pu atteindre ce niveau sans le soutien des services de neurochirurgie de la CMSE, du Centre Hospitalier Régional de Namur (CHRN), du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle à Liège et des Cliniques universitaires de MontGodinne. Ces quatre services ont établi des liens de collaboration formelle avec le service de radiothérapie de la CMSE en se donnant les moyens de garantir au patient le respect de ses choix, une concentration de l’expertise, une homogénéité et une continuité dans la prise en charge, ainsi qu’une sécurisation maximale du processus de traitement. À noter que la réputation acquise par ce réseau a permis d’étendre le recrutement à d’autres institutions que les quatre impliquées. Dans le même temps, le service de radiothérapie de la CMSE se positionnait définitivement comme un des pionniers du développement des techniques de compensation des mouvements respiratoires pour les tumeurs pulmonaires et hépatiques, ouvrant la voie aux traitements de radiochirurgie extra-crânienne. Fort de ces succès, le service de radiothérapie de la Clinique, soutenu par ses autorités et les hôpitaux partenaires des réseaux OHR et de radiochirurgie, a tôt fait d’envisager l’acquisition d’une solution de radiochirurgie permettant d’augmenter la vitesse de prise en charge et le confort des patients devant bénéficier de cette technique. Récemment, les firmes Varian et BrainLAB, partenaires de longue date du service de radiothérapie de la CMSE, ont développé conjointement et mis sur le marché un accélérateur linéaire dédié à la radiochirurgie, le "Novalis TX". Se distinguant par son exhaustivité technologique (robotisation permettant de se départir du cadre invasif, imageries radiologique et scanner embarquées, intégration des techniques de maîtrise de la respiration, techniques ultra-modernes de thérapie rotationnelle), mais également sa fiabilité, sa rapidité, son confort et son intégration naturelle au plateau technique actuel du service, le choix du Novalis TX s’est rapidement imposé comme une évidence. Après plusieurs mois d’installation et de validation, le système est fin prêt et vient d’entrer en phase d’utilisation pour les traitements. 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 7 LA RADIOCHIRURGIE CRÂNIENNE SANS CADRE ("FRAMELESS") Les traitements de radiochirurgie crânienne requièrent une précision millimétrique dans leur délivrance. Cette précision est traditionnellement atteinte grâce à l’utilisation d’un cadre invasif fixé sur la boîte crânienne du patient à l’aide de vis. Cette technique extrêmement robuste présente néanmoins l’inconvénient d’un certain inconfort pour le patient (anesthésie locale, nécessité de garder le cadre pendant plusieurs heures, douleurs). Des masques en plastique moulés sur le crâne du patient constituent une alternative. Ces masques sont bien plus confortables pour le patient car non invasifs et amovibles. Ils pêchent cependant par une plus grande imprécision (de l’ordre de 2 mm), acceptable pour les traitements fractionnés (plusieurs séances à faible dose), mais inacceptable pour les traitements de radiochirurgie, sauf si cette imprécision est constamment surveillée et corrigée par un système fiable. Le Novalis TX est équipé de deux systèmes complémentaires d’imagerie embarquée permettant de mesurer automatiquement les erreurs de positionnement et/ou les mouvements du patient lors du traitement : • "ExacTrac" : deux images radiologiques orthogonales sont acquises par un système de tubes à rayons X placés dans le sol de la salle de traitement ; • "On Board Imager Cone Beam Computed Tomography" : un autre tube à rayons X est placé directement sur l’appareil de radiothérapie et permet, en une révolution, d’acquérir une série d’images en trois dimensions de type scanner. 8 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc L’imprécision liée aux erreurs de positionnement et de mouvements est ensuite corrigée par déplacement automatique de la table de traitement, grâce à un robot asservi aux systèmes d’imagerie. Ce système permet donc d’offrir la précision millimétrique du cadre invasif avec tout le confort et la souplesse du masque plastique. 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 9 LA RADIOTHÉRAPIE STÉRÉOTAXIQUE DU POUMON ET DU FOIE STÉRÉOTAXIE DU POUMON Actuellement, traitement standard d’une tumeur pulmonaire localisée reste la chirurgie. Cependant, certains patients qui sont trop âgés ou trop fragiles (par exemple suite à un emphysème) pour subir ce genre d’opération peuvent être traités à visée de guérison par la radiothérapie. Depuis quelques années, les résultats de ce type de traitement ont été nettement améliorés suite à l’introduction de la stéréotaxie (rayons à haute dose sur un petit volume, en 3 à 8 séances seulement), avec des chances de contrôle local de la maladie de 80 à 95% selon la situation, associées à des risques minimalisés de complication. Les résultats sont en effet tellement encourageants