LE VIH/SIDA Historique Épidémiologie Modes de transmissions Prévention Le dépistage Historique En bref… L’épidémie a 30 ans 1981: les premiers malades Découverte en 1983 du VIH1, et en 1986 du VIH2 1987: le 1er médicament AZT 1996: Trithérapie, longue maladie VIH différent de SIDA V= Virus S= Syndrome I= Immuno – déficience I= Immuno H= Humaine D= Déficience A= Acquise AJANA/ SURMIV/2006 I – EPIDEMIOLOGIE = les chiffres Est-ce que l’épidémie est terminée? Nombre estimatif d’adultes et d’enfants nouvellement infectés par le VIH en 2009 Amérique du Nord 70 000 Caraïbes 17 000 Amérique latine 92 000 Europe occident 31ale 000 Afrique du Nord & Moyen– Orient 75 000 Europe orientale & Asie centrale 130 000 Asie de l’Est & Pacifique 82 000 Asie du Sud & du Sud–Est 270 000 Afrique subsaharie nne 1,8 millions Australie & Nouvelle– Zélande 4500 Total : 2,6 millions (2,4 - 3) Rapport onusida, décembre 2010 Nouvelles infections dans le monde 2,6 millions par an = Ce qui correspond à ~ 7200 nouvelles personnes infectées par jour! Adultes et enfants vivant avec le VIH/SIDA Estimations à fin 2010 Amérique du Nord 1,5 million Caraïbes 240 000 Amérique latine 1,4 millions Europe occident ale 820 000 Europe orientale & Asie centrale 1,4 million Asie de l’Est & Pacifique 770 000 Afrique du Nord & Moyen– Asie du Sud & du 460 000 Orient Afrique Sud–Est 4,1 millions subsaharien 22,5 ne millions Australie & Nouvelle– Zélande 57 000 Total : 33,3 millions (31,135,8) Rapport onusida, décembre 2010 Est-ce qu’on meurt encore du SIDA, actuellement ? Nombre estimatif de décès liés au SIDA chez l’adulte et l’enfant en 2009 Amérique du Nord 26 000 Caraïbes 12 000 Amérique latine 58 000 Europe occidenta le 8 500 Europe orientale & Asie centrale 76 000 Asie de l’Est & Pacifique 36 000 Afrique du Nord Asie du Sud & du &24 Moyen– 000 Sud–Est 260 000 Orient Afrique subsaharie nne Australie 1,3 millions & Nouvelle– Zélande 1 400 Total : 1,8 millions (1,6 – 2,1) Rapport Onusida, décembre 2010 Morts du SIDA, dans le monde 1,8 millions de décès en 2009 : Ce qui correspond à ~ 5000 morts par jour! Et en France? INVS, BEH du 30 novembre 2010 / ministère de la santé VIH en France • • 130 à 150 000 personnes infectées par le VIH 6700 nouvelles infections en 2009 • Ce qui correspond à ~ 20 nouvelles personnes dépistées /jour 50 000 personnes ne seraient pas dépistées en France • Modes de contamination : – Hétérosexuel : 60% Homosexuel H : 37% – Dont 50% de femmes UDI:1% NORD PAS de CALAIS • ~ 2500 personnes infectées par le VIH • 150 à 200 nouveaux patients chaque année • 248 nouvelles personnes suivies en 2010 sur la région (c’est 50 de plus qu’en 2009!) • Sources : COREVIH Nord, année 2010 II - Les modes de transmission et la prévention Combien de modes de transmissions? Comment on risque d’attraper le VIH/SIDA? La voie sanguine Transfusion et greffes: En France : date charnière 1985. Beaucoup de lois pour mieux gérer la distribution Plus grande sécurité pour les personnes transfusées Dérivés sanguins: Aucun risque depuis 1985. Ils sont chauffés pour inactiver le virus. La voie sanguine Toxicomanie: Risque élevé en cas d’échange de seringues. La prévention: Distribution de seringues gratuites Vente de stéribox La voie sanguine Les accidents d’exposition au sang Piqûres accidentelles seringues qui traînent par terre infirmiers/médecins qui se piquent Conduite à respecter pour éviter une infection? - Nettoyer, désinfecter en respectant le temps de trempage - Voir un médecin au plus vite : médecin traitant ou aux urgences dans un premier temps infectiologue dans un 2ème temps Intérêt des urgences : traitement d’urgence pour éviter une infection (le TPE)! Contact cutané: pas de risque car la peau nous protège! Attention si plaies récentes La voie sanguine Piercings et tatouages : Toujours exigé du matériel stérilisé Toujours dans une boutique officielle Idéal : utilisation de matériel à usage unique Jamais dans la rue Jamais sur la plage en vacances Attention au VIH mais aussi aux hépatites!! hépatite B ou C : très contaminantes! La voie sexuelle Tous les types de rapports sont contaminant. (génitaux, anaux, buccaux.) Le risque est difficile à évaluer, il est corrélé au nombre de partenaires. Salive: pas de risque! Pour un baiser le risque serait lié à une présence