(m) par 1 extrémité postérieure du muscle réiracteur interne de la langue. L'appareil des cartilages hyoïdes , chez les Myxbie, est très-intéressant sous le rapport des analogies et des différences qu'il offre avec celui des Lamproies. L a lèvre circulaire qui distingue ces dernières et qui s'attache chez elles à un anneau cartilagineux de forme semblab l e , manque totalement aux Myxine. L a langue, pe- tite et sans mouvement chez les Lamproies , est grande et mobile dans les Myxine; l'appareil locomoteur de cet organe est tout-à-fait changé , et présente chez ces derniers animaux des analogies remarquables, qui indiquent leur affinité avec d'autres animaux assez éloignés d'eux dans les classifications actuelles. Mais il est difficile de trouver les analogues de chacune des pièces isolées , vu les grands changémens qu'ont subis leur forme et leur position, quoique leur nombre soit resté le môme. C e pendant l'anneau labial des Lamproies peut être assimilé au cartilage médian de la série antérieure des cartilages hyoïdes des Myxine ( f i g . 8, Z ) ; les cartilages laté- raux de cette série correspondent à ceux que M . Carus a n o m m é s , dans les Lamproies , racines latérales du cartilage hyoïde. L e s cartilages qui forment chez les Myxine la seconde série des cartilages hyoïdes , man- quent tout-à-fait sous la langue chez les Lamproies : en revanche, il y a chez ces dernières, sur les côtés du même groupe, deux pièces cartilagineuses que M . Carus regarde comme les analogues des os palatins. Ces pièces semblent s'être éloignées de leur groupe principal, de même que dans les Myxine les arcs branchiaux se trouven t éloignés des sacs branchiaux , avec lesquels ils n'ont