que dans certains pays, la stéréotaxie est cours de comparaison avec l’opération dans le cadre d’études. Les équipements existants à Ste Elisabeth depuis plusieurs années ont déjà permis de délivrer des traitements similaires dans d’excellentes conditions grâce à la gestion du mouvement respiratoire, à une immobilisation stricte du patient, à des ciblages par scanner de haute résolution, des traitements délivrés par collimateurs précis avec une imagerie avancée manipulés par.une équipe experte et dynamique de physiciens, d’infirmières et de médecins mis en place par le Dr Salamon (en retraite depuis l’an dernier). Dans ce contexte, l’arrivée du Novalis Tx est providentielle car elle permet d’encore améliorer la qualité de la stéréotaxie pulmonaire grâce à différents outils : • • • • • • le scanner de contrôle du ciblage réalisé sur la table de radiothérapie est réalisé et « fusionné » plus rapidement, en 2 à 3 minutes au total ; la correction précise de position est plus rapide grâce à la table robotisée ; le « collimateur » qui conforme le champ de rayon à la forme de la tumeur dans les différents angles de tir est encore plus fin (« micro-multi-lames » avec des lames de 2.5 mm de large) ; le guidage par infrarouge permet d’assister le positionnement du patient et de suivre sa respiration ; si nécessaire, le contrôle de position par radiographies ou par radioscopie permet de vérifier la position d’un repère radiologique de ciblage ; l’évolution impressionnante des ordinateurs et des logiciels de calcul de la dose de rayons permet de développement de traitements en « arc », lors desquels la machine tourne autour du patient pendant l’irradiation (tout en adaptant continuellement les « multilames » de conformation et de modulation), ce qui permet de réduire la durée de la séance. Ciblage d'une tumeur du poumon 10 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc STÉRÉOTAXIE DU FOIE Ces développements permettent le développement de la stéréotaxie du foie. Certains cancers (par exemple le cancer du gros intestin ou côlon) peuvent évoluer sous forme de métastases dans le foie. La chimiothérapie reste dans ce cas un traitement bénéfique et incontournable. Si la maladie est limitée et si la situation le permet, un traitement local peut être réalisé pour augmenter de manière parfois très importante les périodes de rémission. Classiquement, c’est l’opération ou la radio-fréquence (« micro-ondes ») qui sont pratiqués par un chirurgien ou un radiologue interventionnel, avec des succès grandissants. Cependant, dans certaines situations, l’opération n’est pas possible en raison de la position de la métastase ou d’interventions précédentes. Dans ce cas, la stéréotaxie du foie est proposée. Ses résultats sont très encourageants. L’infrastructure du Novalis Tx permettra d’offrir ce type de traitement (stéréotaxie du foie) à Namur : Le ciblage « stéréoscopique » par le système de radiographies installé sur la machine permet de repérer les clips radiologiques avant et pendant la séance et de compenser ou de contrôler le mouvement du foie lié à la respiration. 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 11 LE SYSTÈME DE RADIOCHIRURGIE NOVALIS TX : PRÉSENTATION DU PRODUIT SYSTÈME DE RADIOCHIRURGIE NOVALIS TX™ Le système de radiochirurgie Novalis Tx permet de traiter les lésions cancéreuses et non cancéreuses du corps entier grâce à une technologie de faisceau formé variable unique en son genre. Le fait de pouvoir adapter précisément la forme du faisceau à la tumeur du patient garantit aux médecins l’administration de la juste dose et la protection des tissus sains, pour un traitement optimal. Fruit de la collaboration entre Varian Medical Systems et Brainlab, le système de radiochirurgie Novalis Tx intègre des technologies d’imagerie, de planification de traitement et d’administration perfectionnées, assurant un traitement à la fois rapide et efficace. Cette procédure non invasive de radiochirurgie à faisceau formé variable ne prend que quelques minutes. Une fois le traitement effectué, les patients peuvent ainsi reprendre sans contrainte leur activité normale. ATOUTS DU SYSTÈME DE RADIOCHIRURGIE NOVALIS TX Le système de radiochirurgie Novalis Tx, l’une des solutions de traitement les plus perfectionnées du marché, révolutionne le visage du traitement du cancer. Grâce à lui, des milliers de personnes peuvent continuer leur activité professionnelle, profiter de leur famille et de leurs amis et s’adonner à leur passe-temps favoris, tout en luttant contre leur maladie. Précis • Adapte la forme du faisceau de rayonnement à la tumeur ou à la lésion, garantissant que la dose maximale prescrite de rayonnement à haute énergie est administrée à l’intégralité de la tumeur ou de la lésion ; • Protège les tissus sains environnants ; • Prend en compte les mouvements respiratoires et autres mouvements corporels du patient de manière à ce que le rayonnement soit délivré de manière précise et