de sang! Objets : si échange d’objet entre partenaire, il y a un risque! Préservatif sur l’objet. La prévention de la voie sexuelle Le préservatif féminin ou masculin La voie périnatale La transmission materno-fœtale est actuellement < à 1 % grâce à l’instauration d’un traitement antiviral durant la grossesse en l’absence de traitement ce risque serait de 20 % environ. Le virus passe dans le lait maternel, il y a donc risque de transmission en cas d’allaitement. On parle de comportement à risque. Impossible de repérer la personne infectée par le VIH qui peut vivre des années sans aucun signe de la maladie AJANA/ SURMIV/2006 Comment se passe l’infection à VIH? Le virus cible le CD4 ou T4 : cellule de notre immunité (moyens de défense de l’organisme contre les infections) Les CD4 font parties des globules blancs Mécanismes de l’infection AJANA/ SURMIV/2006 AJANA/ SURMIV/2006 III - LE DEPISTAGE Où ? Quand ? Comment? Où faire un test de dépistage? Dans un CDAG ( centre de dépistage anonyme et gratuit ) Dans n’importe quel laboratoire avec une prescription médicale Quand faire un test de dépistage? Si prise de risque!! Échange de seringues usagées Rapports sexuels non protégés Rupture du préservatif Examens médicaux : Grossesse, mariage, intervention chirurgicale… Lors d’un don (sang, organe, sperme, Comment faire un test de dépistage? Pour réaliser un test de dépistage il faut le consentement éclairé de la personne concernée. Le dépistage du VIH se fait par une prise de sang, le test consiste en la recherche des anticorps spécifiques au VIH (période de séroconversion) Il existe deux test de dépistage : La méthode ELISA : réalisé en 1ère intention La méthode WESTERN BLOTT : confirme Comment ça se passe en CDAG? Pas de nom à donner, ni carte vitale Rencontre avec un médecin : On donne juste son âge Point fait sur la situation : prise de risque ou non Point fait sur la prévention Rencontre avec l’infirmier(e) qui réalise la prise de sang et remet un carton avec n° Carton à ramener pour la remise du résultat : Toujours en entretien individuel avec le médecin Le dépistage Attention à la période de séroconversion! Ne pas faire confiance à un test papier! Comment faire pour arrêter le préservatif, si on est en couple stable? Qu’est-ce que ça entraîne si on arrête le préservatif? Les autres IST…. CIDDIST : centre d’information et de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) Anonyme et gratuit Dépiste et traite toutes les IST Il n’y a pas que le VIH, il y a aussi le chlamydia l’hépatite B, les condylomes….. Vous pouvez être porteur d’une infection sans le savoir. La plupart ne donnent pas de symptômes, se transmettent et donnent des complications à moyen ou long terme si elles ne sont pas traitées (maladie du foie, problèmes de stérilité….) C’est l’occasion d’avoir une information adaptée a sa propre sexualité d’avoir des réponses claires a des questions que l’on n’ose pas toujours poser au médecin traitant ou d’autres personnes……. D’avoir un examen si nécessaire Dans le respect de l’anonymat C’est l’occasion aussi De faire le point sur les vaccins concernant les ist De bénéficier d’un traitement et d’un suivi si nécessaire Alors si vous avez un jour pris des risques faîtes vous dépister…….. Les traitements contre le VIH Si ils sont maintenant plus efficaces, ils ne guérissent pas de la maladie. Ils réduisent la force du virus et son nombre dans l’organisme mais ne le tue pas! À ce jour, c’est des comprimés chaque jour, sans interruption! Avec des effets secondaires importants. Difficultés de la prise Une fois commencé, traitement à vie! Effets secondaires importants : Troubles digestifs Troubles cardio-vasculaires Troubles métaboliques (cholestérol ++, diabète insulino dépendant) Troubles lipidiques : lypodystrophies Souffrances osseuses : ostéoporose, ostéonécrose Troubles biologiques : anémies, pancytopénies,… problèmes des résistances aux traitements Vivre avec le VIH en 2011, ça reste difficile DIFFICULTES au QUOTIDIEN : Discrimination toujours forte Souffrance psychologique Maladie Beaucoup de solitude, d’isolement Prise du secret du traitement chaque jour Difficulté au travail : secret et fatigue 1 personne sur 2 ne travaille pas Transmission de la maladie Sexualité, partage du secret Difficultés de voyager