sans risque. Rapide • Administre le traitement en l’espace de 15 à 20 minutes seulement, pour un meilleur vécu médical du patient, par rapport à d’autres solutions de traitement par radiochirurgie ; • Limite les risques de mouvements du patient ou de la tumeur, garantissant une précision de traitement optimale ; • Prend en charge les traitements à sessions uniques et multiples, selon les recommandations du médecin. Personnalisé • Convient au traitement avec et sans cadre des indications crâniennes, ainsi qu’au traitement extracrânien des lésions de la prostate, du foie, des poumons et de la colonne vertébrale ; • Offre un vaste choix d’options de traitement (séance unique, hypofractionnement, hyperfractionnemement, faisceaux circulaires et conformationnels, arcs dynamiques conformationnels, IMRT), assurant aux patients un traitement parfaitement adapté à leur cas, alors que les autres appareils de radiochirurgie sont limités à une seule modalité de traitement ; • Délivre l’un des débits de dose les plus élevés, afin de traiter les tumeurs localisées profondément dans le corps ou le cerveau ; • Donne de l’espoir à tous ceux pour qui la chirurgie n’est pas une option et dont la maladie a été diagnostiquée comme étant incurable. 12 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc Non invasif • La radiochirurgie sans cadre améliore le vécu du traitement pour le patient, privilégiant l’utilisation d’un masque sur mesure, plutôt qu’une couronne invasive fixée fermement sur le crâne, pour les longues procédures. MALADIES TRAITÉES AVEC LE NOVALIS TX Le système de radiochirurgie Novalis Tx traite notamment les affections cancéreuses et non cancéreuses suivantes : • • • • • • • • • • • • Neurinomes de l’acoustique Malformations artérioveineuses Métastases/Gliomes cérébraux Angiomes caverneux Craniopharyngiomes Épilepsies réfractaires Méningiomes de la base du crâne Maladies de Parkinson Tumeurs cérébrales chez l’enfant Adénomes hypophysaires Tumeurs cérébrales récurrentes Névralgies trigéminales • • • • Tumeurs/Métastases hépatiques Tumeurs/Métastases pulmonaires Métastases/Tumeurs de la colonne vertébrale Cancer de la prostate 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 13 BIOGRAPHIES DR VINCENT REMOUCHAMPS Le Docteur Vincent Remouchamps est né en 1968. Après un diplôme de la Faculté des Sciences Médicales de l’Université Notre-Dame de la Paix de Namur, il rejoint l’École de médecine de l’Université Catholique de Louvain, à Bruxelles, où il obtient la grande distinction. Le Docteur Remouchamps a ensuite enchaîné divers internats de spécialisation en médecine interne puis en radiothérapie oncologique en Belgique (UCL, Namur, Bruxelles, Gand, etc.) ainsi qu’aux États-Unis. Alors assistant de recherche au William Beaumont Hospital, dans le Michigan, de 2001 à 2003, il décide de revenir à Namur, où il obtient un poste de radiothérapeute oncologue à la CMSE. A la suite d'un travail de thèse à l'université de Gand, il se voit décerner le prix « Care for people » de la Fondation Astra-Zeneca. Depuis 2009, le Docteur Remouchamps dirige le service de radiothérapie de ce même hôpital. Il intervient également en tant que consultant en oncologie et hématologie aux Cliniques Universitaires UCL de Mont-Godinne et au CHRN (Centre Hospitalier Régional de Namur). Parallèlement, il coordonne, depuis 2007, la Clinique du Sein de la CMSE de Namur. Le Docteur Remouchamps est membre de plusieurs communautés scientifiques nationales et internationales. DR JEAN-FRANÇOIS DAISNE Le Docteur Jean-François Daisne est né en 1974 à Vilvoorde, en Belgique. En 1999, il obtient son diplôme de médecine de l’Université Catholique de Louvain avec grande distinction. La même année, il arrive 9e au concours de médecine interne organisé par l’UCL. Poursuivant ses études à l’UCL, le Docteur Daisne obtient, en 2005, son doctorat en radiothérapie oncologique. En 2006, il devient Radiothérapeute oncologue reconnu par le conseil de l’Ordre, à l’UCL. Il est également titulaire d’un diplôme universitaire (DU) en radiochirurgie stéréotaxique (Université Paris VI). La formation clinique s'est déroulée à l'UCL, la KUL et à la Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth (CMSE Namur). Actuellement, le Docteur Daisne occupe le poste de radiothérapeute oncologue à la Clinique Sainte-Élisabeth de Namur. Il intervient également en tant que consultant externe en radiothérapie oncologique à l’UCL de Mont-Godinne, au CHRN (Centre Hospitalier Régional de Namur), à l’Intercommunale Famenne ArdenneCondroz, et au Centre Hospitalier Régional de la Citadelle de Liège. Parallèlement, Jean-François Daisne est membre de diverses organisations scientifiques nationales et internationales. 14 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc NOTES 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 15 16 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 2010-06-03_CMSE_Un_Robot_en_Radiothérapie_Dossier_de_Presse_V1.doc 17